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Sa Majesté des Ombres
7/10 Un techno polar à l'ambiance inquiétante et très noire. Avec une touche certaine de romantisme. Cinquième roman publié par Ghislain Gilberti, ce pavé ambitieux n'est que la partie émergée d'une trilogie qui s'annonce monstrueusement allumée. Si je préfère toujours pour sa folie assumée Le Baptême des Ténèbres (son 2ème livre) qui faisait le parallèle entre les dessous inextricables de Paris et le cerveau d'un psychopathe, Sa Majesté des Ombres possède aussi cette qualité rare de vous plonger dans un univers ultra visuel et complètement barje. A attaquer en étant bien équipé.
20/04/2018 à 02:17 10
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Des fauves et des hommes
10/10 Patrick Graham (L'Evangile selon Satan, L'Apocalypse selon Marie...) signe un thriller fabuleux, vraiment étourdissant tant dans la construction du récit que des personnages. Les allusions au chef-d'oeuvre de John Steinbeck ("Des Souris et des Hommes") sont là, bien présentes, mais discrètes. J'ai refermé ce livre en regrettant vraiment que l'histoire ne se prolonge pas au-delà. C'est mon coup de coeur du moment.
14/11/2012 à 22:03 3
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Retour à Rédemption
7/10 L’auteur distille la terreur derrière les vies ordinaires. Comme Stephen King. Un thriller mélancolique et jamais convenu.
27/07/2011 à 12:43 1
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Kaïken
8/10 Le livre s'achève dans un duel grandiose, très (trop) cinématographique. Un final grandiloquent, assez comparable à la fin de son précédent thriller, "Le Passager." On perd en réalisme, on gagne sans doute en émotions. En le refermant, on songe alors au film "Sonatine" de Takeshi Kitano et sa violence ritualisée avec ses tueurs/yakuzas s'entretuant sur une plage. UN THRILLER DENSE, VIOLENT, SURPRENANT, DEPAYSANT
16/08/2012 à 19:43 2
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Le Passager
7/10 Un thriller à tiroir qui s'inspire de la mythologie grecque. Le démarrage du récit avec ses personnages fracassés et son inévitable meurtre sophistiqué ne déroge pas aux canons du genre, mais on se laisse vite prendre à cette furieuse cavalcade à travers la France (et les identités). Le dernier quart du livre m'a paru plus en dessous, avec notamment une fin que j'ai trouvé pour ma part trop emphatique, limite grand-guignol.
03/08/2011 à 11:00
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Lontano
5/10 Des personnages qui sont donc trop... Mais on s'accroche parce que c'est Grangé, et qu'il finira bien par retomber sur ses pieds. C'est ce que je m'étais dis, tout en dévorant une intrigue aussi abracabrantesque qu'empoisonnante. Car, c'est là tout le paradoxe de ce "Lontano" : d'un côté, on voudrait le jeter contre le mur, épuisé par les invraisemblances du récit, et de l'autre, on ne peut s'en détacher, comme si l'on s'était engagé sur un autoroute funeste. La fin, je ne vous la raconte pas. Pourquoi ? 1. Parce que ça ne se fait pas 2. Parce qu'il n'y en a pas ! Le mystère de "L'Homme-Clou" est très loin d'être résolu à la fin de ce premier tome qui appelle clairement une suite. J'ai eu nettement l'impression que Grangé avait fait faire à "Lontano" un arrêt d'urgence version frein à main à un camion semi-remorque de 38 tonnes maquillé en Ferrari (attention aux secousses !). Enervé, agacé donc... Mais avec quand même l'envie de savoir la suite !
13/09/2015 à 21:33 5
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Replay
10/10 Un roman d'anticipation planté dans la vie quotidienne que j'ai déjà dû racheter 5 ou 6 fois pour en distribuer autant d'exemplaires à mes amis. Attention chef-d'oeuvre !
28/07/2011 à 02:22 6
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Du vide plein les yeux
8/10 Le genre de bouquin qui vous rend accro. Pourquoi ? L'histoire n'a rien de mirifique. A la limite, on s'en fout. Le héros, Idir, n'a rien de vraiment charismatique. Un petit branleur sympathique. Alors, c'est quoi qui fait que l'on ne lâche pas ce livre ? L'écriture tout simplement. Jérémie Guez a un don pour vous prendre par la main dès les premières lignes, et ne plus vous lâcher. Il vous fait cavaler à travers Paris et les 220 pages de ce petit roman noir, mais vous ne vous en rendrez même pas compte. Aucun signe de fatigue. Pas d'essoufflement. On ne referme pas ce livre en se disant qu'on est plus intelligent, mais juste qu'on a passé un sacré bon moment.
02/11/2015 à 05:08 5
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Conclave
8/10 Au début, je me suis un peu interrogé, dubitatif sur la capacité de Robert Harris à m'intéresser pendant 320 pages aux coups de Jarnac d'une tripotée d'hommes en robe. Mais, connaissant le talent de l'auteur de Fatherland, Enigma, ou encore de L'Homme de l'ombre, j'ai décidé d'y jeter un oeil. J'aurai du me méfier. Me voilà happé, attrapé par ce huis-clos au suspense génial. C'est complexe, barré, et très malin. Le roman se dévore, et s'achève de façon jubilatoire. Tout ce qu'on demande à un bon livre. Et en plus, vous aurez l'impression de tout savoir sur les dessous du Vatican.
10/11/2017 à 16:54 3
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L'Indice de la peur
4/10 Autant l'écrire tout de suite, je n'ai pas beaucoup aimé ce roman de Robert Harris, auteur du pourtant génial "Fatherland." J'ai trouvé que l'histoire se traînait de page en page. J'ai réussi à aller jusqu'au bout mais avec l'impression de feuilleter un rapport financier. L'idée était pourtant assez culotté, mais les rebondissements de l'intrigue paraissent plaqués de façon mécanique pour créer un suspens qui n'en est pas un.
09/08/2013 à 19:56 1
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Cari Mora
3/10 Chiant est ici un euphémisme. Et pourtant, c'est bien Thomas Harris (j'ai revérifié dix fois le prénom et le nom sur la couverture), oui, Thomas Harris, l'auteur de Dragon Rouge, du Silence des Agneaux, de Black Sunday et d'Hannibal. Que des titres qui claquent, certains étant même entrés dans la culture populaire grâce aux films qui en ont été tirés. Mais là, qu'est-ce qu'il a pris à Thomas Harris de publier ce livre qui ressemble à un brouillon, une sorte de série Z insipide avec une héroïne à laquelle on n'arrive absolument pas à s'attacher et un grand méchant caricatural (Son fantasme ? S'introduire dans la villa d'Escobar en tenue de latex blanc "dérobée" lors d'une convention sadomaso... Je vous laisse méditer sur l'intérêt de dérober ce genre de combinaison lorsqu'on est une sorte de terroriste international). J'ai tenu jusqu'à la page 71.
13/01/2020 à 00:21 2
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Skin
7/10 Les livres de Mo Hayder, même mineurs comme celui-ci, sont toujours hantés, traversés par d'étranges fantômes. ici, le Tokoloshe (cf un morceau des Happy Mondays, "Tokoloshe Man"). La romancière britannique entraîne son lecteur dans une direction, fausse bien sûr, pour mieux explorer les trauma de ses personnages (Jack, et Flea). L'enquête en elle-même a ici très peu d'intérêt, mais le talent de Mo Hayder fait que l'on ne décolle pas de cette histoire où vont venir se mêler, ou plutôt s'entremêler, un accident de voiture, une affaire de famille et un tueur en série obsédé par la collecte de peau humaine ("Skin").
15/10/2013 à 23:28 1
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Trois secondes
Börge Hellström, Anders Roslund
1/10 … ET C’EST COMMENT ?
Cela faisait longtemps que je n’avais pas laissé tomber un livre sans aucune envie de le reprendre. Pourtant, j’y allais confiant sur les recommandations d’un ami (le pauvre, je le maudis… Trois secondes !), mais passé plus de 300 pages sur près de 600, toujours rien… Je ne comprends pas l’intrigue, ni qui est le héros, ni quel est vraiment son but. Je pensais lire une sorte de nouveau Millénium (c’est comme ça qu’on me l’avait vendu), et je tombe sur une sorte de polar d’espionnage interminable où il est question d’infiltration de réseaux mafieux, mais surtout de protection des sources… Sauf que : pffffffft ! C’est chiant, chiant, chiant. Voilà ce que m’inspire ce bouquin. A fuir…03/03/2019 à 02:55 8
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Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte
9/10 Dévoré. Un livre qui n'épargne personne.
28/07/2011 à 02:30 3
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Été
8/10 Après le remarquable « Hiver », ce roman est la suite d’une série imaginée par Mons Kallentoft. L’écriture y est concise et méticuleuse, la progression implacable. Comme pour « Millénium », une adaptation cinéma est en cours.
27/07/2011 à 12:53
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Mon nom est N.
3/10 L'intrigue, multipliant les pistes, démarre de façon suffisamment étrange pour attirer/attiser l'attention du lecteur plutôt enthousiaste que je suis. Et toute la première partie du livre est assez réjouissante, dérangeante, pour que je n'ai pas eu envie de décrocher. Mais le suspense promis n'a pas du tout fonctionné sur mes synapses : j'ai complétement décroché de l'histoire dont les circonvolutions m'ont paru téléphonées et sans intérêt. J'ai tout de même été jusqu'à la fin en mode feuilletage, survolage, m'attendant/espérant une révélation finale qui m'aurait fait raccroché au dernier momen
04/07/2016 à 19:12 1
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Le Dernier homme bon
4/10 J'ai vraiment dévoré les 300 premières pages bien écrites, avec une intrigue rebondissant sans cesse d'un bout à l'autre de l'Europe, et puis... Et puis, pas grand chose. J'ai refermé ce livre en me disant que je n'avais rien compris. J'ai donc décidé de reprendre les 40 dernières pages... Mais je suis arrivé au même résultat. Je n'ai pas compris le dernier tiers du livre, et je suis passé complètement à côté de la révélation finale qui m'a semblé faire "psssschittt" pour reprendre le bon mot d'un personnage public.
27/07/2011 à 01:01 1
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Avec le Diable
0/10 Présenté comme un récit authentique (j'ai rapidement vérifié sur Internet, et cela semble exact, Harry Hall a confessé quatre meurtres, mais reste soupçonné d'un quarantaine d'autres assassinats d'adolescentes et de femmes), ce livre écrit à quatre mains dont l'accroche en couverture annonce un fumeux "une histoire vraie digne du Silence des Agneaux" est simplement... nul. C'est mal écrit, mal construit, juste chiant à mourir. Je ne pense pas que c'était l'intention des auteurs, mais 400 pages pour ce "truc"... C'est incompréhensible. J'avoue, j'ai laissé tomber à la moitié attendant vainement que quelque chose, n'importe quoi, se passe. Mon conseil : à éviter !
26/10/2013 à 06:55 1
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Les visages
8/10 Ecriture pontilleuse avec une touche d'humour et d'auto-dérision, intrigue surprenante, personnages écorchés vif, ce premier roman de Jesse Kellerman impressionne par sa maturité. Une découverte dans la veine du "Chuchoteur", et une vraie claque !
27/07/2011 à 13:04 3
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Une fille comme les autres
9/10 Tout le talent de Ketchum (qui emprunte son pseudo à Jack Ketch, le nom d'un bourreau anglais du XVIIème siècle particulièrement craint) est de faire monter la température peu-à-peu, comme si vous étiez un simple crustacé plongé dans une casserole d'eau bouillante. Quand vous serez cuit, il sera déjà bien trop tard. Le genre de lecture à éviter seul la nuit, sinon insomnie garantie.
07/02/2020 à 19:20 6