Mephisto

193 votes

  • Trois secondes

    Börge Hellström, Anders Roslund

    1/10 … ET C’EST COMMENT ?

    Cela faisait longtemps que je n’avais pas laissé tomber un livre sans aucune envie de le reprendre. Pourtant, j’y allais confiant sur les recommandations d’un ami (le pauvre, je le maudis… Trois secondes !), mais passé plus de 300 pages sur près de 600, toujours rien… Je ne comprends pas l’intrigue, ni qui est le héros, ni quel est vraiment son but. Je pensais lire une sorte de nouveau Millénium (c’est comme ça qu’on me l’avait vendu), et je tombe sur une sorte de polar d’espionnage interminable où il est question d’infiltration de réseaux mafieux, mais surtout de protection des sources… Sauf que : pffffffft ! C’est chiant, chiant, chiant. Voilà ce que m’inspire ce bouquin. A fuir…

    03/03/2019 à 02:55 8

  • Il était deux fois

    Franck Thilliez

    8/10 En matière de mise en place, et de mise en situation, Franck Thilliez est plus que diabolique. C'est comme si, grand lecteur lui-aussi, il voulait sans cesse relancer l'intérêt de celui qui ouvre l'un de ses livres. Et Dieu, ou plutôt Diable, il y réussit. Avec ce one-shot qui fait pourtant écho dans sa 2ème partie à l'un de ses précédents romans (Le Manuscrit Inachevé, que je n'ai pas lu, mais rassurez-vous, cela ne nuit aucunement à la découverte de celui-ci), l'écrivain nordiste brasse tous les thèmes qui lui sont chers, quitte à vous envoyer sur quelques fausses pistes et à ne pas livrer toutes les clés de certains phénomènes étranges qui viennent émailler cette histoire. Vous y trouverez donc du fantastique, du confinement, des lieux étranges et sordides, des personnages abjects, mais aussi des clins d'oeil à Bernard Minier (l'auteur de Glacé qui sort ces jours-ci... La Vallée), des allusions à Stephen King et quelques-unes de ses obsessions, comme un certain cygne noir. Ultra-efficace, fignolé avec un duo d'enquêteurs forcés de travailler ensemble malgré eux, ce nouveau roman vous brûlera vite les doigts. S'il y avait un bémol à signaler, c'est que la fin, si elle s'avère surprenante (et tant mieux !), s'emballe tellement vite que le ou les méchants restent un peu désincarnés, trop in-humains d'une certaine façon.

    02/06/2020 à 00:38 13

  • Surface

    Olivier Norek

    8/10 Avec une nouvelle héroïne terriblement attachante, Olivier Norek s'invente un personnage complexe, ambigu, traversé par des conflits affectant jusqu'à sa personnalité, son identité profonde. Qui est-elle ? Est-ce que l'ancienne Noémie a survécu l'opération ? Mais l'auteur évite soigneusement d'en faire des tonnes sur le sujet, et se lance dans une intrigue assez inattendue où tout se retrouve marqué par la dualité : ville contre campagne, présent contre passé, etc. Une histoire qui prend son temps pour se déployer après une longue introduction autour du personnage principal, avant de prendre de la vitesse en mode thriller. Un polar fluide, dense, et surtout profondément humain. Une vraie réussite.

    26/03/2019 à 17:27 13

  • City of Windows

    Robert Pobi

    9/10 Juste impossible à lâcher. Le vrai bouquin qui se dévore. Chaque fin de chapitre vous donne une irrépressible envie de commencer le prochain. Est-ce que c'est bien écrit ? Oui, sans doute mais c'est surtout construit comme une nasse. Au début, vous vous y plongez en prenant un peu de marge et en vous disant "Bon, ok, un bon petit polar qui ne casse pas des briques." Mais voilà, dès que vous avez glissé le début de l'extrémité d'une nageoire, pardon, d'un membre, vous serez irrésistiblement attiré vers la fin. L'auteur canadien de L'Invisible (2012) et des Innocents (2015) n'est pas du genre à gratter du papier à tire-larigot, mais ce fan de Motörhead (vraiment ?) réussit avec ce 3ème roman un petit exploit. Le meilleur polar ou thriller paru en ce début d'année, écrit en pesant vraiment ces mots.

    30/03/2020 à 23:10 12

  • Entre deux mondes

    Olivier Norek

    8/10 Deux mondes ? Les riches, les pauvres. Ceux du sud, ceux du nord. Ceux qui partent, ceux qui restent... Un bateau sur la Méditerranée, rempli jusqu'à la gueule de corps. Des hommes, des femmes, des enfants. Celui qui gêne, qui discute, qui tousse même, peut être jeté à la mer à tout moment par ces hommes qui conduisent d'autres hommes vers ce qu'ils imaginent être l'espoir. Ils fuient la guerre, la misère, un destin sans étoile. De l'autre côté, tout au nord de la France, il y a Calais. Là aussi des bateaux qui traversent. Mais pas de place pour les migrants. Leur seule chance de passer en Grande-Bretagne, la Terre Promise, ce sont les camions. Un flic, Bastien, plutôt jeune, débarque donc là-haut, dans le Pas-de-Calais. Il vient de Bordeaux avec sa petite famille, une femme en pleine dépression, et une adolescente qui se demande bien dans quel bled elle a atterri. A quelques kilomètres, son installation en ville coïncide avec l'arrivée dans la "Jungle", le nom donné à la No Go Zone où se rassemblent tous les candidats à la traversée de La Manche, d'un Syrien nommé Adam. Il est chrétien. Dans son pays, il était une sorte de policier. Il cherche sa femme et sa fille. Le sauvetage d'un gamin soudanais et le meurtre d'un autre Syrien, abandonné aux chiens, vont les mettre en relation, et leur faire débuter une étrange amitié.

    Après trois romans policiers très noirs situés dans Paris et sa proche banlieue (Code 93, Territoires, et Surtensions), Olivier Norek fait jouer la géographie et étend son territoire de jeu avec ce récit bourré de détails qui font vrai. L'auteur, lieutenant de police en disponibilité, s'est d'ailleurs documenté comme un journaliste en allant sur place plusieurs semaines et s'imprégnant de l'ambiance, des gens vivant sur place. Avec minutie, il a élaboré cette histoire complexe dans laquelle les apparences sont trompeuses jusqu'à la toute fin. Les innocents du moment sont parfois des bourreaux. En délaissant (pour un temps) son personnage fétiche, le capitaine Da Costa, Norek se renouvelle sans casser la dynamique mise en place par le passé. A savoir, des intrigues situées dans des zones peu explorées en littérature, et des personnages souvent faillibles, loin d'être monolithiques. Et s'il y a toujours une part d'humanité, presqu'un peu naïve, idéaliste qui pointe chez Norek, le final d'Entre Deux Mondes, sauvage et sans espoir, achèvera de vous sonner. Comme un bon gros coup de poing dans la gueule.

    09/10/2017 à 18:18 10

  • L'Année du lion

    Deon Meyer

    10/10 Sans aucun doute, l'un des meilleurs romans de l'auteur sud-africain depuis un moment qui en se lançant dans le genre post-apocalyptique retrouve tout ce qui faisait le sel de ses livres : une histoire. Et des personnages. Attachants. Agaçants. Vivants. Les amateurs du comics The Walking Dead retrouveront des sensations similaires même si les zombies sont ici remplacés par des motards salopards. Une ambiance Mad Max avec un brin d'utopie qui rend ce roman particulièrement jouissif, y compris le retournement final qui sans être le pont d'orgue de cette histoire montre tout le savoir-faire de celui que l'on a souvent comparé à Michael Connelly mais lorgne ici plutôt du côté de Cormac McCarthy (La Route).

    29/12/2017 à 16:29 10

  • Le Manufacturier

    Mattias Köping

    10/10 .... ET C'EST COMMENT ?

    Si vous avez lu Les Racines du Mal de Maurice G. Dantec, et si vous vous souvenez de l'écho qu'avait la parution en 1995 de ce polar halluciné et hallucinant, vous devriez être simplement scotché au plafond au fur et à mesure que vous dévorerez les pages de ce Manufacturier. Auteur d'un premier roman, Les Démoniaques, qui étaient déjà un choc, une sorte de relecture de Délivrance (le film) en Normandie, Mattias Köping accroche la barre une vingtaine de barreaux plus hauts avec ce thriller aux ramifications incroyables, qui flirte avec la ligne jaune et puis se décide à passer de l'autre côté, dans un monde vénéneux, dantesque, digne des peintures de Jérome Bosch, où la folie des hommes semble vraiment sans limite. C'est dur, c'est cru, c'est plus noir que noir, mais une fois que vous l'avez commencé, c'est impossible de s'en décrocher. Plus qu'une claque, un tabassage en règle mais que c'est bon.

    05/08/2019 à 18:07 10

  • Sa Majesté des Ombres

    Ghislain Gilberti

    7/10 Un techno polar à l'ambiance inquiétante et très noire. Avec une touche certaine de romantisme. Cinquième roman publié par Ghislain Gilberti, ce pavé ambitieux n'est que la partie émergée d'une trilogie qui s'annonce monstrueusement allumée. Si je préfère toujours pour sa folie assumée Le Baptême des Ténèbres (son 2ème livre) qui faisait le parallèle entre les dessous inextricables de Paris et le cerveau d'un psychopathe, Sa Majesté des Ombres possède aussi cette qualité rare de vous plonger dans un univers ultra visuel et complètement barje. A attaquer en étant bien équipé.

    20/04/2018 à 02:17 10

  • Complot

    Nicolas Beuglet

    8/10 En vrai Machiavel, Nicolas Beuglet a l’art de mettre le lecteur en haleine, longtemps sans le lasser pourtant, avant de le lancer dans un dédale dont l’issue finale ne pourra qu’être fatale. Le début, particulièrement soigné, multiplie les indices sans trop en dévoiler. Puis le roman change de géographie et de rythme pour partir dans une cavalcade insensée. Si Sarah et son alter-ego, Christopher, continuent de former un couple très attractif, le bémol vient ici plutôt du "méchant" un peu trop omniscient et monolithique. Ambitieux, et efficace.

    24/05/2018 à 18:17 9

  • Impact

    Olivier Norek

    7/10 Émotion, suspense… Tout y est. Et plus encore. Olivier Norek (Code 93, Territoires, Entre Deux Mondes, Surface) surprend et signe un thriller écolo hyper efficace. Une sorte de bombe verte à fragmentation. Avec cette touche finale d’optimisme qui est (un peu) la signature de cet ancien flic (très) concerné par le monde.

    22/10/2020 à 21:13 9

  • J'irai tuer pour vous

    Henri Loevenbruck

    8/10 En s'inspirant d'une histoire a priori vraie ou du moins vraisemblable, Henri Loevenbruck a effectué un travail minutieux d'enquêteur, recoupant les faits et reconstituant l'histoire du terrorisme en France et au Proche-Orient dans les années 80. Résultat, un livre hybride qui n'est ni un thriller ni un témoignage mais un objet aussi étrange que passionnant à lire (même si le dernier tiers est un peu long, et s'effiloche). On referme ce roman/récit en ayant l'impression d'être un peu plus intelligent et d'avoir suivi l'incroyable destin d'un type pourtant sans grande conviction mais capable de choses, et surtout de sacrifices, que peu d'hommes pourraient supporter. Un livre à découvrir, même s'il faut s'accrocher un peu vu sa longueur

    05/04/2019 à 17:07 9

  • La Fabrique de la terreur

    Frédéric Paulin

    8/10 .. ET C'EST COMMENT ?
    Avec un vrai brio, mais surtout avec une construction implacable, l’écrivain Frédéric Paulin décortique une guerre qui n’a pas cessé, n’est sans doute pas près de cesser, une guerre que l’on ne sait pas toujours très bien nommer, ni très bien situer. Pour donner un point de comparaison, Frédéric Paulin serait un peu l’équivalent de l’écrivain américain Don Winslow lorsque celui-ci écrit sur la politique, la drogue, les Etats-Unis, les narcos dans les difficilement contournables La Griffe du Chien, Cartel et La Frontière, sauf qu’ici le territoire géographique de ce Parisien devenu Breton d’adoption, c’est le Maghreb et la France. Comme le confie, Frédéric dans une interview remontant à 2019 publiée sur ce blog : « La littérature, ce sont des mots qui ont un sens, qui donnent un sens à la vie parfois. Un bon livre, c'est suffisamment de mots qui ont un sens, les uns à la suite des autres. » S’il y a un roman noir à découvrir en ce drôle de printemps, c’est cette Fabrique de la terreur. C’est dense, mais c’est écrit à hauteur d’homme.

    18/05/2020 à 18:08 9

  • Une putain d'histoire

    Bernard Minier

    9/10 J'ai mis un bon mois avant d'ouvrir "Putain d'histoire", comme si je redoutais d'être déçu. Ou alors, pas très motivé au départ pour une histoire où les héros seraient des ados. Mais.... Mais... Mais... Il y a toujours un mais. Aussitôt ouvert, aussitôt capté, happé, avalé par l'intrigue. Dans ce 4ème roman, bye-bye la France, les Pyrénées, etc, Bernard Minier trace sa route, direct sur la côte ouest des Etats-Unis. La région autour de Seattle, où ont été tourné... X-Files, The Killing version US. Il élabore un jeu de pistes machiavélique et très cinématographique (entre Usual Supect, Stand by Me et Shutter Island). Comme un courant impétueux, on se retrouve littéralement aspiré sans pouvoir résister dans ce suspens sinueux dont l’issue est un vrai tour de force. Une fin qui pourrait dérouter certains, en forme de conte moral, mais que pour ma part, je n'ai pas absolument pas vu venir. Et ça fait toujours plaisir d'être "attrapé" par l'auteur. Lecture ultra ultra ultra recommandé pour cet été, mais aussi pour cet automne, et cet hiver, et l'année prochaine.

    12/06/2015 à 18:53 9

  • Au fer rouge

    Marin Ledun

    8/10 Dense, nerveuse, documenté, l'écriture de Marin Ledun suscite d'emblée des images, comme une tragédie à la Michael Mann qui se déroulerait au fil des pages. Bien, Mal... Peu importe ! On s'attache à ces personnages sans manichéisme - héros ou zéros ordinaires - que traversent, transpercent des conflits qui les dépassent.

    14/01/2015 à 19:51 8

  • La Proie

    Deon Meyer

    8/10 Après la parenthèse (très) réussie de L'Année du Lion, roman post-apocalyptique qui envisageait ce qui se passe en Afrique du Sud, et dans les alentours, après une pandémie mondiale ne laissant en vie que 2 % de la population mondiale, le journaliste et écrivain Deon Meyer reprend les personnages de ces polars débutés avec Jusqu'au Dernier publié en 1994. Il le fait avec un regain d'inspiration (certains de ses derniers romans commençaient à prendre du poids et à s'essouffler), délocalise une partie de son intrigue à multiples tiroirs en France, et tricote une de ses histoires dont il a l'art et la manière où se mêle la grande et la petite histoire, la géopolitique et les problèmes de couple. Ce n'est pas forcément son roman le plus brillant mais c'est plus que bien foutu et le personnage de Daniel, croisé sous un autre nom dans un de ses anciens livres, est très attachant dans sa solitude, et sa paranoïa obligée. Un polar noir, âpre et majestueux qui parfois m'a fait penser à du Sébastien Japrisot mais aussi un roman d’espionnage réussi avec une fin qui arrive à surprendre, même le lecteur le plus avisé.

    14/09/2020 à 15:42 8

  • Ce monde disparu

    Dennis Lehane

    8/10 Troisième volet que Dennis Lehane consacre à la mafia de Floride, ce nouveau roman noir clôt en beauté cette saga crépusculaire digne pendant du "Parrain." L'écriture est toujours aussi fluide, et si la structure du récit est assez classique, on est quand même surpris par le virage violent que prend d'un coup "Ce monde disparu." Une sorte de tragédie grecque où les héros s'acheminent non sans crainte mais avec un côté bravache vers leur destin funeste.

    10/11/2015 à 12:15 7

  • En douce

    Marin Ledun

    8/10 Marin Ledun ne cherche pas à faire d'effet, il raconte cette histoire avec simplicité, efficacité. Si l'on compatit au début au personnage d'Emilie, frappée par la faute à "pas-de-chance" et sa déchéance physique, celui-ci s'avère beaucoup plus complexe au fur et à mesure que l'intrigue se densifie, que Simon cherche à s'enfuir. Un magnifique roman noir, court (250 pages), mais qui emporte son lecteur à toute vitesse.

    11/10/2016 à 12:58 7

  • Nous rêvions juste de liberté

    Henri Loevenbruck

    8/10 Le livre a traîné longtemps sur ma pile. Pas très attiré par la couverture (une photo floue, grisâtre, d'un mec faisant le fou sur une moto), le sujet (la moto), et le résumé derrière... Et puis, en surfant sur le Web, j'ai lu une critique qui m'a donné envie de donner une chance à ce livre. Et j'ai pris une bonne petite claque derrière la nuque. Et même versé ma petite larme. Très différent des quelques précédents romans de Loevenbruck que j'avais pu lire (notamment L'Apothicaire), "Nous rêvions juste de liberté" sonne quasi comme une autobiographie, le récit nostalgique d'une jeunesse tempétueuse au son d'un rock sauvage, peut-être le classique "Born to be wild" de Steppenwolf.

    08/07/2015 à 01:16 7

  • Okavango

    Caryl Férey

    6/10 Comme d’habitude (« Haka », « Utu », « Mapuche », etc), Cary Ferey, l’inlassable globe-rocker breton, excelle à (ra)conter un pays, une ambiance. On sent qu’il y a passé du temps, qu’il s’est imprégné de l’endroit, des usages, des odeurs, des paysages aussi, et que, porté par son amour pour les animaux sauvages dont il rêvait déjà enfant, adolescent (« Je voulais être tueur de braconnier quand j’étais petit. Je le veux toujours. » confie Caryl Ferey), il a mis beaucoup de lui, de sa fougue, de sa candeur aussi, dans ce nouveau livre, qui ressemble presque plus à un roman d’aventures qu’à un thriller. Mais, car il y a un mais, au bout d’un moment, l’intrigue s’emberlificote. Et ses personnages semblent se déplacer d’un point A à un point B, puis C, sans vraiment que l’histoire le commande. Comme s’ils faisaient du tourisme et que la géographie prenait le pas sur le reste. Reste l’écriture souvent inspiré et un dénouement… Poignant.

    23/08/2023 à 12:18 7

  • Sharko

    Franck Thilliez

    9/10 Du bon ouvrage, solide, dense, avec son lot de rebondissements et d’interrogations qui torturent ces personnages : Franck Thilliez ne fait pas étalage de son talent de raconteur d’histoires et de manipulateur averti mais met en place une mécanique qui, comme un train qui s’élance, prend de la vitesse, accélère, accélère encore, avant d’éclater dans un final ébouriffant, sanglant et cauchemardesque à l’image de ces films d’horreur que l’auteur appréciait tant pendant son adolescence. A son habitude (voir Atomka, Pandemia…), l’ancien ingénieur passionné de nouvelles technologies ne peut s’empêcher de s’appuyer sur la science pour développer son intrigue mais cela lui donne cette touche inimitable.

    15/05/2017 à 01:09 7