Bad boy

3 votes

  • 8/10 Une très bonne lecture, avec suffisamment d'action et une intrigue bien construite. Très bien écrit.

    04/08/2014 à 22:21 Ssarlotte (516 votes, 7.1/10 de moyenne)

  • 8/10 Peter Robinson (avec cette nouvelle aventure de Banks) prouve, s'il en était besoin, qu'avec un minimum d'action, il peut nous tenir en haleine tout au long de son roman. Il est vrai que l'histoire, au départ, ne semble pas propice à une enquête des plus mouvementées mais l'écriture est tellement fluide et les personnages très bien campés, que la lecture en devient extrêmement agréable. Un très bon cru.

    18/11/2013 à 15:23 ericdesh (932 votes, 7.4/10 de moyenne)

  • 8/10 Peter Robinson, dans le genre policier, reste un de mes auteurs favoris. J’ai toujours été étonné qu’on parle beaucoup de l’excellent Ecossais Ian Rankin et très peu du non moins talentueux Anglo-Canadien dans un certain monde du polar hexagonal. Robinson ne sort pas assez la rengaine sur l’argent sale et le capitalisme pourri? Son éditeur français, trop généraliste, Albin Michel, souvent à l’affût de coups, n’est pas assez apprécié? L’inspecteur Alan Banks du Yorkshire n’a rien envié à son collègue John Rebus d’Edimbourg, les deux auteurs sont parvenus à composer des personnages de la littérature policière qui resteront dans les annales avec Willander et Bosch par exemple. La qualité d’écriture des récits de Robinson, dès les premières pages, plonge le lecteur dans l’histoire et accroche très vite. Il fait vivre les épisodes avec brio et on lutte et souffre pour ses personnages.
    Le dernier roman de Robinson, « Bad Boy », trônait sur une étagère depuis quelques semaines. Quand j’ai vu que la traduction française allait sortir début mars, « je me suis mis à l’ouvrage » et je n’ai pas été déçu même si Banks a pris quelques vacances dans l’Ouest des Etats-Unis. Pendant ce temps, Annie Cabot, sa collègue et éphémère petite amie, doit s’occuper d’une des anciennes voisines de Banks, une mère qui a découvert une arme dans les affaires de sa fille. L’opération tourne mal, son époux meurt à la suite d’une bavure policière lors de la récupération de l’arme. Le Smith & Wesson semble appartenir au boy friend de la jeune fille, par ailleurs amie d’enfance et colocataire de la fille de Banks, Tracy, âgée de 24 ans. Le jeune homme, Jaff, est un Bad Boy qui a viré dans le trafic lucratif de la drogue tout en maniant la gâchette. Tracy qui a changé son prénom en Francesca, en pleine rébellion, se retrouve impliquée dans la cavale, avec de gros risques. Son père, revenu de sa trêve, parviendra-t-il à la sauver et à ébranler le notable qui tient les manettes dans l’ombre ? Robinson a de nouveau signé une histoire très accrochante tout maîtrisant la tension narrative au fil des chapitres. Le retour de Banks de ses vacances américaines permet d’accélérer le rythme dans un dangereux final. Un récit qui se dévore même si ici le récit est davantage centré sur l’action que sur l’atmosphère. Des jeunes gens sont pris dans un engrenage avec un terminal fatal ou accidenté selon le degré d’implication, de simples parents sont désarmés face à de tels extrémités alors que des policiers, soucieux de respecter le protocole et d’agir en professionnels commettent l’irréparable. De nombreux ingrédients pour rendre ce roman à la fois réaliste et prenant.

    27/02/2011 à 09:42 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)