Dany33

535 votes

  • Léviatemps

    Maxime Chattam

    6/10 J'ai beaucoup aimé le premier tome "léviatemps" et je croyais que "le requiem des abysses" allait nous entraîner dans une nouvelle enquête dans ce Paris de 1900. En fait non, il s'agit bien d'une suite aux multiples rebondissements, plus improbables les uns que les autres, mais on a perdu le côté décalé de l'exposition universelle pour une campagne intemporelle ... Je me suis un peu ennuyée car à mon sens, l'intrigue ne méritait pas d'être diluée sur deux volumes.
    A part ça c'est tout de même un Chattam pour les accros ...

    01/07/2015 à 17:03 1

  • Thérapie

    Sebastian Fitzek

    8/10 Sonnée, je suis sonnée après cette lecture.
    On plonge dans la schizophrénie sans parachute, 300 pages de malaise.
    Mais qui est Ana ? Mais qu'à fait Josy ? Il faut attendre les derniers chapitres pour avoir la clef.
    Ce premier roman de Sebastian Fitzek est aussi le premier thriller allemand que je lis. Comme chez les grands il y a le prologue et l'épilogue ...heureusement : ça remet les idées en place ! En plus ça devrait faire un super scénario de film.
    Je continue à piocher dans ma PAL mais je vais ajouter rapidement un autre roman de cet auteur pour voir s'il tient ses promesses !

    01/07/2015 à 17:03 6

  • Ressacs

    David-James Kennedy

    8/10 Merci à Frank Thilliez d’avoir attiré l’attention de ses lecteurs sur ce roman. Effectivement tout y est : une ambiance pesante, un hôpital avec son service de psychiatrie et son quota de psychotiques dans un ancien monastère qui n’en a peut-être pas terminé avec ses maléfices, l’océan et ses tempêtes dévoreuses d’hommes et personnage à part entière, un duo d’enquêteurs constitué « malgré lui » d’un gendarme et d’un interne, quelques cadavres non identifiés et une recherche sur les origines d’un jeune disparu il y a quelques années … j’en passe. L’auteur nous promène et l’on se perd avec plaisir. Vous l’aurez compris : j’ai aimé ce premier roman de DJ Kennedy. Je me suis égarée à la fin sur les protagonistes féminines mais sans doute est-ce dû au rythme de cette intrique bien menée.
    A lire, à découvrir. A quand le prochain ?

    01/07/2015 à 17:01 1

  • Chiens de sang

    Karine Giebel

    7/10 Deux intrigues parallèles et terriblement semblables. Ce roman déboussole par sa construction, avec son ambiance pesante et ces personnages déconcertants. Si nous les voulons éloignés de la réalité, l’enchaînement des rebondissements nous fait penser que la réalité parfois dépasse la fiction. Impossible d’en dire plus sans dévoiler le suspens. Tout au long de ce trop court roman, nous sommes interpelés sur ce qu’auraient pu être nos réactions à la place de … Il faut choisir son camp, aller jusqu’au bout… même si l’on préfère les gentils aux méchants. Etrange cependant la sensation quand on referme ce bouquin.
    Un Giebel de 2008 … pas parfait certes mais on le sait les suivants confirmeront ce don de la narration maléfique et au rythme soutenu.

    01/07/2015 à 17:01 2

  • Derrière la haine

    Barbara Abel

    10/10 J'ai lu ce livre de Barbara Abel après "bonheur sur ordonnance" pour "vérifier" qu'elle écrivait bien des thrillers, comme suggéré par son appartenance à "la ligue de l'imaginaire". Alors, là pas de déception !
    L'analyse d'un crime parfait, fruit d'un délire de souffrance rarement atteint.
    Vous ne regarderez plus vos voisins de la même façon !
    Le style est agréable, les personnages très attachants et leurs réactions très proches de celles que nous pourrions avoir dans les mêmes circonstances.
    Nous le savons, nous sommes tous des paranos en puissance

    01/07/2015 à 16:58 1

  • Après la fin

    Barbara Abel

    9/10 Vive les e-books ... je n'ai attendu que 5 minutes (le temps de 3 clics) pour passer de "derrière la haine" à "après la fin" et je n'ai pas été déçue.
    Un thriller psychologique comme j'en ai rarement lu.
    Les maisons y sont de véritables personnages comme dans le film Psychose et l'ambiance très réaliste remarquablement rendue.
    A ne pas rater et surtout enchaînez les deux à la suite me semble indispensable.
    Bonne lecture avec ce que je note à 5 étoiles !

    01/07/2015 à 16:58 3

  • Meurtres pour rédemption

    Karine Giebel

    10/10 On m’avait dit que c’était son meilleur roman … je n’ai pas été déçue. C’est au-delà de la violence rencontrée dans « le purgatoire des innocents » qui n’était pas non plus un roman de fillettes …
    Plusieurs volets dans ce récit :
    L’univers carcéral et ses « contrats », les affaires cachées de la République, ça c’est pour les faits. La vengeance, l’amour, la haine, la cruauté gratuite et la rédemption, ça c’est pour les sentiments.
    Un style efficace au service de l’atmosphère pesante et angoissante de l’intrigue dont on découvre les clés en toute fin du roman après s’être fait balader à merveille … tout comme j’aime. Beaucoup de sang, de coups tordus, de psychopathes et on ne sait plus qui sont les bons et qui sont les méchants (sauf Justine) car ils sont tous aussi pervers et fêlés les un(e)s que les autres. Mais qu’aurait-on fait à leur place ?
    Je vois bien ce roman adapté au cinéma … Vite … au prochain !

    01/07/2015 à 16:57 6

  • Mourir, la belle affaire

    Alfredo Noriega

    6/10 Ce n’est pas un thriller comme pourrait le suggérer l’éditeur mais plutôt un roman « choral » d’ambiance. C’est la ville de Quito qui en est le personnage principal. En effet, au fil des pages on découvre cette capitale d’altitude de l’Equateur, ville sans doute la plus violente d’Amérique du Sud, frappée par une urbanisation hasardeuse qui provoque pollution et glissements de terrains meurtriers. A ce propos, il me semble que pour aider le lecteur, un plan de la ville aurait pu être inséré dans la publication, qui aurait permis de suivre les trajets des protagonistes. La ville est dangereuse et il n’est pas prudent de s’y aventurer seul ou … en voiture …
    La 4ème de couverture est peu représentative du roman. En fait, l’enquêteur Gonzaga Heriberto n’hésite pas à supprimer lui-même son principal suspect, alors qu’un duo assez improbable réunit le médecin légiste et le brigadier Segundo Cifuentes au hasard des cadavres à découper. Justement en parlant de découpe, je regrette cet inventaire des instruments qui n’apporte rien à la compréhension de la technique contrairement à Patricia Cornwell ou à l’approche de la psychologie du légiste comme c’est le cas dans le Nécropolis de Lieberman. On ne plonge pas vraiment dans l’horreur de l’autopsie … on regarde. Autre élément qui me semble superflu c’est description au long d’une page complète de l’érection d’un des lascars …
    L’intrigue en elle-même est peu développée et sert de prétexte à une mise en lumière des doutes des personnages, leurs origines avec une mention particulière pour les citations de la mère du légiste. Outre la ville de Quito et la spécificité de ses différents quartiers et des transports publics, c’est toute sa population que nous apprenons ainsi à connaître, l’histoire de son peuplement « melting pot » où chacun est venu avec sa cuisine et n’a parfois comme seule ressource de survie, que d’ouvrir une cantine improvisée sur le toit d’un chantier.
    On sent cependant que l’humour est sous jacent, j’en veux pour preuve le transport de la grand-mère vers la maison de retraite . Je me demande à ce sujet si le roman n’aurait pas été plus efficace si le ton avait été plus caustique, car certaines situations frisent vraiment l’absurde.
    Enfin, lorsque l’on sait que l’auteur est un fin linguiste (il enseigne à HEC) vivant à Paris depuis plusieurs décennies, je me demande s’il n’aurait pas eu avantage à assurer lui-même sa traduction. Je pense que certaine pages sont un peu inconfortables du fait de la ponctuation (par exemple l’usage du « ; » notamment, bien qu’académique, assez peu employé de nos jours).
    L’auteur, Alfredo Noriega est professeur d’espagnol, poète, metteur en scène de théâtre, réalisateur de documentaires, ancien journaliste, auteur de manuels pédagogiques. Il a écrit 3 romans et « mourir, la belle affaire » (titre original Tan solo morir) est le premier à paraître en Français et l’éditeur nous annonce une adaptation cinématographique.
    Quant à moi, j’ai apprécié la découverte de Quito, même si je me dis que le tourisme doit y être risqué … Ce roman se lit d’une traite, sans difficulté, d’avantage comme un documentaire que comme un polar. Cette incursion dans la littérature sud-américaine est une première pour moi. Je pense que j’irais voir l’adaptation cinématographie pour découvrir Quito en vrai !

    01/07/2015 à 16:56

  • La Nuit des coquelicots

    Nadine Monfils

    7/10 … et nous retrouvons sous la plume de Nadine Monfils, le commissaire Léon qui recherche la zénitude par le tricot, Babelutte qui fait une fugue et le Montmartre pittoresque et une enquête sur fond de délit de fuite. Un bon moment sans se triturer les neurones, comme dans le premier tome « madame Irma », un peu moins comique cependant.

    01/07/2015 à 16:55

  • Madame Édouard

    Nadine Monfils

    8/10 Ce roman m'a fait penser à Exbrayat au temps des truculences d'Imogène. L'auteure belge situe son action à Paris, de nos jours, où un commissaire qui chasse le stress par le tricot fait équipe avec un travesti, ancienne star de chez Michou qui vient d'appendre qu'elle est père. Quelques cadavres pour faire bonne mesure mais sans se prendre la tête. Un bon moment, hilarant et l'on se dit que ce roman ferait un bon film.
    C'est le second roman que je lis de Nadine Monfils , après « la vielle qui voulait tuer le bon Dieu ». Une détente entre deux thrillers.

    01/07/2015 à 16:55 1

  • N'éteins pas la lumière

    Bernard Minier

    8/10 Je suis assez accro à Bernard Minier. Les deux premiers romans « Glacé » et « Le cercle » étaient remarquables et l’auteur était attendu. Nous retrouvons donc un Servaz en très petite forme et en maison de repos, désespéré s’il en est, jusqu’à ce qu’un anonyme le remette en selle. Suspens à rebondissements jusqu’à la fin du roman. On y trempe dans la manipulation psychologique, suicides téléguidés et … sans en dire d’avantage, on le retrouvera dans le prochain car l’auteur nous dit lui-même dans ses remerciements : « Last but not least » et nous lui en sommes gré !

    01/07/2015 à 16:50 3

  • L'Autre

    Olivier Descosse

    8/10 Après trois années de silence, Olivier Descosse nous entraîne à la suite de Julien dans une quête du sens de la vie. A la fois roman initiatique et philosophique, assez loin de ce à quoi il nous a habitué, on ne reste pas insensible aux errements de ce jeune pilote, handicapé par son incapacité à éprouver des sentiments, à cause d’un traumatisme qui l’a privé de ses parents à l’âge de sept ans. Hormis l’instigatrice du trip au LSD, que de la bienveillance dans les protagonistes de cette quête. Trop beau pour être vrai se dit-on même parfois. Mêmes ceux qui mentent le font pour le bien !
    Cependant on y croit, même les plus septiques comme Julien s’y laissent prendre. La décorporation, d’autres diront la régression, lui permettent de soigner ses phobies et de découvrir l’origine de son mal. Et ici pas de super flic, c’est Julien et son comparse qui enquêtent, un peu de chamanisme et d’ésotérisme.
    Une écriture efficace qui ne laisse pas indifférent, tant la quête du sens de la vie nous touche tous.
    A lire en prenant son temps.

    01/07/2015 à 16:50

  • Les Morsures de l'ombre

    Karine Giebel

    8/10 Un vrai Giebel avec tous ses ingrédients et l'angoisse comme dans ses autres romans.
    On y soufre avec l'homme-objet de cette vengeance démoniaque dans un huis-clos intense où Karine Giebel excelle au féminin !
    Décidément, pour ceux qui aime ce genre, où l'horreur connait son paroxysme et où le lecteur se perd, victime en quelque sorte du syndrome de Stockholm, ce roman est incontournable.

    01/07/2015 à 16:49 5

  • Le chardonneret

    Donna Tartt

    5/10 J'avais aimé Donna Tartt et son maître des illusions, je m'attendais à une intrigue de la même veine. J'ai été déçue.
    Le premier volet de l'histoire de Théo est très plaisant, les frasques des deux ados les rendent bien attachants. Dommage que le contexte d'alcoolisation et de toxicomanie juvénile y soit rendu comme bénéfique pour les protagonistes.
    Après, je me suis ennuyée sauf avec les personnages périphériques de la famille Barbour et Hobie, hauts en couleurs.
    Pour moi, un roman trop long (817 pages) qui aurait gagné à s'arrêter aux deux-tiers.

    01/07/2015 à 16:49 1

  • Sous surveillance

    Dorothée Lizion

    7/10 Une bonne intrigue avec des super héros et une surdouée, Valène, assez crédible. Rythme soutenu jusqu'à la fin ... un peu bâclée. Dommage !
    Mérite cependant d'être lu : c'est tout de même un coup de cœur de Franck Thilliez et on peut l'en remercier car ce roman est lauréat du prix du polar VSD 2014 et une découverte de cette auteure.
    Ne boudez pas ce plaisir !

    01/07/2015 à 16:48 1

  • La Brûlure du chocolat

    Barbara Abel

    8/10 Un Barbara Abel bien loin de ses derniers romans ... Zoé amnésique doit se marier ans quatre jours et pour son entourage, pas question de remettre la cérémonie ... même si elle ne se souvient pas de son fiancé. Une reconstruction en quatre jours, où chacun(e) se donne le beau rôle.
    Une intrigue bien menée, sans hémoglobine. Un bon moment de lecture !

    01/07/2015 à 16:47 1

  • Le Tribunal des âmes

    Donato Carrisi

    8/10 Pour ce second roman, après « le chuchoteur », l’auteur tient ses promesses.
    Dans une ambiance pesante, l’action se passe à Rome où une femme flic essaye de faire le deuil de son mari en enquêtant grâce aux indices qu’il lui a laissés.
    Ajoutez de curieux auxiliaires de police qui exécutent eux-mêmes leurs sentences, le tout sur fond de Vatican et d’Interpol.
    Un bon suspens dont on découvre la clef dans les toutes dernières pages.

    01/07/2015 à 16:46 2

  • N'oublier jamais

    Michel Bussi

    8/10 Avec ce roman, l’auteur confirme son art du « retournement de situation ». En effet après avoir apprivoisé ses lecteurs en rendant ses personnages attachants, il concocte une intrigue qui aurait tout à fait pu se terminer au deux-tiers de son livre. Et bien non justement ! Toutes les fins sont envisageables et il vous y mène avec brio.
    Deux jeunes femmes … et peut-être trois, sont victimes de viols et de meurtres. Un coupable, … peut-être deux, … ou trois. Les familles incapables de faire leur deuil faute de coupable, entament l’enquête et crient vengeance … Le narrateur est très vite de suspect potentiel et il nous l’annonce lui-même, et puis peut-être bien que non … le caractère normand de l’auteur confère au cliché pour le bonheur du lecteur.
    J’ai lu quelque part qu’il y avait un nouveau roman en publication avant la fin de l’année …

    01/07/2015 à 16:45 1

  • La Patience du Diable

    Maxime Chattam

    7/10 Sans dévoiler l’intrigue, disons que c’est le nouveau Chattam avec tout ce qu’il faut d’hémoglobine pour l’aimer. Nous y retrouvons Ludivine devenue experte dans la catégorie « charognard ». Début sur les chapeaux de roues et contagion de la violence extrême, on sait que c’est l’idée fixe de l’auteur et alors que l’on devrait le haïr pour nous faire frémir ainsi, on le lit encore et encore. Ludivine toute à son deuil persistant et les seconds rôles de cette intrigue sont attachants et bien malmenés.
    A lire en période de sérénité … donc pour les vacances mais attention, ne pas commencer la lecture dans le train …

    01/07/2015 à 16:44 2

  • Merde à Vauban

    Sébastien Lepetit

    7/10 Encore une querelle des anciens et des modernes … mais un vrai régal. Bien menée cette enquête sur fond de candidature au patrimoine mondial de l’humanité nous donnerait envie d’aller visiter Besançon pour les lecteurs qui ne connaissent pas. La gastronomie y est calorique mais quand on aime on ne compte pas. Une flopée de suspects se fait suicider dans un environnement bucolique et le lecteur patauge à souhait.
    J’ai aimé ce premier roman, coup de cœur de Bernard Werber … ça aide le lecteur dans ses choix !

    01/07/2015 à 16:43