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Les Abysses du Mal
5/10 Après un début fracassant et une mise en place des différents protagonistes plutôt réussie, l'intrigue ne décolle pas vraiment. Là, où on s'attendait à des développements internationaux passionnants, l'histoire patine très vite avec un fil tiré, tiré, tiré mais entremêlé autour de tireurs d'élite mercenaires, mais surtout reste scotchée à l'Hexagone. Dommage. Vraiment. Comme dans tous ses romans (Le Jour où Tu dois Mourir, Les Soldats de Papier, Chiens Enragés), l'auteur, Marc Charuel, a un vrai don pour vous plonger dans des atmosphères angoissantes dignes de Maurice G. Dantec (La Sirène Rouge, Les Racines du Mal), ou de Maxime Chattam (La Trilogie du mal), mais ne va pas malheureusement tout au bout de ses idées.
05/02/2018 à 16:24 2
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La Soif
8/10 Tortueux, compliqué comme souvent chez Jo Nesbo, et en même temps assez passionnant pour que vous vous retrouviez à tourner les pages sans prendre de pause, et malgré des invraisemblances et des outrances incroyables. Nesbo, c'est comme ça ! Pendant votre lecture, outré, il vous arrivera de vous dire : "Mais c'est n'importe quoi !" Et pourtant, difficile de lâcher La Soif. Nesbo a le don pour écrire des scènes, notamment la finale, qui vous allume des panneaux solaires dans les yeux et vous les imprime pour longtemps sans même que vous ayez besoin de voir le film. Dernier point, je demande vraiment si tout cela est bien légal : un ancien flic devenu prof qui enquête à la tête d'un petit groupe de mercenaires sous couvert de la police ? Allez, on va dire qu'on s'en fout. :-)
16/01/2018 à 09:54 4
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L'Année du lion
10/10 Sans aucun doute, l'un des meilleurs romans de l'auteur sud-africain depuis un moment qui en se lançant dans le genre post-apocalyptique retrouve tout ce qui faisait le sel de ses livres : une histoire. Et des personnages. Attachants. Agaçants. Vivants. Les amateurs du comics The Walking Dead retrouveront des sensations similaires même si les zombies sont ici remplacés par des motards salopards. Une ambiance Mad Max avec un brin d'utopie qui rend ce roman particulièrement jouissif, y compris le retournement final qui sans être le pont d'orgue de cette histoire montre tout le savoir-faire de celui que l'on a souvent comparé à Michael Connelly mais lorgne ici plutôt du côté de Cormac McCarthy (La Route).
29/12/2017 à 16:29 10
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Conclave
8/10 Au début, je me suis un peu interrogé, dubitatif sur la capacité de Robert Harris à m'intéresser pendant 320 pages aux coups de Jarnac d'une tripotée d'hommes en robe. Mais, connaissant le talent de l'auteur de Fatherland, Enigma, ou encore de L'Homme de l'ombre, j'ai décidé d'y jeter un oeil. J'aurai du me méfier. Me voilà happé, attrapé par ce huis-clos au suspense génial. C'est complexe, barré, et très malin. Le roman se dévore, et s'achève de façon jubilatoire. Tout ce qu'on demande à un bon livre. Et en plus, vous aurez l'impression de tout savoir sur les dessous du Vatican.
10/11/2017 à 16:54 3
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Le Joker
2/10 Un grand bordel ! Et Dieu (ou Bouddha) sait à quel point j'ai adoré les bouquins de Burdett qui arrivait à décrire comme nul autre l'ambiance de la capitale thaïlandaise avec son flic métis, et toutes les subtilités quasi incompréhensibles aux occidentaux de la culture khmère, mais là... Stop ! C'est comme si l'auteur avait fumé autant d'huile de cannabis que son personnage, ou abusé du LSD. Par bribes, on arrive plus ou moins à suivre l'intrigue mais on s'en fout. Comme si la magie n'opérait plus. C'est long, c'est chiant, c'est fastidieux. A fuir ! Ou alors pour lecteur vraiment perché à tendance masochiste.
31/10/2017 à 16:48 4
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Entre deux mondes
8/10 Deux mondes ? Les riches, les pauvres. Ceux du sud, ceux du nord. Ceux qui partent, ceux qui restent... Un bateau sur la Méditerranée, rempli jusqu'à la gueule de corps. Des hommes, des femmes, des enfants. Celui qui gêne, qui discute, qui tousse même, peut être jeté à la mer à tout moment par ces hommes qui conduisent d'autres hommes vers ce qu'ils imaginent être l'espoir. Ils fuient la guerre, la misère, un destin sans étoile. De l'autre côté, tout au nord de la France, il y a Calais. Là aussi des bateaux qui traversent. Mais pas de place pour les migrants. Leur seule chance de passer en Grande-Bretagne, la Terre Promise, ce sont les camions. Un flic, Bastien, plutôt jeune, débarque donc là-haut, dans le Pas-de-Calais. Il vient de Bordeaux avec sa petite famille, une femme en pleine dépression, et une adolescente qui se demande bien dans quel bled elle a atterri. A quelques kilomètres, son installation en ville coïncide avec l'arrivée dans la "Jungle", le nom donné à la No Go Zone où se rassemblent tous les candidats à la traversée de La Manche, d'un Syrien nommé Adam. Il est chrétien. Dans son pays, il était une sorte de policier. Il cherche sa femme et sa fille. Le sauvetage d'un gamin soudanais et le meurtre d'un autre Syrien, abandonné aux chiens, vont les mettre en relation, et leur faire débuter une étrange amitié.
Après trois romans policiers très noirs situés dans Paris et sa proche banlieue (Code 93, Territoires, et Surtensions), Olivier Norek fait jouer la géographie et étend son territoire de jeu avec ce récit bourré de détails qui font vrai. L'auteur, lieutenant de police en disponibilité, s'est d'ailleurs documenté comme un journaliste en allant sur place plusieurs semaines et s'imprégnant de l'ambiance, des gens vivant sur place. Avec minutie, il a élaboré cette histoire complexe dans laquelle les apparences sont trompeuses jusqu'à la toute fin. Les innocents du moment sont parfois des bourreaux. En délaissant (pour un temps) son personnage fétiche, le capitaine Da Costa, Norek se renouvelle sans casser la dynamique mise en place par le passé. A savoir, des intrigues situées dans des zones peu explorées en littérature, et des personnages souvent faillibles, loin d'être monolithiques. Et s'il y a toujours une part d'humanité, presqu'un peu naïve, idéaliste qui pointe chez Norek, le final d'Entre Deux Mondes, sauvage et sans espoir, achèvera de vous sonner. Comme un bon gros coup de poing dans la gueule.09/10/2017 à 18:18 10
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Les Enfants de Chango
8/10 Un thriller aussi énergique que monstrueusement flippant. Après Soleil Noir dont l'action se situait en Amérique du Sud, puis Une Danse avec le Diable qui se déroulait en Asie du côté de la Thaïlande, le Harlem Globe Trotter de l'écriture poursuit son exploration de la planète avec une histoire à Cuba. Je ne sais pas si Christophe Sémont qui a pas mal baroudé compte se faire, un par un, les 193 pays que compte actuellement l'ONU mais ce qui est certain, c'est que chacun de ses romans aspirent, respirent l'authenticité.
05/10/2017 à 18:41 3
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Une Colonne de feu
8/10 L'auteur gallois des Piliers de la Terre et d'Un monde sans fin (plus d'une trentaines de livres publiés depuis ses débuts dans les années 70), ancien journaliste, entame une nouvelle saga historique sur fond de fanatisme religieux. C'est foisonnant, documenté (à chaque fois, il s'entoure d'historiens et d'assistants pour vérifier le moindre détail), passionnant. On se laisse vite emporter par les destins contrariés de ses nombreux personnages, naviguant entre la France, l'Angleterre, les Pays Bas et même jusqu'aux lointaines Caraïbes pour une romance improbable dont Ken Follet a le secret. Une fresque époustouflante où s’agite toute une humanité fragile.
05/09/2017 à 13:53 5
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Les Brillants
8/10 Quelque chose s'est passée dans les années 80... Un événement qui a modifié, affecté et amélioré les capacités d'1% de l'humanité. Certains de ces hommes ou de ces femmes sont devenus des "lecteurs", ayant la possibilité d'analyser, de décrypter et d'anticiper les comportements. D'autres perçoivent le temps différemment, et se déplacent d'autant plus vite qu'une seconde écoulée en vaut onze pour eux.
21/08/2017 à 16:07 2
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Kaboul Express
8/10 Difficile de lâcher ce roman tant il se lit de façon fluide. On veut savoir... Tout simplement. Qui est ce Zwak ? Pourquoi cette vengeance ? Qui pourra l'arrêter ? Comment l'identifier ? Comment le retrouver ? Ce 3ème roman de Cédric Bannel ne faiblit jamais. L'écriture est sans fioritures, pas de frime, juste l'envie de raconter une histoire avec ces personnages, leurs forces, leurs faiblesses. Pour moi, un petit chef-d'oeuvre d'efficacité.
26/06/2017 à 17:48 4
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Jusqu'à l'impensable
8/10
Une femme est retrouvée morte, battue à mort, dans sa propre maison. Son compagnon était policier. Le principal suspect tout désigné par son ADN est un ancien membre des gangs de Los Angeles, Da Quan Foster. L'affaire semble pliée. Mais Michey Haller, le demi-frère d'Harry Bosch, est son avocat. Et il est persuadé qu'il peut l'innocenter. Son enquêteur habituel ayant été victime d'un étrange accident de moto, c'est à Harry, tout juste retraité du LAPD, qu'il fait appel. Les liens du sang sont là, mais cela ne signifie que l'on doit tout accepter, d'autant plus quand on est un ancien policier, et qu'aider Mickey à disculper Da Quan entraînerait Harry inexorablement, irrémédiablement, de "l'autre côté."
A son habitude, Michael Connelly tisse une intrigue à tiroirs. Ceux-ci s'ouvrent, et se referment au fur et à mesure que l'enquête d'Harry m'entraîne dans des zones dangereuses. On se demande toujours comment avec un point de départ aussi ténu l'ancien journaliste va nous tenir en haleine jusqu'au bout, jusqu'à l'impensable... Comme l'annonce le titre de ce 21ème roman de Connelly pas très poétique (cf. son chef-d'oeuvre, Le Poète) mais qui tient ses promesses.
14/06/2017 à 12:31 1
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Emmène-moi au paradis
6/10 On retrouve avec plaisir les protagonistes d'Ainsi vint la nuit, premier volet de la trilogie du mal imaginée par Estelle Surbranche, mais ce 2ème tome, plus décousu, écartelé entre deux intrigues ont on attend qu'elles se rejoignent, est comme une étape de transition dans le Tour de France. On en apprend forcément plus sur les personnages, et celui de Nathalie s'avère au mitan du roman comme beaucoup plus complexe encore que supposé, mais ce que l'on pressent, ce que l'on espère - l'affrontement entre Gaby et Nathalie - reste à l'état de promesse. Un peu comme un coïtus reservatus... En attendant le troisième volet.
14/06/2017 à 11:01 1
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Un coeur sombre
7/10 Ce n'est peut-être pas le plus ambitieux des romans d'Ellory mais on y retrouve ce qui fait sa patte, un homme, un vrai, face à son destin. L'écriture est soignée, très classique. Si les passages en italique, censés donner l'état d'esprit du protagoniste principal, n'apportent pas grand chose, l'histoire se tient jusqu'au dénouement final, que l'on pressent fatal. Comme dans tous bons romans noirs. Un univers très daté. On s'attendrait presque à voir surgir Elliot Ness... Mais on se laisse volontiers embobiner par l'écrivain à la barbichette et à la chevelure flamboyante.
08/06/2017 à 19:03 4
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Sharko
9/10 Du bon ouvrage, solide, dense, avec son lot de rebondissements et d’interrogations qui torturent ces personnages : Franck Thilliez ne fait pas étalage de son talent de raconteur d’histoires et de manipulateur averti mais met en place une mécanique qui, comme un train qui s’élance, prend de la vitesse, accélère, accélère encore, avant d’éclater dans un final ébouriffant, sanglant et cauchemardesque à l’image de ces films d’horreur que l’auteur appréciait tant pendant son adolescence. A son habitude (voir Atomka, Pandemia…), l’ancien ingénieur passionné de nouvelles technologies ne peut s’empêcher de s’appuyer sur la science pour développer son intrigue mais cela lui donne cette touche inimitable.
15/05/2017 à 01:09 7
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Nuit
8/10 Méticuleux, Bernard Minier met en place une intrigue à tiroirs qui brutalise son héros comme rarement. Jusqu’à un dénouement toujours aussi spectaculaire. La partie norvégienne saisit en deux temps/ trois mouvements le lecteur. La partie française (90 % du livre) prend plus son temps, vaticine, emprunte des détours, développe la relation qui se noue entre Martin et Kirsten, s'aventure dans l'univers BDSM, et joue toujours avec autant de réussite avec les paysages glacés, les montagnes enneigés. Un thriller aussi ténébreux que palpitant.
21/03/2017 à 11:29 6
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Dompteur d'anges
8/10 Comme d'habitude avec Claire Favan, il ne faut surtout pas à se fier à la première impression de familiarité de ses intrigues. Si le chemin de départ paraît bien balisé, méfiez-vous ! Avec elle, tout est permis. Vraiment tout. Dans un style hyper économe, sans artifice, l'auteure nous entraîne dans l'incroyable vengeance mise au point par Max, mais là encore ce n'est pas la véritable histoire, mais plutôt ses conséquences... Claire fixe l'attention du lecteur, puis l'entraîne vers quelque chose de tout à fait inattendu.
07/03/2017 à 03:14 4
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Pukhtu Secundo
10/10 Une expérience totale. Il faut plonger dedans, comme dans une nuée noire, sans savoir où l'on va. Seul DOA le sait. Le premier tome était déjà incroyable, le second ne baisse pas d'un cran. La tension, le suspens, les émotions et les sentiments contradictoires qui animent tous ces personnages rendent la lecture de PUKTHU addictive, parfois ardu (le jargon militaire et technique, la multiplicité des points de vue) mais il faut s'accrocher. Aux Etats-Unis, les Américains ont Don Winslow ("La Griffe du Chien", "Cartel"). En France, on a DOA et on ne perd pas au change. Un grand, grand, grand roman.
01/02/2017 à 19:14 6
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L'Île du serment
7/10 Peter May ne cherche pas l'efficacité du polar qu'il applique d'habitude à ses romans (cf., sa série chinoise, et sa série écossaise...), mais s'amuse plutôt à susciter un sentiment de trouble chez le lecteur. Comme si l'on était dans un état d'entre-deux, mi-éveillé, mi-endormi... Exactement comme son héros, Sime, tiraillé entre ce qu'il croit être la réalité et ce qu'il pense être une réminiscence de la vie de l'un de ses ancêtres venu d'Ecosse. On flotte... Parfois, on décroche. Et puis, on se raccroche. "L'Île du Serment" se détache de tous les autres romans de May par la construction de son récit (Présent/Passé) mais aussi par son intrigue un peu comateuse, qui sert surtout de prétexte à de magnifiques descriptions et à raconter la vie en huis-clos de ces îliens, oubliés sur ce bout de terre méconnu. Mon conseil, débuter par "L'Île des Chasseurs", 1er volet de la trilogie écossaise, puis lire le 2ème, et le 3ème et ensuite se laisser tenter par "L'Île du serment."
23/01/2017 à 17:38 4
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Dynamique du chaos
8/10 Après une trilogie de thrillers très remarqués (« Le Festin du Serpent », « Le Baptême des Ténèbres », « Le Bal des Ardentes »), l’auteur dévoile son tout premier livre jusque-là disponible en autoédition sur la Toile, un roman d’amour fulgurant, déchirant, aux accents Bukowskien. Comme si Roméo et Juliette se télescopaient à l’ère des rave-party, sur fond de Daft Punk, Front 242 et des Stooges.
... ET C'EST COMMENT ?
Violent, brûlant, ardent… Cru aussi ! Un voyage au bout de la nuit dont certains ne se sont jamais remis. L’écriture est déjà en place. Les mots jaillissent comme des balles de mitrailleuse, et canardent le lecteur… Un style très différent de la sobriété, voire une forme d’ascétisme, utilisée dans les intrigues au cordeau des trois thrillers.23/01/2017 à 17:02 6
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Pourvu que ça brûle
7/10 C'est parfois cocasse, comme le récit de ses déboires amoureux en Nouvelle Zélande, alpagué par des Maoris faisant le double ou le triple de sa taille alors qu'il entreprend d'aborder une jeune femme dont il est tombé amoureux fou dans un bar. Mais pas forcément très libre... C'est aussi émouvant quand il fait le récit de ses pérégrinations en Argentine ou au Chili, et fait la rencontre des indiens Mapuche dont il a digéré, intégré le combat pour la reconnaissance dans l'un de ses derniers romans ("Mapuche"). Et c'est parfois un peu gnangnan, mais cela va de pair avec les élans presque naïfs de l'auteur, quand il raconte son émotion à Cannes lors de la projection de "Zulu", ou qu'il s'emporte contre les notaires de son adolescence, un en particulier, qui lui volaient des points pendant les matchs de tennis. Au final, la lecture de "Pourvu que ça brûle" s'avère beaucoup moins ardente que celle de ses romans, mais cela n'est pas forcément un mal de préférer les histoires imaginées par un écrivain, à sa vie.
18/01/2017 à 18:38 4