LeJugeW

1778 votes

  • Aurora, Minnesota

    William Kent Krueger

    9/10 Captivé par ce roman, je n'ai pas vu défiler ses presque 500 pages (version poche).
    J'ai tout aimé dans ce premier roman : le décor, l'intrigue, les personnages (à commencer bien sûr par son héros attachant Cork O'Connor) et la tendresse que l'auteur a pour eux, le rythme, l'humour, les légendes indiennes, l'atmosphère... William Kent Krueger ne lésine pas non plus sur les rebondissements, notamment dans la dernière partie.
    Ce fut vraiment un grand plaisir de lecture, une très belle découverte, je vais tenter de mettre la main sur la 2e enquête, Les Neiges de la mort, roman hélas jamais sorti en poche.

    21/08/2023 à 10:02 9

  • Aurore de sang

    Alexis Aubenque

    7/10 Une écriture simple et efficace au service d'une histoire se déroulant en Alaska et mêlant trafic de drogue, écologie, secte et aurores boréales.
    La lecture, sans être exceptionnelle, est très plaisante. Le personnage de Nimrod Russell est assurément le point fort du roman, son histoire personnelle permettant d'alimenter une intrigue à plusieurs strates (les dernières pages du roman indiquent clairement la direction d'un troisième tome). Certaines scènes sont marquantes mais il a manqué un je-ne-sais-quoi pour que je sois totalement enthousiaste. Peut-être ai-je trouvé les dialogues entre Nimrod et sa compagne ou son ex un peu mièvres. Le personnage du père m'a semblé peu crédible (ou alors faut-il attendre d'en savoir plus avec le futur troisième tome ?).
    Bref, une lecture agréable qui, sans révolutionner le genre, permet de passer un bon moment dans l’État le plus septentrional des États-Unis.

    18/01/2017 à 23:02 6

  • Automne

    Mons Kallentoft

    9/10 C'est avec un grand bonheur que j'ai retrouvé le Kallentoft que j'avais tant aimé dans Hiver.
    Commençons par le seul bémol du livre : je trouve que l'auteur n'a pas assez exploité cette saison, contrairement aux deux précédents Hiver et Eté. Il y avait peut-être encore mieux à faire au niveau des descriptions de paysage...

    En revanche, l'écriture est magnifique, les mots sont justes, les situations tristes, bouleversantes. On souffre pour Malin qui sombre dans l'alcoolisme, qui agit de manière lamentable avec Jan et sa fille Tove, qui n 'est pas loin du dérapage, mais qui trouve des ressources pour résoudre cette affaire qui puise sa source dans l'enfance.

    Beaucoup d'auteurs s'essayent à expliquer les origines du Mal. Parfois avec réussite mais souvent de manière trop superficielle, périphérique voire farfelue. Kallentoft, lui, frappe là où ça fait mal, il développe longuement les scènes d'où naissent des blessures indélébiles. Il le fait toujours avec une sensibilité bouleversante.
    Et que dire de la fin ? Les trente dernières pages vous tiennent en haleine, l'auteur sachant parfaitement faire "monter la pression". L'épilogue est déchirant, amoral à la première lecture, mais bien plus complexe que cela en fait.

    Bref, j'ai adoré ce livre.

    12/12/2012 à 22:10 4

  • Autres lieux et autres nouvelles

    Didier Daeninckx

    8/10 Dans ce court recueil, des nouvelles hétéroclites en apparence de Didier Daeninckx ont été réunies. En apparence car si les sujets sont divers, ils ont pour point commun la mise en avant des marginaux, des laissés-pour-compte, des oubliés. Ils reflètent les préoccupations sociales et politiques de l'auteur et toutes les nouvelles (au nombre de neuf, huit d'entre elles datant de 1989) sont plaisantes à suivre.
    Dans "Quartier du Globe", comme dans "Mort en l'île", "Le numéro de la rue" et "Ce sont nos ennemis qui marchent à notre tête", il est question de l'attachement à un lieu, à une maison, pour des raisons diverses. Dans la dernière nouvelle, Daeninckx égratigne le parti communiste, coupable à ses yeux de ne pas toujours jouer le rôle qu'il est censé jouer (le titre choisi est sur ce point très pertinent).
    Dans "Non-lieu", l'auteur revient sur l'Affaire Fisch que je ne connaissais pas, l'histoire vraie d'une jeune femme disparue (novembre 1977) puis retrouvée morte et violée six semaines plus tard (janvier 1978) du côté de l'Alsace, sans que le ou les coupables soient appréhendés. Sans mener une véritable enquête, Daeninckx pointe plutôt les manquements de l'enquête (et ses possibles raisons) ainsi que la détresse de la famille de la victime. Le tout en une vingtaine de pages, c'est très réussi.
    Dans "Le point de vue de la meurtrière", l'auteur nous plonge dans l'enfer des tranchées, tandis que "La Guetteuse" réserve une chute que beaucoup ne verront pas venir (je n'ai personnellement rien vu venir). Seule nouvelle légèrement en dessous à mes yeux, "L'Arithmomane", l'histoire d'un vol qui tourne mal.
    Au final, un recueil de grande qualité !

    24/08/2017 à 17:35 3

  • Ava et Marilyn

    Alexandra Schwartzbrod

    7/10 Je ne m’attendais pas à cela en lisant la 4e de couverture mais j’ai passé un agréable moment de lecture. La fin est tout de même déconcertante. A noter que les dessins sensuels de Miles Hyman sont très réussis.

    19/09/2013 à 12:47 1

  • Avant l'Enfant-Minuit

    Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann

    7/10 9e tome et dernier du cycle 2... si la bande d'enfants est toujours aussi sympathique à suivre, je trouve que l'intrigue globale avance trop lentement... J'espère que le cycle 3 nous en apprendra plus... Cependant ce 9e tome est intéressant à suivre, notamment grâce à l'apparition de deux personnages particulièrement sombres et énigmatiques. Mais c'est pas le meilleur de la série.

    14/07/2016 à 14:03 1

  • Avant le Gel

    Henning Mankell

    7/10 Ce roman d'Henning Mankell est le premier (et le dernier ?) dédié à Linda Wallander, la fille de Kurt, "héros" habituel du maître suédois. Linda, jusqu'ici cantonnée à un (toujours pertinent) second rôle, s'apprête à faire ses premiers pas dans la police, à presque 30 ans. Une précision : il ne faut pas lire ce roman avant les autres de la série Kurt Wallander car celui-ci et sa fille évoquent les précédentes enquêtes et leur dénouement.
    Henning Mankell part d'un fait réel, le massacre de plus de 900 personnes au sein d'une secte en Guyana en 1978, pour bâtir une intrigue qui, il faut bien le reconnaître, souffre de longueurs. Ce roman vaut autant pour ce prologue glaçant dans la jungle guyanienne que pour le passage de témoin entre un père et sa fille : Avant le gel est le roman de la transmission. Un exemple, touchant, dans le passage sur le "cimetière secret" de Kurt Wallander, lorsque celui-ci emmène sa fille dans les bois et évoque tous les personnages d'importance et morts tout au long de sa carrière, un moment émouvant et poétique du livre.
    Avec quelques dizaines de pages en moins pour rendre le rythme plus soutenu, Avant le gel aurait été un très bon roman ; il ne sera qu'un bon roman, ce qui, tout de même, n'est déjà pas si mal !

    16/06/2015 à 12:13 6

  • Back up

    Paul Colize

    10/10 Gros coup de cœur pour moi !
    J’ai dévoré les plus de 400 pages en deux jours seulement. Un page-turner différent de ceux que l’on rencontre.
    Alors que je traînais des pieds pour le lire et que la première centaine de pages m’encourageait en ce sens, j’ai enfin compris où l’auteur souhaitait nous amener.
    Et là, quel délice !
    C’était pourtant une gageure de me faire entrer dans le monde du rock des années 1960, avec son lot de courants musicaux, de drogues et, of course, de sexe. Pourtant, quel voyage à la fois temporel et géographique (l’Angleterre, la France, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse, l’Autriche) ! Le contexte de la Guerre froide, en arrière-plan, donne une épaisseur supplémentaire à ce splendide roman.
    Le lien entre les années 1960 et l’homme victime d’un locked-in syndrom se tisse lentement mais sûrement et j’ai été bluffé par la virtuosité de l’auteur à lier les deux histoires.
    Tout simplement génial !

    25/02/2013 à 18:13 2

  • Bal à Bâle

    Philippe Daudy

    7/10 Une courte histoire d'un espion suisse au service d'une officine... suisse également, à l'existence plus ou moins officielle. Ce dernier doit s'aventurer dans le monde des banques... suisses, menacé par des révélations compromettantes (le fameux "secret bancaire suisse" ne tient plus à grand-chose).
    Le ton est plaisant, avec un roman à la première personne, d'un héros au sens de l'humour certain. En outre, les passages lors du carnaval de Bâle (dont j'ai appris qu'il s'agissait du plus grand carnaval de Suisse) sont plutôt marquants, comme les scènes chez une richissime héritière bien loufoque.
    Bref, un roman d'espionnage plutôt drôle, distrayant mais qui ne marquera pas le genre d'une pierre blanche (et qui, de toute façon, n'en a pas la prétention).

    01/08/2023 à 09:02

  • Balles perdues

    Jef, Matz

    8/10 Histoire de gangsters très classique effectivement. Ce qui fait la différence avec une BD lambda c'est le dessin magnifique de Jef. Les couleurs, dans des tons sépia, collent parfaitement à l'ambiance des années 20 (l'histoire se passe sous la Prohibition). L'entretien en fin d'ouvrage avec le cinéaste Walter Hill, à l'origine du projet, nous éclaire sur la genèse de l’œuvre.
    A découvrir, notamment pour celles et ceux qui aiment les ambiances de gangsters et l'époque de l'entre-deux-guerres aux États-Unis.

    04/01/2017 à 18:08 1

  • Barjot !

    Jean-Hugues Oppel

    7/10 A l'origine publié en 1988 à la Série Noire, Barjot ! est un court roman dont l'histoire près de 30 ans après ne surprend pas beaucoup. Mais à sa sortie, ce livre devait détonner ! Le rythme des phrases (sèches, souvent) et le ton de JH Oppel (humour noir, cynisme...) font la différence. Un bon moment de lecture, sans grandes surprises cependant.

    16/06/2015 à 11:53 1

  • Baroud d'honneur

    Shinobu Seguchi

    8/10 On arrive à la moitié de la série avec ce 19e tome. Il reste encore à l’équipe de Riku et Rénoma quelques détails à régler pour passer à l’action, à savoir s’évader enfin de cette prison. Ces détails seront réglés dans ce tome.
    Place maintenant au tome 20, nommé « Evasion »… hâte de découvrir comment cela va se passer, tout en imaginant que cela ne va pas bien se passer, vu qu’il reste encore 19 tomes avant la fin de la série…

    12/07/2022 à 08:47 1

  • Bazaar

    Stephen King

    9/10 Oui, Stephen King est un grand bavard. C'est un fait connu, il est capable de pondre des romans de près de 1 000 pages, d'étiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiirer son histoire et, parfois, de lasser le lecteur.
    Mais franchement, ici, avec ce Bazaar, je ne me suis jamais lassé. L'auteur américain prend le temps de planter son décor. De dresser le portrait, la psychologie de chacun.e des protagonistes, habitants de Castle Rock. C'est certes long, c'est parfois répétitif (car tous ou presque vont franchir les portes du Bazar des rêves, sorte de brocante qui vient d'ouvrir et dont le propriétaire est l'énigmatique Leland Gaunt) mais cela en vaut la peine.
    Car quand toutes les pièces sont posées, que tous les mécanismes sont mis en place, Gaunt n'a plus qu'à les activer pour que le grand chaos explose. Et là, whouahou !
    Jouant sur les envies, les jalousies, les haines recuites, les oppositions religieuses entre les communautés catholique et protestante, la paranoïa, la douleur aussi, creusant ainsi le cœur des hommes et des femmes pour y extraire ce qu'il y a de plus mauvais en eux, Gaunt exploite "à merveille" les travers humains.
    On peut aussi y voir une critique de l'argent, du matérialisme (tous les habitants de Castle Rock acceptent de "faire une petite blague" en échange du produit qu'il convoite tant), du capitalisme.
    Le surnaturel est bien présent (car Gaunt a son "truc" pour pousser les clients à acheter) mais ça ne gêne en rien la lecture.
    J'ai adoré Bazaar, j'en ai profité dans la foulée pour voir son adaptation en film de 1993 (pas la version longue qui n'existe qu'en DVD) avec Max von Sydow dans le rôle de Gaunt, bref j'ai cherché à prolonger ce plaisir de lecture (bon, le film n'est pas inintéressant mais n'a pas la puissance du roman).
    Bazaar fait partie de mes tops du King (mais il me reste à en lire un certain nombre... j'ai hâte !).
    Ne vous laissez effrayer par les presque 1000 pages (en version poche), franchissez à votre tour les portes du Bazaar !

    30/08/2023 à 09:41 4

  • Bent Road

    Lori Roy

    8/10 Bent Road, c’est un coin du Kansas dans lequel Arthur et sa famille décident de s’installer, en provenance de Détroit. Alors que le changement est rude pour sa femme Cécile et deux de ses enfants, Daniel et Evie, c’est un « retour aux sources » pour Arthur et le début d’une idylle pour Elaine, l’aînée.
    Bent Road, c’est un coin du Kansas dans lequel Eve, la sœur d’Arthur, est morte il y a 25 ans. C’est aussi un endroit où la petite Julianne vient de disparaître. Coïncidence ou pas, Julianne ressemblait beaucoup à Eve, la sœur défunte…
    Bent Road, c’est un coin du Kansas dans lequel la religion a une grande importance. Un coin du Kansas où la pression de la communauté est importante. Il y a des choses qui ne se font pas à Bent Road.
    Bent Road, c’est aussi un coin du Kansas qui va réunir une famille aux secrets bien gardés, des secrets mortels…

    Bent Road, c’est enfin et surtout un très grand premier roman, très maîtrisé, doté d'une intrigue au suspense savamment dosé, de personnages caractérisés d’une façon remarquable, et d’une atmosphère sombre et pesante, bref un roman à découvrir !

    10/07/2015 à 17:53 8

  • Bettý

    Arnaldur Indridason

    6/10 Après en avoir lu tant de bien, j'ai été déçu par cet Indridason. Je préfère les enquêtes d'Erlendur Sveinsson et les descriptions de la société islandaise, qui n'est, je trouve, que secondaire ici. Cette intrigue pourrait se passer presque partout ailleurs. Donc pour "l'exotisme islandais", on repassera.
    Je n'ai pas non plus trouvé la construction du récit si extraordinaire que cela. Je dirais même que c'est du très classique.
    Reste tout de même une révélation au centre du livre qui fait de celui-ci deux livres en un ; il est clair qu'on lit plus attentivement la deuxième partie du livre après être passé complètement à côté de cette révélation.
    Mais la fin ne révèle pas de surprises : la perfidie de Betty ne fait que se confirmer.
    Bref, un assez bon polar mais dont je ne garderais pas un souvenir impérissable comme pour La femme en vert par exemple.

    20/01/2013 à 12:20 1

  • Bien joué, Clan des sept !

    Enid Blyton

    5/10 Le Clan des Sept a décidé de quitter leur repère devenu étouffant pour construire une cabane dans le bois voisin, le Bois-Bourru. Plus tard, ils font la rencontre d'un jeune garçon et de son chaton. L'enfant est sale, désorienté et en fuite. Selon ses dires, son oncle le traque et prépare un mauvais coup avec un dénommé M. Touyer...
    Voilà un texte qui a pas mal vieilli, notamment dans l'écriture avec des expressions que les lecteurs en herbe d'aujourd'hui auraient peine à saisir.
    Mais plus que l'écriture c'est la quasi absence de caractérisation des personnages qui m'a gêné. Difficile de s'identifier, en tout cas dans cet opus de la série, à un des sept enfants du Clan, tant on ne sait pas grand chose sur eux (aucune description physique, traits de caractère peu identifiables...).
    Quant à l'intrigue elle met du temps à décoller, la construction de la cabane occupant presque la moitié du récit... Un opus en outre pas des plus palpitants, bref une petite déception.

    22/09/2021 à 07:18 1

  • Bien mal acquis

    Yrsa Sigurdardóttir

    8/10 Un prologue qui met une claque d'entrée. Un meurtre d'une rare violence. Un hôtel perdu dans la campagne islandaise. Des secrets de famille profondément enfouis. La Seconde Guerre mondiale et le nazisme. Des pleurs de bébé dans la nuit. Un brin de fantastique. Des personnages qui semblent tous cacher quelque chose. Une avocate qui enquête pour son client, propriétaire de l'hôtel, que tout accuse.
    Voilà les ingrédients de la cuisine d'Yrsa Sigurdadottir, une recette qui fonctionne à merveille pour ce très bon polar islandais.
    Une fois de plus.

    15/11/2014 à 20:11 2

  • Bienvenue à Cotton's Warwick

    Michaël Mention

    7/10 J'ai lu ce roman assez rapidement, partagé de façon totalement paradoxale entre l'avidité d'en savoir plus et le dégoût de certaines scènes particulièrement glauques, trash. J'ai apprécié le fait que Michaël Mention s'aventure sur de nouveaux territoires (même si je le préfère encore Outre-Manche avec son excellente trilogie), curieux de voir ce qu'il voulait nous y faire découvrir. J'applaudis l'imagination de l'auteur (inspiré à n'en pas douter par les livres/films cités plus bas par Fab), une intrigue cuisinée avec son style si particulier et reconnaissable entre mille. J'ajoute que l'avertissement donné par Scarabe dans le commentaire précédent n'est pas anodin. Oui ce livre est particulièrement violent, d'une violence franchement malsaine.
    Du coup, difficile de dire que j'ai aimé. Mais impossible de dire le contraire. Paradoxal, comme je l'ai écrit plus haut.
    Au final, je garde une sensation particulièrement aiguë : celle d'un roman comme un soleil cuisant, dont je suis ressorti le visage carbonisé et qui laissera quelques séquelles.

    21/12/2016 à 14:54 9

  • Bienvenue à Goma

    Isabelle Collombat

    6/10 Un roman jeunesse qui plonge au cœur des ténèbres de l'après-génocide, dans le camp de réfugiés de Goma (ex-Zaïre), comme un prolongement de l'horreur. On suit une apprentie journaliste qui va connaître un baptême du feu traumatisant. Si j'ai bien accroché durant la première partie du récit, je n'ai pas compris l'arrivée du "jeune de banlieue", que je n'ai pas trouvé du tout crédible, presque incongrue. Cela m'a fait sortir du récit.
    Quelques mois après ma lecture, je garde cependant en tête un roman assez marquant mais qui n'est peut-être pas le plus approprié pour aborder le génocide notamment pour de jeunes lecteurs. Une connaissance du génocide et de ses acteurs est par ailleurs plutôt conseillée avant d'en débuter sa lecture.

    24/10/2019 à 11:17 3

  • Big Bill est mort

    Wander Antunes, Walther Taborda

    8/10 Buck et Jim, deux frères noirs dans une Amérique raciste (années 30, années 50 ?), se demandent qui a bien pu tuer leur frère, Big Bill qu'ils retrouvent pendu à un arbre devant leur maison. La tâche n'est pas facile : il faut dire que Big Bill avait le chic pour se faire un paquet d'ennemis !
    L'intrigue est sympa, les dessins très réussis, on ne voit pas passer les 78 pages de cette très bonne BD.

    09/04/2014 à 16:13