El Marco Modérateur

3257 votes

  • La Chasse au clown

    Guillem March, James Tynion IV

    7/10 Le policier James Gordon est encore hanté par le Joker et la mort de son fils, et une femme, une dénommée Cressida, lui propose d’aller éliminer définitivement ce monstre qui se trouverait au Bélize.
    Un graphisme très réussi, coloré et à de nombreuses reprises véritablement enflammé, où le Joker excelle en tant que cabotin maléfique. Même si les superhéros apparaissent, c’est bien Gordon qui reste au cœur de ce récit très dynamique.

    13/04/2024 à 18:14 2

  • La Cinquième Victime

    Franck Linol

    7/10 Un sexagénaire vient d’être retrouvé assassiné au lieu-dit Chez Lucas, dans le Limousin. Mais le malheureux n’a pas été que tué : il a également été crucifié et châtré. Pour mener l’enquête, les policiers Dumontel et Marval, des gens du cru, qui vont devoir exhumer une saloperie vieille de plusieurs décennies.

    Initialement paru aux Editions Geste en 2010, ce roman de Franck Linol vient d’être réédité en poche chez J’ai lu. L’occasion de (re)découvrir ce premier livre de l’auteur qui inaugurait par la même occasion sa série « Meurtres en Limousin ». Un petit plaisir de littérature. On y retrouve la plume de l’auteur, généreuse, fort agréable, sachant prendre son temps pour dépeindre un village, une ruelle, un paysage, tous issus de son Limousin natal. Franck Linol aime cette région, nous la fait découvrir du point de vue historique, géographique, gastronomique, et son personnage Franck Dumontel est lui-même solidement ancré dans cette belle province. Œnologue amateur, ancienne épée de la police (il a tout de même contribué à l’arrestation de Guy Georges), c’est aujourd’hui un flic hédoniste qui ne porte que très rarement son arme de service, tente de renouer avec sa femme et parcourt sa région natale au volant de sa Golf en écoutant du bon vieux rock. L’intrigue policière est assez traditionnelle, se calquant sur le principe un peu éculé du crime sordide commis bien des années auparavant et à propos duquel un individu s’est érigé en vengeur. Ce n’est donc pas au niveau du scénario que Franck Linol va nous surprendre, tant il est vrai que l’écrivain va ici se contenter de multiplier les événements si attendus qu’ils en deviennent presque téléphonés. En revanche, il y a dans sa prose une forme de nonchalance et de relâchement qui conviennent parfaitement à ce type de récit. Un rythme décontracté vient alors bercer le lecteur qui, même conscient de la maigreur de cette fiction et de ses faiblesses, ne s’en laisse pas moins emporter par le flux décomplexé et débonnaire de ce récit qui ne cherche pas à se démarquer des codes du genre mais plutôt à les réinterpréter.

    Un roman au canevas policier très classique mais qui se rachète au niveau de la forme par une décontraction apaisante et bienvenue. La plume de Franck Linol sert à merveille ce format court et cette histoire rurale. Une porte d’entrée intéressante vers l’univers de l’auteur et de ses personnages.

    28/04/2023 à 08:16 4

  • La Cité du dieu perdu

    Grzegorz Rosinski, Jean Van Hamme

    7/10 Toujours dans la continuité des deux précédents opus, où les événements antérieurs sont brièvement résumés, et où Ogotaï s’illustre comme un dictateur brutal et cruel régnant sur les Xinjins. Pas mal d’action dans cet opus, dommage que la couverture dévoile si vite un événement qui n’apparaît qu’à la 33ème page. Une série de règlements de comptes finaux percutants et dévoilés à vive allure, qui panachent SF, fantasy et presque du western, pour un tome encore une fois réussi, réjouissant et fort distractif.

    27/06/2021 à 09:14 2

  • La Colère de la momie

    R. L. Stine

    7/10 A la manière de La Malédiction de la momie, se passe dans une pyramide, avec une ambiance générale assez tendue, proche du roman d’aventures. Un bon petit moment de frissons, à placer bien évidemment à côté de l’ouvrage précité et de Ne Réveillez pas la momie, et qui constitue une sympathique parenthèse égyptienne dans la bibliographie de l’écrivain.

    12/09/2017 à 18:54 1

  • La Confrérie

    Luigi Critone, France Richemond

    7/10 Le jeune Johann Friedrich Böttger découvre aux côtés de son grand-père, qu’il aurait un don pour l’alchimie. Cinq ans plus tard, il se rend à Berlin pour se perfectionner, ce qui va l’amener à côtoyer une société secrète qui compte beaucoup sur ses capacités.
    Une belle esthétique et un scénario plaisant pour ce premier tome de la série. La promesse de l’un des personnages (« Je t’apprendrai à commercer avec le Diable ») est alléchante pour la suite. Rien de sensationnel mais ça passe plutôt bien.

    26/11/2023 à 18:16 2

  • La Conjuration primitive

    Maxime Chattam

    7/10 Un ouvrage typique de Maxime Chattam, tant dans le fond que dans la forme. Rien de bien surprenant à mes yeux, beaucoup de passages évoquent certaines lectures, films ou séries américaines bien connus, avec cependant de beaux moments que je n’ai pas vu venir sur la fin, avec cette histoire de village damné. Comme d’habitude, l’écrivain se répand pas mal sur l’origine du mal, sa propagation ; je ne suis pas toujours convaincu par cette prose, mais force est de reconnaître qu’elle est très efficace et prenante. Je n’ai pas vu passer les nombreuses pages et j’ai donc passé un agréable moment.

    08/09/2015 à 19:51 1

  • La conspiration du harem

    Béatrice Egémar

    7/10 Une intrigue intéressante et bien menée, avec une très riche documentation quant à l'Égypte antique. On s'instruit en lisant ce livre (qui est d'ailleurs joliment illustré et maquetté) tout en passant un agréable moment avec Hori et ses amis.

    17/10/2011 à 17:16

  • La corde d'argent

    Paul Halter

    7/10 Dans l'Angleterre des années 1950, Alice Davenport et son frère David sont confrontés à des phénomènes étranges. David est la proie d'hallucinations nocturnes où il se voit en meurtrier. Quand leur oncle meurt en Normandie dans des conditions similaires à celles décrites par David avec une précision saisissante, il devient évidemment le suspect idéal. Mais c'est sans compter sur une pléiade de personnages troubles : un magnétiseur aux fins discutables, un magicien spécialiste de la bilocation, un démarcheur de livres qui apparaît subitement. Et que dire de ce drame noué en Inde bien plus tôt, où des individus périrent dans des endroits clos, et jamais résolu ?

    Paul Halter s'est hissé comme le maître actuel des romans traitant de meurtre en chambre close, avec notamment John Dickson Carr comme illustre pionnier. Cet épisode est le dix-neuvième ouvrage de la série mettant en scène le Docteur Twist. La langue de l'auteur est très agréable, emprunte de ce caractère légèrement suranné lié à l'époque où se déroule l'histoire. L'ambiance est feutrée, sans action ni jaillissement de sang, avec d'agréables traits d'humour, et l'aspect lapidaire des descriptions rend les pages rapides à tourner. Il faut attendre les ultimes paragraphes pour découvrir l'identité du principal coupable, achevant un roman où les fausses pistes et autres rebondissements auront foisonné. Paul Halter exploite un subterfuge assez malin pour expliquer l'inexplicable, même s'il a déjà été utilisé par d'autres auteurs. Le seul véritable bémol de ce livre demeure la résolution de l'intrigue indienne : elle utilise une ficelle ultra-connue et employée par un autre éminent écrivain mais qu'il est ici impossible de citer sans rien dévoiler. Certes, Paul Halter connaît ses classiques (il va même jusqu'à donner comme titre à l'un de ses chapitres La mort dans les nuages, comme le roman d'Agatha Christie) et maîtrise les codes du genre, avec une sorte de passerelle avec les lieux où se déroulait l'action du Tigre borgne, mais certains lecteurs pourront se sentir frustrés par cette intrigue à la fois secondaire et trop rapidement conclue.

    La corde d'argent est donc un roman à énigme réussi, achevant de démontrer le talent de Paul Halter. Néanmoins, l'histoire aurait gagné à ne pas être entravée par une seconde histoire aussi anecdotique que ne l'est sa résolution.

    04/04/2011 à 21:28

  • La Dame en rouge 1/2

    Jenny, Patricia Lyfoung

    7/10 Maud et Guilhem sont invités au mariage d’une amie d’enfance de la jeune femme. Sur place, quelque chose terrorise les habitants en s’en prenant aux animaux qu’elle vide de leur sang : un vampire aux yeux rouges. Un mélange toujours aussi agréable d’aventure, de mystère, d’humour et de fantastique (ici avec cette créature laissant des dépouilles animales exsangues dans son sillage, avec deux trous rouges au cou, sauf à la dernière planche où c’est un être humain qui est sa victime). Ce n’est pas particulièrement original mais c’est efficace et entraînant.

    30/11/2022 à 13:24

  • La Déesse noire

    Philippe Delaby, Jean Dufaux

    7/10 … où l’on découvre un gladiateur, Massam, sur lequel l’élite romaine mise beaucoup, puis une course de chars. Graphiquement et esthétiquement, c’est vraiment top, même si je regrette que l’intrigue ne soit pas un peu plus serrée ou originale. Certaines scènes retiendront l’attention, comme ce jeune éphèbe jeté dans un âtre, ou la nouvelle quant à ce mariage forcé qui vient refermer ce cinquième tome. Vraiment bon.

    26/07/2022 à 08:28

  • La Dernière Arme

    Philip Le Roy

    7/10 Un thriller carré, ingénieux et efficace, bourré d'action, mais dont le protagoniste central - Nathan Love - est selon moi un peu trop caricatural et indestructible pour être crédible.

    01/04/2007 à 10:10

  • La dernière danse des Maoris

    Caryl Férey

    7/10 Une bien jolie enquête, morale et intelligemment bâtie, qui enchantera les jeunes. Pour les plus âgés, cela peut constituer un agréable divertissement, dans lequel on ne retrouve cependant pas la patte si noire de Caryl Férey.

    02/06/2011 à 08:18

  • La disparition

    Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann

    7/10 Un graphisme intéressant pour cette intrigue prenante, avec ces cinq gamins qui se découvrent (presque) seuls dans une ville privée de ses habitants. Des répliques sympas et des attitudes crédibles chez ces mômes, avec ce premier tome qui prend son temps pour poser son histoire et son esthétique. De l’humour (le 4X4 sortant du garage et customisé par nos aventuriers), du mystère (même si j’ai trouvé que la disparition de tous les êtres vivants est trop rapide et trop rapidement admise par les mômes), et de l’entrain qui me donnent envie de connaître la suite et de savoir comment va évoluer cette série.

    01/08/2019 à 08:47 2

  • La Double disparition

    Serena Blasco

    7/10 Une habile adaptation du premier tome de la série écrite par Nancy Springer. Une intrigue classique mais bien menée, où l’on prend plaisir à découvrir Enola, sœur de Sherlock et Mycroft Holmes. Mais là où cette BD prend toute sa mesure, c’est grâce à l’esthétique prodiguée par Serena Blasco : tout y est charmant, attachant, avec cette beauté toute en pastels qui tranche avec ce que l’on trouve habituellement dans le domaine. Un délicat ravissement, probablement pas mémorable, mais surprenant, visuellement magnifique, et qui fait passer un agréable moment.

    29/07/2017 à 08:20 1

  • La Faute à pas de chance

    Lee Child

    7/10 A l'est de Los Angeles, un hélicoptère jette par-dessus bord Calvin Franz avant de rentrer au bercail. Quelques temps plus tard, Jack Reacher, commando à la retraite, reçoit un message sibyllin via son compte courant : il a en effet reçu 1030 dollars. Passionné de chiffres et de mathématiques, il finit par comprendre la transmission : le 10-30 est un signal d'alerte que seul un des anciens membres de son unité d'élite a pu lui expédier. Pour savoir qui lui a envoyé ce SOS, il n'a plus à réfléchir : il doit sortir de sa retraite et passer à l'action.

    En spécialiste du genre, Lee Child signe un nouvel opus à la hauteur des précédents. On retrouve les milieux interlopes du terrorisme et des services secrets, avec force complots, trafics et enjeux internationaux. L'auteur manie parfaitement les codes du thriller et du roman d'espionnage, n'ayant rien à envier aux plumes de Robert Ludlum ou Chris Ryan. Les personnages, depuis les camarades de combat de Jack Reacher jusqu'à leurs ennemis, sont bien campés et très intéressants malgré les clichés inhérents à ce type de littérature. Le lecteur aura le plaisir de retrouver des scènes d'action énergiques et visuelles, avec un goût consommé pour le suspense. Lee Child maîtrise l'histoire de bout en bout, avec un canevas certes classique mais néanmoins efficace, profitant de nombreux alinéas et autres phrases nominales pour donner du souffle à l'action. Par ailleurs, si certains romans comme Les caves de la maison blanche souffraient d'un trop-plein de péripéties et donc d'un certain manque de crédibilité, il semble que Lee Child a gagné en maturité, avec des protagonistes plus travaillés et davantage d'attention portée aux situations, plus plausibles.

    La faute à pas de chance est donc un ouvrage palpitant et très bien mené, permettant des heures d'une lecture très enjouée et racée. Il ne révolutionne certes pas le genre mais assume pleinement son rôle distractif, pour le plus grand régal d'un lectorat féru des aventures de Jack Reacher.

    24/07/2010 à 10:16 1

  • La Fille qui criait au monstre

    R. L. Stine

    7/10 Une histoire qui commence de manière sage, ou comment la jeune Lucy, à force de crier au monstre, comme le veut l’adage lié au loup, en vient à ne pas être crue quand elle affirme que le bibliothécaire, M. Mortimer, en est un. Un suspense savamment entretenu, sans fausse note ni temps mort, jusqu’à un final vraiment inattendu, qui relève, comme l’ultime bouchée épicée d’un plat en apparence assez sage, le mets tout entier. Un petit régal.

    16/07/2017 à 09:01 1

  • La Folle de Maigret

    Georges Simenon

    7/10 Léontine Antoine de Caramé, brave dame âgée aux yeux magnétiques, vient prudemment à Maigret pour lui confier que des bibelots sont déplacés dans son appartement en son absence. Le commissaire traîne un peu à intervenir, la croyant folle ou à moitié folle, et Léontine est retrouvée chez elle, étouffée. Il s’intéresse alors à la nièce de la défunte. Encore une fois, c’est un Simenon prenant. Un texte sec, raclé jusqu’à l’os, en cent quatre-vingts pages environ, et où les dialogues sont particulièrement nombreux. Des études psychologiques fines et acides, notamment concernant Angèle Louette, la nièce de Léontine, à la fois hommasse et brute, mais dont le final révèle des attraits moraux inattendus. Maigret s’y montre touchant quand il s’en veut de la mort de la vieille dame qu’il n’a pas pu ou essayé d’empêcher, devant enquêter à Paris ainsi qu’à Toulon auprès d’un ancien baron, et très tendre avec son épouse. L’épilogue et le dénouement sont absolument imprévisibles, car ils font intervenir un élément rare et surprenant, ce qui a le mérite de désarçonner le lecteur tout en le flouant peut-être en partie, dans la mesure où cet élément arrive un peu trop à mes yeux comme un « Deux Ex Machina », même s’il se révèle intéressant et roué. Probablement pas le meilleur Maigret à mes yeux, mais il se montre efficace et étonnant.

    06/01/2019 à 18:25 2

  • La Galère noire

    Grzegorz Rosinski, Jean Van Hamme

    7/10 Quatrième tome de la série. Thorgal Aegirsson et Aaricia vivent heureux dans un village ; lui y travaille aux champs et est apprécié, elle est enceinte. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf que Shaniah, dont les avances sont repoussées par Thorgal, le dénonce sous un prétexte fallacieux. Il devient alors le jouet du prince Véronar, un immonde poussah avant, au terme d’une cavale, de se transformer, bien malgré lui, en galérien. Un souffle qui ne faiblit pas, un graphisme que je trouvais dépassé mais qui, au fil des albums, me plaît de plus en plus, pour une ambiance cette fois-ci typiquement antique et romaine (références directes aux jeux du cirque, aux galères avec le traditionnel hortator, etc.), pour une bande dessinée qui se conclut de manière tragique avec une sinistre annonce pour notre héros avant un duel presque tiré d’un western.

    21/04/2021 à 08:20 3

  • La Genèse d'un poème

    Edgar Allan Poe

    7/10 Une sorte de nouvelle dans laquelle l’immense écrivain revient sur la naissance et la composition de son poème le plus connu, « Le Corbeau ». Trois courts chapitres où il explique son amour pour la poésie en général, comment lui est venue cette idée – avec quelques passages fantasmagoriques avec la rencontre avec l’oiseau, sa « méthode de composition », les rouages de son procédé, les buts auxquels il souhaitait parvenir, la structure de cette œuvre, etc. Un texte riche et dense – surtout lorsqu’il décline l’organisation de cette œuvre, que seuls les spécialistes, je pense, pourront véritablement suivre dans la mesure où ce passage est vraiment consistant et destiné aux techniciens du genre, à réserver certes en priorité aux aficionados de l’auteur, mais qui constitue dans le même temps une lecture enrichissante et indéniablement intéressante.

    06/06/2021 à 18:01

  • La Gigue du pendu

    Ann Featherstone

    7/10 XIXè siècle, à Londres. Un homme monte à la potence et meurt sous les yeux d’une foule en liesse. Son nom : George Kevill. Parmi les spectateurs, son fils de neuf ans, Barney, qui crie à l’injustice. Les pas de ce petit bonhomme vont croiser ceux de Bob Chapman, tandis que dans l’ombre, un étrange individu aux allures de poupon cherche à récupérer de précieux documents.

    Après Que le spectacle commence, Ann Featherstone revient sur son terrain de prédilection : celui du Londres de l’époque victorienne. Fait assez remarquable dans le domaine de la littérature policière consacrée à cette période : l’auteur ne cherche pas à décrire les lustres et autres apparats. Sa plume s’impatiente sur les individus lambda, des gens presque de rien, souvent oubliés de la société. À cet égard, Bob Chapman constitue un personnage hautement attachant, saltimbanque accompagné de ses deux chiens et gagnant sa vie comme il peut au milieu de ses amis bateleurs. On découvre ainsi l’envers du décor, notamment du cirque et du théâtre, où la littérature actuelle ne s’attarde que rarement.
    L’intrigue n’est pas en reste, et l’on frissonne souvent pour le sort des héros, d’autant que le méchant de service est bien inquiétant. Grand bébé serti dans un corps d’homme, menaçant et prêt à toutes les exactions, son aura est diamétralement proportionnelle à son allure inoffensive. Et même si, comme dans son précédent ouvrage, Ann Featherstone délaisse parfois l’histoire pour dépeindre les milieux du spectacle, l’ensemble se lit avec un grand plaisir.

    Bien moins bavard que Que le spectacle commence, cet opus désaltère les lecteurs amateurs d’une littérature différente des autres. Sombres et prenants, on se dit désormais que les ouvrages à venir de l’écrivaine seront à guetter.

    13/07/2013 à 14:23