3674 votes
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Pumpkin Night tome 6
Masaya Hokazono, Taniguchi Seima
6/10 La tueuse à tête de citrouille fait rapidement parler d’elle avec un fusil à pompe : après quelques planches étonnamment sages, retour à la violence sur cette portion de route. Elle s’érige d’ailleurs en justicière tandis que l’un des protagonistes aboutit à un énigmatique manoir. A l’instar de ce combat contre les yakuzas, un sixième tome violent, pour lequel la finesse n’est pas un objectif, mais qui apporte néanmoins des infos intéressantes sur le passé de la meurtrière et sur l’identité de l’individu qui lui a permis de revenir en quelque sorte à la vie.
21/05/2025 à 18:42 1
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Les Moines de Bourgogne
Eric Corbeyran, Brice Goepfert
7/10 Après l’Antiquité, place à « l’automne 1090, du côté de l’abbaye de Cluny » puis « l’hiver 1120, dans la plaine de la Saône, en Bourgogne » où un bébé est abandonné et confié aux moines. L’orphelin va grandir et être amené à côtoyer le sujet viticole, reconnaissant au passage : « J’ai l’impression que la Nature me murmure ses secrets ». Un sujet plutôt intéressant et original et, même si je ne suis pas un fan absolu de cette série, ça se laisse lire, d’autant que le sort réservé à Simon surprend.
20/05/2025 à 19:36 1
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Le Bras du chapitre
6/10 Retour dans l’Hexagone pour notre héroïne. Si le trait et les propos demeurent très attachants, j’ai préféré le premier tome de ce diptyque, plus exotique et original. Un portrait de femme intéressant (face au désir des hommes, comme pilote d’avion, emprisonnée pour port d’un pantalon, mariée, endeuillée) : pas désagréable du tout mais pas spécialement novateur ni très prenant.
20/05/2025 à 19:35 1
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Tarzan, l'homme-singe tome 1
Eric Corbeyran, Roy Allan Martinez
7/10 Printemps 1888 : une mutinerie débouche sur le débarquement forcé d’un couple – John Clayton, comte de Greystoke et Alice – sur une plage. Les adultes finiront tués par un singe et leur bébé sera recueilli – et même adopté – par ces primates. Le début d’une éducation très particulière et l’avènement d’un guerrier mi-homme mi-animal : Tarzan.
Une belle lecture de l’œuvre d’Edgar Rice Burroughs, portée par un agréable souffle gentiment suranné, et ce premier tome se conclut sur notre protagoniste, gisant ensanglanté et sévèrement blessé sur une plage. Très distrayant.19/05/2025 à 16:42 2
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Ingénieur-conseil
8/10 Point Pleasant, 1967 : un pont cède alors qu’il y avait un embouteillage dessus. Le jeune Jack Irons parvient à s’en sortir et on le retrouve de nos jours, à l’Île du Prince-Edouard, au Canada : il est devenu ingénieur, spécialiste des ponts, et c’est justement l’un d’entre eux qui vient d’être détruit, entraînant deux morts…
Un pitch singulier et un scénario également original, servi par un graphisme classique mais efficace., Jack Irons compose un personnage atypique : très professionnel, « diagnostiqué dyssocial », assez froid. Le dénouement est intéressant et conclut adroitement ce premier tome de la série.18/05/2025 à 19:54 3
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Pas de cette façon
4/10 Rachel Blackwood, Ranger du Texas, doit enquêter sur une série de crimes particuliers : des corps de femmes – un puis trois – ont été abandonnés dans des gisements de pétrole. Elle se met alors sur la piste d’un tueur en série persuadé d’être un purificateur.
On retrouve ici du Blake Pierce pur jus dans le fond comme dans la forme, même si ici, dans les deux cas, c’est bien maladroit. L’écriture est caduque, les coquilles et autres approximations dans la traduction affluent, le binôme de Rachel, Ethan Morgan, tient du faire-valoir sans épaisseur et même si l’identité de l’assassin peut surprendre, son mobile est assez banal et on a presque l’impression qu’au moment de réunifier le puzzle, l’IA en charge du scénario a oublié quelques pièces au passage. Bref, on est vraiment un cran en-dessous des autres productions de cet auteur : autant dire que ça ne vole pas bien haut. Vraiment décevant.17/05/2025 à 07:52 1
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Quelque part avant l'enfer
8/10 Un matin presque banal pour Anna après avoir lâché son fils, Nathan, à l’école, quand le véhicule qu’elle conduit est percuté par un semi-remorque. Expérience de mort imminente, coma, réveil. Mais la vie lui réserve de curieuses hallucinations : une musique, un nombre qui revient en boucle, un étrange personnage qui lui délivre un étrange message. Anna n’a-t-elle pas emporté quelque chose depuis l’enfer où elle a fait un court séjour ?
Je retrouve avec plaisir la plume de Niko Tackian. Un premier chapitre avec la découverte d’un cadavre, le second avec l’accident, et je ne parle même pas de la préface dithyrambique de Franck Thilliez : d’entrée de jeu, on est dans le bain, et un très bon bain. Mécanique parfaitement huilée, phénomènes paranormaux en équilibre avec Anna qui perd le sien, d’équilibre, une folie et une paranoïa croissante, jusqu’à un final que je n’avais pas vu venir et que j’ai beaucoup apprécié, justement parce qu’il est d’un registre un peu différent de celui auquel je m’attendais (mais chut…). Anna est une protagoniste intéressante : son mari, Alain, dentiste, l’avait trompée avec une jeune escort-girl, sa mère s’était pendue, et ce qui lui arrive au cours du roman (entre échanges avec les « expérienceurs », ce motif martelé de la spirale, le passé qui ne l’est pas tant que ça, etc.) concourt à créer à la fois un personnage agréable à suivre et pour lequel on éprouve une réelle empathie. Les autres individus, de Zed, le policier, à Roody, le neuropsychiatre, sont également bien trouvés et travaillés sans être surchargés ni répondant à des clichés. Bref, un thriller parfaitement pensé et maîtrisé, sans le moindre temps mort, et qui, en plus de proposer une belle variation sur le thème des EMI, se paie le luxe d’avoir une âme.15/05/2025 à 05:48 3
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Trauma
Riccardo Crosa, Vincent Delmas
7/10 Ian Mallory a tout pour être heureux : il vit en plein amour et sa femme Servane est enceinte. Quand un motard lui tire dessus quand il est dans son véhicule, la balle tue la jeune femme, le plonge dans le coma, et reste logée dans son crâne. On le retrouve cinq ans plus tard, écrivain, il doit aider sa belle-fille qui a tué un homme, et ça n’est que plus tard qu’il se rend compte qu’il ressent ses émotions avec retard…
Un premier tome qui pose le décor autant que les personnages, avec un pacte quasi final qui permet de véritablement lancer la série. L’histoire est originale, le graphisme réussi, j’attends de voir les opus suivants pour savoir si les promesses seront ou non tenues, mais ça démarre bien, de façon alléchante.14/05/2025 à 19:28 1
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Suicide Island tome 2
6/10 Après un court flashback sur le suicide d’une jeune femme, retour sur l’île où l’on voit la communauté s’organiser autour de la pêche et du deuil. Un long épisode de chasse dont l’esprit et le graphisme me rappellent certains moments de la série « Genesis » du même auteur. Sympathique mais pas palpitant du tout, même si la révélation du surnom réel de l’île vient éclairer le final d’une lumière bienvenue.
14/05/2025 à 19:25 1
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Siegfried
7/10 Un début de toute beauté dans cette tempête de neige, sans le moindre dialogue ni description. La suite, entre décors glacés et créatures de pure fantasy, passages fantasmagoriques et paysages magiques, est réussi, même si ça n’est clairement pas mon type de sujet préféré.
14/05/2025 à 17:22 1
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Troupe 52
9/10 Ils sont six sur cette île : cinq scouts (Ephraïm, Kent, Newton, Max et Shelley) ainsi que leur chef, Tim Riggs, pour quelques jours en pleine nature. Mais l’arrivée d’un inconnu va venir semer le trouble : squelettique, affamé comme pas permis, il va bientôt décéder, emportant avec lui ce groupe de malheureux qui vont devenir les proies de la paranoïa, de la folie, de la faim, et d’une expérience qui les dépassera.
Ma première incursion dans l’œuvre de Craig Davidson, et ça ne sera certainement pas la dernière. Un ouvrage fort, puissant, surpuissant, oscillant entre « Sa Majesté des mouches », Stephen King (joli passage dans les remerciements de l’auteur au sujet de « Carrie » et de la technique assumé d’insertions d’articles de journaux) et autres slashers cinématographiques. J’ai été aussitôt happé par l’histoire, le rythme, le mystère et les atrocités (on navigue entre le « gentillet » et l’énucléation d’une écrevisse et le sauvage, avec des ados qui font fouiller dans la tripaille de l’un de leur pote mort afin de retrouver des bougies d’allumage). Des passages bien craspecs, trashs, mais qui, étonnamment, arrivent sans que ça ne choque vraiment, dans la mesure où l’écrivain fait graduellement monter la tension, le sordide et l’horreur. J’ai adoré la psychologie de ces gamins qui n’en sont pas réduits à de simples stéréotypes ambulants ainsi que les insertions de témoignages, d’observations scientifiques sur les cobayes, les entretiens et même une publicité pour ce satané produit. Une ambiance monstrueusement addictive, entre « The Thing » et « Alien » (impossible de ne pas penser à cette saloperie de « chestburster » pour un véritable régal littéraire. Alors je lui mets 9, ce qui est peut-être un peu beaucoup (alors que je regrette quelques longueurs sur le final et le fait que l’on apprenne un peu trop tôt ce qui va venir bousiller ces gosses), mais en docimologie, il y a indéniablement un élément qui n’est pas pris en compte : le côté coup de cœur. Car voilà bien un roman qui me marquera trèèèès longtemps, tant pour son pitch que pour l’intelligence de son traitement narratif et émotionnel.14/05/2025 à 05:50 2
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Le Mangeur d'âmes
8/10 Des enfants qui disparaissent. Des adultes qui s’entretuent de façon monstrueuse et, dans le même temps, des traces de jouissance sur eux lors de ces actes d’autodestruction. Un gamin qui prétend que tout ça est lié à la légende du « Mangeur d’âmes ». Deux limiers pour comprendre cette affaire insensée : la policière Elisabeth Guardiano et le gendarme Franck De Rolan. Et une investigation au bout de laquelle se cachent de nombreuses et atroces surprises.
Mon premier Alexis Laipsker, et ça ne sera certainement pas mon dernier. Un roman mené à toute allure, du début à la fin, et sans le moindre temps mort. Une écriture plutôt simple mais d’une belle efficacité, servant à merveille ce récit endiablé, et quelques touches d’humour – notamment dans les dialogues entre les deux limiers – qui viennent contrebalancer certains passages durs voire barbares, avec des moments très durs, en particulier vers le dernier tiers lorsque l’on apprend la teneur de ce que subissent les enfants. Alexis Laipsker, en expert du poker – j’ai d’ailleurs bien aimé les quelques références à cette activité qui jalonnent l’histoire – mène son intrigue en habile bluffeur, ménageant le suspense avec intelligence et offrant des rebondissements très adroits. Un pur page-turner, imprenable, haletant, avec un sacré rebondissement final que je n’avais pas vu venir. Après, certains éléments sont peut-être trop capillotractés (cf. l’origine de cette colère divine tombée du ciel, un peu trop hollywoodienne à mon goût), mais il n’empêche, je n’ai pas boudé mon plaisir et suis obligé de reconnaître que ce thriller m’a happé. Une sacrée réussite à mes yeux.12/05/2025 à 18:33 4
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Guess What tome 1
6/10 Encore une fois, un héros affublé d’un masque à gaz et jouant de la batte vient d’intervenir et de sauver des opprimés. A Hasgar, cette situation porte les édiles à convoquer une guerrière, Nozuki Tokigaya, afin d’éliminer celui que l’on surnomme « Guess What ».
Un graphisme réussi qui m’a un peu rappelé le travail de Tsutomu Takahashi, mais un scénario pas totalement convaincant selon moi : le rythme est là, c’est certain, mais l’ensemble peine à mes yeux à se singulariser des autres récits dystopiques et autres histoires mettant en scène un superhéros dans un monde futuriste.10/05/2025 à 18:04 1
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Les Liens du sang
6/10 Escale à New York où d’entrée de jeu, notre héros est appréhendé par la police. Des moments improbables (se jeter du haut d’un pont justement quand passe en dessous un bateau et pépère se raccroche aux voiles et aux cordes ? Sérieusement ?), une intrigue correcte, et quelques moments bien dynamiques (comme l’assaut donné par la police à la demeure ou la fusillade près du port), mais l’ensemble s’avère à mes yeux trop classique et je ne le garderai guère longtemps en mémoire.
09/05/2025 à 16:43
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Le Pendu de Saint-Pholien
9/10 C’est presque par jeu et curiosité que le commissaire Jules Maigret se met à suivre un inconnu au comportement suspect, lui subtilise sa valise pour placer à la place un bagage sosie… et est le témoin de son suicide dans une chambre d’hôtel, une balle dans la bouche. Parce que la victime est sans identité, Maigret se met à s’intéresser à un homme venu reconnaître le cadavre à la morgue, et va remonter à un passé datant d’une décennie, à la rencontre involontaire de ceux qui s’étaient surnommés les « Compagnons de l’Apocalypse ». Encore un excellent ouvrage signé Georges Simenon, et encore un excellent opus de la série consacrée à Maigret. Peut-être est-ce parce qu’il a, une fois n’est pas coutume, peu adapté à la télévision, toujours est-il que cette histoire m’était inconnue, et je me suis régalé. Commençant avec un postulat intriguant, l’ouvrage ne marque aucun temps mort au cours de cette enquête complexe et sacrément bien construite, les engrenages s’emboîtant à merveille. Ce n’est que peu dire que Maigret va passer par des émotions variées et parfois inédites : il se montre d’abord joueur avant de ressentir des remords pour cet inconnu qui s’est probablement suicidé un peu à cause de son tour de passe-passe, on essaie de le noyer dans la Marne, on lui tire dessus, il tient un silence de cinquante-deux minutes face à des hommes dont l’un d’entre eux est probablement un indicateur, et il rédige même une lettre à son fidèle Lucas, résumant son investigation, au cas où on le tuerait. Mais le plus sidérant à mes yeux, c’est l’âge du livre : il date de 1931 ! Et quand on le lit, on se rend compte qu’il était en avance de plusieurs décennies sur ce qui se fait actuellement. En voyant les derniers chapitres où se dévoile la résolution, impossible de ne pas penser à la flopée de téléfilms du style « Meurtres à… » où il est quasiment systématiquement question d’un passé ancien qui ressurgit. Ici, des scénaristes auraient pu s’en mal se servir de ce substrat littéraire très fort, dense et humain pour coudre une intrigue qui aurait séduit nombre de téléspectateurs ! Une gageure ! Et je ne parle même pas de la fin où Maigret, un tantinet saoul après « six imitations d’absinthe », confie sa sidération face à cette affaire au terme de laquelle il va faire preuve d’un humanisme rare et remarquable. Bref, un roman probablement moins connu que d’autres du même auteur, mais qui mérite amplement le détour et figure, selon moi, parmi les meilleurs !
09/05/2025 à 05:47 3
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La Dame de Glenwith Grange
6/10 Une nouvelle très agréable, narrée à la première personne, où la langue de Wilkie Collins fait des merveilles et emprunte davantage à la littérature blanche qu’à la noire par sa texture, les ambiances qu’elle tisse et l’éclairage porté sur les descriptions et les sentiments. Une mélancolie palpable chez cette dame de Glenwith Grange, à savoir miss Welwyn, et un curieux mystère autour d’une jeune fille entraperçue à la fenêtre de la maison. Un joli portrait de femme autant que d’une famille maltraitée par les drames. Le côté policier de l’histoire n’intervient que dans la seconde moitié du récit. Pas plus emballant que ça, mais plaisant.
08/05/2025 à 17:03 2
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Tabula rasa
7/10 Ange est salement blessé et conduit chez un docteur de l’ombre pour être soigné. Flashback : trois heures auparavant, lui et son garde du corps ont attaqué un hangar où est stocké du cannabis, où le gamin a eu maille à partir avec un dizhi homme-coq.
Un cocktail toujours aussi dynamique et réjouissant : action débridée, rythme cadencé, couleurs très chouettes, scénario agréable. Bien des années après la lecture du premier tome, je me replonge avec plaisir dans cette série hautement distractive. L’arrivée finale dans la montagne semble négocier une belle passerelle vers le troisième tome.08/05/2025 à 16:37 1
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Moonshine tome 1
Brian Azzarello, Eduardo Risso
9/10 Le jeune Lou Pirlo est envoyé en Virginie Occidentale par son patron afin de récupérer le concours d’Hiram Holt, un bootlegger qui produit un alcool d’exception dans les bois. Et c’est justement dans une cabane en forêt que trois gars viennent d’être massacrés et dont on découvre les ignobles dépouilles.
Un premier tome habile et prenant qui panache habilement le roman noir d’antan et des éléments fantastiques – ici, la lycanthropie (je ne divulgâche rien, ça apparaît assez vite dans l’histoire), le tout au gré d’un bien beau graphisme et d’une ambiance sombre à souhait. Six chapitres d’un récit dense, rageur et adroitement singulier.07/05/2025 à 15:56 1
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Hurlemort
8/10 Hurlemort, c’est un village isolé que l’on observe dans ce roman médiéval. Les anciens dieux ont été éconduits dans la forêt limitrophe, devenue un enclos à déités du paganisme. Céline, la protagoniste, est une jeune femme de quinze ans ayant les paumes zébrées d’étranges symboles, considérée comme maudite en raison de ces signes. Le baron Gilles de Hurlemort a disparu, et l’on pense au village qu’il est devenu un loup-garou. Suite à une série de péripéties, Céline va devoir se rendre dans les bois afin de retrouver le seigneur.
Un univers typique de Serge Brussolo, pétillant d’imagination, de fantaisies, de chimères et d’inventivité. Des personnages nombreux, sacrément travaillés et croustillants. Jugez plutôt. La Tite, une sage-femme également avorteuse ; Fricotin, un pauvre homme se prenant pour un chien dont il devra prouver qu’il n’est pas lié au Diable en apprenant à décliner le « Notre Père » ; Frère Médard, revenu des Croisades complètement fracassé psychologiquement ; Jôme le Noir, ancien trafiquant de reliques devenu le plus impitoyable des Inquisiteurs. Un roman foisonnant d’idées, de passages marquants, de caractères forcenés, pour une lecture du Moyen Âge sacrément féroce. Peut-être quelques passages superflus voire longuets dans le dernier tiers, quand le bourg est entre les mains de Jôme et de la Tite, certes, mais un livre particulièrement fort, vif et riche, caractéristique de cet écrivain génial dont l’imagination ne semble jamais se tarir.05/05/2025 à 17:22 3
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Le Crotoy
6/10 … où l’on retrouve Bessie sur une plage française aux côtés des troupes pendant la Première Guerre mondiale. Comme une sorte de gage, elle doit piloter l’avion que l’on surnomme la « Grosse Julie » que ses camarades jugent incapable à piloter.
Un troisième tome un cran en-dessous des précédents, avec néanmoins un passage intéressant (la fusillade près du labyrinthe), et qui manque à mon sens d’un scénario plus structuré et se trouve encombré d’un peu trop de clichés.04/05/2025 à 07:45