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Scarface
9/10 Tony Guarino va mourir. Une balle. Tirée par un policier. Tony était devenu l’un des gangsters les plus redoutés de Chicago. En ces ultimes instants de lucidité, il revoit son parcours.
Adaptation d’un roman d’Armitage Trail, cette bande dessinée séduit immédiatement par son esthétique. Avec des couleurs pastels, magnifiquement feutrées, tirant sur des teintes et textures reconnaissables au premier coup d’œil, Christian De Metter dispose d’une patte remarquable, que l’on se plaira également à retrouver dans son adaptation du roman de Dennis Lehane, Shutter Island. Le récit, datant de 1929, met en lumière l’ascension de Tony Guarino, ancien soldat de la Première Guerre mondiale, blessé héroïquement au visage au cours du conflit, et ayant gravi les échelons du crime jusqu’à en devenir l’un des principaux dirigeants. Avec retenue et sobriété, son existence est parfaitement crédible. Les divers personnages sont très bien croqués, tant du point de vue psychologique qu’artistique, avec à la clef de belles réflexions sous-jacentes quant à la famille, l’amour et la destinée.
En se fondant sur un récit qui ne prendra jamais la moindre ride, Christian De Metter a rendu un hommage vibrant et étincelant à Armitage Trail et à son univers, à travers cette bande dessinée au charme évident et indéniable. Gageons qu’à la mesure de l’intemporalité du texte originel, cet opus est appelé à marquer durablement les esprits.17/06/2015 à 16:48 3
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Ame rouge
Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido
8/10 Toujours aussi bon. Un régal visuel et une intrigue, même si je la trouve un cran en-dessous des autres, prenante.
25/05/2015 à 18:50 1
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La Capture du tigre par les oreilles
5/10 Une nouvelle sympathique, fondée sur l’humour et une contrainte littéraire (chaque phrase commençant par une lettre, par ordre alphabétique). Rien d’extraordinaire à mon goût dans l’histoire, la narration ou les personnages, mais ça permet de passer un bon moment. En revanche, pas certain que cette histoire me marque durablement.
25/05/2015 à 18:48 2
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Monsieur Méchant-garçon !
6/10 Une histoire déjà lue et relue, même ailleurs dans l’imposante bibliographie de R. L. Stine. Néanmoins, la sauce prend, au moins en partie, et j’ai trouvé le récit plus profond, au même titre que les personnages, avec des introspections, certes rapides, mais plus développées que dans les autres ouvrages de la série.
25/05/2015 à 18:47
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Police scientifique : la révolution
7/10 La police scientifique est désormais une spécialité de la maréchaussée. Vulgarisée par les émissions télévisées, le cinéma et la littérature, elle constitue même aujourd’hui un enseignement dans certains lycées. Cependant, peu de gens savent réellement en quoi elle consiste. Ce livre, comme tant d’autres, permet d’y voir plus clair quant à ces techniques plus souvent fantasmées que réellement connues.
Jacques Pradel exploite diverses affaires françaises pour illustrer ses propos. Le petit Grégory, les Flactif au Grand Bornand, Caroline Dickinson, la mort de Lady Di, autant de jalons qui ont marqué les esprits et qui parleront à nombre de lecteurs. Au gré de ces épisodes, l’auteur revient sur leur histoire, les avancées, la victoire de la science et, parfois, son échec. C’est également l’occasion de revenir sur des techniques bien précises comme l’étude de l’ADN, l’entomologie, l’exploitation de l’odorat, etc. Avec un carnet central de photographies et autres illustrations, on comprend mieux le travail de fourmi des techniciens de la criminalistique, leurs manières de procéder, leurs façons d’exploiter le moindre indice. Au-delà des clichés qui enveloppent ces hommes, on se rend également compte que leurs avis, loin d’être infaillibles, n’ont pas toujours brillé dans les prétoires, au point que leurs interventions, si humaines et quelquefois mal préparées, ont plus nui à la justice que permis de convaincre les jurés.
Même si cette tendance des notes explicatives agace lorsque ces dernières oscillent entre la simple ligne et le double paragraphe qui se poursuit sur la page suivante, sans compter une conclusion que certains jugeront trop éloignée des préoccupations des experts comme des lecteurs, le grand mérite de cet ouvrage est d’offrir la possibilité à ces spécialistes de parler. Ils nous confient tout, des débuts hésitants des sciences forensiques à la nécessité perpétuelle de corriger leurs pratiques. De la joie de pouvoir mettre un terme à une enquête au désarroi de preuves inexploitables. Des prodigieuses avancées à la perspective d’une société entièrement contrôlée par une science omnipotente.
Les férus de la série des Experts regretteront, peut-être à tort, que seuls des exemples français aient été exploités. De même, ce livre, qui ne s’est d’ailleurs pas fixé cet objectif, ne saurait composer une bible en la matière. Néanmoins, son immense avantage est de laisser ces professionnels nous conter leur science, voire leur art, avec leurs propres mots, Jacques Pradel s’effaçant avec beaucoup de décence face à ces témoignages.25/05/2015 à 18:44
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Le projet Morgenstern
7/10 Seconde Guerre mondiale. Un enfant autour duquel se concentrent bien des attentions de dignitaires nazis. Un adolescent qui se démarque des autres par des capacités extraordinaires au combat et qui va rejoindre un groupe de combattants en Pologne. De nos jours, une paisible ville du New Jersey où, subitement, crépitent des fusillades. Le lien entre ces époques et lieux si différents ? Eytan Morgenstern, un agent du Mossad, convoité par des forces obscures.
Après Le Projet Bleiberg et Le Projet Shiro, David S. Khara nous offre le dernier tome de sa trilogie gravitant autour de ce mystérieux kidon qu’est Eytan. D’entrée de jeu, le ton est donné, et à aucun moment le reste de l’ouvrage ne s’y soustraira : ça sera explosif. Pièges, scènes de combat, entourloupes entre services secrets, l’action ne manque guère dans ce roman dont les pages défilent à toute allure. L’alternance entre les pays et les époques crée également une remarquable dynamique, avant que tous ces éléments d’un même puzzle finissent enfin par s’imbriquer. L’écrivain ne se départit pas non plus d’un humour jubilatoire, particulièrement dans les réparties au cours desquelles Eytan, en pince-sans-rire, fait des étincelles. Sur le canevas pourtant usé des récits traitant des expérimentations nazies, des manœuvres de groupes paramilitaires et autres arcanes politiques, David S. Khara, sans pour autant révolutionner le genre – il n’est d’ailleurs pas certain que cela ait jamais fait partie de son ambition, parvient à livrer un récit sacrément tonique et prenant, sachant conclure sa série avec panache et répondre aux principales interrogations posées tout au long de ces trois livres.
David S. Khara a su animer cet opus énergique d’une excellente rythmique où se mêlent action, suspense et humour. Sans quêter une quelconque originalité, il se rattrape amplement avec une efficacité toute hollywoodienne qui ne faiblit jamais.25/05/2015 à 18:44
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Il était tout froid dans l'Est
8/10 Le corps de Julien Gonvis est découvert dans une tranchée en Alsace par des promeneurs férus des vestiges laissés par la Première Guerre mondiale. Encore une occasion pour Gabriel Lecouvreur d’aller voir si, sous le fait divers, n’est pas lovée une histoire louche ? Pour le coup, il ne semble pas motivé. La seule raison qui le décide à se rendre sur place, c’est la possibilité d’acheter un capot de roue pour l’avion de ses rêves, un Polikarpov. Mais ce qu’il va découvrir là-bas valait amplement le déplacement.
Il s’agit de la deux-cent-quatre-vingt-neuvième enquête du Poulpe et c’est ici Thierry Bourcy qui est à la manœuvre. On reconnaît immédiatement ce qui a fait – et continue de tisser – le succès de la série : ouvrage lapidaire, style enlevé, personnages jouissifs. Pour découvrir l’identité de l’assassin et ses motivations, notre Poulpe va, une fois de plus, devoir se frotter à des énergumènes peu recommandables, notamment issus de consortiums valorisant le nucléaire. L’un des tours de force de ce roman, et qui est d’ailleurs suffisamment rare pour être mentionné, c’est que le suspense demeure entier jusqu’à assez loin dans le récit. Souvent, les épisodes de la saga perdent en saveur avec des fins téléphonées ou des chutes attendues ; ici, le nœud n’est délié que dans les ultimes pages, accroissant l’intérêt de la lecture. En outre, Thierry Bourcy est un auteur qui n’a presque exclusivement écrit que sur la Première Guerre mondiale avec sa série consacrée à Célestin Louise. Le lire ici, dans un autre contexte, retourner à ses premières amours, est un pur régal, au point que l’on se demande qui, de l’écrivain ou du lecteur, s’est le plus délecté.
Ces derniers temps, la saga du Poulpe est un véritable enchantement. Karim Madani, Dominique Chappey, Hervé Sard ou Patrick Bard, pour ne citer qu’eux, ont proposé des opus réjouissants et marquants. Ce roman ne déroge nullement à la règle, et c’est avec un plaisir total que l’on en vient à arpenter, avec Thierry Bourcy comme guide, ce chemin des drames.25/05/2015 à 18:37 1
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L'Otage
7/10 par El Marco 25/05/2015
Connor Reeves n’a que quatorze ans et est déjà très doué en kickboxing. Il intervient lors d’une bagarre où ses talents de combattant autant que son intelligence font des merveilles. Ce qu’il ignore, c’est qu’il s’agissait en fait d’un test pour le faire ou non rentrer dans une agence spécialisée dans la protection de personnalités. Et sa première mission est de taille : défendre la fille du président des Etats-Unis.
Indéniablement, cet ouvrage bénéficie d’une écriture très efficace. L’action palpite et les scènes effrénées ne manquent pas. Lui-même expert en arts martiaux, Chris Bradford nous gratifie de passages explosifs et tonitruants. D’ailleurs, la parenté avec la série CHERUB de Robert Muchamore est presque évidente : de jeunes apprentis, un entraînement tant physique que psychologique et autres passages qui tiennent presque du clin d’œil. L’auteur s’est longuement renseigné sur le métier de garde du corps, en a conservé des enseignements intéressants et crédibles qu’il sème au gré du récit. La psychologie n’est pas oubliée et l’équipe des autres adolescents est également intéressante au point que l’on espère qu’ils interviendront dans les prochains opus. De même, Connor aura l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la mort de son père lorsqu’il saura pour quelle raison, au-delà de ses compétences propres, il a été engagé pour cette tâche.
Certes, il y a des moments si téléphonés qu’on les voit amplement venir et l’intrigue ne paraît pas spécialement originale dans son traitement, mais Chris Bradford a fondé ce livre sur un principe essentiel de la littérature jeunesse : l’efficacité. Soixante-et-onze chapitres secs et nerveux au service d’heures d’une lecture très distractive. En cela, il a amplement rempli sa fonction au point que l’on attend déjà les suites, toutes à paraître chez Casterman.25/05/2015 à 18:32
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Kop d'immondes
Michel Pelé, Frédéric Prilleux
7/10 Un récit intéressant, entre milieu footballistique, esclavage humain et dénonciation politique. Un point très positif à mes yeux : une manipulation intelligemment menée des skinheads.
25/05/2015 à 18:20 3
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La Mule du coach
6/10 Une petite nouvelle sympathique, avec, comme seul point notable à mes yeux, une fin originale et inattendue mais pas obligatoirement nécessaire ni bienvenue.
25/05/2015 à 18:18 2
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Jeudi Noir
9/10 De Michaël Mention, on a tout connu, un peu comme avec un être que l’on voit grandir. De ses débuts prometteurs avec La Voix secrète et Maison fondée en 1959, ses premiers pas décidés chez l’éditeur Rivages, et ses prochains écrits que sont le Carnaval des hyènes et ... Et justice pour tous. L’homme est indéniablement doué, sait transfigurer un épisode qui ne s'y prête apparemment pas en puissante épopée humaine. Il démontre qu’il sait jouer sur bien des surfaces de jeu, en somme. Alors, un roman noir sur une compétition de foot sans soûler les admirateurs ni exclure les récalcitrants du genre, est-ce possible ? Oui, la démonstration en est faite, et de la plus belle des manières qui soit.
13/05/2015 à 14:21 4
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Stick
9/10 Ernest Stickley pensait en avoir fini avec les tracas en sortant de prison. Erreur. Au cours de ce qui aurait dû être un simple troc, son copain Rainy se fait abattre alors que c’était lui qui aurait dû être la proie des balles. Et ça n’est encore que le début des problèmes…
Elmore Leonard nous a quittés il y a plus d’un an. Sa bibliographie imposante, les nombreuses adaptations cinématographiques, mais surtout le ton de ses œuvres nous manquent désespérément. Il suffit d’entreprendre la lecture de n’importe lequel de ses romans pour s’en rendre compte. Avec ce Stick, la patte de ce géant de la littérature est immédiatement reconnaissable, et elle a pourtant cette capacité si paradoxale de nous surprendre à chaque fois. Un humour total, dans les portraits psychologiques ou dans les réparties, à en tomber du fauteuil. Des personnages tous plus cocasses les uns que les autres, jugez-en vous-mêmes. Stick, sympathique cambrioleur, à la fois maladroit dans les braquages et suffisamment irrévérencieux pour mettre en pétard un mafieux. Cornell, majordome prêt à se plier aux exigences sexuelles de son employée, quitte à se vêtir en esclave tout droit issu d’un péplum intime et de lui jouer le Chibre Infernal. Chucky, truand pathétique accro aux pilules et incapable de rester immobile, à part le mettre sous le joug d’une fourche. Monk, gangster si coquet de son chapeau qu’il peut perdre tout contrôle si on s’en prend à son couvre-chef. Barry, riche électron libre passionné par les investissements en bourse. Mélangez tous ces spécimens hilarants, ajoutez-y des interactions inattendues et astucieuses comme une escroquerie via la production d’un film, saupoudrez de la verve inimitable de Elmore Leonard, passez le tout au shaker et vous obtiendrez un roman déjanté tout autant bavard que rigoureux dans sa structure, un magnifique exemple de ce que ce défunt orfèvre des mots et des situations hilarantes pouvait offrir à son lectorat.01/05/2015 à 23:13 2
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Petites morts dans un hôpital psychiatrique de campagne
8/10 Octave Lepgorin, psychanalyste, découvre en rentrant dans son appartement un travesti, bavant et au comportement de zombi. Ce n’est que lors du visionnage d’un film reçu d’un inconnu qu’il comprend l’identité de cet individu : il s’agit de Trochin, un médecin spécialisé dans le traitement des aliénés. Le malheureux a été enlevé pendant cinq semaines pendant lesquelles il a été émasculé et bourré de médicaments. Pourquoi l’a-t-on adressé à Lepgorin ? Aidé d’amis également versés en psychiatrie et de Mathieu Gambié, policier érudit, Lepgorin va devoir remonter jusqu’à l’asile de Prémont où des malades mentaux sont traités de manière barbare.
Comme à son habitude, Michel Steiner nous offre un ouvrage difficilement classable et débordant de qualités. Sa plume, alerte, saisit dès le premier chapitre. Usant d’un humour salvateur, notamment lors de réparties jubilatoires, l’auteur emporte son lecteur au gré de cette intrigue noire à souhait. Tandis que Lepgorin et ses comparses tentent de comprendre les motivations de ceux qui ont torturé et dénaturé Trochin, ils vont, par la même occasion, offrir un portrait à la fois savant et effrayant des pratiques dites médicales censées aider les fous à guérir de leurs plaies psychiques. Michel Steiner, psychanalyste et docteur en psychologie, connaît ce domaine à la perfection et nous entraîne dans un univers tordu, parfois insupportable, où les déments sont brutalisés, gavés de drogues, suppliciés physiquement. L’alibi selon lequel ces remèdes leur seraient bénéfiques ne tient cependant pas, au point que l’on en vient, selon le vieil adage, à se demander si ce ne sont pas les institutions plus que les malades que l’on traite.
Au-delà de l’intrigue policière, qui est passionnée et passionnante, Michel Steiner signe un ouvrage d’une rare érudition, qui est autant une histoire de fous qu’une histoire des fous, permettant, au terme de ce roman sombre, de relativiser ces déséquilibres intellectuels quand on les compare aux moyens inhumains mis en œuvre pour les soigner.01/05/2015 à 23:11 1
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L'Amour tarde à Dijon
6/10 Un emboîtement de plusieurs affaires et une plume qui font d’entrée de jeu très envie. C’est parfois un peu bavard, mais on se dit qu’on tient là un grand Poulpe. Par la suite, la sauce peine plus à prendre car les diverses pièces du puzzle s’imbriquent, certes, mais sans réelle maestria ni audace. C’est au final bien agréable à lire sans être définitivement mémorable.
01/05/2015 à 22:58 1
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Vomi soit qui malle y pense
7/10 Même si l’intrigue est un peu faiblarde, elle a l’immense mérite de n’être dénouée que vers la fin de l’ouvrage. En plus, Gérard Lefort a une plume vraiment cocasse, et c’est bien souvent que je me suis marré lors de ce périple breton. Probablement pas la meilleure des enquêtes du Poulpe, mais un bien bon moment de lecture décomplexée.
01/05/2015 à 22:56 2
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Mission 1 - 100 Jours en Enfer
8/10 James est la proie de moqueries de la part d’autres collégiens. Quand il répond à leurs attaques, c’est pour se retrouver dans un orphelinat. A la mort de sa mère, il devient le jouet de jeunes délinquants et se fait attraper lors d’un banal vol. Il se voit alors proposer un pacte par CHERUB, une mystérieuse organisation d’espions : devenir l’un des leurs.
Premier ouvrage de la série CHERUB, cet opus a déjà plus de dix ans, et c’est pourtant avec un plaisir intact qu’on le lit. Avec un style simple et efficace, Robert Muchamore sait captiver le lecteur. James est un personnage très attachant, bien loin des poncifs des agents secrets en herbe. Il est certes habile en mathématiques mais rien ne le prédestine à devenir un James Bond en culotte courte. C’est au terme d’un long entraînement, épuisant tant physiquement qu’émotionnellement, qu’il saura intégrer cette agence confidentielle. D’ailleurs, il prouvera avec ses camarades qu’il est apte à exécuter de nouvelles aventures après une mission réussie contre des écoterroristes. Tous les jeunes qui peuplent d’ailleurs ce récit sont intéressants, doués d’une personnalité propre, qui s’affirme voire évolue au gré de l’histoire, et ne sont donc pas de simples faire-valoir de notre héros en devenir. L’action ne manque pas, au même titre que le suspense, et l’on ne peut achever ce titre qu’avec l’envie de se ruer sur les suivants.
Un ouvrage trépidant et énergique, à découvrir ou redécouvrir. A noter qu’une autre série, Henderson’s Boys, toujours signée Robert Muchamore, a permis de narrer les origines de l’organisation CHERUB.01/05/2015 à 22:50 1
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Ethique en toc
8/10 Une synthèse de tout ce que j'apprécie dans cette saga : c'est à la fois instruit et instructif, corrosif, l'humour alternant avec le noir. C'est même cette combinaison, finalement assez rare dans la série, qui m'a le plus séduit.
01/04/2015 à 17:50 4
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La Bête au bois dormant
7/10 Une histoire solide, habilement menée, où l'on sent que l'auteur s'est documenté sur les milieux évoqués. Une fin originale, loin de l'habituelle happy-end, que certains pourront néanmoins juger comme tronquée. Un reproche personnel : un peu trop de monologues, répétitifs dans la forme, de la part de certains protagonistes lorsqu'ils narrent certains pans de leur passé.
01/04/2015 à 17:47 2
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Amarillo
Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido
8/10 Toujours autant séduit par cette saga. Dessins magnifiques, non un intrigue mais plusieurs habilement enchevêtrées sans le moindre temps mort. Un régal.
01/04/2015 à 17:44
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L'enfer, le silence
Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido
8/10 Encore une très bonne lecture à mon goût. Dessins très réussis, scénario solide avec un noeud d'intrigue surprenant et personnages léchés.
01/04/2015 à 17:41 1