El Marco Modérateur

3237 votes

  • Vertige

    Franck Thilliez

    7/10 Un thriller dédaléen, nourri de références cinématographiques, et mené de main de maître par Franck Thilliez. Les énigmes successives apparaissent, les pièces du puzzle s’emboitent, et le suspense monte crescendo. De nombreuses scènes me resteront en mémoire, immédiatement visuelles, marquant l’histoire d’autant de jalons, pour une intrigue qui m’a souvent fait penser à du Serge Brussolo. Petit bémol pour ma part : j’ai souvent eu du mal à trembler pour les personnages en raison justement de ces scènes trop tirées par les cheveux à force de vouloir être marquantes, d’où cette sensation bien subjective de ne jamais avoir été totalement embarqué par cette histoire. Néanmoins, ça ne retire strictement rien à la virtuosité que je reconnais pleinement à Franck Thilliez d’imaginer et peindre des histoires effrayantes.

    19/05/2013 à 11:24

  • Via Crucis

    René Charlet, Geneviève Reumaux

    8/10 Suite à une répétition annulée, Georges-Albert rentre plus tôt chez lui. Il y découvre sa femme en compagnie d’un autre homme. Surpris par l’arme que tient ce dernier, Georges-Albert utilise la serpe qu’il a trouvée dans l’escalier et tue l’amant. Le crime passionnel par excellence. La messe est dite. Du moins en apparence. Car le fait que l’amant ait empoigné un fusil n’est pas prouvé, de même que la présence fortuite de la serpe près de la chambre.

    Écrit par Geneviève Reumaux et René Charlet, ce livre qui oscille entre roman noir et à suspense séduit rapidement par sa forme. Les faits sont énoncés clairement, sans la moindre équivoque, au travers des points de vue des deux protagonistes que sont Georges-Albert et Mathilde, son épouse. Tout y est, au moins au départ, sec, laconique, au point que l’on se demande où veulent en venir les deux écrivains puisque l’affaire semble si limpide. Mais, avec un sens intelligent de l’intrigue, tant policière qu’amoureuse, Geneviève Reumaux et René Charlet sèment au long du récit des petits cailloux comme autant de pierres d’achoppement, et l’on comprend vite que l’histoire sera bien plus complexe. Un peu à la manière d’un Georges Simenon, les mœurs, attitudes et errements des personnages sont rendus de manière lapidaire, presque naturaliste, et c’est un ensemble de petits drames, rancœurs et amours déçues qui sont à l’origine du drame. C’est également au crédit du duo d’auteurs qu’il faut porter ce découpage du livre en autant de stations du Christ lors de son chemin de croix, avec Georges-Albert dans son rôle bien métaphorique d’être crucifié par la justice.

    Une œuvre écrite avec beaucoup de délicatesse et d’érudition, axée avant tout sur le processus judiciaire clouant au pilori un individu ainsi que sur la genèse d’une tragédie. Une sensibilité des mots et une attention particulière portée à la vraisemblance de l’histoire achèvent de faire de ce Via Crucis un ouvrage qui plaira certainement aux amateurs de récits crédibles et humains.

    15/01/2014 à 13:38

  • Victime Delta

    Élie Robert-Nicoud

    7/10 Un bon petit polar pour la jeunesse, qui s’avale facilement et rapidement. Un format aux allures de nouvelle, une intrigue simple et prenante, qui donne autant la place à la dimension humaine des personnages décrits qu’au fil rouge que constitue l’histoire criminelle. A la manière de « La lecture du feu » qui s’adresse plus aux adultes, un ouvrage intéressant et enthousiasmant.

    30/09/2012 à 19:21

  • Vipère au sein

    James Hadley Chase

    7/10 Susan est une danseuse d'une rare beauté qui, chaque soir, pratique un numéro hautement érotique au cours duquel, presque nue, elle joue avec un cobra. Steve Harmas, travaillant pour une compagnie d'assurances, apprend que Susan a obtenu d'un coursier de sa propre compagnie une assurance de cent mille dollars aux clauses très restrictives. Cela sent l'escroquerie à plein nez, d'autant que neuf autres assurances du même genre ont été contractées. Moralité : si la jeune artiste meurt, sous certaines conditions, il y aura une prime d'un million de dollars. Inutile de tergiverser : la machination est plus que probable, d'autant que Susan a une sœur jumelle. Pour Steve, rapidement aidé par son épouse, il va falloir tirer ça au clair, quitte à se frotter à des personnages bien patibulaires prêts à utiliser la force.

    La gémellité est un thème classique du cinéma et de la littérature policière (pour ne citer qu'eux, Le troisième jumeau de Ken Follett, ou encore Duelle par Barbara Abel). Écrivain mondialement connu pour son chef-d'œuvre Pas d'orchidées pour Miss Blandish, James Hadley Chase exploitait ce sujet dès 1951. Comme d'habitude chez l'auteur, l'intrigue est habilement imaginée, le récit rapide et l'action bien présente. La langue de l'écrivain est typique de ses autres œuvres : brève, lapidaire, sans temps mort, avec décors et physiques dépeints en quelques phrases. Les multiples personnages sont campés avec brio, et l'on s'amuse follement avec les dialogues très bien ajustés. Typiquement « hard-boiled », ce livre s'illustre par des protagonistes résolus et violents, peu fragiles, au point que certains lecteurs reprocheront à James Hadley Chase une certaine invincibilité de ses héros, comme dans ce passage : « Elle a été atteinte à l'épaule par une demi-douzaine de balles. Il n'y a pas de fracture, mais elle a tout de même perdu beaucoup de sang ». Néanmoins, par-delà certains aspects peu crédibles, l'histoire mérite très largement le détour.

    Malgré son âge, Vipère au sein est un roman à suspense qui se porte bien : original, efficace et adroit, il marque le lecteur qui n'aura de cesse, au gré des pages, de deviner quelle peut être la manigance imaginée autour de cette histoire d'assurances.

    06/12/2010 à 16:18

  • Vue sur crime

    Sarah Cohen-Scali

    8/10 Récemment sorti de prison, le jeune Pascal Sirel a été victime de la malchance. Voleur, il a été arrêté alors qu’il cambriolait un appartement où se trouvait le corps d’une femme décapitée. En partie accusé, Pascal tente de se réinsérer dans la société, et on lui a confié un travail de commis boucher dans une petite surface. Mais au domicile qu’il occupe, il découvre l’étrange comportement d’un artiste, et lui prête rapidement des desseins meurtriers.

    Spécialiste de la littérature noire pour la jeunesse, Sarah Cohen-Scali s’est particulièrement illustrée grâce à des recueils de nouvelles, sombres et efficaces, comme Mauvais sangs ou Mauvais délires. Même lorsque sa plume s’attaque à des récits plus longs, la magie opère. L’histoire est dense, avec un personnage principal particulièrement travaillé : il ne cesse de repenser au sort qui s’est acharné sur lui, peine à trouver sa place hors des murs de la prison, et demeure marqué par sa détention. Il va d’ailleurs retrouver une partie de son moral aux côtés de son supérieur, Gabriel Castaigne, un homosexuel en pleine crise amoureuse.
    L’intrigue semble de prime abord très classique, puisque le sujet a déjà été maintes fois traité, en littérature comme au cinéma. Cependant, Sarah Cohen-Scali a su magnifier le scénario de son roman grâce à une écriture sèche et nerveuse, une concision qui sert ses propos, et surtout un rebondissement très malin vers la fin du livre. Le suspense est soutenu, les protagonistes crédibles, et l’on ne peut que ressentir de l’empathie, voire de la sympathie, pour Pascal. On trouve également de belles réflexions quant à l’homophobie et les difficultés de réadaptation pour les anciens délinquants.

    Destiné en priorité aux jeunes, mais largement accessibles aux adultes, ce roman captive autant qu’il divertit. Sarah Cohen-Scali compte parmi les écrivains les plus adroits pour ensorceler les jeunes et créer des univers obscurs où il fait si bon se perdre.

    01/03/2012 à 18:10

  • Wallflower

    William Bayer

    9/10 Alors qu'il est en vacances à Venise, Janek doit revenir précipitamment aux Etats-Unis. En effet, on vient de retrouver Jess, sa filleule, assassinée dans un parc. D'après les premières constatations, la jeune femme, escrimeuse, a été attaquée à coups de pic à glace alors qu'elle faisait son jogging. Janek reprend l'enquête de manière personnelle et découvre des indices troublants : Jess avait une sexualité extravertie, fréquentait des jeunes aux comportements presque sectaires, était suivie par une thérapeute... Et que dire du fait que son sexe a été « scellé » à la colle par son tueur... Pour appréhender le coupable, Janek va devoir, selon ses méthodes, plonger vers un esprit particulièrement retors et dangereux.

    Paru il y a presque vingt ans, ce thriller n'a pas pris la moindre ride. Deuxième ouvrage de la série consacrée au lieutenant Janek, il exploite à merveille la personnalité de son héros. Scrupuleux, attentif aux détails, fondant son analyse sur la psychologie plus que sur les preuves scientifiques, capable pendant des jours de chercher un minuscule détail qui lui a échappé, Janek est l'archétype du policier pugnace et sagace. Cette fois-ci, il plonge bien malgré lui dans une affaire sordide où la mort d'un proche le brise avec d'autant plus de violence. William Bayer a bâti une histoire forte, avec notamment un tueur en série singulièrement monstrueux, à la fois détruit et destructeur. Les enchaînements sont habilement construits, les rebondissements prenants, et la longue introspection dans le cerveau du monstre aussi réussie que troublante. Sans scène d'action tonitruante, ce roman happe l'attention de la première à la dernière page grâce à la qualité de sa psychologie et l'intensité de son intrigue.

    Méticuleux comme un Michael Connelly, vénéneux comme A cause de la nuit de James Ellroy, brûlant comme du Val McDermid, Wallflower est un véritable bijou. L'auteur des brillants Pèlerin et Tarot réussit l'exploit de synthétiser ce qui se fait de mieux dans le domaine tout en conservant son authenticité, son âme. C'est la marque des très grands dont fait indéniablement partie William Bayer.

    18/08/2010 à 18:30

  • Waltz tome 1

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Un jeune tueur à gage, spécialiste du couteau, qui prend cependant des libertés avec ses contrats, et qui fait la rencontre d’un mystérieux personnage qui s’appelle Iwanishi, et qui lui propose de devenir son manager. Enfant turbulent et violent, ayant progressivement oublié jusqu’à son nom, Iwanishi le surnomme « La cigale » en raison du bruit fait par ces bestioles. Il doit à présent s’occuper d’un autre tueur à gage, « le briseur de nuques », tandis que l’on s’intéresse également à un jeune type falot, Minoru Ishigohara, que, visiblement, beaucoup de gens confondent avec un bon samaritain qui est en réalité ce « briseur de nuques ». Pas mal de violence et d’action et, même si je ne saisis pas encore totalement dans quelle direction cette série se rend, sans révolutionner le genre, ç’a le mérite, pour moi, d’être assez efficace et de ménager suffisamment de suspense et d’interrogations pour avoir envie de découvrir les autres tomes.

    23/06/2019 à 20:44

  • Waltz tome 2

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    8/10 … ou comment « la cigale » en vient à se mêler d’un combat entre un tueur à gage qui n’en est pas un en réalité et une bande d’assassins dirigée par une femme austère et sinistre captivé par le temps, dont le clan est surnommé « Tic-tac ». Notre « héros » se retrouve pris au piège et doit combattre contre la meute de mercenaires. Un opus aussi endiablé que le premier, avec une intrigue qui s’affermit et qui prend, à présent, une direction plus précise, tandis que naît l’ombre d’un tireur de ficelle, le « Chapelier ». De l’action, du suspense, une intrigue à mes yeux enfin sur les rails, je prends la direction de l’opus suivant.

    23/06/2019 à 20:45

  • Waltz tome 3

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Cet opus commence avec un approfondissement de la psychologie d’Iwanishi et ce qui l’a amené à ainsi n’agir que pour l’argent, puis reprend le cours de la série avec sa confrontation avec les « Tic-tac ». Le « briseur de nuques » réapparaît également avec son étrange rôle de tueur et protecteur de son sosie, et le « Chapelier » s’avère être un dangereux psychopathe qui enlève des femmes. Un troisième tome qui s’achève sur une scène pleine d’interrogations et de suspense au pied d’un parking. Si je reste bien accroché, je suis un peu plus perplexe à propos de la manière dont l’histoire évolue : un ixième tueur à gages, cette histoire de sosie à laquelle j’ai bien du mal à croire, et « la cigale » qui passe au second plan. A voir comment cela va évoluer dans les mangas suivants.

    23/06/2019 à 20:45

  • Waltz tome 4

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Le quatrième opus qui commence sur une belle méprise et relance mon intérêt pour cette série, avec toujours autant d’action et de suspense. Mais j’ai du mal à croire au fait qu’un type lambda, couard en outre, puisse ainsi prendre la place d’un tueur expérimenté et au modus operandi si particulier, ce qui nuit à la crédibilité de l’ouvrage et donc de sa globalité scénaristique. Néanmoins, le rythme soutenu, et donc l’action, parvient à prendre le pas sur ce que je trouve être une fragilité.

    23/06/2019 à 20:46

  • Waltz tome 5

    Kôtarô Isaka, Megumi Ôsuga

    7/10 Toujours beaucoup de réussite dans cette série, avec une esthétique léchée et un scénario prenant. On se rapproche de l’antre du « Chapelier » tandis qu’un piège bien costaud se met en place (avec fusils d’assaut lance-roquettes), et un assaut avec des abeilles. Une belle ribambelle de tarés, de psychopathes et de tueurs, tandis que l’on comprend davantage la genèse du « Chapelier ». De l’action à revendre dans cet avant-dernier tome d’une série pleine de bruit et de fureur.

    01/08/2019 à 08:55

  • White Shadow

    Philip Le Roy

    8/10 Les six membres du programme Noé viennent d’éliminer le dangereux Moon Kan, leur ennemi juré. Mais ils doivent immédiatement repartir en mission, avec comme objectif une étrange base dans les Alpes. Mais sur place, rien ne se déroule comme prévu.

    Après Blackzone et Red Code, Philip Le Roy poursuit sa série consacrée à la Brigade des fous. Ce troisième opus se situe dans la droite ligne des précédents épisodes. La demi-douzaine d’adolescents qui composent l’escouade sont toujours aussi déjantés et savent user de leurs caractéristiques pour se compléter. L’humour demeure bien présent, notamment dans les dialogues, et l’on ne voit nullement le temps ou les pages filer tant le rythme du récit est véloce. Avec, en arrière-plan, des considérations écologiques et citoyennes, l’auteur embarque son lectorat sur quatre-vingt-trois chapitres denses, nerveux et concis, où se multiplient cascades, fusillades et scènes d’action en tous genres. Un véritable petit explosif littéraire à destination des jeunes lecteurs, qui auront également le privilège de voir cette équipe de mercenaires insolites enrôler une nouvelle recrue en la personne de Joachim, un aveugle à l’ouïe surdéveloppée.

    Le plaisir de retrouver les membres de la Brigade des fous demeure intact. L’écriture ébouriffée et ébouriffante de Philip Le Roy joue à plein, offrant un degré de fougueux divertissement rarement atteint en la matière. On en vient presque à regretter de n’avoir pas un troisième bras que l’on plongerait dans un pot de popcorn tandis que l’on tourne les pages de ce roman endiablé, tant l’analogie avec certains films d’action semble évidente.

    03/11/2014 à 18:44

  • William Wilson

    Edgar Allan Poe

    9/10 … ou le récit quasiment schizophrénique d’un homme qui, pour les besoins de l’histoire, afin de protéger son anonymat, se renomme « William Wilson ». Ce personnage, enfant est particulièrement malin et versé dans les études, jusqu’à ce qu’un nouvel élève ne vienne lui permettre d’assoir totalement sa supériorité intellectuelle sur les autres élèves. Ce nouveau venu a d’ailleurs trois particularités : il a le même prénom, le même nom, et est né le même jour que lui. Désormais, ça sera un chassé-croisé étonnant et détonant d’où surgira, sans qu’il ne s’agisse d’un murmure, la mort et la folie. Une nouvelle un peu plus longue qu’à l’accoutumée, peut-être un peu longue à démarrer (les descriptions un peu étirées sur la maison d’enfance du narrateur n’ont pas eu de charme particulier sur moi), mais ensuite, j’ai trouvé ça prodigieux. Et il y a surtout ce final, vertigineux et en quelques lignes, qui constitue une sorte de pendant au « Horla » et autres récits horrifiques sur l’identité. Un bijou.

    21/06/2020 à 19:28

  • Winterkill

    C. J. Box

    7/10 Un roman toujours aussi original, atypique pour son décor et son héros si humain. L'intrigue est bien menée, jouant sur des rebondissements qui dépassent ce que laisse croire le résumé de la quatrième de couverture. Une pierre angulaire dans les enquêtes du garde-chasse Joe Pickett !

    13/01/2007 à 10:39

  • Y a-t-il un assassin dans l'immeuble ?

    Béatrice Nicodème

    7/10 Un livre policier pour la jeunesse très intéressant, avec un protagoniste attachant en diable et une histoire prenante. Si certains ressorts sont attendus, le roman se lit aisément et avec plaisir.

    11/05/2014 à 18:48

  • Zaya tome 2

    Jean-David Morvan, Huang Jia Wei

    5/10 Je retrouve ici, dans ce deuxième tome, les qualités et défauts que j’avais trouvés dans le précédent tome : un graphisme sacrément léché mais une histoire qui ne se dévoile pas assez concrètement. Cette prise d’otage sur le bateau est pourtant bien menée, voire très habilement orchestrée, mais cette surabondance de scènes de baston fera que cette BD n’intéressera probablement que les fans du genre, malgré la succession de planches finales, muettes, expliquant en partie la genèse de ce qu’est devenue Zaya. Oui, ça manque cruellement à mes yeux d’une colonne vertébrale scénaristique, comme s’il s’agissait d’un libre exercice graphique…

    10/10/2023 à 19:37

  • Zombie ball

    Paolo Bacigalupi

    6/10 Une histoire fort sympathique, de prime abord déjantée et foutraque, ou comment des gamins pratiquant le baseball se mettent à lutter avec leurs pauvres moyens – des battes de leur sport favori – pour combattre une invasion de zombies dans leur bled perdu. Malgré ce postulat original et bien mené, il y a des longueurs dans le milieu du récit, notamment tout ce qui concerne le devenir de Miguel et de sa famille capturée par les services de l’immigration. Par la suite, le traitement demeure efficace mais beaucoup plus sage, voire anodin. On retiendra des scènes marrantes et mémorables (la rencontre avec le premier non-mort, ou les attaques des vaches zombies), et à part ses séquences moins calquées sur ce que l’on a déjà pu lire ou voir ailleurs, en littérature ou au cinéma, demeurent de jolies leçons quant à l’amitié, le racisme et la solidarité humaine. Bref, pour moi, pas le coup de cœur escompté en raison d’un traitement de l’intrigue parfois trop sage, pas assez excentrique ou singulier, mais une lecture agréable néanmoins.

    18/08/2016 à 08:42