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Lâches déraisons
8/10 Cette fois l’auteur endosse le personnage mythique du poulpe... C’est parce que son pote André est indisponible qu’il va être amené à enquêter. La vie est rude à Colmar mais pas au point qu’un ancien militaire … se suicide à coup de cloueuse pneumatique. Une fresque très réaliste de la survie dans les quartiers difficiles soumis à trop de petits trafics loin de la ville courue des touristes pour son quartier médiéval et ses maisons à colombages. A noter également une belle galerie de personnages avec une mention particulière pour le réalisme du portrait de l’éducateur spécialisé et son humanité.
Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage du poulpe, sachez que nous le devons à Jean-Bernard Pouy qui a commis cette série de plus de deux cents ouvrages avec Gabriel Lecouvreur dit « le poulpe », personnage récurrent adepte de la bière et de la cuisine du terroir. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu l’intégral pour apprécier à sa juste valeur.
Nick Gardel a su tirer partie de ce « cahier des charges » et fidèle à son style nous fait passer un très agréable moment de lecture et de divertissement.
06/03/2016 à 19:13 4
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À couteaux tirés
8/10 Deux ex-amants décident de se retrouver dans un restaurant autour d’un repas « gastronomique », chacun pour un objectif personnel. Ils vont mettre toute leur expérience d’agent secret au service de la recherche de leur vérité. De nombreux retours en arrière font comprendre au lecteur que l’un d’eux a trahi il y a six ans, alors qu’ils travaillaient tous deux à Vienne sous la couverture de l’ambassade des Etats Unis. Leur histoire d’amour a fait long feu et chacun a suivi son « destin » à sa façon. Un suspense très nourri nous fait osciller entre les divers protagonistes et la fin nous laisse sans voix, sur fond d’Islam radical.
L’auteur avait déjà commis plusieurs romans reconnus par la critique dont deux que j’avais lu et particulièrement appréciés : le touriste et l’issue. Ce nouveau récit d’espionnage nous plonge dans le monde glauque du renseignement et de la manipulation, qui engendre une grande violence dont nous pouvons être malheureusement dommage collatéral.
06/03/2016 à 18:48 4
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Le bruit dans ma tête (ne vous dérange pas ?)
8/10 Toujours aussi vif et jubilatoire, un (huitième) roman que je lis avec joie de Nick Gardel.
Un road trip désopilant parce que le narrateur veut assister à un concert en Alsace et qu'il a la bonne idée de demander une avance de salaire et trois jours de congés. En échange d'un cassement de nez intempestif, un enchaînement d'événements improbables va le confronter à la mafia hongroise, la brocante parisienne et un adepte des médecines indiennes. Court roman à lire d'une traite et à savourer, de la même veine que “Fourbi étourdi”, en attendant le prochain avec impatience.
03/03/2016 à 17:49 1
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Sang pour Sang
7/10 Le premier roman que je lis de cette auteure et aussi son premier roman. L’action se situe à New York en 1965, au moment de la marche de Martin Luther King. Après un début assez classique, nous assistons à un retournement brutal au milieu de cette enquête menée par un flic pas vraiment sympathique et plutôt macho. C’est une fin endiablée à laquelle nous convie Gipsy Paladini, même si l’auteur des crimes est particulièrement probable. Il en demeure une intrigue bien menée et très documentée que j’ai appréciée en me disant que j’allais bientôt plonger dans la suite qui elle se situe en 1969.
26/02/2016 à 16:13 2
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Ce qu'il nous faut c'est un mort
8/10 Si les autres romans d’Hervé Commère mettent en scène des personnages hors du commun, ici il s’agit de voir évoluer des gens comme tout de monde ou presque, sur fond de crise sociale.
Trois jeunes adultes vont se faire rattraper par leur erreur dix-huit ans après les faits. Dix huit ans après que l’équipe Black-Blanc-Beur ait remporté la coupe du monde de football et que les vies de Marie à Nancy, de William à Paris et de Mélie dans le sud aient été elles aussi impactées par cette nuit pas comme les autres.
La construction de cette histoire en huit parties où l’auteur nous distille des éléments dévoilant l’intrigue à venir, peut dérouter le lecteur mais c’est aussi un des artifices utilisés pour nous emmener dans les détours de son raisonnement. Dans le fond, sous couvert d’une saga familiale et industrielle, d’une amitié qui tourne mal mais où les protagonistes restent fidèles à leur promesses, des amours contrariées, je vois dans ce roman une ode au « libre arbitre » que tout un chacun peut activer au lieu de suivre le cours d’une vie déjà toute tracée. Il peut toujours y avoir un nouveau départ et c’est l’optimisme que je retiendrai en fin de compte.
Le style de ce jeune auteur est fluide et ses personnages bien campés ne laissent pas indifférents en nous faisant osciller pour certains entre admiration, sympathie et aversion au gré du récit, confirmant en cela qu’il est une valeur montante du thriller français. D’ailleurs est-ce bien un thriller ? Enfin à noter le beau portrait des combats ouvriers, de la vie en Normandie et de Marseille où la différence y bien vécue.
21/02/2016 à 15:46 10
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Serre-moi fort
9/10 Le premier roman que j’ai lu de cette auteure c’était l’année dernière « miettes de sang » et j’avais mis quelques heures à émerger une fois le livre refermé. « Serre-moi fort » est encore plus puissant et surprend au fil des pages. Que dire sans spolier … des familles détruites par la disparition d’une enfant, des flics confrontés à des crimes sans cadavres ni mobiles, des personnages à la fois victimes et bourreaux … Bref Claire Favan est la fille naturelle de Franck Thilliez et de Karine Giébel, la nièce de Barbara Abel et la cousine de Maud Mayeras …
« Serre-moi fort » est une plongée noire dans une atmosphère glauque et exotique du fait que cela se passe aux USA avec des pratiques de partage de la souffrance très anglo-saxonnes.
Claire Favan au-delà de l’écriture exerce une activité professionnelle, gageons qu’elle trouve dans ce hobby un exutoire à ses folles journées pour notre plus grand plaisir ! Très fort, très bien rythmé, très bien écrit … que du bon pour le lecteur et du nettement moins bon pour ses personnages.
15/02/2016 à 17:49 7
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Un faisceau de présomptions
7/10 Deuxième volet de la trilogie Bastélica, après « le cercle d'Agréables Compagnies », nous y retrouvons notre malchanceux de service Richard Martin qui, au-delà d'attirer les preuves contre lui, a en plus des initiales qui se révèlent être celles du suspect d'un meurtre dans la « haute » société provinciale. On y retrouve la commissaire dont le caractère se confirme et on fait d'avantage connaissance avec son équipe. le même ton désuet du premier tome et une énigme un peu british, des situations improbables, font augurer de l'évolution de l'auteur qui se confirme dans la trilogie Raven. Un moment de lecture-détente à savourer entre deux thrillers …
13/02/2016 à 11:15 1
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Territoires
9/10 J'ai enchaîné sur « code 93 » ce deuxième épisode de la saga Victor Coste. C'est une plongée en banlieue, en état de guérilla urbaine. On voit l'auteur qui connaît ses dossiers. Pour ma part ayant traité de ces sujets pendant un long moment de ma vie professionnelle, j'ai tout de même été surprise par la violence et le désespoir de cette jeunesse qui regarde vers les petits caïds dans l'espoir de se faire recruter. Comment Madame le Maire va-t-elle se sortir de la fournaise ?
Comme pour le précédent volume, j'ai aimé la justesse du ton face aux paradoxes de ces personnages, la pertinence de l'intrigue et le réalisme de l'environnement politico-policier … Chez Olivier Norek, pas de guerre des polices c'est la guerre contre la bêtise. Bravo à Monsieur Jacques pour sa sortie optimiste et que dire de l'adresse du Maire … rue Nicolas Lebel !
Une pensée particulière pour le groupe qui entoure Coste : ils prennent de l'épaisseur et nous promettent de bons moments à venir.
Maintenant, ensemble attendons « surtensions » …
09/02/2016 à 17:37 5
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Code 93
9/10 Depuis le temps que j’entends qu’il faut lire Olivier Norek … il fallait y aller avant la sortie de troisième tome des aventures de Victor Coste, le 31 mars 2016. Alors je me suis lancée sur le « code 93 » et là un vrai choc. D’une part pour le style de la narration, la fluidité du récit, les personnages, mais d’autre part surtout sur le fond de l’enquête à surprendre tout petit bobo qui se respecte. Oui il y a les clichés sur les banlieues, ces zones de non-droit etc, puis il y a la réalité qui transparaît dans ce roman car l’auteur y parle de ce qu’il connait, même si on peut penser que la fiction touche les personnages et les situations et en prime, il y a le fil rouge de la quête de Lucas Soultier dont on saisira toute l’ambigüité à la fin de livre (360 pages en format de poche) … il n’y a pas de fumée sans feu.
Une mention particulière pour le nom d’un des protagonistes devenu célèbre (le nom) mais vérification faite sur les dates … inconnu au moment de l’écriture ! ouf ! à moins que …
Quant au phénomène d’autocombustion, il me rappelle « un parfum de soufre » de Sylvain Forge mais ici point de rites indous.
Victor Coste est semble-t-il de nouveau en service dans le second tome (Territoires) que je me suis empressée d’ouvrir dans la foulée. Oui il est là !
07/02/2016 à 14:24 11
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Le Clandestin
9/10 Une nouvelle trop courte nouvelle de onze pages qui revisite un triste fait divers et une pathologie « psychiatrique » à la hauteur de mes attentes. Comme pour « Vol pour Kidney » qui a annoncé « Angor », peut-être peut-on espérer un format classique (au moins 500 pages !) d’ici quelques mois ? Ne ratez pas ce petit plaisir numérique !
05/02/2016 à 17:02 2
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La 11e et dernière heure
Maxine Paetro, James Patterson
5/10 Sur la couverture « l’auteur de thrillers le plus lu au monde » semble ouvrir de bonnes perspectives. Cependant j’ai été déçue. En fait il est assez classique ce polar qui ne m’a pas fait trembler une seule minute. L’enquêtrice, Lindsay Boxer, mène de front deux investigations. D’une part, un tueur, peut-être même un policier, descend une série de dealers … planques, perquisitions, fausses pistes, etc. et d’autre part des crânes sont déterrés dans une villa cossue appartenant à une star hollywoodienne elle-même suspectée en son temps de la disparition de sa seconde épouse … planques, perquisitions, fausses pistes, etc. . Lindsay, toujours elle, pendant ses temps libres, s’adjoint ses trois copines, toutes dans l’environnement de l’enquête et qui, comme le club des cinq, vont venir à bout des méchants ! Les fausses pistes ne m’ont même pas perturbée.
Ce roman, le onzième de la série « Women Murder Club » ne m’a donc pas convaincue d’aller plus loin avec cet auteur prolifique (66 romans au compteur).
05/02/2016 à 16:47 5
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Rouge printemps
7/10 Sous titré « Petit thriller rural et sans prétention » on aurait pu ajouter original et rafraîchissant. En effet si l'intrigue est simple et le dénouement prévisible, le traitement est original. le style tout d'abord, avec ce recours à l'argot qui n'est pas sans rappeler Nicolas Lebel ou Nick Gardel, puis la narration, tantôt personnalisée quand elle est le fait de Max, tantôt plus classique lorsqu'il est absent, rendent ce roman léger quoique l'hémoglobine y soit très présente. Les personnages y sont attachants, en particulier Max cet ermite, médecin, qui porte assistance à Rachel et croise de ce fait le chemin d'assassins, qui ont fait de sa femme un dommage collatéral. Sortira-t-il de sa dépression en même temps que de cette épreuve ? C'est la question que se posera le lecteur au cours de ces 252 pages suivies du bonus … les recettes de cuisine bien alléchantes qui agrémentent le récit comme les calembours et autres néologismes.
Sans prétention peut-être, mais avec le souci de nous divertir : mission réussie
02/02/2016 à 11:06 3
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Little Bird
8/10 Il s’agit d’un roman très touchant ou devrais-je dire un western moderne, avec ADN et empreintes. De nos jours un sérail killer se révèle être le vengeur d’une jeune cheyenne déficiente mentale, victime de l’alcoolisme fœtal et d’un viol. De quelle communauté est issu ce tueur ? Le shérif va devoir aller au-devant de la communauté cheyenne et va se confronter à sa culture, à ses esprits. Ce roman m’a fait penser au roman d’Olivier Truc «Le dernier lapon », avec le même respect des croyances et du mode de vie de l’autre. Au cours de son long voyage qu’il partage pour partie avec son ami Henry (Ours Debout), l’amitié et l’amour seront mis à rude épreuve. Tous seront suspectés … L’auteur est imprégné de sa région de résidence et très documenté en armes à feu ! Si le principal personnage veut prendre sa retraite, gageons que les circonstances ne l’y autoriseront pas pour notre plus grand bonheur de lecteur.
30/01/2016 à 19:07 6
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Fourbi étourdi
8/10 Ce roman au titre de calembour remplit admirablement son contrat : divertissement sanguinolent aux échos d'un « Clochemerle » moderne. Un improbable concours de circonstances va faire déraper un acte de corruption en road trip loufoque et inattendu. . Ici pas d'enquête de police mais des truands modestes et plutôt désorganisés sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle … Ceux qui ont lu la trilogie Peter Raven y retrouveront le providentiel Erdani, toujours aussi geek
De l'outrance à vous faire sourire de tant de massacres … un vrai régal quoi ! Mention spéciale à la sexagénaire flower-power, véritable samaritaine écolo.
25/01/2016 à 14:12 1
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Le Cercle d'agréables compagnies
7/10 Premier volet de la trilogie « Bastelica » et l'on comprend pourquoi tous les personnages se mettent en place, le pauvre Martin et sa tortionnaire la fliquette Bastelica. Parce qu'il a morflé à cause d'un chat, après la prison Richard Martin décide d'un nouveau départ avec la bienveillance de Bartholomé. Il se découvre une vocation d'enquêteur à décharge dans le plus pur style d'Hercule Poirot et de sa génitrice, ce qui donne un ton décalé à ce roman.
Il s'agit là du premier roman de cet auteur qui par la suite a pris de l'ampleur et s'est lâché avec une verve incomparable qui réjoui les lecteurs. C'est parce que ce n'est justement pas le premier ouvrage que je lis de lui que je suis restée un peu sur ma faim. Je ne doute pas que les opus suivants répondront à mes attentes. A suivre Monsieur Gardel !
25/01/2016 à 14:10 1
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Le Principe de parcimonie
8/10 Cinquième roman de la série du Commissaire Mallock (et oui l’auteur a pris comme pseudonyme le nom de son héros), il peut être lu sans avoir au préalable fait connaissance avec le protagoniste divisionnaire, non pas au 36 mais au 13, puisque ses bureaux ont déménagé. Amédée entouré de son équipe, reflet de la diversité à la française, experts et profileurs réunis, va s’introduire dans le milieu artistique alternatif, pour résoudre une énigme criminelle qui ne se révèle meurtrière qu’au chapitre 31. Le tout au cœur d’une catastrophe naturelle puisqu’en cette fin d’année Paris connaît une crue centennale, suivie d’une glaciation, qui privent ses habitants de métro et les contraint à utiliser la barque ou le patin à glace … A côté de son équipe le commissaire sait recourir aux ressources atypiques et amicales et c’est une autre galerie de personnages bien sympathiques à découvrir. Le principal suspect passe du rôle de Robin des bois revisité par les scénaristes de Seven de David Fincher à celui de promoteur d’un vaste complot plus apparenté aux méfaits terroristes malheureusement d’actualité. Une enquête qui s’accélère au rythme de l’ampleur du désastre que Mallock cherche à déjouer et un final étourdissant, qui laisse le lecteur sans souffle.
C’est donc le premier Mallock que je lis et j’ai beaucoup aimé. Un peu désappointée par le début un peu lent, mais vite rattrapée par le tourbillon dans lequel l’auteur nous entraîne. En conclusion je vais vite reprendre la chronologie de ces « chroniques barbares » pour mettre à jour mes fiches !
Pour la petite histoire, la référence à Ockham et à son rasoir me fait penser à Henri Loevenbruck qui lui attribue une méthode d’élucidation des enquêtes alors que Mallock y voit sa source sans « le petit prince »… chacun reconnaîtra les siens !
24/01/2016 à 16:30 3
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Promesse
7/10 Ce nouvel épisode des aventures du Département V est un peu différent des précédents. En effet, la vie privée de Carl y est très peu évoquée au bénéfice de l’enquête menée par nos compères. Même le meurtre qui a cloué Hardy est à peine évoqué. Nous en apprenons un peu plus de la personnalité de Assad sans nouvel élément sur son passé. Par contre la part belle est faite à la chasse au gourou d’une secte et les diverses disparitions au fin fond des confins de la Suède et du Danemark oubliés, reprise par nos héros au hasard d’un suicide du précédent enquêteur. 510 pages et quelques longueurs, nos protagonistes préférés souffrant dans leur chair plus des coups reçus que des gueules de bois, moins fréquentes que dans les épisodes précédents, par contre la cigarette … Carl va falloir surveiller ta consommation ! Une bonne intrigue avec moult rebondissements parfois improbables mais ça c’est le lecteur qui en juge.
Très bon moment de lecture qui nous fait dire … un an avant le prochain !!
16/01/2016 à 18:53 2
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La Tour de Sélénite
8/10 Indiscutablement ce livre est de ceux que l'on ne referme pas tant qu'on ne l'a pas terminé. L'intrigue commence gentiment par une romance qui nous fait dire qu'on s'est trompé de genre et petit à petit on est entraîné dans un tourbillon d'horreur. C'est bien de cela dont il s'agit : l'horreur pure, mêlée de fantastique, car il faut bien accepter les hypothèses du narrateur. J'y ai trouvé quelques ressemblances avec l'intrigue de « la voie des âmes » de Laurent Scalese avec cependant beaucoup plus d'hémoglobine. Un style alerte et fluide dans un paysage de cauchemar … tout est bon pour passer une nuit blanche. Un « bon » moment de lecture qui pour nous faire visiter la Bretagne, est néanmoins bien éloigné du guide des routards ! Un premier roman intéressant pour ce jeune auteur plein de promesses.
10/01/2016 à 14:22 4
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L'Apothicaire
9/10 Un véritable thriller médiéval ou plutôt un road-trip sur les chemins de Compostelle qui débute en 1313 et au cours duquel nous suivons Andréas Saint-Loup, le meilleur apothicaire de Paris essayant de percer un mystère. Avec son apprenti Robin, le parcours initiatique mêle les descriptions très documentées des métiers, des tortures, des recettes d'herboristes, de l'environnement de cette époque, de ses us et coutumes et les données historiques de la constitution du royaume « France ». Il s'agit bien là d'une grande fresque de presque 800 pages, dans un langage quelque peu désuet mais au combien opportun compte-tenu de l'intrigue avec la juste dose de fantastique. L'auteur sait captiver pour cette recherche d'un autre temps et à la fin on aimerait qu'il y ait un tome 2.
10/01/2016 à 14:18 8
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Mal placé
8/10 Ce roman fait partie de la trilogie Peter Raven
Il est possible de lire les trois romans dans un ordre différent de leur parution, mais c'est très dommageable pour comprendre l'évolution des personnages.
Peter Raven dit le corbeau a connu une enfance torturée et le lecteur va la découvrir au fil des pages en l'accompagnant dans la quête de son histoire personnelle. Dans cet épisode , l'auteur nous entraîne chez les discophiles et dans le milieu de l'insertion professionnelle.
Ce qui reste une fois l'histoire terminé ce sont des énigmes originales et le ton incroyable utilisé par l'auteur : dérision et humour à outrance, pour notre plus grand bonheur. Les femmes y sont vite oubliées : elles occupent toute leur place et quelle place pendant quelques pages et on ne sait pas ce qu'elles deviennent au bout du compte... Un espoir cependant avec les toutes dernières lignes. Les seconds rôles sont eux-aussi remarquables et j'ai beaucoup aimé et Erdani, sa réapparition providentielle et l'improbable duo de flics.
Enfin je ne dirai pas non à un quatrième tome !
27/12/2015 à 16:32 1