Med.SoB

55 votes

  • Ne me quitte pas

    Mary Torjussen

    8/10 Voilà un roman que je ne suis pas prêt d’oublier !

    Hannah a tout ce qu’on qualifie d’une vie pleine de bonheur. Elle occupe un bon poste au sein d’une grande société dont elle ne cesse d’y grimper les échelons, tout le monde l’apprécie pour son sérieux, pour certains elle est même un exemple à suivre. Elle partage sa vie avec Matt, tout les deux semblent vivre le grand amour avec leur quotidien qui fait rêver. Mais les apparences sont souvent trompeuses… Un jour alors qu’Hannah rentrait de son boulot espérant retrouver le calme et la chaleur de son chez elle au près de Matt, elle trouve sa maison désertique de toute trace de son amoureux (Ses affaires, leurs photos, leurs messages échangés et même son numéro de téléphone! disparu sans laisser de trace juste des souvenirs. Mais, comment c’est écrit sur la quatrième de couverture, « Personne de disparaît jamais complètement.. »

    L’auteur nous plonge dans une véritable énigme dès les premières pages, laissant notre esprit vagabonder à la recherche du moindre indice. Comment, du jour au lendemain,alors qu’ils semblaient heureux, son compagnon puisse disparaître et d’après ce qu’il laisse comprendre, Il n’a pas envie d’être retrouvé !

    Mary Torjussen écrit son roman à la première personne. se laissant glisser dans la peau du personnage en décrivant les moindres sensations d’Hannah. Je me suis même demandé, au cours de ma lecture, si l’auteur n’avait pas vécue une histoire pareille.
    l’histoire se lit rapidement. D’un côté on est pressé d’arriver à la fin, d’avoir la réponse du « Pourquoi ? » et l’auteure en est consciente. Elle ne s’attarde pas sur les détails, donnant plus de valeur à l’histoire qu’aux descriptions. Ce qui a fait que je lise ce roman d’une traite.

    Un thriller psychologique qui laissera plus qu’un éveillé toute une nuit.

    07/11/2017 à 19:01 4

  • Ne te retourne pas

    Alison Gaylin

    8/10 C’est exactement ce genre de livre que je préfère ! Un thriller glaçant qu’on ne veut (peut?) pas lâcher tant qu’on a pas lu la dernière page.

    Alison Gaylin nous transporte à Hollywood des années quatre-vingt, là où tous les ados, à peine arrivés au lycée, rêvent déjà de devenir vedettes de cinéma et notamment Kelly Lund. Ayant perdu sa sœur cadette lors d’un accident de voiture (suicide, selon le rapport établi), Kelly préfère rester seule et se tient toujours à l’écart de ses camarades. Mais sa vie prit une toute autre direction quand elle fait la connaissance de Bellamy, la fille du célèbre acteur, Sterling Marshall. Kelly sentait alors que la vie se lève soudainement. Peut-être deviendra-t-elle actrice un jour ?
    A peine entré dans le milieu des gosses des stars, Kelly fait la connaissance du dénommé John McFadden, l’un des plus célèbre réalisateurs de son temps. N’est-ce pas là une opportunité de sa vie de tenter sa chance dans le milieu du cinéma ? Effectivement, Kelly réussit à obtenir une chance d’auditionner. Mais le jour J, au lieu de faire bonne figure, elle pointa un pistolet vers McFadden et tira trois balles…
    Pourquoi une ado âgée d’à peine 17 ans tuerait, avec sang froid, un célèbre réalisateur ? Et de plus, elle ne le regrettait pas !
    Vingt-cinq ans plus tard, Kelly Lund sort de prison mais son passé ne tarda pas à la rattraper en exhumant ses secrets les plus profonds.

    J’avoue que je me suis fait avoir en lisant ce livre, car Alison Gaylin donne vraiment vie à l’histoire d’une manière qui m’a poussé à plusieurs reprises à aller sur Google et chercher si l’histoire est véridique. Et en constatant que les personnages n’existent que dans ce livre, j’ai commencé à chercher une histoire qui y ressemble, peut-être s’était-elle inspiré d’une histoire vraie ? pensais-je. Or cette histoire est le fruit de l’imagination de l’autrice. Une intrigue si bien menée qu’il m’ait fallu arriver jusqu’à la fin pour démêler les nœuds de l’histoire, sans parler du suspense, des multiples rebondissements et des faux semblants qui, plus on avance dans l’histoire plus ça s’intensifie qu’ils devient quasi impossible de lâcher le livre avant d’y avoir lu la dernière page.

    Revenons à Kelly Lund. Oui, ce personnage m’a bien marqué ! On ne peut avoir un sentiment précis envers Kelly. Est-elle une bonne personne ? Ou une criminelle sans cœur et sans regret ? Car, comme je l’ai mentionné plus haut, ce livre est différent, il n’y a pas le « Prouver que je suis innocent » habituel Kelly semble accepter voire même assumer ce qui lui ai arrivé.

    « Ce n’est pas ce qu’on fait qui nous fait perdre les gens, se rappela-t-elle. C’est ce que les gens pensent qu’on a fait. »

    Le livre est écrit sous forme de plusieurs chapitres alternants le passé et le présent, ce qui nous permet de connaître deux différentes Kelly ; l’adolescente défoncée qui fréquente ses amis hollywoodiens, et la Kelly déchiré après vingt-cinq ans de prison, détaché du monde, plutôt silencieuse et ne semble pas heureuse. Le genre de personne qui n’exprime pas sa tristesse, ne se plaigne pas mais on peut le ressentir.

    Vous avez sans doute deviné que je recommande fortement ce livre. Il risque de réveiller le détective qui sommeille en vous. D’autant plus que Alison Gaylin sait comment nous garder engagé en nous emmenant dans une aventure tortueuse.

    23/06/2019 à 11:14 2

  • Par accident

    Harlan Coben

    8/10 L’un de mes plus grands plaisirs est d’apprendre qu’un nouveau thriller de Harlan Coben vient de sortir. Vous savez ce que ça signifie ? Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Le boss du thriller. De longues nuits s’annoncent !

    Dans l’un de ses interviews concernant sont nouveau thriller, Harlan Coben a dit qu’on allait être surpris à la fin. Et bien OUI ! J’avoue qu’à un moment j’ai cerné le méchant de l’histoire (il y en a toujours un dans un thriller) mais comme brouiller les pistes est son point fort, Harlan Coben a su me dérouter.

    Cette fois-ci Harlan nous présente un nouveau personnage, du même quartier de Myron Bolitar – Il fera d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire sans voler le tonnerre au véritable protagoniste de l’histoire. Pour le plaisir des fans – Napoléon « Nap » Dumas, officier de police et enquêteur de comté, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé dans de tragiques circonstances. Quinze ans après, le « suicide » de son frère le tourmente toujours. Il décide alors de mener son enquête et se lance à la recherche des réponses aux questions qu’il s’est toujours posés(La mort de son frère, la disparition mystérieuse de sa petite amie de l’époque,…), aux détails qui ne « collaient » pas avec le verdict. Mais à quel prix ? Parfois le passé recèle des mensonges. Les déterrer n’est jamais sans conséquences…

    Encore une fois, Coben dresse l’art du suspens est à son summum tout au long de l’enquête. On s’accroche dés le début au personnage de Nap : un flic qui est resté longtemps célibataire et qui, pour punir les « méchants », n’obéit qu’à une seule loi, la sienne !
    Les personnages secondaires sont bien étudiés. Chacun un rôle à jouer, une histoire à raconter, un indice à dévoiler qui fera avancer les recherches.

    Se plonger dans un nouveau livre de Harlan Coben, pour moi c’est comme traîner avec un vieil ami que j’ai hâte de revoir. Car en plus de l’histoire, j’admire cet humour sobre et intelligent que Coben incruste dans la personnalité du héro de l’histoire.

    Un thriller digne de ce nom ! Des rebondissements, du suspense et de l’action. Hautement recommandé !

    19/10/2018 à 14:54 3

  • Rouge Eden

    Pierre J.B. Benichou

    8/10 J’aime quand un roman m’emmène loin, me transporte dans le temps pour me faire vivre une autre époque, une autre culture… Rouge Eden m’a rassasié !

    Le roman est un ensemble de deux histoires :

    Celle de William Birdy, celle qui m’a le plus angoissé (dont le personnage a été inspiré par Ted Bundy, un tueur en série américain qui a assassiné de nombreuses jeunes femmes durant les années 1970), condamné à mort pour le meurtre de plusieurs jeunes filles. À 48 heures de son passage à la chaise électrique, Birdy confesse ses pêchers à un prêtre qui l’accompagne pendant ces dernières heures.Que peut éprouver un homme quand il sait que ses heures sont comptées ? À quel espoir a-t-il encore le droit de s’accrocher ? Ayant peur que l’enfer soit sa prochaine destination, le tueur en série raconte au prêtre comment tout cela a commencé, comment choisissait-il ses victimes, ce qu’il le poussait à commettre ces atrocités, espérant ainsi purifier son âme…

    La deuxième (la plus intéressante à mon avis), celle de Timofey. Un professeur de la physique quantique envoyé au goulag par erreur à l’époque du régime soviétique de Staline. Dans cette histoire, Pierre Benichou nous bourre d’informations. Caressant à la fois l’histoire et la science. Expliquant ce que c’est que la physique quantique d’une façon à être comprise par un enfant et racontant avec précision comment était la vie à l’époque de Staline (on sent que l’auteur a bien cherché avant de se lancer dans l’écriture de ce roman.).

    Ce livre propulse Pierre Benichou dans la cours des grands. Avec une plume fluide et agréable à lire, l’auteur nous fait frissonner, espérer, imaginer tout au long des chapitres. J’avoue que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, en plus de l’histoire on en sort avec des informations culturelles.

    Après une petite recherche sur le net, j’ai remarqué que, malheureusement, le livre n’a pas connu un succès médiatique et c’est bien dommage. Personnellement, je le recommande à tout lecteur qui aime s’aventurer à travers l’histoire. Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Et bien parce que tout a été parfait mais j’ai été un peu déçu par la fin, Un peu expéditive.

    Un livre que je vous invite vivement à découvrir !

    16/03/2017 à 23:32 3

  • Si tu t'en vas

    C. J. Cooke

    8/10 Vous avez envie de lire un livre d’aventure ? Mais aussi un thriller ? Et vous n’arrivez pas à choisir. Lisez celui-là, il mélange les deux…

    Le livre est divisé en deux histoires : La première se situe à Londres où Éloïse, une femme aimante et mère de d’un garçon en bas âge, Max et un bébé de douze semaines, Cressida et épouse de Locklan, un homme qui s’acharne au travail pour permettre à sa petite famille de continuer à vivre dans la bourgeoisie, disparaît en laissant ses deux enfants endormis et sans surveillance, chose qui ne lui ressemble pas… Au même moment, et c’est la seconde histoire, une femme « Éloïse » se réveille sur une île abandonnée grecque où quatre écrivains y séjournent pour écrire. N’ayant aucun souvenir de qui elle est et les raisons qui l’ont conduites jusqu’ici, elle essaie tant bien que mal à recouvrer sa mémoire.

    Pourquoi une femme qui a tout en apparence abandonnerait son foyer et ses enfants ?

    J’ai beaucoup admiré la façon dont l’auteure manie l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’un côté on accompagne Locklan dans ses recherches afin de savoir où est passé sa femme, et de l’autre on suit Éloïse en priant désespérément qu’il y aura très vite quelque chose, un indice peut-être, qui fera revenir sa mémoire. Mais, comme dans tout bon thriller, les choses ne se déroulent jamais aussi simplement.

    Un autre point à C.J Cooke pour sa plume qui, en plus d’être fluide, est agréable à lire ; tantôt du présent, tantôt du passé. L’alternance des chapitres et cette petite dose du suspense à la fin de chacun donne plus d’ampleur à l’histoire et nous tient en otage jusqu’à la toute dernière page.

    C’est grâce à ce livre que j’ai découvert CJ Cooke, et je compte bien lire d’autres livres de cet auteure.

    07/10/2018 à 16:55 2

  • Six ans déjà

    Harlan Coben

    8/10 Comme à chaque fois que j'ai un livre de Coben entre les mains, je ne le lâche pas jusqu'à la chute du suspens.
    L'histoire de Jake. Un jeune professeur à l'université qui, six ans auparavant, a perdu l'amour de sa vie, Nathalie. Sans lui donner de raison valable, cette dernière a décidé de le quitter et de refaire sa vie en épousant quelqu’un d’autre. Elle lui fait promettre de l'oublier et ne jamais chercher après elle. Six ans plus tard, un événement fait rompre la promesse tenue par Jack et il part à la recherche de son amour. Pourquoi a t-il changé d'avis ? Je ne peux vous donner la raison mais je vous invite à lire le roman au plus vite.

    L'histoire est pleine de rebondissements, un vrai voyage de confusion où Coben nous plonge, à nouveau, dans le centre de l'intrigue et on en sort qu'après avoir lu la dernière page.

    Racontée par Jake lui-même, l’histoire fait naître chez le lecteur une certaine empathie envers le personnage principal, nous approche encore plus de l’histoire accompagnant Jake tout au long de l’histoire à la recherche de son premier et unique amour.
    Harlan Coben, toujours fidèle à son style. Avec une plume fluide, accrochante et facile à lire, il nous fait vivre un vrai thriller palpitant où chaque chapitre se termine avec une révélation (ou un brin de révélation) qui pousse notre curiosité au bout et vous donne envie de continuer à lire pour découvrir la vérité, percer le mystère… et juste au moment où on croit avoir découvert la clé de l'énigme, le chapitre qui vient après nous fait propulser vers d'autres déductions et la vérité n'est révélée qu'à la fin de l'histoire, ce qui fait de ce roman un vrai page-turner.

    Si vous aimez le suspens et l'impression de courir après l'histoire et bien vous allez être servi.

    18/03/2017 à 16:06 1

  • Terminus Elicius

    Karine Giebel

    8/10 J’ai lu mon premier Giebel grâce au site Netgalley. La couverture a suscitée mon intérêt. Et après avoir lu le résumé, mon choix était pris : je dois le lire.
    C’est l’histoire de Jeanne, une jeune secrétaire au commissariat de Marseille qui prend quotidiennement à la même heure e le train. Sa vie est chamboulée lorsqu’elle commence à recevoir des lettres de l’assassin le plus recherché qui dit être épris d’elle.
    Tout au long du récit, on passe par plusieurs états d’âme : Colère, surpris, peur, joie,… et petit à petit on se fraie un chemin dans le subconscient de Jeanne, et on découvre une personne qui se voit une ratée et ne représente aucun intérêt pour personne jusqu’au jour où quelqu’un s’intéresse enfin à elle mais quelle personne….
    Le personnage de Jeanne est décrit d’une façon minutieuse et je me demandais si Giebel ne fait pas référence à une personne qui existe réellement.
    La plume de Giebel est captivante, d’ailleurs, je vais sûrement lire ses autres œuvres. Juste après la lecture de quelques pages on est tout de suite absorbés par les faits et on en redemande. L’écriture est tellement fluide que j’ai lu Terminus Elicius en un temps record. Un des points forts de ce roman reste la description précise qui nous donne l’impression de vivre le moment présent avec les personnages, d’être un passager de ce fameux train et à observer.
    Cependant, le seul reproche que je fais à Giebel est d’avoir choisi une fin simple : j’ai eu l’impression que l’auteur a bâclé la chute du suspens.
    Pour un premier Giebel je suis très satisfait et e vous le conseille vivement.

    21/01/2017 à 22:59 5

  • Un cri sous la glace

    Camilla Grebe

    8/10 Avec sa plume saisissante, Camilla Grebe nous plonge dans un thriller plein de rebondissements où chaque chapitre, si il répond à une question du lecteur en apporte une autre . Pour son premier livre en solo (ses trois précédents romans ont été co-écrits avec sa sœur, Asa Träff), Grebe a su assembler les trois caractéristiques d’un thriller Scandinave : Froid, sombre et direct.

    Une auteure que je suivrai avec plaisir.

    16/02/2017 à 00:49 3

  • Une cruelle absence

    Jenny Blackhurst

    8/10 Décès. Amnésie. Souffrance... Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

    27/09/2018 à 01:58 1

  • 7 jours à River Falls

    Alexis Aubenque

    7/10 Après avoir lu « Des larmes sur River Falls » qui est le troisième volet de cette saga, ce fut un véritable coup de coeur livresque ! Comment ne pas chercher à lire les autres tomes de cette Saga ! Heureusement que les histoires sont séparées, hormis quelques détails que vous remarquerez si vous les lisez 😉

    Bref, parlons de l’histoire… On est à River Falls, un gros bourg où tout le monde y mène une vie tranquille. C’est pourquoi que le Shérif Logan l’a choisi en laissant derrière lui Seattle et ces enquêtes à n’en plus finir… mais ce que Logan fuyait se produit lors d’un soir de printemps où deux étudiantes ont été retrouvées sauvagement assassinées. Tout pousse à croire qu’il s’agit de l’oeuvre d’un serial-killer.
    L’affaire fait tout de suite la une des journaux ; il s’agit de quelque chose dont les habitants de River Falls n’y étaient pas habitués. C’est pour cela qu’il fallait y remédier le plus vite possible en mettant tout l’effectif du commissariat et en faisant appel à la profileuse la plus douée de Seattle ; Jessica Hurley qui n’est autre que l’ex du shérif Logan (Ce dernier l’avait quitté après l’avoir appelé pour lui dire : Jessica, c’est fini entre nous. Comme ça, sans la moindre explication. Et est parti pour River Falls)…. je ne vous en dis pas plus :p

    Alexis Aubenque a ce quelque chose qui vous accroche dès le début de l’histoire. Je comprends maintenant pourquoi on le surnomme Le Harlan Coben Français. Il nous fait visiter la ville, nous présente ses protagonistes qui sont très bien construits, on n’a dans aucun moment l’impression d’être dans le cliché, puis nous plonge dans une enquête digne d’un bon polar. On se demande sans cesse qui est le prochain dans la liste de ce meurtrier ? S’agit-il de crimes passionnels ou est-ce que le meurtrier choisit ses victimes selon certains critères ? Et comment vont, Logan et Jessica, mettre la main sur ce tueur ? Et pourquoi pas savoir la raison qui les a séparés…

    C’est avec satisfaction que je referme ce livre. Il s’agit en fait du premier tome de la saga « Les enquêtes de Mike Logan et Jessica Hurley » dont on peut lire les volets séparément.

    Du suspense, des meurtres, une enquête et pour donner plus de vie à l’histoire, quoi de mieux qu’une douloureusement histoire d’amour ?

    Une saga qui mérite vivement d’être lue !

    15/02/2019 à 08:33 2

  • Alice

    Heidi Perks

    7/10 Si les mystères et les thrillers domestiques, tels que Le couple d’à côté, sont votre tasse de thé, Alice est un livre que vous ne voudriez rater.
    Préparez vous à avoir l’estomac noué dès que vous plongeriez dans ce roman. Le twist final va vous surprendre !

    Ps. pour les parents qui sont super-protecteurs envers leurs enfants, ne lisez surtout pas ce livre :p

    22/04/2019 à 22:45 2

  • Angie

    Karin Slaughter

    7/10 « Excellent ! Très bien structuré. » tel est mon commentaire après avoir achevé ma lecture du livre premier que je lis de Karin Slaugher…

    Le livre se divise en trois structures :
    Tout d’abord, on est en plein Atlanta où Will Trent est appelé pour enquêter sur un meurtre d’un ex-flic dans un entrepôt abandonnée dont le proprio est une star dans le monde du Basketball. Jusqu’ici, rien de surnaturel. Un cadavre, des traces de sans donc sûrement des empreintes ou une trace d’ADN du meurtrier. Après avoir passé les lieux au peigne fin, une arme a été retrouvée, seulement, cette dernière porte les empreintes d’Angie, sa femme…
    C’est là qu’on va faire connaissance avec Angie Polaski « Que vous allez sûrement haïr ou aimer haïr. » Une femme dotant d’une personnalité, disons, unique dans son genre, un aimant à problèmes qui laisse un vrai désastre partout où il met les pieds.
    J’ai aimé dans cette partie le don qu’avait l’auteur d’emmener le lecteur sur un chemin tortueux, de le tromper, d’imposer son doute du début à la fin.

    Dans la deuxième partie (Racontée par Angie) un retour qui nous met au centre de l’action. Slaughter nous ramène plus tôt dans l’histoire pour vivre les faits et comprendre mieux ce qui s’est passé, nous familiarisant avec Angie dont le caractère ne cessera de nous étonner à mesure qu’on avance dans la lecture. Je vous donne un bref aperçu de sa personnalité : Une femme qui aile compliquer la vie de Will Trent, elle y trouve même un certain plaisir, de le détruire à chaque fois qu’il tente de se reconstruire.

    Au début je m’ennuyais un peu de me retrouver en face à des blocs de textes sans vraiment avancer dans l’histoire. Mais après j’ai compris ce que l’auteur faisait. Elle nous familiarisait avec les personnages, qui sont superbement réalisés, au point où on devine leurs pensées, ce qu’ils vont faire, ce qu’ils ressentent… Pour mieux comprendre ou mieux vivre l’histoire.

    La plume est fluide. On avance de pages en pages tant l’histoire devient angoissante. Karin Slaugher a ce don de laisser le suspens nous torturer jusqu’à la fin, d’arriver à nous surprendre là où on s’y attend pas. Bref, un excellent thriller qui m’a fait découvrir l’auteur. Je vous le recommande !

    01/12/2017 à 01:10 4

  • La Chambre des Morts

    Franck Thilliez

    7/10 « Au début j’ai eu du mal à accrocher. D’ailleurs ça m’a pris presque une semaine pour le terminer. L’histoire me semblait banale, froide, sans suspens et peu addictive. Un avis que j’ai vite changé une fois arrivé à la moitié du livre…
    Une histoire différente de ceux que j’ai lu jusqu’à présent.
    Toutefois, l’auteur essaie de nous faire passer des messages : « L’argent ne fait pas le bonheur » « Un acte de mal a toujours ses conséquences »
    Un roman très noir, froid… je vous invite vivement à le lire »

    21/01/2017 à 23:08 3

  • La Femme secrète

    Anna Ekberg

    7/10 Un thriller plein de rebondissements, exactement ce qu’on veut quand on a envie de lire un livre à la fois léger et accrochant. La seule chose que je reproche à l’auteur est la lenteur de l’histoire, surtout aux premiers chapitres.

    15/08/2017 à 12:41 3

  • Laisse-moi en paix

    Clare Mackintosh

    7/10 Il est des romans qui vous rendent accro à son histoire. Tout à coup vous ne pouvez plus lâcher le livre. Il vous accompagne dans votre lit, quand vous sortez, vous ne le lâcheriez même pas en mangeant. Je pense que ce qui nous donne cet effet, c’est plus la plume de l’auteur que l’histoire elle-même.

    « Laisse-moi en paix » raconte l’histoire d’Anna Johnson, une nouvelle maman, dont la vie a été bouleversée le jour ou son père s’est jeté du haut d’une falaise ne laissant qu’un message à sa femme « Je n’en peux plus« . Six mois plus tard, Caroline Johnson, la mère d’Anna, suit le même sort que son mari, sans laisser la moindre explication.
    Refusant d’accepter l’idée que ses parents se sont suicidés, Anna commence à fouiller dans le passé, tentant de découvrir quels secrets ses parents partageaient. Mais il est parfois plus sûr de rester dans le mensonge, c’est alors que quelqu’un tente de l’en empêcher…

    Au début j’avais du mal à m’accrocher et je commençais à être un peu déçu, vu que je suis un grand fan de l’auteur. Mais vers la fin de la première partie -car le livre est divisé en trois partie et chaque partie se termine par une intrigue explosive. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’histoire ait été structuré de cette façon.- j’avais enfin l’impression d’être entré au vif du sujet, le rythme s’accélère et puis vous savez comment ça se passe avec les bons thrillers ; les questions se bousculent dans votre esprit tout au fil des chapitres (Pourquoi ? Comment ? Qui est qui ?…)
    L’histoire est racontée par trois protagonistes ; Anna, l’inspecteur Murray Mackenzie (retraité mais travaille en civil à son ancien poste de police, s’occupant des petites tâches) et une tierce personne dont l’identité n’est pas dévoilé, ce qui ne fait qu’attiser notre curiosité et nous familiariser un peu plus avec les personnages.
    En parallèle, j’ai vraiment apprécié l’histoire de Murray avec sa femme, Sarah, qui souffre d’une grave dépression. C’était un beau parallèle qui n’a rien enlevé à l’histoire principale.

    Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié « Laisse-moi en paix« . Un bon thriller domestique plein de rebondissements, certes quelques fois évidents mais la révélation choquante qu’on attend tous des bons thrillers est bien présente dans ce livre. Un moment, j’ai su où le scénario se dirigeait, puis un nouvel indice est apparu et a changé la direction que prenait le scénario auparavant. Aux derniers chapitres, je ne savais pas à qui confiance. J’étais vraiment impatient de voir ce que Mackintosh fera ensuite.

    Clare Mackintosh a cette capacité à créer la vulnérabilité dans ses personnages et à susciter l’empathie du lecteur. Ses écrits ne m’ont jamais déçu et c’est pour cela qu’elle reste parmi les meilleurs auteurs de mon genre de livres préféré.

    30/01/2019 à 15:53 5

  • Le Couple d'à côté

    Shari Lapena

    7/10 En voyant sa couverture avec le commentaire d’Harlan Coben dessus « Parfaitement ficelé et toujours sur le fil du rasoir, Le couple d’à côté vous hantera bien après que vous en aurez tourné la dernière page. » J’ai suspendu mes autres lectures pour me précipiter à attaquer celui-là.

    Côté histoire, l’intrigue est peu originale mais l’auteur arrive, néanmoins, à nous faire douter de tous les personnages. Le premier chapitre s’ouvre avec une soirée où le couple Marco et Anne, parents d’une petite Cora de six mois, dînent chez leurs voisins. Et pour ne pas « gâcher » l’ambiance, ils ont décidé de laisser leur bébé endormi seul à la maison avec son baby-phone et alterner les visites à tour de rôle. Jusque là rien d’anormal. Shari Lapena nous plonge dans une situation « réaliste », un moment que, peut-être, quelques couples l’ont vécu où tout semble normal et rationnel. On peut en vouloir aux parents d’avoir pris une décision irresponsable mais on peut aussi les comprendre, ils ont pris, plus au moins, des précautions… Et comme vous vous en doutez, la soirée tranquille chez les voisins tourne au cauchemar quand, en rentant chez elle, Anne découvre le landau vide…
    L’auteur arrive à nous faire douter de tous les personnages. Tous deviennent suspects. Mais elle joue également avec l’impatience du lecteur mais, malheureusement, du mauvais côté de la balance. On s’en lasse de se retrouver devant des blocs de phrases sur plusieurs pages sans pour autant avancer dans l’histoire. L’action se dissipe un peu, on reste un peu trop dans le descriptif.

    J’ai pensé que la lecture de ce livre serait rapide pour moi. Et ce fut le cas dans les premiers chapitres jusqu’à ce que l’auteur décide de dévoiler l’identité du kidnappeur et je me suis dis : « Pourquoi le démasquer maintenant !? On en est qu’au milieu de l’histoire ! » J’avouerais que ça m’a un peu retenu de lire la suite, je pensais que le contenu de ce thriller n’évoluerait pas davantage mais un rebondissement fait tout basculer et l’histoire prend une autre tournure…

    Le livre est écrit dans le présent et avec des mots simples. Ce qui facilite sa lecture « un peu trop » Je ne sais pas si c’est la traduction. Je me suis réconforté à l’idée que peut-être la version originale est plus intéressante côté vocabulaire, ou peut-être que c’est voulu, que l’auteur voulait donner plus de valeur à l’histoire qu’à la manière de l’écrire.

    En conclusion, même si le livre est un peu longuet et pas très entraînant dans l’action qui se déroule, cela reste tout de même une bonne lecture.

    17/12/2017 à 00:29 5

  • Les Morsures de l'ombre

    Karine Giebel

    7/10 J'ai tant stressé en lisant ce livre et choqué en lisant la fin !

    Commençons par parler de l'histoire : elle m'a fait pensé au début au livre de Franck Thilliez "La chambre des morts" qui parle d'une femme qui détient un homme capturé dans son sous-sol et lui fait subir les pires tortures, mais c'est le seul point en commun entre les deux histoires. Karine Giebel commence son roman par nous raconter le quotidien de Benoît : Un homme sûr de lui, charmant et beau parleur... Mais un jour ses qualités lui font vivre son pire cauchemar. Après une soirée "coquette" Benoît se réveille dans une cave et n'a aucun souvenir de comment a atterrit ici. La seule réponse qu'il savait, c'est qu'il a passé la soirée avec cette femme qui l'observe de l'autre côté de la grille... Pourquoi est-il là ? Pourquoi cette femme le déteste autant ? Et surtout comment va-t-il s'en sortir ?

    Je crois que Giebel a surtout voulu nous passer des messages. Que tôt ou tard une mauvaise action est récompensé par une mauvaise et qu'un cumul de mauvaises actions peuvent vous être fatals. Qu"il ne faut pas croire que derrière un beau visage ne se cache forcément une belle âme. Et de ne pas agir en croyant les affirmations de quelqu'un d'autre sans prendre la peine de vérifier.

    L'histoire est un bon mélange d'intrigue, d'espoir et de peur. Et ce jusqu'au dernier chapitre. Mais la fin est un peu précipitée à mon avis, comme si tout à coup l'auteur devait achever son roman. Que je trouve dommage d'ailleurs, il y avait d'autres petites histoires en parallèle dont l'auteur n'a pas jugé nécessaire de nous en dire plus. Vous allez sûrement le remarquer vous aussi en lisant le livre.

    Pour conclure, ce qui m'a plu le plus dans l'histoire c'est bien le style de l'auteur. On s'en lasse pas. Une plume agréable à lire qui nous accroche jusqu'à la dernière page.

    03/05/2017 à 18:49 8

  • Marquée à vie

    Emelie Schepp

    7/10 Mon premier roman Thriller Suédois…. lu !

    « Marquée à vie » est le premier d’une trilogie qui parle de Jana Berzelius : Une procureure dotée d’une personnalité froide, à l’écart, respectée par ses collègues, réservée… mystérieuse. Vous voyez de quel genre de personne elle est ?

    L’histoire commence avec un meurtre d’un haut responsable de l’immigration, pas de preuves sauf une seule empreinte : celle d’un enfant !
    Plus tard, les choses se compliquent en retrouvant cet enfant mort au bord de la mer.
    Pour tout le monde les meurtres n’ont pas de sens sauf pour Jana qui a la même marque que celle de cet enfant : une scarification, un nom gravé sur sa nuque. Mais pour résoudre ce crime, elle devait se détacher de la police et mener sa propre enquête pour trouver des réponses à ses questions : Ce nom gravé sur sa nuque,… son enfance.

    Le livre commence avec deux histoires : La première est celle de Jana et son équipe en quête de réponses : personnelles pour Jana et professionnelles pour ses enquêteurs. La deuxième, qui m’a le plus accroché, celle d’une petite fille prisonnière avec d’autres exilés en Suède et qui décrit certains passages avec plein d’innocence, j’en étais ému -Je cite : « Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l’eau.
    Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas de l’eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l’obscurité… Droit sur maman et papa. » –

    A côté de l’histoire principale, Emelie Schepp aborde des sujets délicats tels que la maltraitance des enfants et l’abus sur les immigrants qui cherchent l’asile. Des sujets qui ont une pertinence effrayante dans les affaires courantes.

    L’histoire est bien ficelée, les personnages bien étudiés et l’intrigue au summum. Néanmoins, je reproche à l’auteur le fait d’utiliser un nom et prénom pour chaque personnage, même ceux qu’on croise en un seul chapitre et aussi de répéter les mêmes prénoms, parfois, plusieurs fois en un seul paragraphe qu’à un moment donné je n’arrivai pas à saisir qui est qui !

    Personnellement, j’apprécie encore plus un polar quand c’est écrit avec des phrases simples mais saisissantes, et c’est ce que j’ai remarqué dans le style d’Emelie Schepp qui m’a séduit avec sa plume palpitante et troublante. Je lirai donc le tome deux avec plaisir.

    06/02/2017 à 19:32 3

  • Oiseau de nuit

    Robert Bryndza

    7/10 « Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
    J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :

    « Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »

    Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.

    Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).

    Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?

    Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
    J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.

    En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.

    30/01/2019 à 15:54 2

  • Retour à la poussière

    Matt Goldman

    7/10 En cherchant les nouveaux polars à la une, la couverture de celui-là m’a bien accroché. Après avoir lu son résumé, ma décision était prise : Je dois le lire. D’autant plus que je ne connaissais pas l’auteur. Une petite recherche m’a informé que c’est son premier roman !
    Et pour un premier roman, je le dis très haut : C’est réussit !

    La police d’Edina a besoin de toute aide experte supplémentaire pour résoudre cette affaire. Une femme a été retrouvée morte chez elle dans son lit et, pour brouiller les pistes, le meurtrier a couvert les lieux de couches de poussières. Le même genre de poussière qui s’accumule dans les sacs d’aspirateurs. Comme ça il a mélangé son ADN avec des milliers d’autres. Quelle belle façon de couvrir tes traces si tu es un tueur hein?
    Le détective privé, Nils Shapiro est appelé sur les lieux afin d’essayer d’éclaircir toute cette histoire et tout de suite il commence à rassembler les pièces du puzzle ce qui met certaines personnes, et notamment le FBI, très nerveux, donc on l’oblige à abandonner les recherches, de laisser tomber l’enquête. Mais comme tout bon détective, Nils ne se laisse pas faire et décide de continuer en solo.
    L’un des points qui m’ont fait apprécier cette enquête et qu’il y a un vrai travail de détective : frapper aux portes, parler aux gens, chercher s’il y a des caméras face à l’immeuble… Mettre tous les indices ensemble, aussi incohérents soit-ils, et essayer d’y trouver ne serait-ce qu’un lien infime qui les relie.

    Au fil des chapitres, l’histoire progresse à un rythme assez. J’avoue que j’étais tenté de l’abandonner à plusieurs reprises. J’avais l’impression que l’histoire tourne en rond. Mais autre chose m’en a empêché, c’est la vie privée de Nils qui vivait une relation compliquée avec son ex petite-amie qui n’arrivait à s’en défaire alors qu’au fond de lui il cherchait l’amour ; Ce côté de l’histoire donne une intrigue secondaire qui attire le lecteur et le pousse à vouloir en savoir plus. On se demande constamment s’il y aura un happy-ending. Je me suis même permis de le conseiller parfois par la pensée. Je sais, vous trouveriez ça peut-être bizarre mais, le livre étant écrit à la première personne, on se croirait des adjoints à Nils Shapiro et on oublie qu’en vérité en est en train de lire un livre.

    Un livre très agréable que je recommande vivement aux fans de mystère/détective privé. Détective Nils Shapiro est un personnage qui est devenu instantanément mon nouveau favori. Sa personnalité, son humour qui ne l’empêche pas d’être sérieux et sa façon de traiter l’enquête étaient plus qu’intéressantes.

    26/05/2018 à 03:17 1