El Marco Modérateur

3301 votes

  • Perfect Crime tome 3

    Yuya Kanzaki, Arata Miyatsuki

    9/10 Toujours autant de noirceur et d’efficacité dans cet opus, où notre tueur à gages est confronté à des contrats où les évidences sont souvent trompeuses. Une vieille connaissance du jeune policier, un ticket de loto à 20 millions de yens de gains, un sculpteur qui a besoin d’un peu d’inspiration, une histoire d’amitié et de harcèlement, une aide à domicile finalement plus vénale qu’elle ne le pensait, la femme d’un tétraplégique, et une affaire d’adultère à la conclusion bien trouvée. Décidément, l’une de mes séries de mangas préférée !

    16/07/2019 à 23:32 1

  • Perfect Crime tome 2

    Yuya Kanzaki, Arata Miyatsuki

    9/10 Un opus au moins aussi sombre et prenant que le premier, qui commence par un psychopathe qui, sous couvert de venir en aide à des jeunes filles, leur fait subir des violences terribles façon bondage. Tadashi Usobuki est décidément un tueur à gages mémorable, machiavélique à souhait, capable de détecter les réels auteurs des méfaits et d’apporter des rebondissements inattendus à ces diverses histoires où se conjuguent passé inavouable, ascension professionnelle, chantage, sexe, et amours éconduites. Une série remarquable de noirceur, de concision et d’efficacité.

    16/07/2019 à 23:31 1

  • Sky-High Survival tome 7

    Tsuina Miura, Takahiro Oba

    7/10 Nise semble rester sous le contrôle du masque qu’elle a porté et entre en hibernation, tandis que sa camarade rencontre la porteuse d’un masque différent des autres. Beaucoup moins d’action dans cet opus malgré quelques scènes d’un bon suspense (comme la montée de l’échelle) tandis que Yuri utilise un masque pour affronter un tueur muni d’une seringue. Un épisode un peu plus « statique » que les autres, mais l’apparition de nombreux tueurs masqués et une – maigre – progression dans l’histoire maintiennent amplement l’attention.

    16/07/2019 à 23:30

  • Sky-High Survival tome 6

    Tsuina Miura, Takahiro Oba

    7/10 Les questions s’accumulent autour de ce « Dieu » qui semble être le but ultime de cet univers mystérieux. Un tueur masqué en imperméable apparaissant dans une bibliothèque et utilisant une batte de baseball, face auquel Nise va éprouver de grandes difficultés, et le sniper commence à se souvenir de son propre passé, en rapport avec deux étrangers masqués : une policière et un nageur aux dimensions colossales. La série semble avoir définitivement posé ses fondations et ne surprend donc guère pour le moment, mais le suspense demeure au rendez-vous.

    16/07/2019 à 23:30

  • Sky-High Survival tome 5

    Tsuina Miura, Takahiro Oba

    7/10 La confrontation avec le motard masqué et expert en pugilat tient toutes ses promesses face à la provisoirement masquée Nise. Une doctoresse capable de donner des ordres aux psychopathes masqués (notamment cette domestique redoutable) fait son entrée, Kazuma Aohara, tandis que le sniper commence à marquer des signes d’affection pour Kuon. Toujours pas mal d’action (avec notamment ce moine bouddhiste, masqué et karatéka), même s’il y en a un peu moins que dans les opus précédents. Un ouvrage de transition à mes yeux, moins axé sur la baston, mais offrant quelques jalons pour faire progresser la série.

    16/07/2019 à 23:29

  • Sky-High Survival tome 4

    Tsuina Miura, Takahiro Oba

    8/10 Toujours cet univers si particulier des toits d’immeubles japonais et de ces personnages psychopathes, dont l’entame fait la part belle à cet incroyable sniper masqué, immédiatement confronté à un adversaire se trimballant un bouclier le protégeant des balles. Le boucher collectionneur de têtes réapparaît. Un graphisme magnifique, jusque dans le moindre des détails, beaucoup de suspense et de mystère, pour cet opus où les humains peuvent également être des ennemis, et où apparaît un autre tueur masqué rudement efficace, un motard très doué en boxe.

    16/07/2019 à 23:28 1

  • Comptine mortelle

    Anthony Horowitz

    9/10 Alan Conway est un immense auteur britannique. Alors que son éditrice, Susan Ryeland, entame la lecture du manuscrit du neuvième tome de la série consacrée à Fidèle Staupert, quelque chose cloche. Et cela va bien au-delà du fait que le livre est inachevé.

    Voilà un roman qui détonne. Anthony Horowitz, à qui l’on doit de nombreux livres pour la jeunesse ainsi que des enquêtes inédites de Sherlock Holmes (La Maison de soie et Moriarty) et de James Bond (Déclic mortel), signe ici un véritable bijou, en plus d’être sacrément original. Les quelque deux-cent-vingt premières pages sont l’ouvrage Epitaphe pour une pie d’Alan Conway. On y découvre avec ravissement une intrigue forte et prenante, digne des meilleurs whodunits d’Agatha Christie (avec de multiples clins d’œil à certains de ses livres comme Le Crime du golf, Un Couteau sur la nuque ou Le Meurtre de Roger Ackroyd, avec une ambiance pesante, un langage agréablement suranné (cela se passe en 1955), et tous les ingrédients du genre. Fidèle Staupert compose un efficace et prenant détective, de la trempe d’Hercule Poirot, brillant dans ses déductions et présentant suffisamment de fêlures pour être mémorable (un survivant d’un camp de concentration, et guetté par un mal médical mortel). A partir de l’accident d’une vieille femme de ménage puis la décapitation d’un homme, de nombreux événements vont venir nourrir sa réflexion : une histoire de trésor, un enfant noyé, un chien égorgé, une boucle de ceinture ancienne, etc.
    Puis vient la seconde partie de Comptine mortelle, tournant cette fois-ci autour d’Alan Conway, écrivain célébré par ses pairs (dont Robert Harris, Ian Rankin ou Phyllis Dorothy James, excusez du peu !), et qui cache une personnalité bien plus torturée et complexe que celle de l’auteur commettant régulièrement des best-sellers. Suite à son suicide, Susan va vite comprendre que l’affaire est bien plus complexe que prévu. Toujours en quête des derniers chapitres d’Epitaphe pour une pie, l’éditrice va devenir à son tour une sorte de limier et faire jaillir la vérité.
    La grande force de cet opus, au-delà du pitch (deux romans dans un seul, finalement), tient à l’incroyable talent et à la « souplesse » d’Anthony Horowitz, qui s’est glissé dans la peau d’un auteur de romans à énigme à l’ancienne, et avec une efficacité prodigieuse. Et, au-delà de la simple juxtaposition de deux livres, il parvient à créer des liens entre les deux, des passerelles, presque des histoires-miroirs, avec de belles corrélations entre certains personnages ou épisodes de l’existence des protagonistes, qu’ils soient réels ou fictifs. Des intrigues complexes, remarquables, finalement assez classiques quand surviennent les résolutions, mais brillamment tissées et au maillage remarquable.

    Un ouvrage fort et déconcertant, au postulat atypique, parfaitement construit, et dans lequel Anthony Horowitz se permet même le luxe de références à de brillants prédécesseurs ainsi qu’un rôle dans son propre livre, lors de l’épilogue.

    06/07/2019 à 11:13 4

  • Les Brûlures de la ville

    Thomas O'Malley, Douglas Graham Purdy

    9/10 Juin 1954. Boston croule sous la canicule. Un homme est retrouvé près des docks. Abattu d’une balle dans la tête, le corps recouvert de goudron et de plumes. L’inspecteur en charge de l’enquête, Owen, guettait l’arrivée d’un bateau, le Midir, censé contenir des armes. Parce qu’il est son cousin, Owen demande de l’aide à Cal O’Brien, ancien policier recyclé dans la surveillance, et à son ami Dante Cooper. Une investigation éprouvante les attend tous les trois, avec du sang et des larmes, et au bout de laquelle s’impatiente l’ombre terrible de l’IRA.

    Après l’excellent Les Morsures du froid, on ne pouvait qu’attendre de pied ferme Thomas O’Malley et Douglas Graham Purdy pour ce deuxième opus extrait de la saga consacrée à Boston. On retrouve immédiatement le style si puissant des deux auteurs, qui met en valeur avec une rare maestria la capitale du Massachussetts. On s’y balade avec une joie immense, avec deux remarquables guides pour mener la visite, entremêlant informations politiques, géographiques et historiques, mais également musicales. Dans le même temps, Cal et Dante continuent de survivre au gré d’existences unies par le malheur et la désespérance : Cal retrouvera une forme de respiration grâce à la boxe (certaines descriptions de matches sont remarquables) tandis que Dante ne cesse d’éconduire ses vieux démons de l’addiction, parfois au contact d’un simple piano. L’intrigue est également très prenante : partant de ce qui ressemble à un simple fait divers, l’affaire ne va cesser de rebondir, combinant trafic d’armes, manœuvres géopolitiques, vengeances et commerces interlopes. Difficile de ne pas en dire plus sans spoiler certains éléments, mais Thomas O’Malley et Douglas Graham Purdy ont bâti un scénario frappant et mémorable. C’est aussi l’occasion de créer et mettre en valeur des personnages sombres et inquiétants, saturés de forces contradictoires et malveillantes, comme le Pionnier ou Butler : une marquante brochette d’individus forts, aptes à marquer durablement l’esprit des lecteurs, comme sait si bien le faire John Connolly. Et puis il y cet épilogue. Non : ces épilogues. Une salve de scènes époustouflantes, qu’elles appellent un troisième tome de cette saga avec une puissante riposte émanant de l’Irlande, nous fassent assister à une exécution poignante dans l’Arizona, ou nous montrent à quel point la rédemption n’a rien d’acquis.

    Un roman noir de tout premier ordre, aussi saisissant que Les Morsures du froid, ce qui n’est pas peu dire.

    06/07/2019 à 11:11 3

  • Toucher mortel

    Peter James

    8/10 Jodie n’est pas ce qu’elle paraît. Belle, désirable, cette presque quadragénaire est une croqueuse d’hommes. Et quand elle croque, c’est pour tuer. Ses proies : des hommes plus âgés qu’elle et riches. Parce qu’elle est atteinte d’une envie profonde et radicale de vivre des jours heureux et opulents, elle n’a de cesse de tuer ses époux successifs pour récupérer leurs fortunes. Mais le vol de deux cent mille dollars va engendrer un enchaînement de péripéties, parmi lesquelles le fait que le commissaire Roy Grace et son équipe vont s’intéresser de près à elle.

    Ce douzième opus de la série consacrée à Roy Grace séduit d’entrée de jeu par son style. Peter James use d’une plume simple mais terriblement efficace, se rapprochant de la dynamique d’illustres collègues comme Douglas Preston et Lincoln Child. Un véritable page-turner, presque un modèle du genre. L’adversaire principal de notre héros est ici une femme redoutable, aussi venimeuse que les serpents et les araignées qui la fascinent et qui lui sont très utiles pour se débarrasser de ses maris consécutifs. Certaines scènes mettant en scène ces bestioles constituent d’ailleurs de grands moments, très visuels, à faire naître des frissons, très légitimes, chez les victimes d’arachnophobie et d’ophiophobie. Traumatisée dans sa tendre enfance par son physique ingrat, rabaissée par les comparaisons avec sa sœur, elle saura vite tuer cette dernière et user de la chirurgie esthétique avant de se lancer dans une croisade où vont se mêler meurtres et quête du gain. Dans le même temps, des personnages déjà apparus dans d’autres ouvrages de la saga réapparaissent, dont le redoutable Tooth, un tueur à gages déterminé et dangereux, pour qui peu de choses « sont son truc ». Le lecteur aura également l’occasion d’en apprendre plus sur ce qui est arrivé à Sandy, l’épouse de Roy, jusqu’ici disparue, avec un épilogue poignant à la clef. Et même si certains passages sont un peu capillotractés (comme certains dialogues convenus ou des profils psychologiques de victimes de Jodie trop rapidement brossés), le livre est un vrai régal.

    Un succès de plus pour Peter James et son personnage emblématique.

    06/07/2019 à 11:06 2

  • Détective Conan Tome 76

    Gosho Aoyama

    8/10 Un homme suicidé dans des toilettes après un habile quiproquo, puis un cadavre dans une valise, et c’est ensuite Conan lui-même qui est enlevé : un premier texte qui part très fort et dont le rythme ne faiblit pas, malgré une enquête qui m’a semblé factuellement un peu plus longue qu’à l’accoutumée. Puis une femme poignardée par son époux dans un apparent état de légitime défense : un dénouement plein de malice, marquant et absolument indevinable. Après, c’est l’inspecteur Takagi qui est en bien mauvaise posture : ligoté et allongé sur une planche de bois au-dessus du vide, avec une corde autour du cou, et filmé, tandis qu’un inconnu a remis aux enfants une tablette sur laquelle on peut suivre en direct le sort du captif. Beaucoup de suspense et de tension pour ce récit qui s’achèvera dans le tome suivant. Un très bon opus de la série, avec des histoires fortes et plus longues que d’habitude, mais vraiment trépidantes.

    30/06/2019 à 18:11

  • Akumetsu tome 1

    Yoshiaki Tabata, Yûki Yogo

    6/10 Un justicier masqué, Akumetsu, qui s’en prend, à la fin du vingtième siècle, aux ennemis intérieurs du Japon, en commençant par les malfrats en col blanc qui détournent de l’argent et profitent avec une morgue effrayante de leur opulence. Dès les premières pages, j’ai été cueilli par le graphisme, violent et endiablé (même s’il est un peu daté, le manga étant paru en 2003) qui ne fait pas dans la dentelle. Cela m’a également permis de découvrir ce que sont les « bosozokus », ces clans de motards et de conducteurs de voitures, et c’est à un de ces gangs qu’Akumetsu va se confronter. Vraiment rien de nouveau ou d’exceptionnel dans ce premier tome de la série, mais je lui trouve cependant une certaine valeur purement cathartique, comme on regarderait à la télévision, de manière détachée et consciente, un bon gros film de série B. Je vais continuer encore un peu, histoire de voir ce que ça devient.

    30/06/2019 à 18:10 1

  • Another tome 2

    Hiro Kiyohara

    7/10 Une suite réussie au premier opus que j’avais déjà bien apprécié, avec un graphisme léché, une intrigue prenante mêlant malédiction et répétition d’accident autour d’une mystérieuse classe de troisième, remontant jusqu’à vingt-six ans plus tôt. De magnifiques dégradés, une ambiance pesante et anxiogène, et même si j’ai perdu le fil de l’intrigue depuis ma lecture du premier tome, j’ai bien apprécié celui-ci.

    23/06/2019 à 20:47

  • Waltz tome 4

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Le quatrième opus qui commence sur une belle méprise et relance mon intérêt pour cette série, avec toujours autant d’action et de suspense. Mais j’ai du mal à croire au fait qu’un type lambda, couard en outre, puisse ainsi prendre la place d’un tueur expérimenté et au modus operandi si particulier, ce qui nuit à la crédibilité de l’ouvrage et donc de sa globalité scénaristique. Néanmoins, le rythme soutenu, et donc l’action, parvient à prendre le pas sur ce que je trouve être une fragilité.

    23/06/2019 à 20:46

  • Waltz tome 3

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Cet opus commence avec un approfondissement de la psychologie d’Iwanishi et ce qui l’a amené à ainsi n’agir que pour l’argent, puis reprend le cours de la série avec sa confrontation avec les « Tic-tac ». Le « briseur de nuques » réapparaît également avec son étrange rôle de tueur et protecteur de son sosie, et le « Chapelier » s’avère être un dangereux psychopathe qui enlève des femmes. Un troisième tome qui s’achève sur une scène pleine d’interrogations et de suspense au pied d’un parking. Si je reste bien accroché, je suis un peu plus perplexe à propos de la manière dont l’histoire évolue : un ixième tueur à gages, cette histoire de sosie à laquelle j’ai bien du mal à croire, et « la cigale » qui passe au second plan. A voir comment cela va évoluer dans les mangas suivants.

    23/06/2019 à 20:45

  • Waltz tome 2

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    8/10 … ou comment « la cigale » en vient à se mêler d’un combat entre un tueur à gage qui n’en est pas un en réalité et une bande d’assassins dirigée par une femme austère et sinistre captivé par le temps, dont le clan est surnommé « Tic-tac ». Notre « héros » se retrouve pris au piège et doit combattre contre la meute de mercenaires. Un opus aussi endiablé que le premier, avec une intrigue qui s’affermit et qui prend, à présent, une direction plus précise, tandis que naît l’ombre d’un tireur de ficelle, le « Chapelier ». De l’action, du suspense, une intrigue à mes yeux enfin sur les rails, je prends la direction de l’opus suivant.

    23/06/2019 à 20:45

  • Waltz tome 1

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Un jeune tueur à gage, spécialiste du couteau, qui prend cependant des libertés avec ses contrats, et qui fait la rencontre d’un mystérieux personnage qui s’appelle Iwanishi, et qui lui propose de devenir son manager. Enfant turbulent et violent, ayant progressivement oublié jusqu’à son nom, Iwanishi le surnomme « La cigale » en raison du bruit fait par ces bestioles. Il doit à présent s’occuper d’un autre tueur à gage, « le briseur de nuques », tandis que l’on s’intéresse également à un jeune type falot, Minoru Ishigohara, que, visiblement, beaucoup de gens confondent avec un bon samaritain qui est en réalité ce « briseur de nuques ». Pas mal de violence et d’action et, même si je ne saisis pas encore totalement dans quelle direction cette série se rend, sans révolutionner le genre, ç’a le mérite, pour moi, d’être assez efficace et de ménager suffisamment de suspense et d’interrogations pour avoir envie de découvrir les autres tomes.

    23/06/2019 à 20:44

  • Green Blood Tome 2

    Masasumi Kakizaki

    8/10 Un graphisme toujours aussi sombre, anxiogène et époustouflant, mais j’ai laissé trop de temps entre la lecture du premier tome et celui-ci, ce qui explique que j’ai un peu perdu le fil de l’histoire. Brad doit faire un choix cornélien, entre son travail et la vie de son frère Luke, et l’intrigue enchaîne très bien : toujours ce mélange délicieux de noirceur, de western (le duel entre Brad et le membre des Iron Butterflies est très réussi), de luttes de gangs (certaines scènes de confrontations feront ardemment penser au film « Gangs of New York »), de vengeances entremêlées, avec de belles avancées dans la relation entre Luke et son tueur à gage de frère.

    23/06/2019 à 20:43 1

  • Eitaro le négociateur tome 3

    Takashi Kii

    6/10 Suite et fin de l’enquête sur les incendies criminels : du même acabit que le début, à savoir très tarte. Une affaire d’enlèvement de la petite Tatsuko, bien plus intéressante, où même le dessin semble avoir gagné en maturité, en noirceur et en précision, comme si Takashi Kii avait vraiment eu besoin de se reprendre, ou de trouver une bonne histoire pour poser correctement le graphisme qui va avec. Puis une incursion aux Etats-Unis, où on en apprend un peu plus sur la jeunesse d’Eitaro. Content de voir un tel bouleversement, graphique et scénaristique, dans cette série, une double métamorphose que je n’attendais même plus.

    23/06/2019 à 20:42

  • Eitaro le négociateur tome 2

    Takashi Kii

    3/10 Moi qui n’avais guère été convaincu par le premier tome, je me suis lancé dans le deuxième, histoire de vérifier mes impressions. J’y ai retrouvé un graphisme toujours aussi sommaire, à la limite du laid, et des situations convenues au possible. Eitaro commence par dissuader du suicide une jeune femme qui habite son immeuble avec des arguments d’une banalité affligeante. Ensuite, une histoire de braquage ouvertement inspirée par l’affaire Spaggiari, et qui commence mal (la manière dont le cerveau du cambriolage se fait piéger en devient presque risible tellement elle est absurde et grotesque) et la suite est d’une fadeur incroyable. Puis une histoire autour d’incendies criminels et d’une milice d’autodéfense, inachevée, qui ne m’emballe pas des masses mais dont j’ai envie de connaître l’épilogue. Bref, non seulement rien de très nouveau avec ce deuxième opus, mais en outre, ma déception voire pire ne fait qu’augmenter.

    23/06/2019 à 20:42

  • Eitaro le négociateur tome 1

    Takashi Kii

    4/10 Un détournement d’avion à une altitude de 27000 pieds, qui dévie à présent vers Pyongyang mais à bord, il y a Eitaro Minegishi, négociateur pour le bureau d’enquêtes spéciales de la police métropolitaine. Dans le premier tome de cette série, j’ai trouvé que ça commençait un peu mollement, avec des dialogues peu convaincants, une psychologie pas si élaborée que cela, pas mal de poncifs et de situations invraisemblables (les passagers peuvent continuer de faire ce qu’ils veulent, sans la moindre surveillance, et Eitaro parvient ainsi, de manière invraisemblable à choper un téléphone satellitaire, contacter les forces au sol, etc.). La confrontation verbale entre Eitaro et le chef des terroristes ne tient vraiment pas ses promesses, sans la moindre étincelle de vraisemblance, d’intelligence ou d’originalité, et le graphisme particulièrement banal et sans panache m’a également laissé sur la passerelle, sans jamais me donner envie de monter à bord de cet avion. A mes yeux, une grande déception. J’essaierai toutefois d’autres tomes de la série.

    23/06/2019 à 20:41