Charliebbtl

127 votes

  • Kisanga

    Emmanuel Grand

    8/10 "Kinsaga", c’est un contrat sur une exploitation minière en plein Congo entre français et chinois, le tout observé par des dirigeants congolais prêts à tout pour se remplir les poches. Et au final, on aboutit à la confirmation bien réelle que la politique à un haut niveau, c’est vraiment tous des pourris ! (Oui, oui, messieurs et mesdames les politiciens de tout là-haut, plus personne n’est dupe ! Ne vous en déplaise). je vous recommande cette lecture qui met en scène la face cachée de ces pseudo-amitiés internationales qui s’affichent à longueur de journée sur les chaînes d’info en continu. Derrière les sourires de façade, les petits compromis pour s’accrocher désespérément au pouvoir !

    20/04/2020 à 22:28 4

  • L'Ami des ombres

    Steve Mosby

    5/10 Une lecture décevante qui donne une part bien trop importante au surnaturel à mes yeux. Je dois finalement être bien trop terre à terre pour pouvoir me laisser séduire par ce genre de thriller. D'autres y trouveront sans doute leur compte.

    23/04/2021 à 08:12 1

  • L'Archipel des larmes

    Camilla Grebe

    10/10 Un véritable coup de cœur pour moi. On retrouve, dans ce roman, tout ce qui fait la marque de fabrique de Camilla Grebe : une intrigue menée à une cadence de dingue sur 7 décennies, un serial killer aux méthodes glaçantes, des personnages féminins particulièrement touchants, une présentation de la société suédoise pas aussi édulcorée que celle à laquelle nous sommes habitués et un épilogue en feu d’artifices comme à son habitude. A lire absolument mais à une seule condition : avoir lu les trois précédents romans de Camilla Grebe, sous peine d'être spoilés.

    14/08/2020 à 21:36 7

  • L'Art du meurtre

    Chrystel Duchamp

    6/10 Ce que l’on peut reconnaître à Chrystel Duchamp, c’est d’avoir réussi à construire une intrigue qui se tient de bout en bout. On suit l’enquête à une vitesse folle, facilitée par le recours à des chapitres courts qui ne laissent la place à aucune digression. En cela, c’est efficace et addictif. On explore diverses pistes sans savoir que finalement tout est lié mais l’art de l’auteur réside dans le fait que ce lien, tel un fil d’Ariane, ne prend vie que deux ou trois chapitres avant la fin. Quant à l’épilogue, même si on s’y attend un peu (j’en reparlerai par la suite), il a quand même de quoi glacer le sang.
    La réussite du livre repose également sur les descriptions des scènes de crime qui parviennent littéralement à mettre mal à l’aise le lecteur. Et cela va crescendo. Autant le première scène par sa mise en scène nous semble presque relever de l’habituel, tant les films policiers et séries télés du même genre en regorgent, autant la deuxième scène dérange beaucoup plus par l’impression de normalité qu’elle dégage alors qu’elle dissimule une scène bien plus horrible que les scientifiques vont finir par révéler. Quant à la troisième scène, comment dire ? J’étais dans le métro quand je l’ai lue, je n’avais pas trop mangé ce jour-là et je me suis vraiment demandé si je n’allais pas fermé le livre, histoire de ne pas finir en vrac devant les autres usagers médusés. Pour vous donner une petite idée, imaginez un étal de boucherie et vous serez encore bien loin de ce à quoi vous allez assister. Et je ne vous parle pas de certaines performances artistiques en live décrites dans le roman qui relève plus du gore que de l’art selon moi. Mais je dois être un vieux conservateur !
    Malgré cela, je dois reconnaître que certains aspects de ce roman ne m’ont pas vraiment convaincu :
    - Je trouve, tout d’abord, dommage que tout le travail sur l’art mené par l’auteur soit un peu gâché ici par son accès rendu difficile pour la plupart des lecteurs (dont je fais partie). Je m’explique : chaque titre de chapitre renvoie à un titre d’oeuvre. Autant des titres comme La Nuit étoilée de Van Gogh, Les Demoiselles d’Avignon de Picasso, Le Retour du fils prodigue de Rembrandt, Les époux Arnolfini de Van Eyck ou Le Verrou de Fragonard me parlent, autant les autres titres d’œuvres plus contemporaines m’ont régulièrement rappelé mes lacunes dans ce domaine. Vous me direz qu’un livre est aussi l’occasion d’enrichir sa propre culture. Certes, j’ai parfois fait l’effort, quand j’en avais la possibilité, d’aller rechercher les œuvres citées sur Internet, mais lorsque l’on est dans les transports en commun, c’est difficilement faisable et cela a tendance à casser le rythme de la lecture. Et l’on n’a pas forcément envie de revenir en arrière dans sa lecture, une fois rentré chez soi. En raison de cela, je pense être passé à côté de pas mal d’intentions de l’auteur. Une solution aurait pu être, par exemple, de rajouter dans le roman un encart avec les différentes reproductions d’œuvres évoquées. Certes, cela a un certain coût en matière de droits d’emprunt mais il est clair que cela aurait permis aux lecteurs non spécialistes d’apprécier à sa juste valeur le travail de recherche de l’auteur et les échos des choix effectués au sein de l’intrigue ;
    - Deuxième point auquel je n’ai pas adhéré du tout, ce sont toutes les considérations amoureuses de l’héroïne, Audrey Durand. Certes, elles ont leur importance mais bon là, j’avoue, c’est mon incapacité à montrer de l’empathie en toutes circonstances qui s’exprime. Je suis inhumain, sans doute mais à mon âge on ne se refait pas. A plusieurs reprises, j’ai eu envie de secouer ce personnage afin de le faire réagir en lui criant : « Mais bon sang, tu n’es pas la première à être cocue. Alors bouge-toi et passe à autre chose ! ». Oui, je sais, désolé mais je parle également d’expérience. Donc en gros, voilà ça ne m’a pas plu !
    - Enfin, niveau intrigue, il faut avouer qu’on se doute assez rapidement de qui a fait le coup (même si, je dois le reconnaître, le motif n’apparaît qu’en fin de roman). L’auteur tente, pourtant, de nous envoyer à plusieurs reprises vers une mauvaise piste mais elle nous tire tellement vers cette voie qu’on finit par se dire : « Non, non, là, tu ne me feras pas croire que la solution est là ». C’est sans doute le plus gros reproche que je pourrai faire à ce roman, le suspense a été finalement éventé un peu trop vite. Mais là encore, je me dis que c’est un premier roman et donc quoi de plus normal. Le suivant sera sans doute meilleur, même si je peux comprendre que les lecteurs purs et durs de polars et thrillers en tous genres aient pu ne pas se laisser prendre au jeu. Mais de là à s’exciter, il ne faut pas exagérer non plus.
    Au final un premier polar qui, malgré quelques petites imperfections, remplit son rôle et offre un bon divertissement au travers d’une intrigue qui tient la route, malgré un suspense qui aurait pu être un peu plus soutenu.

    04/04/2020 à 18:51 1

  • L'Assassin du train

    Jessica Fellowes

    9/10 Un chose est certaine : si vous avez aimé "Belgravia" de Julian Fellowes et si vous êtes fan d’Agatha Christie, vous devriez y trouver votre compte (Bon ! La comparaison avec Agatha est peut-être un peu prématurée mais cela s’annonce plutôt pas mal pour la suite). C’est délicieusement écrit, ça se lit sans fin, du vrai petit lait. Les chapitres sont courts et l’intrigue se déroule sans accroc. Même si pour les initiés, le dénouement est, je pense, facilement prévisible, l’auteur réussit quand même à nous amener à plusieurs reprises sur de fausses pistes et le pire, c’est que l’on tombe dans le panneau à chaque fois. C’est diablement bien construit et je dois l’avouer, des romans comme celui-là, j’en redemande.

    19/05/2020 à 19:28

  • L'Eté circulaire

    Marion Brunet

    5/10 Je crois que rien dans ce roman ne m’a plu mais je ne peux pas en conclure qu’il s’agit d’un mauvais roman, simplement d’un roman pas fait pour moi. Je crois que j’ai, de plus en plus de mal, avec cette misère sociale, culturelle qui touche de plus en plus d’individus dans notre société. Vous allez me dire que c’est un propos de gros beauf mais voilà, je n’y vois aucune beauté, aucun intérêt car j’ai conscience que, d’année en année, la situation se dégrade créant ainsi une faille inéluctable entre les privilégiés et les « misérables » incapables de sortir de leur situation car ils en héritent de génération en génération. Bon voilà je m’arrêterai là car je pense que d’autres parleront bien mieux que moi de ce roman. Là encore, je n’ai rien contre l’auteur dont l’écriture reste de qualité mais voilà le message qu’elle a voulu faire passer a fait flop auprès de moi.

    11/04/2020 à 18:07 4

  • L'Heure des fous

    Nicolas Lebel

    7/10 J’ai un terrible défaut, je dois l’avouer, c’est de ne jamais lire les romans d’un même cycle dans l’ordre… J’ai déjà vécu cela avec Jacques Saussey. On ne devrait même pas parler de défaut me concernant mais plutôt de toc, ce qui joue d’autant sur mon appréciation des romans concernés. Alors oui, j’ai trouvé ce roman de Nicolas Lebel beaucoup moins ambitieux et original que le précédent que j’avais lu à savoir "De cauchemar et de feu". Mais j’assume pleinement ma responsabilité. "L’Heure des fous" est, en fait, le premier roman de cet auteur et le premier donc du cycle consacré au Capitaine Mehrlicht alors que "De cauchemar et de feu" en est le quatrième. Vous voyez où je veux en venir ? Nicolas Lebel est un auteur à suivre car il se bonifie comme le bon vin. Il faut simplement lire ses œuvres dans l’ordre pour s’en rendre compte. Je fais donc ici officiellement mon mea culpa.

    12/04/2020 à 19:14 4

  • L'Ombre de l'assassin

    Roxanne Longstreet

    7/10 Un bilan mitigé pour la suite de l'excellent "L'Ombre de la menace". On retrouve, certes, la thématique de la chasse à l'homme menée désormais par Gwen Proctor pour en finir une bonne fois pour toute avec son serial killer de mari. Le problème, c'est que cette intrigue est parasitée par des considérations qui ralentissent l'intrigue et les mêmes atermoiements répétés des enfants. Après avoir roulé en 5e tout le long du premier volet, Rachel Caine semble avoir un peu rétrogradé dans ce second volet qui ne s'avère palpitant que par intermittence.

    21/10/2020 à 20:37 3

  • L'Ombre de la baleine

    Camilla Grebe

    9/10 Camilla Grebe continue de me laisser penser qu'elle est une grande dame du polar. Plus je lis ses romans et plus j'en demeure convaincu. Son écriture, même si on pourrait lui reprocher parfois un mécanisme bien rôdé, fait mouche à chaque foi, en entremêlant deux intrigues qui petit à petit se rapprochent et finissent par ne faire plus qu'une au moment du feu d'artifice. Car oui, Camilla Grebe est une adepte du feu d'artifice final qui se produit en général durant les 100 dernières pages pour atteindre son paroxysme au cours des 10 dernières. Et ce roman ne déroge pas à la règle.

    22/04/2020 à 08:42 4

  • L'Ombre de la menace

    Roxanne Longstreet

    8/10 Ce qui séduit avant tout dans ce roman, c’est l’atmosphère oppressante et inquiétante qui y règne tout du long. En gros, l’ensemble du roman (à l’exception du prologue) repose sur une thématique simple : comment réussir à disparaître et à refaire votre vie quand votre époux s’est révélé être l’un des pires serial killers du pays et que tout le monde est convaincu que vous avez été sa complice ? Comment survivre dans un monde où les réseaux sociaux déchaînent les pires instincts de l’être humain et finissent par faire force de loi en vous condamnant ad vitam aeternam ? Un très bon roman qui annonce une suite tout aussi passionnante.

    20/04/2020 à 07:35 3

  • L'Ombre du crépuscule

    Roxanne Longstreet

    7/10 La suite des aventures de Gwen Proctor, l'épouse du serial killer Melvin Royal, devenue la complice n° 1 aux yeux de la plupart des américains. Alors autant les deux premiers volets ("L'Ombre de la menace" et "L'Ombre de l'assassin") avaient été de véritables claques, pour moi, tant l'ambiance anxiogène qui y régnait était presque jouissive, je dois avouer que je suis resté un peu sur ma faim avec cette suite. Non pas que le roman soit un mauvais thriller (franchement, cela reste toujours aussi addictif) mais je dois reconnaître en amateur de thrillers un peu sadique que le changement de statut de Gwen, dans ce nouvel opus, ne m'a pas séduit plus que cela. Vivement que l'on revienne dans quelque chose de plus glauque (je croise les doigts pour les deux derniers volets de la série non encore parus en France pour l'instant)

    29/09/2021 à 20:23 1

  • L'Ombre du renard

    Nicolas Feuz

    10/10 Si vous avez lu et aimé "Horrora Borealis" ou "Le Miroir des âmes", n’hésitez pas et foncez car vous allez retrouver dans ce roman tout ce qui fait le talent de Nicolas Feuz. Une excellente lecture qui confirme qu’il est un auteur de polar contemporain qui compte et que vous ne pouvez pas ignorer.

    26/04/2020 à 07:51 7

  • La Chasse est ouverte

    David Osborn

    10/10 Attention, coup de cœur ! Un thriller datant des années 70 absolument incontournable pour les amateurs du genre. Une chasse annuelle d'un type particulier et dont les auteurs vont, enfin, subir les conséquences. C'est glauque, malsain et parfois extrêmement trash mais le paradoxe, c'est que le lecteur en redemande. preuve que David Osborn maîtrise parfaitement son art. Une lecture que je recommande chaudement.

    29/09/2020 à 14:59 6

  • La Chimiste

    Stephenie Meyer

    3/10 Que dire de ce roman sans être désagréable ? Ben on dira déjà : beaucoup de pages (700 quand même) pour pas grand chose. Un roman sans grand intérêt si ce n’est pour servir de somnifères aux insomniaques sévères.

    27/05/2020 à 20:44 2

  • La Cité de feu

    Kate Mosse

    8/10 Je dois avouer que la lecture de ce roman bien épais (600 pages) s’est révélé être finalement une très agréable surprise. En effet, je n’avais pas lu la première trilogie de Kate Mosse mais la thématique de ce nouveau roman fait sans doute partie de mes périodes historiques de prédilection. Et je ne cache pas que le fait qu’une bonne partie de l’histoire se déroule à Toulouse a beaucoup aidé également à mon adhésion. En effet, les scènes toulousaines se déroulent à quelques centaines de mètres de chez moi. En somme, je me suis retrouvé ainsi plongé en plein cœur de l’intrigue malgré moi.
    Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est que, dès le prologue, on constate que nous nous lançons dans une aventure au long cours, dans la mesure où l’on se retrouve au XIXe siècle en Afrique du Sud. On pourrait ainsi penser que l’on nous a vendu du rêve et, pourtant, tout s’explique très rapidement puisque cette scène se révèle être la conséquence de faits s’étant déroulés plus de 300 ans auparavant. Alors que le prologue s’achève sur un « drame », Kate Mosse entretient le suspense en nous ramenant en quelques secondes aux prémices des guerres de religion en plein Languedoc. On comprend alors que la résolution de l’énigme soulevée dans le prologue devra attendre le troisième tome, ou comment savoir mettre en place un teasing de malade.
    Pour ce premier tome, je dois reconnaître que l’intrigue est parfaitement maîtrisée, mêlant vérités historiques et fiction de qualité autour d’un secret de famille teinté de jalousie et de désir de vengeance. C’est passionnant et particulièrement addictif. Chaque personnage a un véritable rôle à jouer dans la résolution de l’énigme qui démarre avec un simple courrier anonyme remis à Minou (surnom de Marguerite Joubert) alors que la répression contre les huguenots commence à poindre dans le Languedoc : "Elle vous sait en vie".
    Qui est ce « elle » ? En quoi cette connaissance pourrait s’avérer dangereuse pour la jeune fille ? Voilà quelques questions auxquelles Minou va devoir répondre afin de comprendre quelle destinée lui est réservée dans un contexte historique plus que tumultueux. Kate Mosse, là encore, réussit à entretenir ce suspense tout en dévoilant peu à peu le mystère à travers des chapitres de monologue intérieur où ce fameux « elle » explique peu à peu ses motivations à vouloir impérativement retrouver Minou.
    Quant aux personnages, j’ai surtout apprécié le binôme Piet/Vlad, sorte de frères ennemis dont l’amitié est anéantie lorsque les rivalités religieuses entre catholiques et huguenots commencent à se matérialiser dans les faits. Les scènes de barricades et de démolition de certains quartiers toulousains sont à la hauteur de la rupture du lien qui les unissait adolescents. Chacun est dévoué à sa cause. Piet choisit le camp huguenot car il ne parvient pas à comprendre les valeurs chrétiennes fondées sur des superstitions, des mensonges et des ambitions finalement peu catholiques. Quant à Vlad, on peut lui trouver un petit côté Frollo par son incapacité à combattre ses pulsions amoureuses. Mais c’est surtout son ambition personnelle qui rend le personnage antipathique et si révélateur de l’aveuglement du clergé de l’époque pour qui tous les moyens étaient permis afin d’anéantir la « menace » protestante. On peut, toutefois, se poser la question à la fin du roman : qui, de Piet ou Vlad, mérite le Paradis ? La réponse est finalement assez vite trouvée.
    L’épilogue prépare enfin le lecteur à une attente presque fiévreuse du second tome qui s’annonce particulièrement sanglant. En effet, Kate Mosse a décidé de le placer sous le signe de l’épisode emblématique de cette période : le mariage entre Henri de Navarre et Marguerite de Valois et, bien entendu, la nuit de la Saint-Barthélemy. Réussira-t-elle à faire aussi bien que Dumas avec "La Reine Margot" ? On l’espère grandement.
    Au final, un roman que je vous encourage vraiment à découvrir, que vous soyez amateur de roman historique de bonne qualité ou simplement d’intrigue à suspense qui se lit sans fin. Pour ma part, je n’hésiterai pas à me lancer dans le second tome dès sa sortie.

    05/04/2020 à 12:40 2

  • La Conspiration Hoover

    Steve Berry

    7/10 Imaginer l’Histoire quand ses contours restent encore floues. Voilà sans doute l’objectif que s’est fixé Steve Berry en se lançant dans ce projet de roman. En effet, qui pourrait lui jeter la pierre ? Il est de ces épisodes historiques dont les mystères restent (et resteront sans doute) toujours non élucidés et qui ne peuvent qu’être sources d’inspiration pour des auteurs. Le dossier Martin Luther King ne fait pas exception et Steve Berry nous propose, ici, sa vision (imaginaire) de ce qui a bien pu se passer. Malgré quelques petites choses qui m'ont déçu, l'ensemble reste de bonne qualité et devrait séduire les amateurs du genre.

    30/05/2020 à 21:26

  • La dernière chance de Rowan Petty

    Richard Lange

    7/10 Avec ce roman, Richard Lange nous propose de suivre le destin d’un anti-héros appelé à faire le bilan d’une vie d’échecs et à envisager un avenir plus radieux. On pourrait presque parler de roman initiatique moderne tant le personnage de Rowan, en quête de rédemption, apprend sur lui au fil des pages. Un roman à découvrir absolument et qui rappelle sur certains points le très beau "Prodiges et miracles" de Joe Meno. Je recommande grandement cette lecture.

    09/04/2020 à 04:55

  • La Descente

    Tim Johnston

    9/10 Pour vous l’avouer, j’ai failli abandonner ce roman au bout de 100 pages et puis, n’aimant pas laisser une lecture en rade (ben, oui, en cela, je ne suis pas le précepte de Pennac), je me suis forcé et j’ai eu raison. Ce roman nécessite effectivement de la part du lecteur un certain nombre de renoncements indispensables pour pouvoir apprécier cette intrigue d'une très grande qualité. Pour ma part, j'ai accepté de renoncer et j'ai finalement adoré.

    20/05/2020 à 08:24 1

  • La Femme à la fenêtre

    A. J. Finn

    8/10 Un thriller haletant. Une fois ouvert, on ne le lâche plus même si l’intrigue en elle-même n’est pas d’une originalité transcendante. C’est bien écrit, le rythme est soutenu, les rebondissements placés aux bons endroits. Un bon roman en cas d’insomnie.

    10/05/2020 à 17:59

  • La Fille d'avant

    J.P. Delaney

    5/10 Là encore, on va aller rapidement à l’essentiel. Le seul et unique avantage de ce roman, c’est qu’il se lit à vitesse grand V (plus de 500 pages en moins de 24 heures pour moi, effectivement, c’est un record). L’intrigue se déroule sans accroc mais, franchement, on s’ennuie grandement parce qu’on a l’impression d’avoir lu cela cent fois. Entre le parallélisme des destins des deux héroïnes, la réduction du nombre de suspects au minima (en gros, 4 personnes à tout casser) et leur caractère complètement tordu, ben désolé mais ce sont des ficelles (que dis-je, de véritables cordes) un peu usagées qu’emploie ici JP Delaney. Cela ne casse vraiment pas quatre pattes à un canard.

    23/05/2020 à 17:30 4