Norbert

308 votes

  • Faux-Semblants

    Jeff Abbott

    6/10 Un assez bon polar, captivant et bien troussé, qui n' a rien à voir avec les précédents Abbott (Panique et Trauma). Cette 1ère enquête du juge de paix Whit Mosley et de l' inspectrice Claudia Salazar est palpitante et rondement menée, l' intrigue fouillée tient en haleine jusqu' à la fin, et les personnages sont hauts en couleur. Une réussite, vivement la suite!

    13/03/2008 à 22:29

  • Panique

    Jeff Abbott

    8/10 Un thriller surpuissant dont les rebondissements s' enchainent à un rythme démentiel! Un suspense à couper le souffle, une prouesse littéraire! Accrochez-vous!!!

    23/03/2007 à 11:35 1

  • Trauma

    Jeff Abbott

    5/10 Je fais partie de ceux qui avaient eu un vrai coup de coeur pour son précédent roman, "Panique". Pour celui-ci, on sent que Abbott a tout (trop) fait pour réitérer son "exploit" sans pourtant y parvenir. L' action omniprésente et le suspense tiennent cependant le lecteur en haleine jusqu' à la fin, mais la surenchère permanente de l' auteur rend la lecture parfois un peu pesante, d' autant plus que les personnages, hormis les descriptions intéressantes des cas de stress post-traumatique, sont dans l' ensemble un peu trop caricaturaux. Au final, s' il reste efficace, "Trauma" ressemble vraiment à une série B gonflée artificiellement aux stéroïdes! Reste un thriller d' action très divertissant toutefois.

    15/05/2007 à 13:36

  • Compulsion

    Keith Ablow

    7/10 J' ai été complètement captivé et séduit par ce thriller psychologique haletant, parfaitement construit, aux nombreux rebondissements, jusqu' au dénouement. Un auteur essentiel à découvrir qui s' améliore livre après livre, creuse son personnage principal et peaufine d' excellentes intrigues.

    29/10/2008 à 22:28 1

  • L'Amour à Mort

    Keith Ablow

    6/10 1er roman d' un auteur très prometteur. J' adore le héros brisé et cocaïnomane, l'intrigue est plutôt captivante, c'est une bonne introduction à la série et la fin est une vraie surprise. Bon suspense psychologique.

    29/10/2008 à 22:02

  • Psycho Killer

    Keith Ablow

    4/10 J' avais apprécié cet opus, mais pas vraiment convaincu, surtout par rapport aux autres livres de l' auteur.

    29/10/2008 à 22:00

  • Desert Home

    James Anderson

    9/10 On a beau avoir déjà lu des dizaines de romans américains, ce qui frappe dès les premières pages de Desert Home de James Anderson, c'est le sentiment de dépaysement total, l'impression d'être transporté non pas aux Etats-Unis mais à l'autre bout du monde, voire sur une autre planète. Le désert de l'Utah, avec ses roches, ses montagnes et sa poussière à perte de vue, son soleil implacable qui, selon les moments de la journée, peut embraser le décor d'une lumière rose, orange ou rouge et sa lune qui la nuit projette des ombres fantomatiques. Sur la route 117 qui le traverse, le semi-remorque de Ben Jones est certainement le seul lien entre les quelques habitants échoués ici et le reste de la civilisation : dans le désert, il n'y a ni réseau pour téléphone portable ni couverture satellite pour GPS.

    Au bord de la 117, le Well-Known Desert Diner pourrait faire figure de mirage à n'importe quel étranger. On pourrait croire qu'il va ouvrir d'une minute à l'autre, tellement Walt, son propriétaire octogénaire, le maintient dans le même état impeccable que sa collection de motos et de pièces détachées. Peut-être n'y a t-il plus que Ben pour se souvenir que, s'il a été le décor d'innombrables films de série B dans les années 60 et 70, le diner n'a plus ouvert ses portes depuis plus de 30 ans.

    Que ce soit avec le vieux Walt, avec John qui porte pour se repentir une croix aussi grande que lui le long de la 117 du printemps à l'automne, ou avec les frères Lacey qui ont emménagé dans une enfilade de wagons perdus au milieu du désert, Ben Jones n'échange que quelques mots lors de ses livraisons. Un simple regard, un mouvement de la tête ou une cigarette imaginaire qu'on partage entre anciens fumeurs, sont ce qui se rapproche le plus de la conversation chez ces gens-là, et pourtant un lien s'est tissé au fil des années.

    Peu importe que certains soient en fuite ou se cachent au milieu du désert, Ben ne juge personne. Il prend les gens tels qu'ils sont et la vie comme elle vient, même si elle est tout sauf facile dans ce coin de l'Utah. À presque 40 ans, lui qui a accumulé dettes et factures impayées au point de ne pas être sûr de pouvoir continuer son activité de livreur indépendant un mois de plus a appris à se contenter du peu qu'il a, et surtout du moment présent.

    Un jour pourtant, au détour d'un chemin, il découvre les restes d'un projet immobilier avorté : en plein désert, un agencement de rues recouvertes de poussière et une petite maison-témoin. À l'intérieur, une jeune femme qui joue d'un violoncelle sans cordes. Qui est-elle ? Que fait-elle ici, seule ?

    Desert Home aurait parfaitement pu être publié par Gallmeister. Le décor majestueux et omniprésent du désert de l'Utah, très peu exploité dans la littérature américaine, y infuse une atmosphère envoûtante, presque onirique par moments. Pourtant, pas de nature writing ici. James Anderson se concentre sur ses personnages, cabossés, exclus du rêve américain, tous singuliers mais terriblement touchants.

    La beauté dans la simplicité, ou la beauté de la simplicité. Tel semble être le credo de James Anderson. La magie d'une rencontre, la naissance d'un amour, la force de l'amitié, toutes ces pépites de l'existence brillent au sein de ce roman noir mais lumineux de bout en bout.

    Porté par une écriture claire et limpide comme de l'eau de roche mais gorgée de vrais moments de poésie, Desert Home est un roman tout en nuances, d'une grande subtilité, éblouissant d'empathie et d'humanité. À l'image de Ben, ce chauffeur-livreur aussi étonnant qu'attachant, qu'on a hâte de retrouver dans La Route 117, le deuxième roman de James Anderson.

    07/07/2020 à 19:19 9

  • Tout le monde te haïra

    Alexis Aubenque

    2/10 "Tout le monde te haïra" était le premier roman d'Alexis Aubenque que je lisais. Autant être franc : ce sera également le dernier.
    Pendant les deux premiers tiers, Aubenque arrive pourtant à faire un minimum le job : rien d'extraordinaire, un thriller comme on en a déjà lu 1000, mais qui fonctionne plus ou moins malgré tout et nous fait tourner les pages - écriture fonctionnelle, chapitre courts qui se terminent par une espèce de rebondissement, personnages pas détestables mais assez interchangeables...
    Bref, de quoi faire passer quelques heures quand on n'a rien d'autre à faire : vite lu et vite oublié dès la dernière page tournée, sauf que...
    ... Sauf que pour ce livre, le dernier tiers - qui constitue le "dénouement" et la fin - bascule dans une telle nullité, une telle invraisemblance, un tel WTF que, pour le coup, on s'en souvient !
    D'ailleurs, le ou la coupable est obligé de se lancer dans un long monologue pour expliquer le pourquoi du comment, comme dans les pires séries Z : une "explication" qui est tellement à mille lieux de ce que l'enquête avait jusque-là dévoilé que, s'il n'y avait pas cette énorme ficelle de l'accusé qui déballe tout son charabia pendant des pages et des pages, le roman aurait du faire au minimum 200 pages de plus pour que les enquêteurs puissent enfin trouver la bonne piste et son explication...
    Renseignement pris auprès de l'auteur, cette fin "bigger than life" (dixit Aubenque), est volontaire et celui-ci nous explique qu'il voulait en quelque sorte "parodier" justement ce type de séries Z dans lesquelles le coupable est obligé de s'expliquer longuement pour que le téléspectateur - ou le lecteur - puisse comprendre ses motivations.
    Le problème, c'est qu'à la lecture, à aucun moment ne perce un quelconque second degré ni le moindre indice qui établirait ce genre de complicité entre l'auteur et son lecteur, lequel percevrait alors cette volonté de parodie.
    Non, au contraire, "Tout le monde te haïra" reste désespérément sérieux - et donc hautement ridicule - jusqu'à sa toute dernière page.

    03/01/2017 à 05:58 5

  • La Ville des serpents d'eau

    Brigitte Aubert

    6/10 Si je n'ai pas aimé les clichés et les personnages stéréotypés, le final est un moment d'anthologie du suspense, avec ses 50 pages de narration polyphonique où tous les personnages sont rassemblés dans la même maison pour fêter le réveillon de Noël, l'un d'eux est le tueur qui cherche sa proie, c'est vertigineux et impeccablement maîtrisé. Même si l'on pensait avoir découvert l'identité du tueur, ce final vous remue le cerveau, jusqu'à un sombre dénouement, et un épilogue inattendu. Un roman sauvé par son atmosphère et son final, mais qui aurait mérité d'être approfondi.

    21/09/2013 à 13:27 2

  • Reflets de sang

    Brigitte Aubert

    4/10 Malgré une ambiance bien plantée, captivante et inquiétante, le récit, ses rebondissements et son final, demeurent trop prévisibles. Quel dommage ! Un roman décevant, qui laisse un goût d'inachevé, et qui, venant de Brigitte Aubert, aurait mérité d'être plus soigné et approfondi.

    12/02/2008 à 23:58

  • Une âme de trop

    Brigitte Aubert

    8/10 Suspense infernal pour thriller choc et huis-clos sanguinolent ! Brigitte Aubert au sommet de son art !

    23/03/2007 à 21:55 1

  • Trop de morts au pays des merveilles

    Morgan Audic

    5/10 Un premier roman plutôt prometteur, l'auteur faisant preuve d'un savoir-faire indéniable appuyé sur de bonnes idées, et une mise en situation habile et mystérieuse tout au long de la première partie. Dommage que la seconde partie soit gâchée par une véritable avalanche de rebondissements à la Harlan Coben - souvent assez peu vraisemblables d'ailleurs - qui perdent en plus de leur intérêt et de leur impact à cause de personnages pas assez fouillés. Un problème de surdosage qui, je l'espère, sera réglé pour les prochains romans de Morgan Audic.

    12/11/2016 à 08:31 7

  • Belém

    Edyr Augusto

    10/10 Belém, ville cannibale, roman électrochoc. Sombre, violent, brutal et addictif, un véritable diamant noir à l'intensité dévastatrice ! Belém, impossible d'en ressortir indemne...

    18/10/2013 à 13:33 4

  • L'Heure du crime

    David Baldacci

    7/10 Un bon thriller aux personnages attachants et intrigants, à l'énigme fouillée pleine de surprises et de rebondissements. On ne s'ennuie pas une seconde, c' est mon premier Baldacci, mais pas le dernier.

    17/07/2007 à 21:53

  • Le Camel Club

    David Baldacci

    7/10 Valeur sûre du thriller, Baldacci fait à nouveau preuve d' un savoir-faire impressionnant avec ce thriller captivant et ultra-efficace. Une plongée saisissante dans la machine politique US sur fond de terrorisme, tout en évitant les écueils du genre et avec une remise en cause bienvenue de la politique étrangère des USA. Palpitant!

    17/11/2007 à 21:44

  • Cette nuit-là

    Linwood Barclay

    7/10 Un thriller familial de haute volée, digne d'un Coben (et même en mieux, selon moi). Le mystère s'épaissit petit à petit, les doutes et les soupçons s'immiscent sournoisement au sein de cette intrigue machiavélique, menée de main de maître et servie par des personnages convaincants et bien dessinés. Un très bon suspense psychologique qui tient en haleine jusqu'au bout et qui confirme Linwood Barclay comme l'un des nouveaux grands auteurs de thrillers à ne pas manquer.

    16/02/2011 à 23:55 1

  • Les voisins d'à coté

    Linwood Barclay

    7/10 Je viens juste de terminer Les voisins d'à côté et c'est vraiment un bon suspense psychologique, bien supérieur à ce que je m'imaginais.
    J'ai dévoré ces 440 pages en deux jours, et c'est incontestablement une révélation pour moi, comme l'a été récemment "La mort dans les bois" / "Ecorces de sang" de Tana French - et même s'il reste un cran en dessous- notamment à cause d'une fin que j'ai deviné dans la dernière partie.
    L'auteur procède par petites touches parfois à peine perceptibles pour faire avancer son intrigue.
    Une intrigue qu'il rend passionnante autant par son style d'écriture, ses touches d'humour mais aussi et surtout ses personnages parfaitement portraiturés et sous lesquels tant de secrets enfouis trop longtemps vont, comme par avalanche, peu à peu voir le jour et déclencher ainsi toute une série d'évènements dramatiques et décisifs.
    Linwood Barclay démontre un indéniable et finalement assez rare talent à construire des suspenses particulièrement denses, sans les habituels chapitres courts assénés à coup de gros cliffhangers systématiques qui finissent par n'impressionner plus personne tellement ils peuvent être superficiels.
    Une histoire dont le pitch simplissime peut paraître banal, mais qui est si bien traité qu'il se révèle être en fait une formidable machine à suspense, une intrigue passionnante tout en subtils rebondissements, renforcée par des personnages auxquels on croit immédiatement et pour lesquels on vibre tout au long de cette éprouvante enquête.

    En tout cas, je comprends parfaitement le Arthur Ellis Award récolté au Canada par ce roman ainsi que son statut de meilleur best-seller en Angleterre : effectivement, et si ses autres romans le confirment, Linwood Barclay va très vite s'imposer comme l'un des plus grands talents du thriller contemporain.
    Les voisins d' à côté le prouve.
    Un auteur, en tout cas, à découvrir absolument, et un superbe polar qui dépasse largement d'une tête tout le reste de la production actuelle !

    05/12/2010 à 01:24 1

  • Mortelle éternité

    Elisabeth Barrière, Denis Marquet

    1/10 Personnages stéréotypés et sans épaisseur, intrigue laborieuse, aucune crédibilité, on n' y croit pas du tout et je me suis ennuyé ferme!...

    18/09/2008 à 16:19

  • Chaos de famille

    Franz Bartelt

    8/10 Un météore loufoque à l' humour noir et aux personnages déjantés, pour un grand éclat de rire libérateur !
    Cette nouvelle bombe de Franz Bartelt ne se raconte pas, mais se lit ET SE VIT ! Un peu comme un gros trip totalement déjanté et loufoque sous LSD !
    Ce "Chaos de famille" brise avec bonheur toutes les règles du polar comme de la comédie à grands coups d'un humour noir et grinçant aussi irrésistible que joyeusement anti-conformiste.
    Les dialogues, comme les portraits des personnages, sont à se tordre de rire et constituent de véritables morceaux d' anthologie. Et c'est d'autant plus jouissif et efficace que la verve inventive, truculente et rabelaisienne de l'auteur atteint ici des sommets.
    Vivement recommandé ! Les zygomatiques sont mises à rude épreuve !
    Bref, un vrai bijou d'humour drôlatique et hautement jubilatoire !

    23/03/2007 à 12:15 1

  • Turbulences catholiques

    Colin Bateman

    7/10 Colin Bateman (encore un irlandais, mais qu' est qu' on leur met dans leurs Guiness?) a un style, un humour et des personnages irrésistibles, d'une très grande finesse et son bouquin regorge de perles savoureuses, tout en dénonçant le danger et la bêtise du fanatisme religieux aveugle. C' est drôle, décalé, cocasse et cinglant parfois, mais toujours intelligent.

    20/04/2008 à 01:21 1