xavier

853 votes

  • Avant le Gel

    Henning Mankell

    7/10 Un Mankell un cran au-dessous des autres romans malgré une intrigue bien menée.

    22/11/2007 à 05:55

  • Bad boy

    Peter Robinson

    8/10 Peter Robinson, dans le genre policier, reste un de mes auteurs favoris. J’ai toujours été étonné qu’on parle beaucoup de l’excellent Ecossais Ian Rankin et très peu du non moins talentueux Anglo-Canadien dans un certain monde du polar hexagonal. Robinson ne sort pas assez la rengaine sur l’argent sale et le capitalisme pourri? Son éditeur français, trop généraliste, Albin Michel, souvent à l’affût de coups, n’est pas assez apprécié? L’inspecteur Alan Banks du Yorkshire n’a rien envié à son collègue John Rebus d’Edimbourg, les deux auteurs sont parvenus à composer des personnages de la littérature policière qui resteront dans les annales avec Willander et Bosch par exemple. La qualité d’écriture des récits de Robinson, dès les premières pages, plonge le lecteur dans l’histoire et accroche très vite. Il fait vivre les épisodes avec brio et on lutte et souffre pour ses personnages.
    Le dernier roman de Robinson, « Bad Boy », trônait sur une étagère depuis quelques semaines. Quand j’ai vu que la traduction française allait sortir début mars, « je me suis mis à l’ouvrage » et je n’ai pas été déçu même si Banks a pris quelques vacances dans l’Ouest des Etats-Unis. Pendant ce temps, Annie Cabot, sa collègue et éphémère petite amie, doit s’occuper d’une des anciennes voisines de Banks, une mère qui a découvert une arme dans les affaires de sa fille. L’opération tourne mal, son époux meurt à la suite d’une bavure policière lors de la récupération de l’arme. Le Smith & Wesson semble appartenir au boy friend de la jeune fille, par ailleurs amie d’enfance et colocataire de la fille de Banks, Tracy, âgée de 24 ans. Le jeune homme, Jaff, est un Bad Boy qui a viré dans le trafic lucratif de la drogue tout en maniant la gâchette. Tracy qui a changé son prénom en Francesca, en pleine rébellion, se retrouve impliquée dans la cavale, avec de gros risques. Son père, revenu de sa trêve, parviendra-t-il à la sauver et à ébranler le notable qui tient les manettes dans l’ombre ? Robinson a de nouveau signé une histoire très accrochante tout maîtrisant la tension narrative au fil des chapitres. Le retour de Banks de ses vacances américaines permet d’accélérer le rythme dans un dangereux final. Un récit qui se dévore même si ici le récit est davantage centré sur l’action que sur l’atmosphère. Des jeunes gens sont pris dans un engrenage avec un terminal fatal ou accidenté selon le degré d’implication, de simples parents sont désarmés face à de tels extrémités alors que des policiers, soucieux de respecter le protocole et d’agir en professionnels commettent l’irréparable. De nombreux ingrédients pour rendre ce roman à la fois réaliste et prenant.

    27/02/2011 à 09:42

  • Baka !

    Dominique Sylvain

    7/10 Un récit mené tambour battant avec une intrigue tortueuse bien agencée..

    13/07/2009 à 04:13

  • Balle de Match

    Harlan Coben

    7/10 Tous les ingrédients d'un Coben réussi mais quand même un peu plus prévisible que les autres romans de l'auteur ; j'ai eu un peu de mal à accrocher à Bolitar mais je me suis soigné.

    04/10/2007 à 14:49 1

  • Beau monstre

    Peter Robinson

    9/10 Du grand Peter Robinson, tout y est, intrigue, personnages,suspense, rebondissement, écriture...

    06/01/2009 à 21:15

  • Belle à Tuer

    Sylvie Granotier

    6/10 Ecriture sobre mais entraînante; on rentre bien dans l'histoire de ses personnages un peu perdus. Le suspense n'est pas très bien entretenu car on sait vite qui est le coupable même si la romancière lance des pistes pour éveiller les doutes.

    18/06/2007 à 07:31

  • Bettý

    Arnaldur Indridason

    9/10 Sur un scénario de base assez connu, marie-femme-amant(e), Indridason parvient à construire un polar très accrochant.

    05/12/2011 à 13:53 2

  • Bien connu des services de police

    Dominique Manotti

    7/10 Un polar noir bien mené. L'approche militante casse cette fois un petit peu le réalisme par un aspect parfois caricatural. Une écriture et un style dynamiques font un roman qui se lit bien.

    28/07/2010 à 11:01 1

  • Bienvenue à Oakland

    Eric Miles Williamson

    5/10 C'est un peu le même sentiment que Fredo, j'ai vite été largué par le texte.

    15/08/2012 à 03:26

  • Big Bug

    Christian Grenier

    7/10 Le roman de la série qui m'a le moins marqué, j'avais bien apprécié quand même la construction et la poursuite de l'aventure avec Logicielle. Les ados, en général, aiment beaucoup.

    24/12/2011 à 11:26

  • Blanc comme Neige

    George P. Pelecanos

    8/10 Tout pour faire un très bon polar noir, très noir; j'aurais aimé plus d'épaisseur dans les personnages pour mettre une meilleure note.

    03/05/2010 à 12:21

  • Brandebourg

    Henry Porter

    9/10 Avec « Brandebourg » sorti en France en 2008, l'Anglais Henry Porter a signé un roman d'espionnage réussi. Si mon enthousiasme avait été retenu pour « Nom de code : Axiome Dray » et « Empire State », la plume de Porter tout au long de ces 560 pages m'a conquis. C'est le genre d'histoire que vous ne pouvez lâcher même quand l'heure du sommeil frappe à la porte et que le lendemain nécessite un lever avant l’aube. Le journaliste et écrivain nous plonge dans la période mouvementée de la seconde partie de l'année 1989 avec la chute du mur de Berlin en pleine RDA où la Stasi n'a pas encore perdu sa puissance. L'intrigue est remarquablement construite autour d'un professeur d'Université ballotté entre services américains, anglais, russes et la redoutable Stasi. Rudi, agent double ou triple, embourbé dans une ténébreuse machination, devra lutter pour tenter de sauver sa peau et celle de ses proches. Mais quels éléments rendent ce roman exceptionnel ? Si l'histoire, la description de la terreur Stasi et des enjeux de l'époque, la construction parfaitement huilée, les tensions psychologiques entre les intervenants et l’efficacité de la tension narrative méritent les louanges, la force du récit réside davantage dans la peinture d'un personnage, Rudi Rosenharte, aux prises avec les rigueurs du destin, qui élève le roman au plus haut des sommets. Les tragédies personnelles et familiales, l'angoisse et les espoirs qu'il partage avec les opposants et des dissidents, la lutte et la perspicacité qu'il montre pour s'en sortir, la faiblesse de sa position avec de multiples épées de Damoclès attachent le lecteur à Rudi au point d'avoir envie de rentrer dans l'histoire pour l'aider à renverser les obstacles.
    La force romanesque de Porter alliée à un tableau fouillé et précis du monde de l'espionnage de cette époque charnière font de "Brandebourg" un roman à lire avec grand excès d'insomnie.

    05/09/2010 à 07:28

  • Braquages

    Christian Roux

    8/10 un plaisir de lecture avec un roman atypique et entraînant.

    06/01/2009 à 21:27

  • Brouillard au pont de Tolbiac

    Léo Malet

    8/10 Je garde un excellent souvenir du mythique roman de Leo Malet dans le XIIIe arrondissement à Paris pour l'histoire, la narration et le rythme.

    31/01/2008 à 08:59

  • Brouillard sur Mannheim

    Walter Popp, Bernhard Schlink

    8/10 Une bonne intrigue allemande, qui replonge dans un passé de plaies entre manipulation et crime. Un personnage, un ancien procureur nazi devenu privé, réussi.

    28/09/2009 à 07:06

  • Bugs

    Gérard Delteil

    8/10 Lu il y a longtemps, j'en garde un bon souvenir. Delteil sait très bien construire son roman et mener l'intrigue.

    28/04/2018 à 09:11 1

  • Cadavre X

    Patricia Cornwell

    4/10 J'ai trouvé beaucoup de longueurs et lenteurs; à la page 300, l'enquête a encore peu avancé. Le climat de perfidie qui entoure Scarpetta n'ajoute rien de piquant.

    09/07/2007 à 13:23

  • Cartago

    Jean-Hugues Oppel

    7/10 Un livre fort documenté avec une intrigue intéressante, le roman se lit bien, l'écriture est dynamique. La fin, un peu floue, déçoit.

    25/06/2007 à 02:44 1

  • Carte blanche

    Jeffery Deaver

    5/10 N'étant pas un grand fan de 007, je n'ai pas accroché à cette livre de rebondissements.

    10/07/2011 à 08:21

  • Carte Vermeil

    Pierre Boileau, Thomas Narcejac

    8/10 Un Boileau-Marcejac très affûté, qui excelle dans le diabolique et la machination. Un suspense tout en filigrane qui trompe bien son monde...

    03/04/2012 à 03:28 2