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Am stram gram
6/10 Malgré un principe vu et revu, M. J. Arlidge parvient à bâtir une intrigue qui tient en haleine une bonne partie du roman. Les chapitres courts donnent l'impression que l'on dévore l'histoire mais les changements de narrateurs inutiles, les fausses pistes faiblardes et certains côtés nébuleux de l'histoire pas très bien expliqués me font me dire que l'auteur passe à côté d'un premier roman réussi. La conclusion est vraiment faiblarde et c'est dommage parce que ces quelques couacs dans la mécanique de ce livre aurait pu en faire un incontournable du genre. Cependant, je suivrai avec grande attention les prochaines publications de l'auteur. Félicitations aux éditions Les escales pour la très belle couverture qui tape vraiment à l’œil.
27/08/2015 à 10:50 5
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Family Killer
0/10 Francis Huster a cru écrire un polar en sortant des sentiers battus et via une nouvelle "voix". Il a produit un roman d'une vulgarité rarement atteinte à ce jour. Profusion de "merde", "couilles", "foutre" dans les 100 premières pages du texte. Je n'ai pas été plus loin. Au bout d'un moment, j'ai sorti mon stylo pour entourer certains mots qui reviennent sans cesse. Genre presque 50 fois un mot en rapport avec "merde". Je passe les références au vomis et service trois pièces de ces messieurs... J'ai relevé une centaine de mots du genre qui reviennent régulièrement, presque à chaque page, jusqu'à l'overdose ! Quasiment aucune page n'est épargnée. À ce niveau là, c'est vicieux. J'ai tenu 120 pages à lire les pensées du héros de Francis Huster ( François Holzer, alter-égo de FH ?) vomir sa vulgarité, c'est complètement hors sujet pour le coup. Ce n'est plus de la verve, c'est une véritable logorrhée, on est même à deux doigts du syndrome Gilles de la Tourette
Carton rouge !
26/08/2015 à 10:05 1
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Ecrit sur les portes de l'Enfer
8/10 Je prends énormément de plaisir à suivre le travail et l'évolution du coup de crayon de Michel Montheillet. On retrouve dans ses influences du Brian Hitch et du Paul Gulacy. Vivement la suite !
21/08/2015 à 17:00
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Chasse à l'épaulard
8/10 Si vous avez aimé Djebel de Gilles Vincent (Jigal) et les deux premiers opus du French Bricolo de Stephan Ghreener (tome 1 et tome 2), ruez-vous sur le nouvel opus des enquêtes de Maddog.
Alors certes, l'histoire est un classique du genre mais le talent de Williams Exbrayat transpire dans la fluidité de son récit. C'est dans sa capacité à faire vivre et à caractériser ses personnages que l'auteur sort son épingle du jeu. Et attention à vous, parce qu'il pourrait bien épingler également votre attention !
C'est le second épisode de la saga Maddog après Chiennes Fidèles et l'on attend déjà le prochain, Prédateurs, avec impatience.17/08/2015 à 17:43 1
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Chiennes Fidèles
8/10 Je suis bluffé par la capacité de cette jeune maison d'édition à proposer à ses lecteurs des e-books à la fois court mais très efficace. La preuve que l'e-book peut être la manière la plus efficace actuellement pour nous faire découvrir des nouvelles de jeunes auteurs diablement efficaces et qui savent subtilement détourner les pièges du format court.
Chiennes fidèles de Williams Exbrayat joue à la fois avec les codes du roman hard-boiled et du roman noir. C'est très efficace, la caractérisation des personnages est excellente et on rentre presque instantanément dans l'histoire.
À découvrir, à lire et à soutenir.17/08/2015 à 17:40 1
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On ne joue plus depuis longtemps
8/10 Après Chiennes Fidèles de Williams Exbrayat, On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est le second e-book des éditions StoryLab que j'ai l'occasion de dévorer.
Comme je l'évoquais avec le roman de Williams Exbrayat, je suis toujours aussi bluffé par la capacité de cette jeune maison d'édition à proposer à ses lecteurs des e-books à la fois courts et très efficaces.
C'est certainement le meilleur support actuel pour nous faire découvrir des nouvelles de jeunes auteurs diablement efficaces et qui savent subtilement détourner les pièges du format court.
On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est une petite pépite du genre. Le duo d'enquêteurs atypique fonctionne très bien, le ton est assez percutant et l'on rentre très vite dans l'histoire. Karine Géhin joue avec le format court pour aller droit au but.
C'est vraiment une manière géniale de découvrir et de soutenir un nouvel auteur. Je ne peux que vous conseiller d'avoir une attention toute particulière concernant le catalogue de StoryLab.
17/08/2015 à 17:38 1
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Bloc 11
8/10 Lu en 2013. Ambiance bien sombre dans ce camp sous le joug d'un commandant de camp à l'esprit retorse. On bascule de 1990 à 1944 en compagnie de Moshe, qui, un jour, entend "Mützen ab !" alors qu'il se trouve sur un ferry. Deux mots qui vont le replonger dans sa terrifiante expérience des camps de concentration.
16/08/2015 à 19:53
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Nous étions les hommes
5/10 Je n'ai pas accroché ni avec la mise en place de l'histoire ni avec la caractérisation des personnages. On tourne les premières pages avec cette impression qu'une barrière nous empêche de bien rentrer dans le livre. J'ai renoncé à aller plus loin...
15/08/2015 à 02:03
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Un vrai jeu d'enfant
6/10 L'auteur est peut-être un bon raconteur d'histoire mais son intrigue reste assez classique. Ça manque de ce petit truc qui en ferait un roman attachant.
15/08/2015 à 01:59 1
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Aveuglé
4/10 Roman culte ? Je l'ai trouvé poussif et ennuyeux. À l'image de son narrateur qui devient barbant à force d'évoquer des souvenirs qui n'ont pas souvent de rapport avec sa situation. Même si cela parait logique qu'une personne à ce niveau d'isolement se mette à gamberger, dans un aussi court roman, ça devient rapidement pénible. Du coup, on perd en empathie et on arrive à la dernière page en se disant "tout ça pour ça ?" Une déception...
14/08/2015 à 21:17 1
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Féroces
10/10 Si Robert Goolrick n'avait pas été romancier, il aurait été peintre. Son roman Féroces aurait pu être un triptyque. Chaque partie du tableau correspondant à une partie de Féroces. Il aurait dépeint dans le premier un cadre idéal et bourgeois. Il aurait fait ressortir les couleurs vives des parures et des différentes toilettes de ces dames. Il aurait joué du pinceau pour donner vie aux panaches de fumée qui s'échappent des cigarettes de ces messieurs. Dans le deuxième, il aurait commencé à glisser quelques signes précurseurs du drame à venir, en jouant avec les flammes de l'âtre de la cheminée et la couleur ambrée du contenu des verres. Il aurait glissé un peu de rouge çà et là, via des fruits, ou la draperie d'un rideau.
Et puis au fur et à mesure, on commencerait à voir disparaître quelques sourires, à remarquer que le ciel est de moins en moins bleu et que les ombres deviennent de plus en plus menaçantes. Pour finalement arriver à la dernière partie du triptyque, empreinte de solitude, de terreur, et de sang. Et puis, on retrouverait un semblant de lumière dans la signature de l'artiste, venant mettre un point final à l'œuvre. Une signature qui évoque un écho ...
On l'accompagne donc dans un récit qui va devenir de plus en plus noir et sombre, peuplé de petites touches de rouge. De celui de la tomate dont la chair s'ouvre aussi tendrement que la peau des poignets. Toujours comme ce peintre qui dissémine quelques touches de vie dans un récit qu'effleure à de multiples reprises le spectre de la mort.
07/08/2015 à 23:30 5
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Une femme simple et honnête
9/10 C'est avec charme et lyrisme que Robert Goolrick nous dépeint cette histoire ayant pour cadre un coin du Wisconsin, à l'aube de l'hiver 1907. L'auteur excelle à nous faire partager les tourments de son richissime héros, Ralph Truitt mais il l'est tout autant avec l'autre héroïne du livre, Catherine Land. Il parvient à merveille à incarner en Catherine la profondeur et la complexité d'une femme hantée et tout aussi tourmentée que son futur compagnon. Une femme simple et honnête, c'est l'histoire des ruines de deux vies, d'un vieux jardin italien et des obsessions qui poussent des êtres à vouloir changer les choses, à vouloir les venger aussi, sans se soucier des conséquences. n nous présentant les tragédies des vies respectives de Ralph et de Catherine, Robert Goolrick permet à quelques rayons de soleil de s'immiscer et d'éclairer leurs espoirs et leurs rêves. Et c'est cet équilibre que l'auteur va parvenir à maintenir, jusqu'à la dernière page du roman. Jusqu'à ce que la vérité du cœur l'emporte sur tout le reste.
07/08/2015 à 23:26 3
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Les nombreuses morts de Jack l'Éventreur
Julien Bétan, André-François Ruaud
9/10 Au 21e siècle, l'ombre de Jack L'éventreur exerce encore une étrange fascination sur des millions de gens qui cherchent encore à percer le mystère de sa véritable identité. Les nombreuses morts de Jack l'éventreur est une pépite à posséder dans sa bibliothèque avec à la clé de longues heures de lecture, à picorer de ci de là. Une merveille !
07/08/2015 à 19:33 1
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Les nombreuses vies de Sherlock Holmes
Xavier Mauméjean, André-François Ruaud
9/10 C'est une véritable blible que nous propose Xavier Mauméjean et André-François Ruaud. Un ouvrage indispensable pour les fans de cet extra-ordinaire personnage qui a révolutionné la littérature du genre.
07/08/2015 à 19:28
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Sous les bruyères
4/10 Commencé et jamais terminé. À oublier.
07/08/2015 à 19:23
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Monestarium
4/10 Lu à l'époque pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, le roman m'est très vite tombé des mains : le jargon d'époque incompréhensible et les trop nombreux renvois en bas de pages (qui sont parfois plus conséquent que le texte lui-même) m'ont rapidement complètement découragé d'aller plus loin dans la lecture.
06/08/2015 à 20:41
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Dust
5/10 Le prologue au Kenya est très efficace. Je suis un peu moins enthousiaste quand on arrive au point de vue de l’héroïne, les atermoiements de Hanah me lassent un peu : elle regarde son smartphone songeuse, elle boit son verre de whisky, etc. Du superflu qui me fait renoncer à aller au-delà des premiers chapitres.
06/08/2015 à 20:38 2
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La Faux soyeuse
5/10 J'ai calé dès les premières pages et sur la forme qui prend le dessus sur le fond. C'est une belle langue, c'est très (trop) lyrique mais le style écrase le reste. Pas ampoulé, loin de là mais j'ai parfois l'impression que ça frôle la digression. J'ai du mal à m'immerger dans le récit.
La comparaison avec de la poésie va m'aider à m'expliquer : c'est un texte dont il faut dépiauter chaque mot, chaque phrase. Du coup, je ne rentre pas dans le décors. Je me cogne à la page, à ce mur de mots. En y réfléchissant, La Faux soyeuse à certainement plus de points communs avec Sur les nerfs qu'avec Dynamique du chaos. Pour parler de la forme qui peut paraitre hermétique, le parallèle avec Larry Fondation est intéressant pour l'analyse du premier roman d'Eric Maravélias. La musicalité des premières pages de la Faux que j'ai eu l'occasion de lire ne m'a pas donné l'envie d'explorer un peu plus cet opéra du roman noir. Trop lyrique.01/08/2015 à 20:39 2
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Le Chuchoteur
5/10 J'ai eu un mal fou à tourner les premières pages de ce roman. La narration cryptique ne m'évoque pas les images qu'elle devrait et cette improbable caractérisation des personnages m'a perdu. Mon appétit de lecteur m'a chuchoté d'en rester là. Du coup, je l'ai reposé...
29/07/2015 à 09:32 1
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Concentriques - Troisième cercle
9/10 Un excellent thriller d'anticipation avec les ingrédients qui font le charme de l'écriture de Luc Fivet : à la fois fable social et polar, Concentriques est surtout un regard acerbe sur le devenir des dérives de notre société actuelle. Une pépite en trois parties, disponible en e-book que je vous conseille vivement.
29/07/2015 à 09:13