Dany33

535 votes

  • Ce pays qu'on assassine

    Gilles Vincent

    8/10 Au nord, dans un fief électoral détenu par un parti d’extrême droite, une capitaine de police, sensible à ses idées, se trouve confrontée à une sordide affaire de viol de deux jeunes Erythréennes, en route pour Calais. Au sud, l’enquête sur la mort du directeur de campagne d’une candidate du même parti extrémiste est confiée à une commissaire.
    Les deux femmes, de vraies meneuses mais néanmoins fragiles, vont se confronter aux aléas de la hiérarchie et au machisme ambiant. Pour les aider, deux équipes masculines et éclectiques leur sont dévouées et seront malmenées au cours du déroulement des intrigues.
    C’est une plongée dès les premières pages, sous les jupes de la politique xénophobe et radicale… L’auteur nous aspire vers le contexte glauque des migrants, obligés de tout accepter, y compris la prostitution, pour trouver le peu d’argent nécessaire à la traversée du pays vers la nouvelle terre promise. Il nous fait aussi aborder le problème de la Syrie de Bachar et de sa dépendance militaire à la Russie de Poutine ainsi que la dépendance financière du parti de l’extrême droite française, en campagne, à cette même Russie. La narration chronologique est efficace et l’originalité de l’utilisation de la lecture du carnet de Carole est d’autant plus percutante qu’elle est inattendue.
    Même si les personnages politiques sont adaptés pour cette fiction très documentée, le lecteur trouvera des analogies flagrantes avec le paysage politique d’Hénin-Beaumont notamment.
    Une intrigue double pour un vrai polar, mais pas que … un roman psychologique, plein de pudeur sur les angoisses de ceux dont le métier est de nous protéger et qui prennent tous les risques.
    C’est le premier roman que je lis de Gilles Vincent qui en compte 18 au compteur … Comment ai-je pu passer à côté jusqu’à aujourd’hui ? J’ai aimé, je vais récidiver !

    09/03/2021 à 11:49 4

  • Ce qu'il nous faut c'est un mort

    Hervé Commère

    8/10 Si les autres romans d’Hervé Commère mettent en scène des personnages hors du commun, ici il s’agit de voir évoluer des gens comme tout de monde ou presque, sur fond de crise sociale.
    Trois jeunes adultes vont se faire rattraper par leur erreur dix-huit ans après les faits. Dix huit ans après que l’équipe Black-Blanc-Beur ait remporté la coupe du monde de football et que les vies de Marie à Nancy, de William à Paris et de Mélie dans le sud aient été elles aussi impactées par cette nuit pas comme les autres.
    La construction de cette histoire en huit parties où l’auteur nous distille des éléments dévoilant l’intrigue à venir, peut dérouter le lecteur mais c’est aussi un des artifices utilisés pour nous emmener dans les détours de son raisonnement. Dans le fond, sous couvert d’une saga familiale et industrielle, d’une amitié qui tourne mal mais où les protagonistes restent fidèles à leur promesses, des amours contrariées, je vois dans ce roman une ode au « libre arbitre » que tout un chacun peut activer au lieu de suivre le cours d’une vie déjà toute tracée. Il peut toujours y avoir un nouveau départ et c’est l’optimisme que je retiendrai en fin de compte.
    Le style de ce jeune auteur est fluide et ses personnages bien campés ne laissent pas indifférents en nous faisant osciller pour certains entre admiration, sympathie et aversion au gré du récit, confirmant en cela qu’il est une valeur montante du thriller français. D’ailleurs est-ce bien un thriller ? Enfin à noter le beau portrait des combats ouvriers, de la vie en Normandie et de Marseille où la différence y bien vécue.

    21/02/2016 à 15:46 10

  • Ce qui ne me tue pas

    David Lagercrantz

    4/10 Je suis une inconditionnelle des trois tomes de Larsson et là … je me suis royalement ennuyée. On n’y retrouve les mêmes personnages, mais dans cette suite ils sont plats, sans charisme. Bref l’éditeur a sans doute voulu faire un bon coup en proposant une suite. A aucun moment je n’ai frémi, je n’y ai trouvé aucun suspens. L’intrigue scientifique est incompréhensible et la fin fait un beau « flop ». Déçue et on ne m’y reprendra pas pour un tome 5 !

    12/09/2015 à 14:59 1

  • Ce qui se dit la nuit

    Elsa Roch

    7/10 Amaury Marsac a décidé de prendre de vacances pour tenter de se rapprocher d’Elsa, une ancienne compagne. Il replonge dans l’ambiance qu’il a bien connue pendant son enfance. Il aime ce village et les villageois l’aiment. Il va se faire absorber par l’ambiance glauque de cette campagne proche de la mare au diable de George Sand. Il connaît tous les probables suspects d’un sordide meurtre et va jouer les auxiliaires de police, lui le cador du 36. Les évidences sont-elles réalistes ou pures spéculations, la vérité n’est-elle pas plus simple qu’il n’y paraît, la sorcellerie est-elle encore de mise de nos jours ? Elsa Roch se plaît à perdre le lecteur sur les fausses pistes !
    Un véritable thriller campagnard et bucolique …

    30/07/2018 à 18:17 3

  • Celle qui dort

    Bernard Foglino

    7/10 En moins de deux cents pages, l'auteur nous propose une "allégorie" nous amenant à réfléchir sur la compromission en matière artistique.
    Une ambiance sylvestre dans une campagne de l'est de la France, au cours d'un "salon du livre" et de séances de dédicaces, le narrateur se voit embarqué dans une sordide machination.
    Étrange roman qui se lit d'une traite qui nous fait rencontrer des personnages inquiétants et hors du commun, le tout émaillé de descriptions acides du monde de l'édition où la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
    Un bon moment de lecture et une bonne découverte de cet auteur.

    29/07/2015 à 11:07 1

  • Celle qui pleurait sous l'eau

    Niko Tackian

    9/10 Niko Tackian, c’est celui qui frappe à votre porte le 2 janvier, rabat les volets mais vous laisse ouvrir les fenêtres… il vous interpelle et vous engage à aller plus loin une fois la lecture de son roman terminée. Oui, vous vous dites 250 pages c’est court mais ces pages ont un effet retard, comme ces médicaments, ces gélules « à libération prolongée ». Vous y repensez forcément pendant plusieurs jours.
    Certes l’auteur nous avait déjà présenté un criminel toxique dans le tome 1 des aventures de Tomar Khan, cette fois compte tenu d’un contexte compliqué c’est son ajointe qui va s’y coller pendant que celui-ci va essayer le se défaire de ses casseroles …Rhonda y va avec pugnacité et intuition, convaincue que le suicide de Clara a été « provoqué ». Les deux protagonistes vont devoir faire enquête « à part »: Tomar se fera accompagner clandestinement par Berthier son mentor, en immersion chez les dealers, pendant que Rhonda endossera les habits de chef de groupe de la crim.
    Dans la famille Khan, j’ai un faible pour Ara, la mère. Elle ne me déçoit aucunement dans cet épisode. Mention particulière pour son courage.
    Le roman est résolument centré sur les violences faites aux femmes et les difficultés qu’elles peuvent avoir à produire des preuves et à faire qualifier le suicide « forcé » en homicide. Les textes évoluent et c’est tant mieux.
    Alors, comme dit le capitaine s’adressant au brigadier sur la scène de crime « On a quoi ? » Un très bon polar, tout en pudeur et retenue, avec deux enquêtes : l’une, en premier plan, menée par Rhonda sur le suicide de Clara et en second plan, en sous marin, la quête de Tomar sur un passé qui lui échappe du fait de son épilepsie cérébrale, sous la coordination de l’ambitieuse et ambiguë Ovidie Metzger, substitue du Procureur. Le tout est servi par des dialogues d’une efficacité rare, on voit bien la patte du scénariste-dialoguiste.
    Et dire qu’il faudra attendre maintenant deux années pour retrouver notre flic Kurde car en 2021, c’est l’auteur qui le dit, ça sera un thriller « one-shot ».

    07/01/2020 à 09:16 3

  • Celui dont le nom n'est plus

    René Manzor

    7/10 Il s’agit du premier épisode des aventures de Dahlia et j’avais fait sa découverte dans le désordre, par le deuxième « dans les brumes du mal ». Il est effectivement intéressant de découvrir le personnage dans l’ordre chronologique, il n’est prend que plus d’épaisseur et le lecteur dispose alors de clefs sinon indispensables, au moins éclairantes sur cette profileuse solitaire.
    C’est macabre, sanglant, glauque, dérangeant … mais incontestablement bien écrit et rythmé à souhait. Même si l’intrigue s’éclaire à mi parcours, il faut tout de même attendre le dénouement pour souffler amèrement après tant de cruauté !
    Paru quelques mois avant Angor de Franck Thilliez, des éléments de convergences font écho … surprenant !

    05/05/2018 à 16:35 4

  • Celui qui ne meurt jamais

    Dominique Faget

    5/10 Ce roman étiqueté « thriller » était sélectionné pour le prix du polar VSD 2014 dont le jury était présidé par Franck Thilliez.
    Je ne peux pas appeler ce roman un thriller. Il s’agit de deux narrations qui concourent à « résoudre » une énigme à 2500 ans d’intervalle. En effet la première nous emmène avec les aventuriers qui ont effectué le premier tour de l’Afrique d’Est en Ouest. La seconde, plus contemporaine (1970) devrait être le « thriller » annoncé mais pour moi il n’est pas au rendez-vous en se résumant à une romance assez superficielle. J’ai aimé la première pour ses apports ethnologiques, on voit que l’auteure est accro à l’égyptologie, je me suis ennuyée sur la seconde, tant le dénouement est prévisible, même si l’ultime retournement est le seul élément original. En conclusion, ce second roman de Dominique Faget ne m’a pas convaincue à lire le premier, peut-être le prochain ?

    01/07/2015 à 14:03

  • Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance

    Nick Gardel

    9/10 C’est le 16ème roman de Nick Gardel et sans doute à ce jour, le plus abouti. Une intrigue au cordeau qui s’appuie sur des références sociologiques et médicales très documentées, des personnages certes encore barrés (chassez le naturel …) mais à la psychologie sans doute plus fouillée que par le passé et cerise sur le gâteau des dialogues d’une précision haut de gamme, où chaque mot se révèle un élément incontournable de compréhension pour le trip et l’ambiance dans lesquels l’auteur nous emmène. J’ai souri du facétieux duo d’enquêteurs Mondragon-Guérineau mais j’ai tout autant été intéressée par l’enquête et son environnement. L’auteur nous immerge dans un milieu professionnel qu’il connaît bien, fait de progrès à petits pas pour rendre la confiance à des jeunes qui n’ont souvent connu que l’échec et l’humiliation et dont le désarroi est immense, derrière une façade de petit caïd… touchants. C’est sans doute la première fois que dans ses écrits l’auteur se dévoile et avec lui, partageons ses doutes, ses valeurs.
    Ceux qui boivent sont bien présents autour du comptoir et les brèves fusent. La palanquée d’alcoolos n’en finit pas d’avoir un avis sur tous les problèmes de notre société, mettant le lecteur face à ses contradictions ou ses ignorances.
    La narration alternée, tantôt à la première ou à la troisième personne selon le rôle des personnages (suspect ou enquêteur) donne le rythme à l’action et en conforte la fluidité. Un petit bijou a lire sans modération et à relire pour ne rien laisser passer.
    NDLR : Ce roman risque de ne pas rencontrer de distributeur, vous ne pourrez donc probablement pas vous le procurer auprès de votre libraire de proximité préféré. Essayez cependant de le lire, l’absurde et la dérision sont de bons remèdes à la morosité et si en plus vous découvrez un monde inconnu, votre quête d’exotisme sera comblée et vous pourrez ainsi mieux comprendre notre société
    http://nickgardel.e-monsite.com/boutique/romans/ceux-qui-boivent-pour-oublier-sont-pries-de-payer-d-avance.html

    14/06/2021 à 19:03 2

  • Charade

    Laurent Loison

    9/10 Voici un premier roman très prometteur, une intrigue à frémir et très efficace, des descriptions dérangeantes, au comble du réalisme … et au final, après de nombreuses fausses pistes, une claque magistrale. La manipulation n’a pas de limites. Et si dans la vraie vie ce type de personnage existe ?
    Un tueur en série défie le cador du 36 en semant les cadavres assortis des éléments d’une charade. Mais au contraire des tueurs en série « habituels », le mode opératoire change à chacun de ses crimes ... et pourquoi pas une femme … Barga va donc être confronté à la pire enquête de sa carrière, aidé par Emmanuelle nouvelle recrue pistonnée et en compétition avec Cholle son rival. C’est non pas à la guerre des polices à laquelle nous assistons mais bien à la guerre dans la police et plus particulièrement dans la plus prestigieuse de ses unités, la criminelle.
    A lire ces 432 pages sans modération !

    18/07/2016 à 15:40 2

  • Chasseurs d'esprit

    Isabelle Bourdial

    8/10 Il est surprenant à plus d’un titre ce premier roman d’Isabelle Bourdial. Cette journaliste scientifique n’a pas son pareil pour nous donner l’impression d’avoir tout compris. Tant sur le plan des neurosciences que sur la faune amazonienne, elle nous balade gentiment (ou presque) au fil de ses 488 pages et nous fait envisager moultes pistes sur ce qui va se révéler être une belle arnaque internationale. C’est bien par cette précision de l’écriture que j’ai été séduite car l’intrigue policière est assez simple au départ : une disparition et la traque des auteurs de l’enlèvement à travers l’Espagne dans un tout premier temps, au Venezuela puis enfin en Amazonie. A ceci ajoutons les nouvelles techniques d’investigation, l’observation comportementaliste et les plongées dans les cerveaux, bien éloignées de mes apprentissages de la PNL dans les années 90 qui ressemblaient déjà à de la magie … On n’arrête pas le progrès mais espérons qu’il sera utilisé par des personnes bien intentionnées ! La manipulation est tentante dans ce domaine et les enquêteurs de la toute nouvelle brigade madrilène sont parfois tentés de franchir la ligne blanche ou du moins de s’accommoder de la législation.
    Mention spéciale pour la découverte des peuples amérindiens confrontés aux orpailleurs en notant que ce thème a été traité par Colin Niel dans ses romans guyanais et notamment Sur le ciel effondré.

    Un roman plein de découvertes et très documenté, des personnages surprenants et ambigus, des familles soudées, des amérindiens menacés et la moiteur qui suinte de ces pages … à lire !

    11/07/2021 à 09:06 1

  • Chiens de sang

    Karine Giebel

    7/10 Deux intrigues parallèles et terriblement semblables. Ce roman déboussole par sa construction, avec son ambiance pesante et ces personnages déconcertants. Si nous les voulons éloignés de la réalité, l’enchaînement des rebondissements nous fait penser que la réalité parfois dépasse la fiction. Impossible d’en dire plus sans dévoiler le suspens. Tout au long de ce trop court roman, nous sommes interpelés sur ce qu’auraient pu être nos réactions à la place de … Il faut choisir son camp, aller jusqu’au bout… même si l’on préfère les gentils aux méchants. Etrange cependant la sensation quand on referme ce bouquin.
    Un Giebel de 2008 … pas parfait certes mais on le sait les suivants confirmeront ce don de la narration maléfique et au rythme soutenu.

    01/07/2015 à 17:01 2

  • Cinq cartes brûlées

    Sophie Loubière

    9/10 Laurence est une victime. Sans doute son père a-t-il abusé d’elle alors qu’elle n’était qu’une petite fille. Sa mère complice la rend responsable de sa rupture conjugale. Son frère la tyrannise et l’humilie en raison de son embonpoint. Elle renaît grâce au sport de haut niveau et sombre de nouveau dans la victimisation. Une solution chirurgicale lui donne alors un nouveau souffle. Tout en ambigüité cette quête du bonheur qu’entreprend Laurence est cependant bien dangereuse.
    Vous avez là la face visible de cet iceberg qui pourrait bien n’être que le leurre d’une plus grande complexité. Le lecteur se doute que le personnage n’est pas aussi lisse qu’il n’y paraît. L’auteure nous entraîne dans le noir, dans ce roman psychologique sensible et plein d’émotions, loin, très loin du « feel good » qu’il nous plairait à imaginer pour cette jeune femme en souffrance. Et si tout ça n’était causé que par les ondes électromagnétiques du poste EDF installé près de la maison familiale ?
    Sophie Loubière s’éloigne de l’Amérique et ses routes mythiques en adoptant le déroulé de cette action de façon originale, en mêlant notamment les réflexions puériles de la petite Laurence, des réactions de son frère, qui précisent la psychologie des protagonistes. Ses personnages sont attachants ou haïssables, parfois les deux successivement. Une belle histoire bien noire, un très bon moment de lecture et la confirmation du talent de l’auteure à mettre en scène des faits troublants sous un titre qui revêt plusieurs significations au fil des pages.

    22/01/2020 à 17:40 5

  • Claustrations

    Salvatore Minni

    8/10 Trois situations non enviables. Charles est atteint pas la date de péremption dans un régime totalitaire qui élimine les plus de soixante-cinq ans, tandis de Clara a été enlevée alors qu’elle était en mission humanitaire. De son côté M Concerto vit douloureusement son aliénation d’office. Le lecteur se demande comment ces situations peuvent bien être liées et quand au deuxième tiers du roman, l’auteur laisse entrevoir une hypothétique solution …il n’y croit pas ! Mais ça n’est qu’une hypothèse à ce stade du roman, un tiers encore pour nous surprendre.
    Que dire … démoniaque … le titre est déjà pris, machiavélique aussi, il faudrait inventer un nouveau mot pour décrire l’esprit « malin » de Salvatore Minni, qui s’ingénie à nous perdre.
    Un véritable cauchemar à tiroirs où un twist peut en cacher un autre, ponctué par des annonces de programmes télé à références Hitchcockiennes.
    C’est peu être ça une histoire belge ! Pas d’unité de lieu ni de temps donc on ne peut pas qualifier ce roman de huis clos … quoique …
    A lire absolument !

    07/03/2019 à 12:30 7

  • Code 93

    Olivier Norek

    9/10 Depuis le temps que j’entends qu’il faut lire Olivier Norek … il fallait y aller avant la sortie de troisième tome des aventures de Victor Coste, le 31 mars 2016. Alors je me suis lancée sur le « code 93 » et là un vrai choc. D’une part pour le style de la narration, la fluidité du récit, les personnages, mais d’autre part surtout sur le fond de l’enquête à surprendre tout petit bobo qui se respecte. Oui il y a les clichés sur les banlieues, ces zones de non-droit etc, puis il y a la réalité qui transparaît dans ce roman car l’auteur y parle de ce qu’il connait, même si on peut penser que la fiction touche les personnages et les situations et en prime, il y a le fil rouge de la quête de Lucas Soultier dont on saisira toute l’ambigüité à la fin de livre (360 pages en format de poche) … il n’y a pas de fumée sans feu.
    Une mention particulière pour le nom d’un des protagonistes devenu célèbre (le nom) mais vérification faite sur les dates … inconnu au moment de l’écriture ! ouf ! à moins que …
    Quant au phénomène d’autocombustion, il me rappelle « un parfum de soufre » de Sylvain Forge mais ici point de rites indous.
    Victor Coste est semble-t-il de nouveau en service dans le second tome (Territoires) que je me suis empressée d’ouvrir dans la foulée. Oui il est là !

    07/02/2016 à 14:24 11

  • Code Lupin

    Michel Bussi

    5/10 Je ne suis absolument pas entrée dans l'intrigue qui se déroule en langage codé pour les fans d'Arsène Lupin. Donc ... je me suis accrochée jusqu'à la fin parce que d'habitude j'aime beaucoup les romands de Bussi, mais il est vrai que j'ai lu les 3 derniers avant celui-là.
    Je poursuivrai cet auteur au fil de ses nouvelles publications mais pour moi "le code lupin" est une mauvaise pioche ...

    01/07/2015 à 17:07 1

  • Code Salamandre

    Samuel Delage

    7/10 L’auteur laisse libre cours à sa passion pour la renaissance. Le château de Chambord y est un personnage à part entière. Samuel Delage a déjà parlé de son attrait pour ce lieu plein de mystère.
    Cette fois, une enquête menée à la façon d’Arsène Lupin, par Yvan Sauvage le commissaire priseur rencontré dans le précédent roman Arrêt Wagram et une de ses étudiantes Marion. Un jeu de piste qui fait penser au roman de Michel Bussi Le code Lupin, un peu moins codé cependant pour le plus grand plaisir des lecteurs.
    Au fil de ses romans, Samuel Delage gagne en maîtrise du suspense, ce qui semble prometteur pour la suite.
    Un bon tome 2 des aventures d’Yvan Sauvage, un bon moment de lecture !

    17/03/2019 à 12:59 3

  • Colère noire

    Jacques Saussey

    7/10 Franck Thilliez dit de ce roman : un vrai coup de cœur ! et de l’auteur « un nouveau talent est né dans le polar » de quoi donner envie … C’est comme ça que j’ai découvert « Colère noire ».
    Un bon thriller avec tous les ingrédients tels que le flic un peu alcoolo, en rupture avec son épouse qui enquête avec son équipe en province, sur un assassinat aux ramifications politico-économiques. Une éième description du 36 au moment où il défraie la chronique de la vraie vie. L’auteur nous tient en haleine jusqu’à la fin quoique son escapade à New York n’était pas à mon sens nécessaire. On y apprend aussi beaucoup sur le tir à l’arc et les chasses de luxe en Afrique du Sud.
    Ça donne envie d’aller plus loin avec cet auteur !

    01/07/2015 à 14:26

  • Comme une ombre dans la ville

    Nicolas Zeimet

    8/10 Et bien voilà, je me suis fait avoir ! J’ai suivi les méandres de cette histoire (qui pourrait être sous-titrée « a Frenchman in Frisco » nous dit Jérôme) en me demandant quelques fois ce que je faisais à lire cette romance à la Kennedy et bing : la claque ! Même si je m’y attendais un peu eu égards aux commentaires lus sur ce roman, tout de même … Trois volets, trois personnages qui, au-delà de leurs histoires personnelles, commentent les événements sordides qui se passent dans un quartier de San Francisco où il n’est pas bon de jogger seule. Une découverte de cet auteur avec ce troisième roman qui augure bien d’une carrière dans le thriller de haut vol.
    J’ai aimé et j’ai douté beaucoup … mais j’ai beaucoup aimé douter !

    11/04/2016 à 10:45 7

  • Complètement Cramé !

    Gilles Legardinier

    8/10 Le premier d'une nouvelle série chez cet auteur qui nous avait habitué à un univers beaucoup plus noir. La détente se consomme sans modération.
    J'ai lu ce roman au moment de sa publication et depuis j'ai appris qu'il allait être adapté (par l'auteur lui-même ... ouf) au cinéma !
    Quelle attente ...

    02/07/2015 à 15:43