El Marco Modérateur

3233 votes

  • Cavaliers de l’orage

    Chris Anthem

    7/10 Dans une voiture, un étrange trio rejoint le Sud de la France. Vincent, Agnès et Clara. Trois psychopathes meurtriers, égrenant dans leur sillage toute une série de cadavres anéantis. Leur route finira par rejoindre celle de Malone, ancien douanier, désormais tenancier d’une auberge au bord d’un lac, et qui est également un tueur.

    Chris Anthem signe ici un roman qui ne pourra que plaire à celles et ceux qui avaient apprécié Terreur terminus. On y retrouve la plume si particulière de l’auteur, délicieusement trempée dans le sang, et d’où vont jaillir de nombreuses scènes de violence. Le prologue met immédiatement dans l’ambiance : Malone va torturer puis tuer une automobiliste qui a eu le malheur de conduire avec le portable à l’oreille. Parallèlement, Vincent, Agnès et Clara constituent une très inquiétante meute. Vincent et Agnès sont jumeaux et partagent ce goût pour la destruction calculée d’autrui, en plus d’apprécier faire des photographies de leurs victimes. Le frère ne crache pas non plus sur quelques amours nécrophiles. Et la rencontre entre ces entités sera… originale. Car Chris Anthem, s’il joue sur les codes du genre, est également capable de se jouer d’eux. En effet, aussi monstrueux que soient ses personnages, l’auteur leur fait vivre une aventure et des péripéties différentes, notamment lors de la rencontre finale. Des passages intéressants et inattendus, toujours autant surchargés en hémoglobine, et qui font écho à la curieuse relation qui va naître entre le trinôme de jeunes assassins et Catherine, rousse quadragénaire abandonnée sur une aire d’autoroute par son époux. Un choix scénaristique hautement louable, qui permet à cet opus ensanglanté de gagner sa propre identité tout en faisant immensément plaisir aux amateurs de lecture gore et décomplexée !

    07/02/2018 à 16:42 4

  • Terreur terminus

    Chris Anthem

    7/10 Un jour de grève à la gare de Lille-Flandres. Quelques passagers un peu paumés grimpent dans un TGV, parfois au hasard, trop heureux de pouvoir quitter les lieux, ou pour d’autres raisons. Sans savoir que l’horreur sera au rendez-vous.

    Chris Anthem : voilà un sacré nom pour un pseudonyme, non ? La fleur traditionnelle des cimetières. Un choix de sobriquet pour cet écrivain de l’ombre qui s’illustre parfaitement lorsque l’on lit cet opus. Largement inspiré du cinéma d’épouvante, on y retrouve tous les codes inhérents au genre : les personnages variés, plongés dans un univers fantastique et anxiogène, se débattant pour leur survie, au gré de péripéties toutes plus atroces les unes que les autres. Hallucinations morbides, scènes de grande tension, tortures endiablées et scènes bien gores, il n’y a qu’à demander le programme. Le cinéphile averti reconnaîtra sans mal des références à des films comme Le Blob, la série desSaw, ou encore quelques clins d’œil appuyés à Alien. En cela, Chris Anthem ne réinvente rien, et ce n’est d’ailleurs probablement pas son but : il propose ici un pur ouvrage de gare, dans son acception première, à savoir un ouvrage idéal pour se divertir, trembler, voire être secoué, de la première à la dernière page, et qui passe dans un mixeur zélé et averti tout ce qu’il a dû visionner de sa vidéothèque personnelle. Une véritable pépite pour les amateurs, et qui, en outre, ne verront jamais plus un train de la même manière.

    08/08/2017 à 23:52 2

  • Maudite poupée

    Amélie Antoine

    8/10 Cinq euros : c’est ce qu’a coûté cette poupée, dénichée lors d’un vide-greniers breton par les deux sœurs Thaïs et Margot. Belle et bien présentée, ce jouet va rapidement devenir le jouet préféré de Margot, la cadette. Sauf que cette poupée pourrait bien dissimuler un étrange pouvoir de séduction et de possession, plus pour le pire que pour le meilleur.

    La série Hanté de chez Casterman s’enrichit graduellement, et c’est avec un plaisir spontané que l’on se rue sur cet opus. Amélie Antoine signe un très bon roman à destination des jeunes à partir d’un pitch pourtant classique. En moins de cent pages, l’écrivaine nous ouvre les portes d’un univers où l’on bascule progressivement dans le surnaturel, au gré d’une écriture certes simple mais qui se révèle très efficace. Les ingrédients du genre, attendus, apparaissent les uns après les autres : bruits et mouvements angoissants dans la maison, déplacements de la figurine, changement de comportement de sa propriétaire, tentative de son aînée pour briser le charme, etc. De prime abord, c’est donc plus la forme que le fond – parfois classique – qui semble l’emporter dans ce livre. Néanmoins, Amélie Antoine ménage un excellent rebondissement final, imprévu et très malin, le genre de twist que l’on ne voit pas venir et achève le récit – anxiogène – sur une remarquable note au point de rehausser l’intérêt de toute l’histoire.

    Un roman à la fois distractif et angoissant, jouant habilement sur les codes du genre pour mieux se jouer d’eux dans l’épilogue. On en redemande !

    13/04/2021 à 23:18 3

  • Mauvais joueur

    Amélie Antoine

    8/10 Selma Comuzzi et sa camarade Anouk, douze ans, sont amies depuis très longtemps et elles partagent la même passion : l’urbex. Elles prennent pour cible un collège désaffecté mais Selma ne respecte pas l’une des règles absolues de l’exercice : ne jamais rapporter quoi que ce soit d’une expédition urbaine. Elle jette en effet son dévolu sur une petite bille qu’elle emporte dans sa poche et qui va causer bien des malheurs…

    Amélie Antoine revient dans la série Hanté de chez Casterman après le remarqué Maudite poupée sorti en 2021. L’écrivaine s’y montre une fois de plus très à son aise pour tisser des ambiances sombres et lourdes. L’angoisse se matérialise graduellement, avec de menus phénomènes inexpliqués, comme des cauchemars à répétition, un comportement étrange et haché de la part du père de Selma, le flipper de la cave qui semble doué d’une vie propre, etc. Les codes du roman fantastique pour la jeunesse sont habilement exploités, et l’ultime tiers vient apporter des éléments décisifs pour comprendre ce qu’est cette entité justicière revenue pour se venger des hommes. Amélie Antoine achève promptement cet ouvrage sur une touche inattendue, noire et crépusculaire, et d’une belle intelligence. On ne la remerciera d’ailleurs jamais assez de nous avoir épargné les facilités du genre et autres effets téléphonés : indéniablement la griffe des auteurs talentueux.

    Une boule qui rend maboul pour ce dernier tome d’une série plus que recommandable, aussi intéressante qu’agréablement anxiogène.

    15/01/2024 à 06:53 4

  • Saga Valta tome 1

    Mohamed Aouamri, Jean Dufaux

    7/10 Valgar, venant de Valta, a aimé et mise enceinte Astridr, la fille du puissant Thorgerr, et c’est avec la naissance de Gunnar que commence ce premier tome. Thorgerr arrive alors et est mis devant le fait accompli : il considère Valgar comme un « bâtard ». Ce dernier n’est sauvé de l’un des hommes de son beau-père que par l’ingérence d’une créature, Ogerth-le-sinueux, qui remarque qu’il porte la fameuse lance de Jahell. Le monstre lui impose un pacte : la vie contre un mystérieux manteau rouge…
    Une intrigue plutôt classique mais magnifiquement illustrée, bien menée et sans le moindre temps mort, avec quelques scènes de batailles bien sanglantes (cf. elle après l’arrivée des Dévoreurs dans le campement), pour une BD délassante et réussie.

    06/07/2022 à 18:54 1

  • Saga Valta tome 2

    Mohamed Aouamri, Jean Dufaux

    7/10 Le puissant Thorgerr et ses cent guerriers sont toujours à la recherche de Valgar, et ce dernier sauve un homme du Jonnung, une sorte de serpent immense et aux pouvoirs magiques. Une BD aussi efficace que le précédent tome, avec un bien beau graphisme, des scènes marquantes (les chiens et leur repas), et une histoire qui ne perd jamais son souffle. Des combats à mains nues ou armées, des envoûtements, une résurrection, des émotions : du tout bon !

    02/08/2022 à 23:27

  • Saga Valta tome 3

    Mohamed Aouamri, Jean Dufaux

    7/10 Troisième et dernier tome de cette série. Valgar trouve dès l’entame une alliée efficace en la personne d’une jeune archère nommée Looki. Pas mal d’action dès le début (avec les talents de Looki). Un détour chez le dénommé Lyhmm, surnommé « Le barde fou », avec pléthore de phénomènes magiques (les yeux qui les observent depuis le fond du lac, l’attaque des corbeaux, etc.). Un final un peu inattendu (du moins pour moi), venant clore avec intelligence cette mini-série très louable.

    13/10/2022 à 20:14 2

  • Détective Conan Tome 1

    Gosho Aoyama

    7/10 Habituellement peu réceptif au phénomène manga, j’ai pris celui-ci pour (me) tester, et j’ai bien aimé. L’univers de la littérature policière et de la BD japonaise s’y marient très bien. L’humour et les traits volontairement gamins passent facilement, l’univers de ce Détective Conan commence à naître, et les diverses affaires rencontrées, sans jamais bouleverser le genre ni le révolutionner, sont résolues avec suffisamment de malice pour donner envie de connaître la suite.

    18/07/2015 à 09:11 4

  • Détective Conan Tome 10

    Gosho Aoyama

    8/10 Au programme : la résolution de l’énigme inachevée à la fin du volume 9, un meurtre en chambre close où Conan va également affronter un redoutable détective challenger, un mystérieux trafic dans une bibliothèque, et un homicide dans un chalet où tous les suspects ont un solide alibi et où la victime, un professeur en chirurgie, a eu le temps de laisser un message codé aux enquêteurs. Des histoires toujours aussi bien ficelées, malignes et dynamiques. Un véritable régal, pour les jeunes et les moins jeunes.

    09/05/2017 à 19:41

  • Détective Conan tome 100

    Gosho Aoyama

    6/10 Le retour de Kaito Kid et de belles déductions communes avec Conan : classique mais plutôt efficace. Un message codé du FBI ensuite : cette suite m’a beaucoup moins plus car elle est bien longuette, misant davantage sur l’action que sur la réflexion. Enfin, un homme tué aux abords d’un temple : un récit plaisant qui, pour une fois, se dénoue dans ce tome et non dans le suivant. Bref, un ensemble agréable et divertissant mais, selon moi, un bon cran en-dessous des autres de la série.

    20/09/2023 à 13:51 2

  • Détective Conan Tome 11

    Gosho Aoyama

    8/10 Encore un opus exaltant ! L’épilogue de l’intrigue qui était en suspens à la fin du tome 10 (avec une nappe fort bavarde), un meurtre en chambre close qui se déroule dans le milieu de la télévision avec une résolution intéressante, un assassinat dans les toilettes d’un café (avec là encore une solution enthousiasmante même si elle m’a semblé peu crédible au vu du profil intellectuel du coupable), et une histoire à nouveau d’homicide dans une salle fermée dont l’auteur serait un démon. C’est dynamique, piquant et rondement mené ! J’en redemande !

    10/06/2017 à 17:07

  • Détective Conan Tome 12

    Gosho Aoyama

    7/10 Un bon petit Détective Conan, avec trois histoires. La première est un jeu de pistes, avec un hypothétique trésor à la clef, dans une maison esseulée. De jolies références à Sherlock Holmes et à diverses de ses œuvres, et une conclusion intéressante et crédible. Mais l’emploi de la langue japonaise (ce qui est bien évidemment très logique) pour décrypter les messages codés rend assez hermétique les réflexions et déductions de Conan, ce qui fait que l’on ne peut être que spectateur et non acteur de la résolution de l’énigme. Le deuxième récit est sympathique, dans le décor d’un grand hôtel où se mêlent jeux vidéo, d’étranges mallettes, le retour des Hommes en noir (les responsables mystérieux de la transformation de Shinichi en gamin), et une vengeance assez classique à la clef. C’est pas mal, sans pour autant rien recéler de mémorable ou de transcendant. Disons qu’elle se laisse lire sans déplaisir. Quant à la troisième, elle s’amorce bien : une maison isolée où sont réunis des fans de Sherlock Holmes pour un jeu où le gagnant obtiendra l’édition originale de « Une Etude en rouge ». Au programme, deux morts bien obscures, avec une voiture terminant au bas d’un ravin, une explosion dans le garage, et une tentative de meurtre. Les éléments du puzzle sont habilement amenés, le suspense prenant, et l’opus se clôt sur Conan ayant la réponse quant à l’identité de l’assassin. On le saura dans le tome 13 sur lequel je vais me ruer. Encore une fois, un manga habile et efficace de la part de Gosho Aoyama, où le format en courtes histoires séduit par sa concision et sa vivacité, même je ne me souviendrais probablement que peu de temps de la deuxième.

    13/02/2019 à 08:45 1

  • Détective Conan Tome 13

    Gosho Aoyama

    7/10 Encore un manga réjouissant de la part de Gosho Aoyama. On connaît la résolution de l’intrigue inachevée à la fin du tome 12. C’est à la fois très rapide et efficace. La suivante nous met aux prises avec des triplés, dont chacun d’entre eux peut être coupable. J’ai trouvé le dénouement un peu capillotracté, mais l’histoire se lit vite et très facilement, sans pour autant bouleverser les codes du genre ni demeurer mémorable. La suivante est à mon sens la plus réussie : c’est une sorte d’épisode de l’inspecteur Columbo, puisque ce n’est pas l’identité du coupable ou son mobile qui compte (connue dès le début), mais la façon dont il a procédé pour dissimuler son précédent crime, au vu et au su de tout le monde puisqu’il était présent aux côtés des protagonistes lors de la chute du corps. Un moyen bien ingénieux, d’ailleurs, qui a probablement déjà été exploité dans des romans mettant en scène des meurtres en chambre close, mais on se laisse toujours prendre à ce genre de ficelles. Quant à la dernière histoire, elle intervient dans un studio de cinéma où se tournent les films un monstre, succédané de Godzilla. Là encore, c’est vif et intelligent, avec de nombreux rebondissements prenants. Au final, aucune de ces énigmes ne me marquera durablement, mais j’ai, une fois de plus, passé un bon moment de lecture, à la fois distrayante et obligeant un tant soit peu à se creuser la cervelle.

    10/03/2019 à 18:12 2

  • Détective Conan Tome 2

    Gosho Aoyama

    7/10 Une série que j’aime toujours autant suivre. Des personnages fort sympathiques, de l’humour et des histoires agréables. Au programme : un alibi apparemment imprenable, une mystérieuse jeune fille à la recherche de son père et une maison soi-disant hantée. Selon moi, leur intérêt va decrescendo mais l’ensemble demeure plaisant à lire.

    04/01/2016 à 18:18 1

  • Détective Conan Tome 22

    Gosho Aoyama

    8/10 Suite et fin de l’intrigue entamée dans l’opus précédent (comme assez souvent), avec ce meurtre en chambre close de l’intendant de la maison, où notre jeune détective et Hattori rivalisent de perspicacité, pour un final à rebondissements où l’on retrouve à la fois l’héritage de John Dickson Carr et de Columbo. Puis une énigme dans un train où un homme est abattu d’une balle dans la tête, présentant d’étranges similitudes avec un roman jamais publié et écrit par le propre père de Shinichi dix ans plus tôt. Un mystère riche et habile, adroitement démêlé : toujours un peu les mêmes ficelles (sans jeu de mots), mais ça marche toujours avec une étonnante facilité. L’ombre d’un tueur en série plane sur la troisième et dernière intrigue, un homme qui semble avoir jeté son dévolu sur Sonoko. Une intrigue un peu plus classique à mon goût, mais riche en émotions fortes pour nos héros, et qui est savoureuse quand on comprend la méprise et raison pour laquelle le criminel cherche à tuer Sonoko. Encore une fois, une très bonne cuvée de la série, toujours aussi addictive !

    22/11/2019 à 20:11

  • Détective Conan Tome 26

    Gosho Aoyama

    6/10 Au programme de ce vingt-sixième tome : une histoire d’empoisonnement au cyanure, un meurtre étrange dans un building à la sortie d’un ascenseur, et une course au trésor. La première enquête est efficace et prenante, mais j’ai trouvé sa résolution un peu tirée par les cheveux. La deuxième est vraiment bonne, mais quel dommage que Gosho Aoyama ait révélé d’entrée de jeu l’identité de l’assassin et une partie de l’astuce employée. Quant à la troisième et dernière, avec cette quête de timbres rarissimes et très chers, elle ne m’a pas particulièrement bouleversée, ni par son traitement, ni par sa résolution. A mes yeux, cela reste indéniablement intéressant sans pour autant constituer l’un des meilleurs opus de la série.

    04/12/2017 à 17:07

  • Détective Conan Tome 27

    Gosho Aoyama

    7/10 Le premier dossier nous entraîne vers une histoire surprenante : Kogoro Mouri est accusé du meurtre d’une dénommé Usui, retrouvée étranglée dans une chambre close qu’ils occupaient tous les deux. C’est simple mais bougrement efficace. Le suivant montre un pyromane en série ainsi qu’une ancienne affaire, vieille de dix-huit ans, et c’est Takagi qui est sauvagement agressé : une histoire plus complexe que ne le laisse imaginer son entame, avec pas mal de suspense, mais un peu moins de sollicitation des petites cellules grises. Le troisième se déroule dans une salle d’arcade : une intrigue très intéressante, moins pour le cadre selon moi que pour la multiplicité des ressorts de sa résolution, comme savoir comment la victime a été assassinée, comment le meurtrier a opéré, s’est débrouillé pour faire disparaître l’arme du crime, etc. Le quatrième et dernier commence par une banale cueillette aux champignons jusqu’à ce qu’ils découvrent un ourson puis un cadavre, avant de se faire apparemment tirer dessus par des chasseurs : le suspense est élevé, et la résolution viendra dans le tome suivant. D’une façon générale, un bon opus, varié et rythmé, qui fait passer un bon moment.

    07/11/2020 à 17:47 1

  • Détective Conan Tome 28

    Gosho Aoyama

    7/10 Suite et fin de l’intrigue inachevée concluant le tome précédent, avec cette affaire de chasseurs : une résolution qui joue davantage sur les sentiments humains (et animaux), que sur des ressorts purement policiers, avec pas mal d’émotion (et de surprise) à la clef. Le cas suivant commence avec l’enquête sur la disparition d’un homme, après quoi un individu est retrouvé mort, une photo dans la main : une affaire qui, à mon sens, comme la précédente, joue plus sur la psychologie que sur le côté policier, un peu laissé à l’écart. L’histoire suivante, où il est question d’une île, d’une légende, d’une malédiction et d’une sirène, et qui débouche rapidement sur une femme pendue, une autre étranglée et une autre brûlée : pas mal de suspense, mais le dénouement m’a laissé assez froid (trop bavard, pas assez efficace à mon goût). Le dernier cas s’amorce avec une femme fracassée par un inconnu avec une batte de baseball, avec un tueur en série de jeunes femmes, avec le policier Maigret aux premières loges : la suite dans le tome 29. Globalement, un bien bon opus, distrayant et intéressant.

    22/11/2020 à 17:28 1

  • Détective Conan Tome 29

    Gosho Aoyama

    6/10 La résolution de l’enquête sur cet agresseur et tueur en série de jeunes femmes : un scénario assez classique, mais c’est très efficace, d’autant que le mobile du tueur est intéressant (déjà évoqué dans un autre opus de la série, mais je ne me souviens plus du tout lequel…), tout en nous expliquant la raison pour laquelle Maigret ne quitte jamais son chapeau (à titre d’anecdote, impossible de ne pas penser au fait que Gosho Aoyama a dû lire « Maigret tend un piège » tant le début y ressemble, avec la référence aux appâts féminins). Puis une prise d’otages dans un bus, avec un complice dissimulé parmi les usagers : c’est agréable, mais ça n’est pas bien fort, juste un plaisant entracte. Ensuite, un chien, Doyle, a peut-être été carbonisé dans un four avant qu’on se dise qu’il a été enlevé : une intrigue gentillette, mais franchement pas mémorable. Enfin, une rencontre d’anciens sportifs débouche sur l’assassinat d’un journaliste américain : une explication un peu tirée par les cheveux, qui a cependant un peu plus de poids au niveau de la psychologie. Donc, à part la première enquête qui sort un peu du lot, un opus un cran en dessous des autres, mais qui n’en demeure pas moins bien distractif et sympathique.

    22/11/2020 à 17:29 1

  • Détective Conan Tome 3

    Gosho Aoyama

    7/10 Deux enquêtes au programme de ce manga : une histoire d’héritage dans le huis clos d’un navire avec un joli jeu de massacre à la clef, puis un chirurgien recevant des cadeaux bien particuliers de la part d’un bienfaiteur anonyme. De l’humour, du suspense, quelques ficelles plutôt ingénieuses, et, sous le vernis de la dérision, pas mal d’idées particulièrement sombres.

    22/02/2016 à 20:09