jackbauer

699 votes

  • De Cauchemar et de feu

    Nicolas Lebel

    9/10 Une foi n'est pas coutume, entre guerres de religion et querelles intestines, et comme l'a très justement fait remarquer Gruz, avec ce quatrième opus, Nicolas Lebel nous livre un condensé de son brio littéraire, entre passé et présent, ancien et moderne, l'adepte et le profane...
    A ses lecteurs les plus fervents, il fournit matière à alimenter encore un peu plus la légende du groupe Merhlicht...
    Aux amateurs éventuels, il confesse son appétence pour les intrigues fouillées, dans lesquelles ésotérisme et commémoration communient avec une semblable exaltation...

    21/06/2017 à 22:11 11

  • De mort lente

    Michaël Mention

    9/10 Le temps comme mesure de l'infamie...
    C'est presque lui le personnage central de cette histoire perturbante, si actuelle, si épineuse...
    Mention l'étire pour mieux souligner l'inertie des organismes chargés de légiférer, pris au piège des intérêts généraux, au détriment du bien-être particulier...
    Pour mieux cibler la douleur des familles touchées et douchées, baladées entre doutes et désespoir...
    C'est ce combat contre le temps qui, finalement, accapare l'ensemble de l'œuvre, mettant en perspective le travail de titan nécessaire au démantèlement des mensonges rhétoriques...
    Sans renier son style si particulier, Mention trouve l'alchimie pour parler d'un sujet, la chimie, sans nous enfumer...
    Et quand s'emballe la cabale médicale, l'auteur sait qu'il a décroché la timbale...

    16/11/2020 à 23:05 7

  • Dehors les chiens

    Michaël Mention

    9/10 Si toutes mes lectures de 2023 sont du calibre de " Dehors les chiens", ça promet...
    De calibre justement il en est question, quand Crimson Dyke, agent du Trésor US, se voit contraint de jouer du sien pour 1) remplir son quota d'arrestation de faux-monnayeurs, comme sa charge le lui impose ;
    2) tenter de mettre hors d'état de nuire un mystérieux tueur en série qui éviscère sans ménagement des individus de sexe masculin du Grand Ouest Américain...
    Comme souvent, chez Michael Mention, la petite et la grande histoire s'épousent, pour mieux nous imprégner d'un contexte fatalement trouble...
    Si l'Union prête corps au récit, les personnages ne sont jamais à la noce, et les combats menés par l'auteur trouvent un écho certain, même dans l'immensité des plaines de l'Ouest ...
    La place des femmes, notamment, permet de jolis portraits, tout comme le soin apporté aux personnages, auxquels il est difficile de ne pas s'attacher...
    Un vrai western littéraire, une plongée comme si vous y étiez dans l'Amérique d'après la Sécession et d'avant la récession...

    02/01/2023 à 17:30 11

  • Des fauves et des hommes

    Patrick Graham

    9/10 Au talent de conteur qu'on lui connaît, Graham ajoute la faculté de nous transporter à une période de l'histoire des Etats-Unis qui entre en résonance avec notre époque. Il campe des personnages pétris d'humanité et d'humanisme, de chair et de sang, et rend un vibrant hommage aux grands auteurs américains du Sud ; plutôt qu'un excellent thriller, c'est surtout et avant tout un très grand roman qu'il nous est donné de lire.

    26/02/2013 à 21:50 7

  • Des noeuds d'acier

    Sandrine Collette

    9/10 Une grand claque dans la gueule !!! Un récit fort, bouleversant, qui nous prend aux tripes ; on est en totale empathie avec cet anti héros qu'est Théo, dont on suit la déchéance physique et psychologique vers des profondeurs abyssales. La sobriété du style de l'auteur renforce le caractère terriblement violent du bras de fer qui se noue entre les principaux protagonistes, ce non-échange, cette étrange résignation, ce réflexe de sur-vie... Vous n'en sortirez pas indemne...

    26/04/2013 à 07:28 4

  • Djebel

    Gilles Vincent

    9/10 En prenant comme point de départ l'une des pages les plus sombres de notre histoire contemporaine, les exactions commises durant la guerre d'Algérie, Gilles Vincent choisit de placer l'émotion et l'humain au coeur de son récit... Sébastien Touraine, comme un alter égo du commissaire Sharko, vampirise cette histoire de toute sa détresse et son mal-être, teintant de très noir cette vendetta par procuration...On pense à Thilliez, on pense à Izzo, et pourtant, on ne peut être qu'ébloui par la plume singulière et poignante de l'auteur : " Et dans le ventre de ceux qui regardent un homme pleurer, des chagrins de petits garçons reviennent en mémoire"...Plus qu'une découverte, un véritable coup de coeur...

    05/09/2015 à 14:33 3

  • En lettres de feu

    Marcus Sakey

    9/10 Ça se termine maintenant...
    Avec ce dernier tome, Marcus Sakey clôt brillamment sa trilogie, thriller dystopique qui voit s'entre-déchirer le peuple d'Amérique, et dont la conclusion vient s'écrire en lettres de feu...
    Sous ses dehors de superproduction à l'américaine, la réussite majeure de l'auteur est de donner du relief et d'insuffler une vigueur épique à son œuvre, avec des personnages complètement incarnés et des péripéties en cascade, sans céder à la facilité...
    Sous ses airs de divertissement calibré, l'ouvrage brasse des thématiques dramatiquement contemporaines, qui nous interpellent et nous interrogent...
    Au final, Marcus Sakey aura su nous proposer une épopée à l'addiction brutale, à la subtilité tenace, propice à une introspection collective plus que jamais d'actualité...

    28/06/2017 à 06:20 6

  • Entre deux mondes

    Olivier Norek

    9/10 Oubliez Mowgli, Baloo et Rudyard Kipling, Olivier Norek écrit son propre Livre de la Jungle, et on n'est pas chez Disney...
    Sans condescendance aucune, ni populisme arbitraire, il nous dévoile l'enfer du décor calaisien, en confrontant un jeune flic idéaliste et timide au drame de l'exil forcé... Paradoxalement, il nous donne alors l'opportunité de comprendre, un peu, de l'intérieur ce purgatoire à ciel ouvert, quand tous ceux qui s'y trouvent n'aspirent qu'à des envies d'ailleurs..
    Il donne à voir l'essence de ce qui s'y vit : là où a cours la loi de la Jungle, quand les bonnes actions récoltent plus souvent des mauvais poings dans la gueule que de belles images, et dresse le portrait de ces laissés-pour-compte qui n'ont pas eu le choix, ou plutôt qui n'ont pas choisi...
    Une faune déracinée et persécutée, à qui Norek offre un visage différent de celui des médias calibrés et prêt-à-penser, comme un bras d'honneur aux clichés et à la bêtise des hommes...
    Avec ce récit sauvagement ancré dans notre époque, Norek se fait passeur d'émotions, et de cette traversée d'un drame domestique à l'échelle humaine, vous ne ferez certainement pas partie des rescapés...
    Plus qu'un coup de cœur, un coup de semonce...

    18/10/2017 à 22:15 15

  • Et pour le pire

    Noël Boudou

    9/10 Voilà un roman dont le titre n'est pas galvaudé...
    La loi du talion version Boudou se pratique sans délai, ni commisération, en réponse à l'abjection dont a été victime la femme de Vincent, le héros du roman...
    L'auteur ne cherche en aucun cas à édulcorer le chemin de croix de son personnage, d'un point de vue physique comme émotionnel, et c'est comme ça qu'il nous le rend si bouleversant, si poignant...
    Sa quête de justice, et son incapacité à pouvoir l'exercer par lui-même, le rendent même fondamentalement humain...
    On pardonnera a l'auteur quelques petites incohérences, nullement préjudiciable au plaisir que l'on prend à la lecture de cet ouvrage...

    20/01/2023 à 21:04 7

  • Et toujours les Forêts

    Sandrine Collette

    9/10 Il arrive que quelque fois, une lecture arrive comme un écho aux préoccupations qui sont celles du moment...
    À n'en pas douter, ce nouveau roman de Sandrine Collette débarque dans une période de bouleversements particuliers, et je peux dire, sans forfanterie, qu'il trouve en moi une résonance particulièrement aiguë...
    Une espèce d'épitaphe littéraire du monde d'avant, la projection d'un futur pas forcément si éloigné de nous, et les questionnements qui découlent d'un changement radical...
    " Maintenant, on fait quoi ?
    On vit. On survit.
    Mais pourquoi ? Jusqu'à quand ? Et comment ? "
    L'objectif de l'auteure n'est pas de nous livrer un énième page-turner bodybuildé, et pourtant, sans rebondissements fracassants, ni cavalcades exténuantes, elle propage le désir de savoir ce qu'il va advenir de ses personnages, quand bien même rien ne change, ni n'évolue...
    Fidèle à son œuvre, et portée par un style dénué de tout artifice, Sandrine Collette réussit la gageure de nous parler de la vie au travers de la mort, de la reviviscence au travers de l'extinction, du bonheur au travers de la perte...
    Et même si la tonalité du roman reste globalement sombre, et le final poignant, errer aux côtés de Corentin dans ces Grandes Forêts reste une expérience hautement marquante, qui prouve, s'il le fallait encore, l'importance de son auteure dans le panorama littéraire actuel...

    31/08/2020 à 21:13 7

  • Hunter

    Ian Manook

    9/10 C'est Le bon, la brute et le truand façon Tarantino, des personnages de western spaghetti à la sauce piquante, une brochette d'individus posés sur le grill de situations toujours à la limite...
    C'est une révérence à la littérature de genre, c'est une écriture format 16/9, calibrée et organique, c'est stupre et retournements ( de situation), c'est parfois trop, c'est parfois gros, mais ce n'est jamais trop gros, un humour qui flirte avec les frontières du politiquement correct et de l'absurde, mais surtout, en ce qui me concerne, une putain de réussite...
    Quand c'est bon, c'est bon, une note exceptionnelle pour un bouquin sans demi-mesure...

    18/09/2018 à 23:42 9

  • Il était deux fois

    Franck Thilliez

    9/10 " Il était deux fois " : Thilliez, plutôt deux fois qu'une...
    Jusqu'où Franck Thilliez repoussera-t-il les limites de son art ?
    Même si sa lecture n'est pas fondamentale pour profiter de celui-ci, on ne peut faire l'impasse sur son Manuscrit Inachevé, si l'on veut prendre la pleine mesure de la titanesque manipulation à laquelle nous convie Franck Thilliez...
    Conte de la folie extraordinaire, si son histoire use parfois de ficelles grossièrement tressées, c'est pour mieux nous faire des nœuds au cerveau, et l'improbable récit de prendre une dimension arachnéenne, à partir du moment où le pont entre les deux livres est jeté...
    De toute manière, ici, la notion de plaisir s'affranchit de toute affaire de style ou de crédibilité ; l'aspect ludique prime, aussi bien du côté de l'auteur, que de celui du lecteur, quand l'écrivain gredin dissémine au fil des pages tant d'indices, et de private jokes, que s'échine à collecter un lecteur/enquêteur jamais rassasié...
    La magie opère alors, et c'est là, l'essence même du talent de Franck Thilliez : donner au lecteur le plaisir d'être partie prenante du roman, accéder à cette jubilatoire communion qui fait du lecteur un personnage à part entière...

    23/06/2020 à 21:11 13

  • L'Appel du néant

    Maxime Chattam

    9/10 De cet appel du néant, il en est finalement sorti quelque chose... Oui, l'inspiration de Maxime Chattam, celle qui lui a permis de composer sa Trilogie du Mal, est toujours là...
    Après pas mal d'histoires en deçà de celles qui l'avaient révélé au public, ou d'autres beaucoup trop foutraques, ou tout simplement ratées à mon goût, il revient en pleine lumière, en s'écartant partiellement des ténèbres, s'éloignant de sa zone de confort, tentant d'appréhender la nébuleuse terroriste...
    L'association djihadisme / tueur en série pouvait s'avérer casse-gueule ; pourtant, pour une fois, Chattam s'en sort plutôt avec les honneurs, malgré les horreurs...
    Peut être parce qu'il joue ici profil(er) bas, en circonscrivant son intrigue à un périmètre plus humain, moins dans la démesure, plus dans la retenue, que lors de ses précédentes histoires...
    Moins de strass, plus de stress : la tension est omniprésente, et l'auteur n'est plus dans l'épate, ni la surenchère, son sujet se suffisant à lui-même...
    Finalement, contrairement à ses derniers romans, où il nous plongeait au cœur de l'abîme, c'est en nous poussant vers le bord du précipice, que Maxime Chattam parvient le mieux à s'élever dans la hiérarchie des auteurs du genre...

    19/11/2017 à 18:37 9

  • L'Heure du diable

    Patrick Bauwen

    9/10 Une conclusion qui a du Chien...
    Le groupe Évangile tire sa révérence dans cet ultime épisode, et offre au docteur Kovak une porte de sortie plus qu'honorable...
    Il n'est plus temps de tergiverser, Bauwen l'a compris, qui assène ses coups de théâtre au pas de charge, à l'image de ces joutes de béhourd fracassantes...
    L'heure du Malin est arrivée, et il vous faudra l'être particulièrement pour deviner le fin mot de cette histoire...
    C'est peut-être, à ce propos, la seule épine du bouquet final, la révélation de l'identité du Chien qui peut prêter à contestation...
    Mais on lui pardonnera volontiers ce cafouillage animalier, car finalement, son Chien sait, comme les chats, retomber sur ses pattes...

    07/12/2020 à 21:56 5

  • L'Homme aux Murmures

    Steve Mosby

    9/10 Indépendemment d'une intrigue odieusement bien composée, c'est l'accablement d'un passé traumatique, qui préside à la constitution de ses personnages, et le talent de l'auteur, de savoir nous les rendre d'une proximité si empathique, qui est pour beaucoup dans le plaisir incommensurable que j'ai pris à lire ce livre...
    Il m'a rappelé, quand la résignation l'emporte sur toute forme de résilience, L'homme-craie, de C. J. Thorne, un autre formidable thriller lu récemment, qui partage avec celui-ci d'autres points communs...
    Une amertume pouvant confiner à une sorte de nostalgie, le sentiment d'un échec répété, chacun des protagonistes, quelle que soit son rôle, évolue sur le fil ténu d'une existence passée dans les pas d'un autre...
    Comme sa consœur britannique, Alex North réussit la performance d'ébranler le lecteur en profondeur, en humanisant de façon si touchante, une histoire si macabre...
    Indubitablement, comme l'a dit terror77, l'un des ( le ? ) meilleurs thrillers de ce début d'année...

    13/04/2020 à 12:25 10

  • L'Homme craie

    C. J. Tudor

    9/10 Une bande de pré ados, des meurtres, un passé amer qui se dilue dans un présent acide...
    Un récit qui sentait bon la copie, mais que le talent, et la prose, de C.J Tudor commuent en un tableau brillant sur la sortie de l'enfance, et la perte d'une certaine candeur...
    Rien ne se craie, tout se transforme : l'expérience délicate du passage à l'âge adulte, les responsabilités qui en résultent , les choix que l'on fait, ou pas, cette effervescence métaphysique qui nous fait grandir, tout ça est formidablement retranscrit, et sonne terriblement vrai avec les maux d'une histoire au suspense pantelant...

    11/02/2018 à 23:00 11

  • L'Obsession

    James Renner

    9/10 L'obsession: sa lecture en devient une, tant James Renner réussit à nous captiver à partir d'une intrigue à tiroirs qui mélange les époques et brasse les genres. Une double enquête, comme une arme à double détente: une première salve qui nous oblige à tourner les pages frénétiquement pour percer le mystère de l'homme de Primrose Lane; puis une seconde, qui fait chavirer toutes nos certitudes, et nous plonge dans l'univers de Rod Sterling...Une aventure jubilatoire pleine de maîtrise et de rebondissements, à laquelle j'ai adhéré sans réserve, malgré ( ou grâce ?) le revirement étonnant de la deuxième partie...

    24/11/2014 à 20:37 6

  • L'Ombre

    Franck Ollivier

    9/10 Un roman qui exerce sur son lecteur un pouvoir d'attraction indéniable, à l'instar de celui de Patrick Hollmann sur Nicholas Foster, que ce soit par l'intermédiaire de son intrigue, qui nous balade tout du long, et chose rare, parvient à maintenir le flou jusqu'à ses dernières pages...
    Ou par le biais de l'articulation du récit, et le choix de Franck Ollivier, d'alterner les temporalités et les points de vue, et qui sait s'y prendre pour nous inciter à continuer notre lecture page après page, sans trop en dévoiler, mais toujours avec le souci de nous inciter à poursuivre...
    Je peux comprendre qu'il puisse être clivant, car son personnage principal d'écrivain-profiler ne rallie pas tous les suffrages, au caractère assez antipathique, et la façon qu'a l'auteur de retomber sur ses pattes peut paraître artificielle, voire heureuse, mais, en ce qui me concerne, le hasard a bien fait les choses, puisque je me suis régalé à la lecture de ce roman, qui m'a fortement fait penser à du Jean-Christophe Grangé...

    16/05/2023 à 22:01 6

  • L'Ombre des autres

    C. J. Tudor

    9/10 Avec son troisième roman, encore plus réussi et palpitant que ses précédents, C.J Tudor sort définitivement de l'ombre des autres... auteurs de son genre littéraire, pour mieux nous éblouir...
    L'histoire ne se livre qu'avec parcimonie, et l'intrigue gagne en intensité à mesure que se tournent les pages, emportés que nous sommes par le rythme et les péripéties d'une histoire qui, sans chavirer le genre, sait sur quels leviers jouer pour être d'une efficacité féroce...
    C.J Tudor a réussi, en quelques ouvrages, à façonner un univers envoûtant, dans lequel ses personnages évoluent sur le fil d'une réalité pas toujours normalisée...
    On l'a souvent rapproché, à juste titre, de Stephen King, mais ici, c'est plutôt à John Connolly que je pense, ses anti-héros cabossés, et ses bad guys toujours prêts à rendre service...
    Gros coup de coeur de cette année 2021, en lice déjà pour le futur prix Polars pourpres...

    24/06/2021 à 00:17 11

  • La Fille dans le brouillard

    Donato Carrisi

    9/10 Il est des thrillers aux intrigues balisées; si vous acceptez de suivre " La fille dans le brouillard", ne vous attendez pas à démêler facilement le fil de cet écheveau machiavélique... C'est un roman dont il ne faut pas lire la quatrième de couverture; se laisser porter par le sens de l'histoire, accepter d'avoir un train de retard.
    Ce qui est remarquable avec cette histoire, c'est le mécanisme qui se met en branle avec la mise en scène de la recherche du coupable, un véritable show, dans lequel l'auteur, un flic grisé par les feux de la rampe, va nous dévoiler les tours de passe-passe dont il va user pour fabriquer son coupable idéal...
    Une intrigue qui se joue des apparences, comme un jeu de miroirs déformants, et qui, en creux, dénonce le rouleau-compresseur de l'info-spectacle, qui broie, dans un même élan de désespoir et de douleur exposées, victimes et coupable, et brouille la perception du bien et du mal...

    03/10/2016 à 22:51 9