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L'Engourou
7/10 L’engourou, mélange d’humain et de kangourou, vit depuis dix ans dans un centre où sont soignés des jeunes grâce à des gènes d’animaux. Un jour, un inconnu, Joe, vient lui proposer d’intégrer une équipe de basket en raison de ses prédispositions physiques (notamment le saut), ce que l’engourou accepte. Mais alors qu’il se sent pousser des ailes en s’imaginant membre d’une équipe d’humains, la désillusion ne va pas tarder à s’abattre sur lui. Une jolie réflexion sur la cruauté des hommes, avec une sorte de leçon sur le racisme, ce mal qui dénigre voire tranche tout ce qui dépasse d’un moule artificiellement créé. C’est également une réflexion sur la paternité, puisque Joe va devenir, en quelque sorte, le père spirituel, à défaut de l’être biologiquement parlant, de notre hybride homme-animal. Environ trente-cinq pages d’une belle littérature sur l’acceptation de la différence, en priorité destinée aux jeunes lecteurs, mais qui peut également convenir à des plus âgés pour passer un (très) court instant de plaisir.
12/05/2020 à 08:48
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L'Enfaon
7/10 L’enfaon, vu à travers les yeux de Leïla, une enfant de neuf ans qui est tombée amoureuse de lui. L’enfaon est un gamin différent, rêveur, créé dans une couveuse artificielle, sans réels parents, car, puisqu’il avait une maladie mortelle, on lui a injecté des gènes de cerfs. Il est mauvais en mathématiques, mais très bon en sport (grâce à ses spécificités animales) et en français (cf. le poème qu’il a écrit). A la manière des autres opus de la série, une ode à la différence et à la lutte contre l’indifférence (la référence au conte « Le Vilain petit canard » est patente avec l’entrée de l’enfaon et de ses magnifiques ramures), mais avec, je trouve, une note supplémentaire portée sur l’émotion (à travers le destin de l’enfanteau, hybride homme-éléphant). Un joli petit tome, tout en félicité et en bienveillance, avec juste ce qu’il faut de morale, sans jamais devenir pesante.
12/05/2020 à 08:48 1
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L'Enbaleine
8/10 L’enbaleine (hybride enfant-baleine) figure parmi les plusieurs dizaines d’humanimaux du centre. Entre ses rêveries marines et son violoncelle, et n’a comme seul ami que l’endauphin, avec qui elle partage l’évent et la nageoire caudale. Et c’est au cours de l’un de ses songes qu’elle entrevoit la photo d’une femme. Qui est-elle ? Parmi les tomes de cette série, au même titre que « L’Enfaon », c’est probablement l’un des plus émouvants, les plus poignants. Une très belle réflexion sur l’âme humaine et l’altérité, mais surtout sur la filiation et la quête des origines. L’enbaleine le comprendra d’ailleurs très vite (pour rappel, ce roman ne fait que trente-cinq pages environ), avec un final bien délicat, porté par l’écriture d’Éric Simard toujours aussi agréable. Un de mes ouvrages préférés dans cette collection.
12/05/2020 à 08:46
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Trois petits singes 1/2
8/10 Le lieutenant colonel de l’armée française à la retraite De Crécy charge le détective privé McQueen de retrouver sa nièce, Millie, disparue avec son secrétaire François Bonnard qui s’est taillé en emportant également une statuette représentant les traditionnels trois petits singes (un qui ne voit pas, un autre qui ne parle pas, le dernier qui n’entend pas). Mais l’enquête, de prime abord classique (surtout au vu des demandes régulières des clients de McQueen) se révèle plus complexe que prévue. Un scénario assez familier pour quiconque apprécie les romans policiers des années 1950 et 1960, avec ce qu’il faut d’action, de suspense et de dialogues (l’ensemble m’a paru parfois un peu trop bavard). McQueen, avec son physique de « macaque », tranche un peu avec ce que l’on trouve dans la littérature et la BD du genre, notamment dans sa relation avec sa psy, les flashbacks de l’accident de voiture, et ses hallucinations (où ses êtres chers et morts ou dans le coma viennent à ses côtés, voire peuvent l’interpeler). Bref, j’ai beaucoup aimé cet hommage (avec cet immense cline d’œil final à un personnage dont le nom de famille est Hammett) qui se paie le luxe de se réinventer en partie.
04/05/2020 à 16:40 1
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Racines électriques
8/10 Une BD assez étrange, qui commence avec de nombreuses pages sans dialogue, et un individu lambda, très attaché à la luxuriance et la pureté de la nature, qui s’en va rejoindre une ville où sévit un tueur en série. On suit à la fois le policier Edouard Mornières et ce malheureux bougre, qui a la fois le regard apeuré d’un enfant et des capacités physiques monstrueuses (et dont les dernières images nous indiquent quelle pourrait être la nature réelle de cet homme). Un dessin magnifique, une intrigue sombre et palpitante, d’autant qu’elle sait véhiculer autour d’elle de nombreux mystères, et des scènes vraiment mémorables (comme la course-poursuite dans le métro, ou le massacre dans l’une des voitures de ce dernier). Une bande dessinée où le polar se mêle à quelque chose de bien plus fantasy sur la fin, et dont le reste tend surtout vers le steampunk. Je ne sais pas où mène le reste de la série, mais en ce qui me concerne, je suis ferré.
04/05/2020 à 16:39 1
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Origin tome 1
6/10 Printemps 2048 à Tokyo. La mise en place de la ligne ferroviaire Eurasie a entraîné le développement du crime. Origin fait partie de ces robots que l’on a tant de mal à distinguer des humains. J’ai été bluffé par la qualité des dessins, absolument remarquables, et charmé par les errements d’Origin, qui tente de se fondre dans la masse des humains tout en réfléchissant à chacun de ses actes pour ne pas être découvert. Les combats (l’essentiel de ce manga, en fait) sont magnifiques à observer, millimétrés comme de pures chorégraphies, mais au-delà de ce côté purement distractif et baston, je reste un peu sur ma faim, car ce premier tome ne m’a pas suffisamment embarqué du point de vue scénaristique. A voir ce que les opus suivants réservent…
04/05/2020 à 16:38
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Mission Seattle
Stéphane Bervas, Sylvain Runberg
8/10 Seattle, fin du XXIe siècle. Katryn Horst et Valdo Reyes doivent infiltrer un réseau de trafiquants d’êtres humains, spécialisés dans la prostitution. Katryn dispose de nano-caméras dans les pupilles qui la relient en direct à ses collègues en même temps qu’elles influent sur son métabolisme. Leur cible deviendra plus spécifiquement Lewis, un riche médecin aux appétences pédophiles. Une BD au graphisme qui m’a beaucoup fait penser à celui des comics, propre et très agréable. Des scènes d’action bien échevelées (notamment près de la piscine et sur le port) et des informations finales quant au passé de Katryn qui donnent bien envie de voir de quoi se composera le tome suivant.
04/05/2020 à 16:38 3
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La Grande Odalisque
Florent Ruppert, Bastien Vivès
7/10 Un vol au Musée d’Orsay. La cible ? « Le Déjeuner sur l’herbe », de Manet. Un cambriolage mené par Carole et Alex, un duo d’expertes qui va bientôt intégrer une championne de moto, Sam, pour récupérer au Louvre « La Grande Odalisque » d’Ingres. De l’action, des cascades et de l’humour, ce qui est très plaisant, mais comme Hoel, j’ai été moyennement emballé par le graphisme : on va dire qu’il est « épuré » pour rester neutre, mais pour ma part, je l’ai trouvé trop simpliste.
04/05/2020 à 16:36 1
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Spectres innombrables
7/10 Les habitants du patelin de Harrow County ont lynché Hester Beck, une sorcière. Dix-huit ans plus tard, la jeune Emmy est hantée par des questionnements étranges. Serait-ce le retour d’Hester ? Un récit bien cauchemardesque, peuplé de scènes fantasmagoriques, où l’on découvre dans le même temps un graphisme bien particulier (parfois un peu « grossier ») mais où plane toujours la violence et la folie. On y retrouve toutes les cases à cocher de ce type de récit (la malédiction, le pacte, le cimetière maudit, les fantômes, les hallucinations, des personnages créés comme des golems, et que dire de ce gamin vidé comme un poulet et dont il ne reste que la peau, etc.) autour de cette histoire que l’on croirait inspirée de l’univers de Lovecraft. Donc, pas fan du type de ces dessins, mais l’histoire convainc sans pour autant bouleverser les codes, avec une planche finale qui intrigue.
04/05/2020 à 16:35 1
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GTO tome 1
5/10 Onizuka Eikichi, 22 ans, as du karaté, mateur invétéré, fêtard, fumeur et buveur, ne sait pas quoi faire de sa vie. Il se décide, par un curieux hasard de circonstances, à d’être enseignant. Ses ambitions de devenir le plus « great teacher » du monde vont se fracasser sur son public de lycéens de la section O. Des traits agréables, très typés manga, où se mêlent un érotisme très gentillet, un tout petit peu de violence, et où rien n’est d’abord épargné à Onizuka (pas même le chantage), jusqu’à un brusque changement de la donne. Si cet opus pose les bases de la série, je n’ai en revanche pas spécialement accroché, notamment en raison de longueurs, de bavardages, et d’une intrigue un peu effilochée qui ne me donne pas spécialement envie de connaître la suite.
04/05/2020 à 16:35 1
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L'Objet
5/10 Un dirigeable complètement vide qui s’abat sur New York, une bibliothèque qui s’embrase, des visages de SDF verdis par une matière inconnue : bien d’étranges phénomènes qui accompagnent l’arrivée à New York de Capricorne. J’ai trouvé l’ensemble un peu confus, le graphisme pas spécialement affriolant, et certains éléments de l’intrigue (le dirigeable qui s’effondre dans une ville immense sans que ça n’alerte personne, les anciens tunnels creusés par les Indiens, la base souterraine secrète, etc.) beaucoup trop tirés par les cheveux. Peut-être que les tomes suivants viendront apporter du liant à tout cela, mais en plus d’avoir trouvé le héros Capricorne sans aura ni charisme particuliers (et le fait qu’il est astrologue n’apporte rien à l’intrigue), je ne suis pas spécialement pressé de passer à la suite.
04/05/2020 à 16:34 1
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Crâne de bois
Jérôme Jouvray, Olivier Jouvray
5/10 Ce pauvre gosse que l’on a toujours appelé « Crâne de bois » a décidé de lui-même de se prénommer Lincoln. En découle une vie de rapines, de vols à main armée et de débrouillardises pas toujours légales et encore moins légitimes, jusqu’à ce qu’il croise la route d’un type d’allure mexicaine qui prétend être Dieu et lui propose un deal : s’amender et obtenir l’immortalité. Une idée vraiment sympa, quelques touches d’humour bienvenues, et un personnage central qui tranche vraiment avec ce que l’on voit habituellement. Mais je n’ai pas été séduit par le dessin, assez grossier (c’est voulu, bien évidemment, mais ça n’est pas trop ma pointure), ni par les jurons incessants de Lincoln (ça n’est pas que je sois prude, c’est juste qu’ils finissent par être barbants et qu’ils remplacent inutilement des silences ou des dialogues plus intéressants). Moyennement convaincu, donc.
04/05/2020 à 16:29 1
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Une Confession
9/10 John Duxbury est un citoyen tout ce qu’il y a de plus insoupçonnable. Marié, un enfant, il dirige une imprimerie. Une vie sans le moindre accroc, la respectabilité à l’état pur. En réalité, son couple bat de l’aile. Quand son épouse, Maude, chute du haut d’une falaise alors qu’ils sont tous les deux en vacances, l’accident apparaît évident. Sauf qu’un témoin, Raymond Foster, affirme avoir vu l’époux pousser sa femme. Alors, meurtre ou malheureuse glissade ? L’inspecteur Harry Harker enquête.
De John Wainwright, on connaît déjà l’immense Bois de justice ainsi qu’A table !, adapté au cinéma sous le titre Garde à vue avec Michel Serrault et Lino Ventura, et dialogué par Michel Audiard. Ce roman, datant de 1984, a été encensé par Georges Simenon, et l’on comprend rapidement pourquoi le grand auteur l’avait tant apprécié. Une écriture remarquable, râclée jusqu’à l’os, simple sans jamais être simpliste. Des portraits particulièrement denses et humains, où les écarts, l’hypocrisie et les non-dits s’expriment parfois en quelques formules lapidaires bien senties. Et il y a ces portraits psychologiques, remarquables. Le policier Harker, boiteux, doué d’une immense mémoire, obstiné jusqu’à éclater en colères volcaniques. Maude, harpie aux allures de parfaite épouse lorsqu’elle se trouve en société. John, pauvre bougre parfois trop poli ou complaisant, même lorsque l’un de ses employés le vole. On apprend à saisir toutes les subtilités de ces personnages au gré d’un récit atypique, entre fractions du journal intime du mari et les points de vue des autres protagonistes, jusqu’à la révélation finale, qui est un pur joyau. On saisit à ce moment-là, avec encore plus d’acuité, pourquoi Georges Simenon a qualifié ce livre de « roman inoubliable ». Ce que Harker va dévoiler est d’une incroyable justesse, faisant jaillir le pus du furoncle marital. Quelques pages, pourtant d’une rare sécheresse stylistique, suffisent à divulguer l’ampleur de la tragédie sous-jacente. Un rebondissement, sans surenchère stérile ni effet de mauvais aloi, que l’on retrouve d’ailleurs dans certains des ouvrages du maître belge.
Un opus magistral, dont l’efficacité est d’ailleurs inversement proportionnelle aux moyens mis en œuvre. Quelques individus, une intrigue de prime abord fluette, et pourtant, à l’arrivée, un grand moment de littérature noire et humaine. Tout simplement.03/05/2020 à 23:35 7
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American Gothic
9/10 … ou comment, en pleine période maccarthyste, le patron de la Warner Bros veut racheter les droits d’un recueil de contes, « Ma Mère l’Oie », à Daryl Leyland. Mais afin de s’assurer le succès, il faut d’abord vérifier que ce Leyland ne présente aucun accroc dans sa vie ni dans son passé. On va donc charger Jack Sawyer, un dialoguiste et scénariste de seconde zone, d’enquêter sur l’écrivain.
Un livre incroyable, franchement atypique, tant dans la forme que dans le fond. Ce n’est pas un récit classique, mais une juxtaposition de textes (rapports, analyses, témoignages, conférences, ou contes extraits du spicilège). C’est également une puissante plongée dans l’univers d’un auteur, ce Daryl Leyland, à la trajectoire brisée. L’orphelinat, les maltraitances à la ferme, l’asile, la guerre, la ville de Chicago (qui restera à jamais si intimement plaquée à l’existence de l’écrivain, à moins que ça ne soit l’inverse), etc. C’est aussi l’occasion de croiser des personnages mémorables, de François Parisot (traducteur de l’ouvrage de Leyland et donc avatar littéraire de Xavier Mauméjean) à Max Van Doren (l’illustrateur du recueil, un pauvre gosse un brin gentillet qui était en réalité un bien piètre dessinateur au sens classique, déboussolé par le succès, et dont les ultimes instants constituent un monument de littérature comme de surprise). C’est aussi une pure épopée de l’Amérique, portée par l’érudition de Xavier Mauméjean, remarquable, et qui aborde tant et tant de thèmes, depuis trois guerres (Première, Seconde et de Corée) à une campagne de publicité pour des bonbons, du maccarthysme à l’essor de la télévision, du film pour enfants au film porno. Un ouvrage fort, très original et dense, où l’on se plaît à s’égarer dans cette ballade littéraire tout en essayant de décortiquer où s’arrête la fiction et où commencent les faits réels, car tout sonne si juste que l’on se méprend à coup sûr entre ce qui a été inventé par l’auteur et ce qu’il a retranscrit. Grandiose, tout simplement.03/05/2020 à 23:33
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Kurosagi - Livraison de cadavres tome 5
8/10 Un divertissement dans une maison de retraite, et voilà nos experts du surnaturel entraîné vers un village dont les habitants ont été anéantis, avec une référence au massacre de Nankin : classique mais efficace. Puis des récits avec, respectivement, une momie vengeresse, des cérémonies funéraires, des têtes découvertes congelées et empaquetées dans des capsules de verre dans une grotte : le dernier sort vraiment du lot, avec cette intrigue autour de la cryogénie et d’une escroquerie. Au final, un recueil très réussi.
02/05/2020 à 08:36
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Détective Conan Tome 53
6/10 Conan est placé sous les feux de la rampe afin de protéger un tableau, « Vent vert », dont le célèbre cambrioleur Kid a annoncé le futur vol, ce qui se produit… en même temps qu’un assassinat. Une résolution astucieuse et efficace, où un simple fil de pêche va jouer un rôle déterminant. Puis un mot indiquant qu’un professeur a été enlevé par « le mystère aux 200 visages » : la résolution viendra, comme dans quelques autres opus de la série, d’une série de réflexions exploitant la logique mais aussi la langue japonaise, donc trop lointaine pour l’Occidental que je suis pour y être accroché. Un musicien jeté du haut d’un pont : pas beaucoup de suspense, et une intrigue dénouée de manière un peu tirée par les cheveux, je trouve. La dernière enquête demeure inachevée. Encore un beau bouquet d’histoire, même si je le trouve globalement un cran en-dessous de la moyenne.
02/05/2020 à 08:35 1
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Starving Anonymous tome 4
9/10 Un quatrième opus qui commence sur les chapeaux de roues, avec une belle révélation quant à l’origine des monstruosités et du passé du chercheur en génie génétique (notamment avec Yamabiki) et des scènes chirurgicales – au sens propre – qui font froid dans le dos. Un graphisme particulièrement léché et anxiogène, qui distille de beaux moments de frissons. C’est gore au possible (comme lorsque l’un des personnages utilise l’une de ses propres côtes pour poignarder les créatures), et pas mal d’autres aberrations liées à des fusions génétiques. C’est trash et sacrément jouissif, dans le genre.
02/05/2020 à 08:34
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Psychometrer Eiji tome 3
7/10 Un graphisme toujours aussi réussi, tandis que cet opus reprend pied sur un plateau de tournage. Notre jeune médium et la belle inspectrice sont toujours à la recherche du terroriste qui se cache sous le pseudonyme de la « Pomme à retardement », ce dernier se dirigeant vers ce qu’il appelle « La nuit de la moisson ». Quelques temps morts agréablement contrariés par une jolie surprise, à savoir le plan secret manigancé par les poses des bombes, assez inattendu. On demeure un peu dans le classique avec cet opus, mais ça continue de bien se lire et de faire passer un agréable moment.
02/05/2020 à 08:32 1
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Prison School 004
4/10 On retrouve nos cinq prisonniers, et aussitôt le mélange de scato / érotisme / domination dans cette geôle. Même si le graphisme reste réussi, j’ai eu du mal à accrocher à l’ambiance générale, ainsi qu’à l’intrigue qui m’a semblé croupir plus qu’autre chose (malgré le geste de Chiyo par exemple). L’une des scènes finales, où un épieu finit d’ailleurs dans le fondement de l’un des garçons, a achevé mes rares résolutions à propos de cette série.
02/05/2020 à 08:31
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La Boutique
Chetville, Eric Corbeyran, Bénédicte Gourdon
6/10 Alexis Carret est chocolatier depuis deux ans dans la boutique de Gérard Perdreaux qui l’emploie, et la qualité de son travail (et de ses innovations, comme des masques africains en chocolat) ravissent les clients. Mais quand il démissionne après le licenciement d’une collègue sourde, il retrouve un poste grâce à un ami qui est manipulé par un gangster notoire en raison de ses dettes. Un premier opus aimable en diable, très plaisant, mais où le côté polar n’émerge qu’à de rares endroits. Pas mal de documentation quant au chocolat et à ses divers traitements, Alexis est bien sympathique même s’il est un peu lisse. Bref, quelque part entre la BD « blanche » (largement majoritaire dans ce tome) et le suspense, voilà de quoi intriguer et donner envie, à l’occasion, de lire la suite.
02/05/2020 à 08:30