El Marco Modérateur

3405 votes

  • La Mission des Elfes bleus

    Kyko Duarte, Jean-Luc Istin

    8/10 « On tue les hommes. On retrouve leurs cadavres aux lueurs de l’aube. » Un homme a peur et écrit ces mots sur une missive qu’il fait porter par un oiseau afin qu’on vienne lui porter secours. Lanawyn se constitue une équipe et se rend sur place afin de mener l’enquête. Esthétique particulièrement léchée et réussie, créatures et personnages elfiques, univers rappelant parfois graphiquement celui d’Avatar et d’autres récifs de fantasy ou encore de zombies (cf. l’assaut du château par ces morts-vivants), un opus encore une fois réussi et efficace, très axé sur la castagne. Très bon, surtout pour moi qui ne lis que très rarement ce type de littérature.

    13/02/2023 à 11:44 3

  • Elfe blanc, coeur noir

    Stéphane Bileau, Olivier Peru

    7/10 Les elfes sont cette fois-ci à la recherche d’un dragon qu’ils ne tardent pas à trouver, mais la relation entre ces chasseurs et leur proie n’est pas aussi nette que prévu…
    Une esthétique vraiment forte et réussie, un scénario tendu, un récit bien mené, et même si ces histoires de créatures, d’elfes et d’Orks ne sont habituellement pas ma tasse de thé, là, j’ai bu mon godet avec grand plaisir et sans en laisser une seule goutte.

    13/02/2023 à 11:43 1

  • Le Perceur de murailles

    H. R. Woestyn

    5/10 Un homme, Le Léger, ayant fait fortune autrefois dans le domaine alimentaire, est victime de menaces anonymes depuis six mois, au point que lui et sa femme « en ont perdu le boire et le manger ». Un chef de gare lui recommande de s’adresser au policier Pinson pour l’aider.
    Une nouvelle (lue) d’une quinzaine de minutes, agréablement menée, avec une résolution sympathique mais guère originale ni fracassante, autour d’une usurpation d’identité et d’un voisinage suspect. Mais je ne garderai probablement pas longtemps cette histoire en tête tant elle est à mes yeux assez fade.

    12/02/2023 à 07:56 1

  • Trahison de jockey

    H. R. Woestyn

    6/10 Danby est un heureux entraîneur de chevaux de course, trois fois récompensé et respecté du public. Quand c’est le jockey Wells qui est sollicité par le propriétaire de Fra Diavolo pour monter son cheval, le jockey Storr paraît autant résigné qu’accepter la décision. Mais le jour de la course, Wells reçoit un télégramme comme quoi sa femme est à l’agonie et on laisse les rênes à son concurrent… sauf que le message était une supercherie. Danby va alors trouver Pinson pour tirer cette histoire au clair mais le détective ne croit pas en sa culpabilité, beaucoup trop évidente.
    Une nouvelle originale dans la mesure où elle se déroule dans un milieu – celui du hippisme – pas beaucoup présent dans les ouvrages policiers. Là où le bât blesse, c’est que ce texte est vraiment beaucoup trop court pur faire naître le moindre suspense ni laisser le temps au lecteur de se poser des questions ou de faire chauffer ses petites cellules grises. Parallèlement, le fait que Storr soit aussitôt disculpé aux yeux de l’enquêteur fait qu’il ne reste guère de suspects potentiels et que l’on devine facilement qui est le fautif, ce qui tue un peu l’intrigue. Bref, c’est sympa mais un peu insuffisant en termes de ressorts.

    09/02/2023 à 19:30 1

  • La Disparition du professeur Kowalski

    H. R. Woestyn

    3/10 Le professeur de bactériologie Kowalski travaille dans un laboratoire sis dans un assez vaste domaine mais avec peu d’autres personnes. Durant une nuit, la femme du jardinier prévient les habitants que son mari est évanoui. Sortant de son inconscience, il déclare que Kowalski a été assassiné. Mais le plus abracadabrant est que, toujours selon les dires du jardinier, il aurait été assassiné par un véritable monstre. Et lorsque les élèves du professeur se rendent sur place : éclats de verre, traces visqueuses, sang… et absence de cadavre. Est-ce réellement un acte surnaturel ? L’inspecteur Pinson, au bout de plusieurs jours, finit par avoir une déduction étonnante.
    Une nouvelle très faible. Les déductions sont assez plates à mon goût et le postulat (la prétendue créature meurtrière) est tellement forcé que je n’y ai jamais cru – le romancier et l’enquêteur non plus, ce qui fait que la suite a été totalement délégitimée à mes yeux. Et au final, je n’ai guère été surpris par la chute en raison de ces traits si épais voire épaissis. Une magnifique déception pour cette petite vingtaine de minutes d’écoute.

    08/02/2023 à 18:14

  • La Vengeance du manchot

    François Boucq, Alexandro Jodorowsky

    9/10 Comme l’indique le titre de ce quatrième tome, Bouncer est sur le sentier de la guerre et intervient alors que ses ennemis étaient sur le point de prendre d’assaut une ferme. Une fusillade dantesque, très cinématographique, aux couleurs d’incendie remarquables, sur près d’une trentaine de planches. Un opus au terme duquel Bouncer apprendra une sacrée nouvelle sur son ascendance et récupèrera du train les Villalobos, une trinité (le fils, le père et le grand-père) de tueurs. Vraiment très bon !

    07/02/2023 à 18:38 3

  • Le Crystal des Elfes bleus

    Kyko Duarte, Jean-Luc Istin

    7/10 Lanawyn et Turin viennent d’arriver à Ennlya, un village portuaire pris dans la neige et les glaces, quand ils découvrent un véritable carnage. Tous les elfes ont été tués à l’arme blanche, et les soupçons se portent aussitôt sur les Yrlanais. Dès lors, la moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres entre ces diverses tribus.
    Un étrange mélange d’aventures, de fantasy mais aussi de roman policier (pour l’intrigue, avec les déductions, notamment concernant la logique amenant nos deux « enquêteurs » à penser à un suicide collectif), avec une esthétique où l’on retrouve des éléments déjà vus (monstruosités sous-marines, peuple genre viking, personnages à la Avatar) mais interprétés avec beaucoup de talent. Ce type de récits n’est habituellement pas ma came, mais là, je me suis littéralement laissé happer.

    06/02/2023 à 19:03 2

  • Rouge-Vent

    Jean Dufaux, Viviane Nicaise

    7/10 Un tome qui commence par une sombre manigance dans une église avant que l’un des protagonistes ne tombe du haut d’une falaise. Toujours une ambiance ésotérique joliment retranscrite, des passages avec les moines agréablement mis en scène. Du point de vue graphique et esthétique, c’est même peut-être mon ouvrage préféré dans la série, avec quelques clins d’œil habiles aux films « Le Nom de la rose » ou « Les Oiseaux ». Je poursuis.

    06/02/2023 à 17:18 1

  • Sakamoto Days tome 2

    Yuto Suzuki

    7/10 Shin et Lu travaillent dans l’épicerie tenue par Sakamoto, cet ancien tueur à gages qui n’a rien perdu de ses capacités létales malgré son allure bonhomme. Apparaît Nagumo, un épicier de 27 ans capable de modifier son visage (quitte à devenir le sosie de Sakamoto). La tête du retraité de la mort tarifée est désormais mise à prix : un milliard de yens. Un ton toujours aussi burlesque, où la joyeuse bouffonnerie côtoie la baston débridée, avec un combat (en plus de l’affrontement entre les deux jeunes femmes) contre un autre tueur, Boiled, utilisant des mini-bombes et des poings à fusées : les cinq années de relâche de Sakamoto lui seront-elles funestes ? Vraiment distrayant et efficace dans son genre débridé.

    05/02/2023 à 18:21 2

  • Souvenirs d'Ecosse 2/2

    Jenny, Patricia Lyfoung

    5/10 La santé d’Hippolyte se dégrade : depuis l’éclosion de l’œuf, la tache qu’il a sur le ventre s’accroît, ses cauchemars également. Tandis que Maud et Guilhem s’occupent comme ils peuvent du bébé, des hommes en tartan s’approchent du château… tout en marchant sur l’eau. Et voilà que le fameux cheval se met même à leur parler ! Après le thème du fantôme, du loup-garou puis du vampire, voilà celui du kelpie (personnellement, je ne connaissais pas, et je ne pense pas que grand monde ne sache non plus ce dont il s’agit). Mais mis à part ça, c’est toujours un peu la même recette exploitée par Patricia Lyfoung : une créature légendaire dont l’histoire est déclinée sur deux tomes, un humour gentillet, des références à l’univers manga, et quelques touches de fantastique, d’humour et d’amour. Je commence un peu à me lasser de ce procédé (ça tombe bien, c’était le dernier des tomes que j’avais sous la main), d’autant qu’à chaque fois, ça manquait singulièrement de tonus et d’originalité. Une lecture divertissante, certes, mais gentiment futile et guère inspirée.

    03/02/2023 à 18:36 2

  • Dans le vide de Kirkwood

    Fred Duval, Gess

    6/10 Une bonne entame avec une fusillade à la surface d’une planète, et l’on voyage ensuite de Barcelone à une station orbitale, de la planète Cérès à l’Afrique. Un peu moins d’action que dans les précédents tomes, donc un ensemble qui paraît davantage statique, mais ça reste distractif et très agréable à lire.

    02/02/2023 à 18:56 3

  • Dead Tube tome 17

    Touta Kitakawa, Mikoto Yamaguchi

    6/10 Machiya décide de s’investir personnellement et à tous les niveaux dans la future vidéo postée en ligne tandis qu’une tortionnaire, autoproclamée « évangéliste du malheur », « s’amuse » avec sa proie à l’aide d’un coup-de-poing américain. Retour aux fondamentaux de cette série entre violence, réseaux sociaux, voyeurisme et manipulation (cf. Eno espionnée), avec un bon suspense orchestré au sein de ce Cinéma Hamlet où les sièges sont piégés. Un tome qui se termine sur une sorte de whodunit pour savoir qui est cet évangéliste du malheur.

    01/02/2023 à 18:33 1

  • Boufbowl tome 3

    Grelin, Maxe L'Hermenier

    1/10 Après sa confrontation musclée avec son père (Kriss lui a littéralement jeté une balle de boufbowl dessus), revoilà notre héros face à l’équipe des Gloursons blancs. Même remarque que pour le précédent tome : le match est très mal cadré, à tel point qu’il en devient à la fois incompréhensible, frustrant et sans intérêt. Si c’était un film, on enverrait dare-dare le cadreur chez l’ophtalmologue ! J’imagine que c’est voulu, sciemment pensé, mais quand on nous « vend » un sport original (qui ne l’est absolument pas !) et qu’en plus c’est très mal mis en scène, pas le choix : je sors le carton rouge !

    01/02/2023 à 18:32 2

  • L'Ecorcheur de Londres

    Paul C. Doherty

    8/10 1360. Alors que la peste sévit, Adèle Puddlicot est condamnée à être enterré vive : cette fossoyeuse qui débarrassait la société des corps infectés en profitait pour prélever la peau des cadavres. Vingt-et-un ans plus tard, un moine, sous-sacristain, meurt empoisonné. Quatre jours auparavant, il aurait vu un démon. C’est ensuite un autre moine qui meurt intoxiqué. Frère Athelstan va être amené à enquêter sur cette série de meurtres tandis qu’un tueur en série baptisé « L’Ecorcheur », qui a déjà enlevé puis dépecé une dizaine de victimes, ravage Londres.

    On ne présente plus Paul C. Doherty. L’auteur de séries comme les enquêtes de Sir Hugh Corbett, John Cranston et Frère Athelstan, le juge Amerotké, ou Margaret Beaufort enchantent son nombreux lectorat par leur belle tenue historique et l’intelligence de leurs intrigues, et ce roman ne déroge pas à cette très heureuse règle. On retrouve donc frère Athelstan aux prises avec plusieurs affaires, et non des moindres : un tueur en série arrogant et désorienté par un passé tumultueux, des frères noirs écossais empoisonnés qui étaient les gardiens de la sacrée pierre du destin, deux hommes retrouvés pendus dans leur chambre du « Cheval pie » fermée de l’intérieur, et un complot mêlant espionnage et géopolitique. Grâce à sa parfaite érudition, Paul C. Doherty promène son lecteur avec entrain dans ce Royaume d’Angleterre miné par la pauvreté, le mercenariat sauvage et les luttes de pouvoir. L’aspect policier passe parfois au second plan, notamment dans le dernier tiers du roman, mais l’ouvrage n’en demeure pas moins passionnant, bien mené, et d’une belle originalité. On est également saisi par le personnage de frère Athelstan : intègre, ce dominicain, curé de la paroisse de St Erconwald, calme mais capables de grosses colères, se démarque par son observation et son esprit d’analyse et de déduction.

    Un livre passionné et passionnant, qui s’illustre autant par sa restitution historique que par la subtilité de son propos policier, ici composé d’un très agréable bouquet d’affaires.

    01/02/2023 à 06:57 4

  • Intensité

    Dean Koontz

    8/10 Chyna, vingt-six ans, vient passer le week-end dans la famille de Laura Templeton, une camarade. Mais au beau milieu de la nuit, le rêve vire au cauchemar : tous les habitants de la maison sont massacrés par un homme, sauf Chyna. Brisée dans son enfance, la jeune femme en vient à grimper dans le camping-car du tueur en série avant de comprendre que la vie d’une autre victime, Ariel, est en jeu : Chyna va donc affronter le monstre.

    Dean Koontz, dont on ne présente plus l’impressionnante bibliographie ni son vaste succès public depuis plusieurs décennies, signait ce thriller en 1995. Un roman qui, comme son nom l’indique, est clairement placé sous le signe de la haute tension. On y retrouve donc Chyna Shepherd, une malheureuse prise dans le tourbillon de la folie d’un psychopathe, mais qui ne va pas en rester au rôle passif de proie : forte de son passé martelé par une mère dysfonctionnelle et aux amants successifs tous plus tarés et libidineux les uns que les autres, elle se décide à combattre ce bourreau afin de sauver Ariel, seize ans, enlevée par ce dément qui la séquestre quelque part. Il faut dire que Dean Koontz a composé un personnage de méchant particulièrement puissant. De son vrai nom Edgler Foreman Vess, ce dernier réunit bien des spécificités abjectes : tueur au sang froid, amateur de photos de ses martyres, cannibale, violeur, collectionneur de poupées, jouissant de sa sonothèque mentale dans laquelle il pioche les hurlements de ses victimes, possesseur de redoutables dobermans, c’est un assassin forcené d’une belle épaisseur psychologique, indéniablement l’un des plus inquiétants de la littérature. Dans le même temps, l’auteur a usé de son talent narratif pour composer de pleins moments de suspense et d’effroi, qu’ils aient lieu dans le camping-car, à la station-service où Vess va faire parler la poudre, ou dans sa tanière dans laquelle Chyna va déployer des trésors de courage et d’intelligence pour se dresser contre son tortionnaire. De multiples passages resteront longtemps gravés dans la mémoire du lecteur, comme l’affrontement de notre héroïne, habillée d’une tenue rembourrée de dresseur de chiens contre les molosses et armée d’un spray d’ammoniaque, la révélation de la profession de Vess, ou encore le combat final entre lui et la protagoniste.

    Un très bon thriller, sans le moindre temps mort et anxiogène à souhait, usant habilement des codes du huis clos effrayant et du slasher cinématographique. C’est un véritable courant continu d’adrénaline et d’émois qui traverse cet ouvrage, et l’on ne peut que se réjouir de tant d’émotions fortes.

    31/01/2023 à 06:53 4

  • Sarah

    Agnès Laroche, Franck Thilliez

    9/10 Tristan et Esteban sont deux lycéens atypiques : le premier vit dans un fauteuil roulant, le second est victime d’une amnésie rétrograde qui fait qu’il ne se souvient pas de son passé. Tous deux vivent dans la maison du professeur Albert Angus, le père de Tristan, qui travaille à la Clinique du sommeil. L’établissement a un but bien particulier : les deux adolescents peuvent se glisser dans les songes des patients pour les guérir de leurs cauchemars après en avoir compris la cause. Le premier cas qui se présente est celui de Sarah.

    Ce roman est le premier d’une série qui sont eux-mêmes des novélisations, écrites par Agnès Laroche, de bandes dessinées scénarisées par Franck Thilliez. Des noms particulièrement prestigieux, et le résultat va bien au-delà des attentes. Le récit est particulièrement audacieux, original et maîtrisé de bout en bout. On se régale de ces deux ados capables de voyager dans les cauchemars des patients, disposant alors de superpouvoirs – Tristan peut à nouveau marcher et Esteban est capable de passer à travers la matière. L’histoire, en plus d’être singulière, se permet en outre le luxe de ne jamais s’essouffler et de proposer des dessins très soignés de la part de Yomgui Dumont qui s’insèrent à merveille et deviennent même un constituant du livre. Tristan et Esteban vont aller de surprise en surprise, avec ces adultes menant de véritables chasses aux enfants, des papillons gigantesques, des trompes surgies des cieux et une ambiance agréablement paranoïaque et anxiogène. Le dénouement est tout aussi captivant, prenant une teinte psychanalytique inattendue et efficace, en plus de proposer un ultime cliffhanger à propos d’un jeune patient qui a conservé prisonnier de ses rêves un personnage important.

    Voilà une série atypique, énergique et proposant un pitch mémorable. Allier les talents de Franck Thilliez, d’Agnès Laroche et de Yomgui Dumont était prometteur, et ce roman s’avère tout bonnement ensorcelant. Inutile de dire que l’on sera au rendez-vous de tous les prochains tomes avec un enthousiasme intact !

    30/01/2023 à 06:54 2

  • Total combat round 2

    Jack Manini

    4/10 Jimmy vient de perdre par abandon face à Mike Seymour, quittant la cage pour venir en aide à son grand-père, et en apprend beaucoup plus qu’il ne l’aurait voulu sur sa famille, découvrant qui est son véritable père ainsi que le fait qu’il est encore en vie. Malgré l’éclairage porté sur la discipline qu’est le MMA, un second tome aussi éparpillé et inintéressant à mes yeux que le premier. Objectivement, sans grand intérêt, l’accumulation d’ingrédients venant tuer le goût du cocktail final.

    29/01/2023 à 20:01 1

  • Total combat round 1

    Jack Manini

    5/10 Jimmy Pérez combat dans le MMA. Il est amoureux de Jazlyne, la fille de son entraîneur, et vit avec son grand-père depuis le décès de ses parents. Après le combat avec Brent Duty dont il sort victorieux, il est victime d’un malaise. Deux mois dans le coma, méningite bactérienne. Il va devoir réapprendre à utiliser son corps amoindri et vivre sans sa bien-aimée, morte de la même bactérie.
    Une BD plutôt intéressante mais qui se disperse vite, entre combats, liens familiaux, amour perdu, rédemption, combat avec des SDF, etc. Non, vraiment, malgré l’esthétique sympathique, il manque une colonne vertébrale plus solide à ce tome qui se désagrège à mesure que les planches défilent. J’espère que le deuxième et dernier tome sera plus compact autour du coeur de l'intrigue.

    29/01/2023 à 19:18 2

  • Le Petit Mélancolique

    Alain Dodier, Pierre Makyo

    6/10 Une petite BD bien sympathique, principalement à destination des enfants, où le côté conte le dispute à un humour gentillet. Rien d'extraordinaire mais une lecture plaisante, à la seule condition d'accepter une forme de régression chez le lecteur ou que celui-ci fasse partie d'un lectorat assez jeune.

    26/01/2023 à 07:05 1

  • African Connection

    Jean-Claude Bartoll, Renaud Garreta

    4/10 Fusillades et courses-poursuites échevelées au cœur de Paris pour l’entame de ce dixième opus de la série tandis qu’une tentative de putsch se précise en Afrique. Les clichés et les invraisemblances pleuvent à un rythme si cadencé qu’aucun parapluie n’est utile en telles circonstances. Les précédents tomes avaient au moins le mérite d’être distrayants (ils n’offraient rien de plus et ils en étaient au moins conscients), mais là, ça dépasse franchement les limites de l’admissible en ce qui me concerne. Seul le final, avec Najah en bien mauvaise posture dans l’avion, a un tantinet réveillé mon attention devenue léthargie indifférente au récit.

    25/01/2023 à 20:42 1