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Le Premier mort
Jesús Alonso, Olivier Visonneau
7/10 Octobre 1892, à Coffeyville, dans le Kansas. Les frères Dalton sont en train de perpétrer un braquage de banque, et l’un d’entre eux, Emmett, finit par prendre du plomb. Cinq ans plus tôt, Bob vient annoncer à sa mère la mort de Frank, son frère, abattu par l’un des membres de la bande de Bill Smith.
Une BD très agréable, c’est certain, mais comme dans l’autre commentaire, il y a mieux dans le domaine : je reproche pour ma part des graphismes certes réussis mais pas suffisamment « noirs » ni en accord avec le ton que je souhaitais trouver dans ce premier tome, et une intrigue qui manque par moments de densité et de rythme.15/09/2024 à 19:37 1
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L'Affaire Marie Besnard
Julien Moca, Laurent Seigneuret
7/10 L’affaire de « bonne dame de Loudun » commence ici en 1947 à Paris et le décès de son mari, Léon, gravement malade. Avant de mourir, il aurait fait une confession à une femme, selon laquelle sa propre épouse l’avait empoisonné. L’incendie d’un château va précipiter l’enquête, et la présence d’arsenic dans le corps du défunt sceller la chute de cette femme énigmatique.
Un fait réel plutôt bien mené, assez scolaire mais qui – d’après ce que je crois en savoir – colle bien à la véracité des faits. En revanche, vraiment dommage que les dessins soient parfois si peu travaillés voire vilains. L’épilogue est abrupt, et, au-delà de la querelle d’experts et des erreurs scientifiques qui ont permis l’acquittement de l’intéressée, le mystère demeure.13/09/2024 à 18:32 2
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Sauve ton école !
7/10 Durant le cours de madame Blette, le directeur de l’école, monsieur Heudry, intervient… et mord l’enseignante. C’est une évidence : c’est un zombie, et l’invasion de l’établissement a commencé ! Le lecteur va alors incarner Augustine, Arthur, Charlie et Henri afin de lutter contre le raid de ces créatures et tenter de fermer les quatre portails de l’école.
Fabien Clavel signe ici un livre-jeu très divertissant. Cet auteur à qui on doit de nombreux – et très efficaces – ouvrages pour la jeunesse nous revient avec un concept éprouvé et toujours efficace. Les règles sont rappelées dès l’entame de l’opus et c’est toujours avec plaisir que l’on se confronte à ses situations épiques, riches en émotions et saturées de monstres baveux, où le sabre laser, l’arbalète à ventouses, le pistolet à balles de mousse ou à eau deviennent des armes décisives. Les saynètes sont suffisamment nombreuses, au même titre que les impasses et les échecs, pour rendre la lecture assez longue et ainsi procurer ce qu’il faut de plaisir. Les dessins de Jonathan Aucomte sont très réussis et l’on est tout de suite immergé dans cet univers parallèle pour n’en sortir qu’une fois les portails bloqués… ou vaincu par les zombies. Même si ce livre ne présente pas de réelle originalité en la matière, c’est jubilatoire et distractif.
Fabien Clavel présente donc un ouvrage attractif, amusant et divertissant.12/09/2024 à 07:04 1
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Le Rossignol
7/10 Jack l’Eventreur serait-il de retour ? On retrouve une victime, Judith, suspendue au-dessus d’une rue londonienne, et l’enquête du commissaire Barnes le mène tout naturellement dans le bordel tenu par madame Fleury, peuplée de femmes aux destins singuliers : la fille abandonnée d’une femme du monde ayant couché avec un guerrier africain, une prostituée qui a fait mourir son client d’épectase, une naine, une autre qui s’adonne à la passion d’un photographe.
Un premier tome qui détonne par son caractère ouvertement sexuel (de très nombreux passages sont carrément pornographiques), et un récit qui va mener notre enquêteur sur la piste d’un magicien. Des dialogues fins et une analyse de ce que peut être une grande ville (je pense notamment à l’entame) particulièrement saisissante, mais je regrette vraiment cette débauche de sexe, inutile.11/09/2024 à 18:12 2
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Vodka mauresque
Christophe Arleston, Serge Carrère
7/10 Amadeus raconte une histoire pas possible à Léo ainsi qu’à son oncle : l’instant d’après, il reçoit du poison balancé par une sarbacane. Nos deux héros veulent avoir le cœur net à propos des racontars d’Amadeus et vont mener l’enquête, ce qui va les mener sur la piste d’un combustible nucléaire. Encore un chouette opus de la série, amusant et aux multiples péripéties (même si certaines se reproduisent souvent d’un tome à l’autre), qui retient l’attention d’un bout à l’autre. L’intrigue est loin d’être bêtifiante et le ton est joyeusement plaisant.
09/09/2024 à 18:58 2
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Un arrière-goût amer
8/10 A la maison de retraite Joli-Bois, trois pensionnaires viennent de décéder en seulement dix jours. La situation est suffisamment sérieuse pour que Grégoire Durussel, chef de la police, mandate l’inspectrice Alice Ginier afin d’enquêter sur place. Voilà qui va la conduire aux portes d’une enquête épineuse et d’autres morts douteuses.
Après Doux comme le silence et Les Lunettes de sommeil, voici le dernier tome en date des investigations d’Alice Ginier. Nul besoin d’avoir lu les tomes précédents pour entamer cet ouvrage, d’autant que quelques références permettent de rapidement comprendre ce qui s’est préalablement passé dans ces histoires. On retrouve donc cette policière trentenaire droguée au sport, qui a noué de solides liens d’amitiés avec Tyson, l’homme qui tient la salle de musculation, ainsi qu’avec Anouk, la légiste qui lui apportera des informations cruciales. Ce roman, à la fois solide et court, s’illustre par son style très dynamique, où aucun chapitre n’est de trop : le lecteur voit les pages défiler sous ses yeux tandis que la plume de Raphaël Guillet, simple et sensible, séduit rapidement. L’intrigue est bien menée et, même si l’identité des coupables ne constitue pas en soi un mystère particulièrement opaque, ce livre pose de légitimes questions quant au vieillissement de la population, le sort de chacun des individus à l’hiver de sa vie, la légitimité de l’euthanasie lorsqu’elle est mûrement réfléchie et attendue par l’intéressé comme une sorte de délivrance, ou encore la fragilité psychologique du corps médical ou des membres d’une famille confrontés à la déchéance des personnes âgées. Raphaël Guillet a eu l’idée audacieuse de proposer un final inattendu qui surprendra plus d’un lecteur, expliquant sa décision dans la postface qui annonce déjà un prochain opus de la série où Alice sera « confrontée à un univers particulier qu’elle croyait connaître » : on a déjà hâte de le lire.
Un très bon roman, où l’intrigue purement policière est transcendée par de justes réflexions quant à la fin de vie, et dont le titre ne trouve son explication que dans l’un des derniers chapitres. Un ouvrage qui s’avère donc à la fois efficace et très humain.09/09/2024 à 07:05 3
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Eva O'Connell
6/10 Two Oaks Valley, août 1861 : Eva O’Connell abat un homme qui la menaçait. Le mois précédent, elle était encore une femme de bonne famille installée à Washington alors que tonnaient les premiers canons de la guerre de Sécession, avant de prendre la fuite avec un soldat.
Un premier tome qui me laisse un sentiment mitigé : l’histoire est loin d’être inintéressante, mais je la trouve constituée de morceaux épars déjà lus ou vus bien des fois précédemment. En outre, le graphisme est sombre mais pas particulièrement fin.08/09/2024 à 16:33 2
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D'origine inconnue
8/10 « Vous êtes mourant » : c’et ainsi qu’une docteure annonce le terrible diagnostic à Miles Cookson, un homme qui a fait fortune dans le domaine des applications. La maladie de Huntington le condamne à une échéance assez brève, aussi Cookson décide-t-il de faire du tri dans son existence, notamment en se mettant en relation avec les neuf enfants qu’il a eus après avoir donné, il y a longtemps, son sperme pour financer ses premiers travaux informatiques. Mais le sort semble s’acharner sur lui : deux tueurs ont commencé à éliminer ses descendants, prenant bien soin d’effacer au passage toute trace de leur ADN.
Linwood Barclay est un auteur célèbre et acclamé, tant par le public que par la critique, et ce nouveau thriller souligne, une fois de plus, son immense talent. L’intrigue s’appuie sur un pitch original et fort, et le récit est sacrément marquant. On suit ainsi la quête de Miles Cookson, espérant renouer, pour le peu de temps qu’il lui reste à vivre, avec ses enfants qui ignorent tout de lui, tout en souhaitant leur faire pratiquer un test génétique pour voir s’ils sont porteurs de cette atroce maladie dont il a commencé à ressentir les premiers symptômes. Le scénario est solide, la mécanique brillamment huilée, et on ne peut qu’être enchanté par les nombreux rebondissements de l’histoire ainsi que par l’arborescence de cette dernière. Qui sont Kendra et Rhys qui pourchassent et tuent les rejetons ? Qui les a engagés ? Que manigance Jeremy Pritkin, nabab new-yorkais suffisamment tordu pour séquestrer une jeune femme, Nicky, à son domicile ? Les pièces du puzzle apparaissent avant de trouver un agencement final particulièrement inattendu et retors, et, même si quelques éléments semblent un peu trop appuyés ou hollywoodiens, l’ensemble est intelligemment mis en scène jusqu’à l’épilogue, où l’émotion se mêle à une subtile dose d’humour.
Encensé par Stephen King, ce nouvel opus de l’écrivain qui a signé, entre autres, Fenêtre sur crime, Celle qui en savait trop, Du Bruit dans la nuit ou encore la série Promise Falls, nous régale d’un bout à l’autre.04/09/2024 à 07:02 5
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Gunslinger Girl tome 2
3/10 Je retrouve hélas les mêmes défauts (à mes yeux) que dans le tome précédent : un graphisme qui a malheureusement mal vieilli, un pitch guère singulier, un scénario sans réel bouillonnement ni originalité, des passages répétitifs, une esthétique en décalage total avec l’idée de noirceur que je me faisais de l’histoire, et une invraisemblance globale si énorme que ça m’a totalement détaché du récit. Tant mieux si certains lecteurs y ont trouvé leur compte, mais pour ma part, je m’arrête là.
02/09/2024 à 20:02 1
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Choujin X tome 1
4/10 Azuma Higashi et Tokio Kurohara forment un duo d’amis justiciers. Une petite frappe qu’ils viennent de dégommer parce qu’elle s’en prenait à une jeune fille, les bras cassés, revient vers eux avec des membres réparés et des capacités corporelles suite à l’injection d’un étrange produit. Voilà qu’ils décident à leur tour de s’inoculer ce cocktail énigmatique pour devenir à leur tour des Choujin, à savoir des individus aux aptitudes mutantes.
Autant le prologue dans l’avion m’a agréablement surpris, autant la suite m’a fait déchanter : un graphisme qui ne m’a pas spécialement tapé dans l’œil, l’impression d’être tout le temps dans un univers parallèle, une énième variation sur les superpouvoirs et les mutations sans véritable originalité, et les transformations et combats entre personnages mi-humains mi-animaux m’ont laissé complètement froid. Je m’arrête là, ça n’est tout bonnement pas pour moi.02/09/2024 à 20:01 1
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La Fille du boucher
8/10 Priya Dharmesh, commissaire de police de cinquante-trois ans, répond à un appel suite à une probable intrusion et arrive dans un élevage de poussins. Là, l’horreur : la tête d’un nourrisson est retrouvée. La baby-sitter de la victime, Lorie, est en réalité une acharnée de la défense animale, et on apprend d’autres enlèvements d’enfants dont les corps ne tardent pas à être retrouvés, à chaque fois mis en scène comme s’il s’agissait de plats. Pour couronner le tout, Priya est obligée d’accepter la présence à ses côtés de Marc Ober, écrivain réputé mais moins prolifique depuis quelque temps. Pendant ce temps, « la fille du boucher » va continuer sa croisade vengeresse.
Ce premier roman de Marie Capron abasourdit dès le premier chapitre : le ton semble de prime abord enjoué avec cette protagoniste au verbe haut et cocasse alors que la suite des événements va s’avérer d’une rare cruauté. En effet, certains passages concernant les dépouilles des jeunes victimes, exploitées comme de simples abats et autres préparations culinaires mises en vitrine d’une boucherie, ainsi que les mises en scène des éviscérations et autres trépanations sont à la limite de l’insoutenable. Pourtant, l’auteur ne cherche pas à dégoûter son lectorat avec ses descriptions si stupéfiantes et brode un récit de haute volée, noir à souhait, mettant graduellement en lumière une femme de l’ombre qui a vécu nombre de drames barbares, qui en a conçu un impitoyable plan de démolition, et selon qui « la monstruosité est la qualité humaine la plus partagée ». Marie Capron nous offre un ouvrage sans le moindre temps mort, ponctué de hauts moments d’adrénaline, et se paie le luxe d’agrémenter son texte de notes militantes et féministes – certes jusqu’au-boutistes – mais qui ont le mérite d’être percutantes. Les autres personnages, notamment les coéquipiers de Priya, sont attachants, notamment Ziad, et Marc Ober apporte une note intéressante à l’histoire en plus de jouer un rôle majeur – et étonnant – lors du final de ce livre qui se conclut par un bon nombre de rebondissements inattendus.
Un roman singulier qui pousse loin le curseur de la noirceur et catapulte littéralement cette histoire dans de sinistres ténèbres. On sera assurément au rendez-vous du Silence des nonnes, à la fois le deuxième ouvrage de Marie Capron et de sa série consacrée à Priya Dharmesh.02/09/2024 à 07:21 5
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Hillbilly tome 1
7/10 Un gamin est sauvé d’une sorcière sur le bord de la rivière par l’intervention d’un homme aveugle muni d’un hachoir, et l’histoire qui est ensuite racontée est bien évidemment celle de cet enfant devenu individu, Rondel, qui a à se venger d’Eldora.
Un graphisme léché pour une histoire qui panache thriller fantastique, conte, légende inquiétante, sorcellerie et occultisme. Au programme : un arbre maléfique, des trolls traqués, un vagabond violoniste noyé. Certains aspects sont classiques dans le fond mais la forme, dynamique et vraiment appréciable, portent bien l’ensemble de ces agréables histoires.29/08/2024 à 20:02 2
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Incident
4/10 Julie Martin prend des photos de la nature quand une explosion au-dessus d’elle interrompt son activité : de minuscules billes tombent du ciel et s’abattent, se collant à elle, finissant par tapisser sa poitrine. Pendant ce temps, les inventeurs de la combinaison à « deux milliards et demi de dollars » cherchent cette femme.
Un premier tome que j’ai trouvé assez quelconque, au graphisme plutôt épuré (que du noir et blanc, et des dessins agréables mais sans plus), avec une histoire sans réel entrain. Les citations d’Albert Einstein qui émaillent le récit n’apportent malheureusement rien et le final à deux sur une moto est insipide. Je pense que je vais m’arrêter là.28/08/2024 à 17:58 2
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Farmhand tome 1
5/10 Une histoire complètement folle, où Jed Jenkins a construit un centre – aux allures de parc d’attraction ou de centre confiné, c’est selon – où la bioingénierie permet de reconstruire des organes ou morceaux de corps humains à partir de… végétaux. Son fils, écrivain, vient lui rendre visite, et c’est le début des problèmes.
Je pense que je vais m’arrêter là avec cette série : elle est complètement loufoque, son scénario est sacrément atypique, mais je n’ai pas adhéré plus que ça à l’ingérence – souvent soûlante à mon goût – d’un humour qui n’est pas trop le mien.28/08/2024 à 17:37 1
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Zaroff
François Miville-Deschênes, Sylvain Runberg
8/10 21 avril 1932, sur une île proche du Brésil : le comte Zaroff a organisé avec ses sbires une chasse à l’homme avec des chiens et des pièges. Le chasseur Sanger Rainsford est parvenu à échapper à ses griffes, et Fiona Flanagan a également des comptes personnels à régler avec ce monstre.
Un récit très brutal, servi par une esthétique irréprochable (malgré quelques visages, certes remarquables, mais un peu interchangeables), où les chasseurs originels deviennent des proies, qui plus est en famille. A noter que le final, ouvert, laisse imaginer un second tome (au titre déjà évocateur) au moins aussi furieux.26/08/2024 à 22:13 3
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Le Visage de la mort
6/10 L’agent spécial du FBI Zoe Prime, au choix, bénéficie d’un don ou subit une malédiction : elle est atteinte de synesthésie, avec une pluie de chiffres et de nombres encombrant sa perception. Avec sa collègue Shelley Rose, elles vont devoir enquêter sur un tueur en série sévissant dans le Midwest et s’en prenant exclusivement à des femmes en les égorgeant au moyen d’un fil de fer.
Je retrouve la plume de Blake Pierce pour ce roman à suspense assez réussi. Ecriture maîtrisée qui va à l’essentiel, récit plutôt concis, histoire ménageant ce qu’il faut de suspense, et protagoniste centrale assez réussie. On est clairement là dans le récit distractif, sans méchante originalité ni envolée lyrique, mais taillé pour procurer son lot de distraction et de sueurs froides. Zoe Prime compose un personnage plutôt crédible et original (même si, je pense, cette synesthésie aurait pu être davantage creusée et exploitée), notamment avec sa manière si spécifique de concevoir son environnement, décoder les faits et pensées du prédateur, et tâcher de se libérer des démons de son enfance (cf. sa mère ultrareligieuse voyant sa fille comme un être diabolique). L’ensemble est bien construit et, malgré quelques manques de souffle dans le dernier tiers (avec l’épisode du train), le fait que Shelley Rose soit nettement sous-utilisée au point d’en devenir un personnage très secondaire et un titre tapageur mais sans réel rapport avec le contenu de l’opus, le lecteur a amplement de quoi être satisfait. Bref, du pur roman de gare (pour moi, ça n’est pas un blâme, juste un qualificatif pour caractériser un ouvrage simple et conçu pour faire passer un bon moment), honnête et efficace.23/08/2024 à 07:33 1
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Pumpkin Night tome 5
Masaya Hokazono, Taniguchi Seima
6/10 Le « Pumpkin King » fait preuve d’originalité pour se battre contre les yakuzas, et sa compagne de vengeance n’est pas en reste point de vue violence durant cette castagne. Rien de vraiment très original dans ce cinquième tome, se contentant de jouer sur les codes traditionnels du slasher pur jus, mais ça se laisse lire et, quand on apprécie un peu le genre, c’est divertissant.
22/08/2024 à 08:14 2
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Eva
Thilde Barboni, Emmanuel Murzeau
7/10 Zone 51 dans le Nevada : un corps assez particulier est en train d’être étudié et il présente des anomalies. Dans le même temps, deux spéléologues s’aventurent dans une crevasse dans la faille de San Andreas et font d’étranges découvertes, avec notamment une jeune femme qui va donner son prénom au titre de cette BD.
Une atmosphère réussie, oscillant entre techno-thriller, aventures et SF, pour un résultat concluant autant que prenant. On a envie de connaître la suite et fin (c’est un diptyque), ce que je vais faire de ce pas.20/08/2024 à 07:51 2
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Les Ardennes - Lâchez les fauves
8/10 Un autre tome solide et documenté. La fureur des combats est parfaitement rendue par les excellents dessins de Fabrizio Fiorentino, et le scénario, au-delà du côté historique, revêt de nombreux éléments symboliques avec cette meute finale de loups. Vraiment très bon.
20/08/2024 à 07:50 2
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Alan Smith
Philippe Buchet, Daniel Pecqueur
6/10 Alan Smith avait vingt-trois ans lorsqu’il est mort au combat durant la guerre du Vietnam… officiellement. En réalité, il a été fait prisonnier après une tentative de sauvetage avant d’être la victime d’une sacrée série de péripéties. D’ailleurs, si ce tome ne manque vraiment pas d’action (fusillades, courses-poursuites, évasions, exfiltrations, etc.), tout cela est tellement dense que l’ensemble perd graduellement toute crédibilité : à force de vouloir en faire trop, Daniel Pecqueur m’a un peu perdu en route, au point que j’ai fini par trouver cette BD certes très divertissante mais hautement invraisemblable.
16/08/2024 à 08:18 2