444 votes
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Némésis
5/10 L’histoire est bien longue à démarrer : au tiers du livre, on ne sait toujours pas vraiment sur quoi enquête Miss Marple (d’ailleurs, elle non plus ne le sait pas). Evidemment, on ne voit pas venir la fin, mais je n’ai malgré tout pas trouvé cet Agatha Christie si extraordinaire que ça : la résolution de l’énigme tient plus dans l’instinct de Miss Marple que dans de véritables faits, ce qui est à mon goût un peu décevant. Le rythme et l’ambiance du livre sont également moyens.
15/11/2020 à 10:06
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Tempête blanche
Lincoln Child, Douglas Preston
7/10 J’aime beaucoup les enquêtes de l’inspecteur Pendergast, et surtout l’inspecteur Pendergast lui-même, personnage hyper charismatique. Par contre, il est vrai que Corrie Swanson prend beaucoup de place dans cette histoire, ce qui ne serait pas dommageable si elle n’était pas aussi tête-à-claques ! Je l’ai trouvée souvent très ingrate vis-à-vis de son mentor. Le final est également un peu longuet : le jeu du chat et de la souris pendant une cinquantaine de pages a fini par me lasser. Le lien avec Sherlock Holmes est intéressant, et plaira à n’en pas douter aux fans de Conan Doyle. Le livre, sans être exceptionnel, est plutôt bon dans l’ensemble.
11/11/2020 à 08:50 3
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Sauve-moi
3/10 Pas grand chose à se mettre sous la dent avec ce « Sauve-moi ». L’écriture est vraiment trop simpliste, limite désagréable à la lecture. Les dialogues sont creux. Tout s’enchaîne très vite, à tel point qu’on n’a pas le temps de vraiment apprécier les personnages. Les descriptions de New York se comptent sur les doigts d’une main. Je n’ai pas réussi à m’imprégner dans l’ambiance que souhaite décrire l’auteur. L’histoire, quant à elle, est d’une mièvrerie à faire pâlir. La romance m’a paru tout à fait improbable tant elle est précipitée, et le tout ressemble fortement aux téléfilms fleur bleue diffusés les après-midi en période de Noël. C’était mon premier Musso, il ne m’a pas convaincu. Il ne faut jamais dire jamais, mais je ne renouvellerai en tout cas pas l’expérience immédiatement.
08/11/2020 à 10:31 3
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Fin de ronde
4/10 Mr Mercedes était très bon. Carnets noirs était bon. Avec fin de ronde, c’est la dégringolade. Je n’ai tout simplement pas du tout apprécié l’arrivée du surnaturel dans cette trilogie qui en était jusqu’à présent dépourvue. Ça m’a complètement gâché le livre. En plus, j’ai trouvé que c’était traité de manière terriblement grotesque pour un Stephen King, digne d’un livre jeunesse type « Chair de poule ». J’ai vraiment eu l’impression qu’il choisissait la facilité avec ce don accordé à Brady, comme s’il n’avait pas eu d’autre idée pour conclure la saga sans cet artifice. Certains font le rapprochement avec Cellulaire sur certains aspects : je suis un peu d’accord, et ce n’est pas bien glorieux étant donné le piètre avis que j’ai également de ce roman. Le seul aspect positif est que l’on retrouve des personnages très attachants. Je vais rester sur l’excellente impression que m’avait procuré Mr Mercedes et vite oublier cette fin de ronde.
04/11/2020 à 10:09 3
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Carnets noirs
7/10 Les premiers chapitres sont extrêmement prometteurs. J’ai tremblé avec M. Rothstein dans le chapitre 1. J’ai frissonné au chapitre 2 en revivant la scène du City Center du point de vue d’une victime. Ensuite, il y a un gros coup de mou, avant une nouvelle accélération dans le dernier quart. De manière générale, j’ai plutôt aimé l’histoire, même si celle-ci manque un peu de profondeur et d’aspect dramatique à mon goût. Le lien qui relie ces carnets noirs à Mr Mercedes est assez mince : pas d’obligation de lire le premier volet pour comprendre l’intrigue, mais il est sûr que certains éléments vous gâcheront la surprise si vous comptez lire Mr Mercedes par la suite. On sent que c’est un tome de transition avant le vrai final de « Fin de ronde », qui me fait saliver d’avance.
01/11/2020 à 10:09 2
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La Reine dans le palais des courants d'air
8/10 Je regrette qu’il n’y ait pas de réelle nouveauté dans ce dernier opus : on reste sur l’histoire du n°2 et on creuse le côté politique. Je regrette quelques digressions assez ennuyeuses, mais finalement peut-être moins nombreuses que dans les deux premiers volets. Enfin, je regrette le manque de lien étroit avec « les hommes qui n’aimaient pas les femmes ». La trilogie ressemble presque à une dilogie, tellement les n°2 et n°3 sont liés et laissent le n°1 presque à l’écart. Cela étant dit, une des particularités que j’apprécie dans cette série est sa différence entre chaque tome. Lorsque le n°1 est un roman à énigme à huis-clos, le n°2 vire plutôt au thriller, tandis que le n°3 s’approche très fortement du roman d’espionnage, avec ses téléphones sur écoute, ses filatures, réunions secrètes et enquêtes en sous-marin. Et je dois dire que je vais aller à l’encontre de beaucoup d’autres avis en disant que celui-ci est mon tome préféré, c’est celui qui m’a tenu le plus en haleine. Le procès final, assez grandiose, termine vraiment la série en beauté et confirme totalement mon impression. J’ai également enfin réussi à mieux apprécier Lisbeth Salander, qui s’épanche plus que d’habitude dans ce roman. Globalement, tous les personnages m’ont paru plus sympathiques. Je suis content d’avoir enfin trouver le temps de lire cette trilogie culte : dans l’ensemble ce sont de bons livres, qui m’ont fait passer d’agréables moments de lecture.
26/10/2020 à 09:32 4
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La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
6/10 Comme le premier volet, celui-ci met encore beaucoup de temps à démarrer. Beaucoup trop de temps. J’ai trouvé le début vraiment ennuyeux, il ne se passe rien d’excitant. Là où je pouvais le comprendre dans le premier tome, pour poser les bases de cette trilogie, c’est beaucoup moins acceptable dans le deuxième. Je regrette également la mise en retrait de Mikael Blomkvist au bénéfice de Lisbeth Salander, qui devient cette fois le centre du roman. Pour ma part, et contrairement à beaucoup, j’ai toujours un peu de mal à complètement accrocher avec cette héroïne et j’aurais préféré continuer à suivre Super Blomkvist du début à la fin. Ce tome est plus axé sur l’action, surtout vers la fin. J’avoue avoir préféré le calme, néanmoins stressant, de l’enquête du n°1. Le lien des deux livres est assez mince, et repose exclusivement sur les personnages, les histoires quant à elles sont totalement distinctes. Ça reste malgré tout un assez bon livre, même si les moments de haute tension, de grand frisson et d’intense émotion ont finalement été assez rares.
21/10/2020 à 08:23 4
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Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes
7/10 J’ai également été un peu surpris par ce premier volet de Millenium. Je m’attendais à tout sauf à un huis-clos au fin fond de la Suède. L’histoire est un peu longue à débuter, mais c’est excusé car je me dis que c’est une trilogie, et qu’il faut donc plus de temps pour poser le décor. Les personnages de Mikael et Lisbeth sont plutôt charismatiques, même si je n’ai pas totalement adhéré au caractère particulier de cette dernière pour le moment (mais il y a deux autres tomes pour me faire basculer). J’avoue également avoir eu un peu de mal à m’y retrouver dans tous les protagonistes de la famille Vanger. Quant aux enquêtes (car il y en a deux finalement assez distinctes), j’ai adoré la principale, celle sur la famille Vanger, où l’analyse de vieilles photos d’il y a 40 ans pour découvrir la vérité m’a fait hérisser quelques poils. Celle sur le monde de la finance de Wennerström m’a par contre bien plus ennuyé. Au final c’est un bon livre, mais un peu déçu par les longueurs sur Wennerström : sans ça il aurait facilement mérité un 8.
16/10/2020 à 09:22 2
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Les Trois Mousquetaires
6/10 Lu plusieurs fois lorsque j’étais plus jeune, j’avais beaucoup apprécié. Je voulais cependant l’avoir bien en tête pour pouvoir le noter au plus juste, je viens donc de le relire. J’ai peut-être eu tort car je viens de gâcher une occasion de rester sur une excellente impression. Je n’avais plus en mémoire les innombrables longueurs. Le chapitre sur la thèse d’Aramis tenant le gros lot à ce niveau : un des passages les plus ennuyeux qui m’ait été donné de lire. La captivité de Milady, sur 6 chapitres, m’a également paru sans fin. L’intrigue principale dont je me rappelais, concernant les ferrets de la reine, ne fait qu’un tiers du livre, le reste étant succession de romance, de duels ou autres aventures de-ci de-là de nos quatre compagnons. Les personnages sont trop chevaleresques et n’ont pas peur de grand chose, ce qui n’aide pas le lecteur à trembler pour eux. Malgré tout cela, et quelques passages difficiles, ça reste une épopée distrayante, avec une mention particulière pour Milady, dotée d’une cruauté à faire frémir. Un livre culte de la littérature française, qui mérite au moins une lecture.
09/10/2020 à 09:33 2
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Glacé
6/10 Premier Bernard Minier pour ma part, et je suis un peu mitigé. Il y a à n’en pas douter de bonnes choses, surtout pour un premier roman : l’ambiance pyrénéenne notamment, ainsi que l’enquête, plutôt plaisante, avec de nombreux personnages « louches », et donc suspectés. Et pour le grand nombre de pages, je n’ai pas constaté trop de longueurs, ce qui est positif. Mais il y a aussi du moins bon. Les personnages d’abord, ne me laisseront pas un souvenir indélébile, même s’ils sont assez sympathiques. J’ai également du mal, encore maintenant, à faire le lien entre l’histoire du SDF à Toulouse, celle sur la fille de Servaz, et l’enquête principale. Tout ça est assez décousu. J’aurai également aimé que l’histoire de Diane à l’institut se greffe à l’enquête bien plus rapidement. Enfin, le final m’a déçu : peu d’émotion s’en dégage, et l’intrigue est très classique, voir simpliste, en comparaison d’autres polars de ce site. Je reste également perplexe sur la raison de l’assassinat du cheval, loin d’être convaincante, et l’intérêt de certains indices (la bague notamment). Disons que sans être la pire, ce n’est pas non plus ma lecture de l’année…
03/10/2020 à 10:47 6
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Complot
7/10 J’ai trouvé Complot à peu de choses près du même acabit que « le Cri », à savoir un très bon moment de distraction. Pour identifier simplement le livre en quelques mots clefs, je dirais : meurtre, enquête, action, tueur en série, voyages, religion, sciences, et bien sûr féminisme, puisque c’est là le pilier central du roman. L’écriture de Nicolas Beuglet a, à n’en pas douter, maturé depuis son dernier livre. Il y a moins de scènes dignes d’un blockbluster américain diffusé un dimanche soir sur TF1, le tout semble plus réfléchi. Cependant, là où la majorité des révélations du Cri étaient d’aspects scientifiques, il y a ici beaucoup plus d’explications et d’interprétations religieuses, la partie scientifique étant assez succincte. Ce n’est pas forcément moins bon, mais ça m’a personnellement un (tout petit) peu moins emballé. La fin laisse quand même un petit goût d’inachevé en ce qui concerne tant l’avenir que le passé de l’héroïne, mais je suppose que c’est pour mieux la retrouver dans une prochaine aventure.
27/09/2020 à 10:08 7
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Le Cri
7/10 J’ai été très agréablement surpris par ce premier roman que je lis de Nicolas Beuglet. Alors certes, je m’attendais plutôt à un thriller psychologique dans cet hôpital psychiatrique de Norvège. Au final, seul le début se passe dans les décors enneigés norvégiens, et on voyage ensuite au quatre coins du monde (ce qui m’a pris de court mais n’est pas décevant pour autant). Et surtout, on a plutôt affaire à un livre « à l’américaine », si je puis dire, avec des scènes d’actions, des poursuites, un peu de romance, des projets scientifiques top secrets, où interviennent des méchants russes, la CIA… Certaines scènes sont parfois trop peu crédibles. Mais cela étant dit, j'avoue que l’intrigue m'a tenu en haleine jusqu’à l’épilogue, très bon. Les révélations sont nombreuses, l’écriture fluide, les explications scientifiques ou même religieuses intéressantes : on voit que l’auteur a bien travaillé son sujet. Enfin, l’héroïne Sarah Geringën est attachante, même si c’est encore une enquêtrice avec un vie personnelle compliquée. Ce n’est certes pas un chef d’œuvre, mais c’est une excellente distraction, et c’est bien là l’intérêt de ce genre de roman. Donc pari réussi pour moi, et je vais maintenant enchaîner avec plaisir avec « Complot ».
23/09/2020 à 10:36 6
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Les derniers jours de nos pères
7/10 Pour son tout premier livre, Joël Dicker nous embarque en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale. Le récit se focalise surtout sur l’amitié de tous ces espions, qui est très forte et apporte beaucoup d’émotions tout au long de l’histoire, plutôt que sur les événements de la guerre et leurs missions au sein du SOE. C’est dommage car je pense que le livre aurait pu être excellent s’il avait raconté autant l’un que l’autre. Il m’a manqué parfois un peu de frissons et de suspens entre espions britanniques et Gestapo ou police française. Seule une petite partie du livre en est pourvue et celle-ci est d’un très bon niveau. J’ai par contre adoré le fait qu’il n’y ait pas un héros, ou en tout cas que ce ne soit pas vraiment celui qu’on pensait au départ. Enfin, sur le coup j’ai détesté, mais j’ai adoré détester ! Je suis par contre resté de marbre sur la situation du père qui attend son fils : les chapitres le concernant m’ont été ennuyeux. Au final, et malgré quelques maladresses compréhensibles, c’est un bon premier roman, rempli d’émotion.
19/09/2020 à 20:44 5
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Le Jour des cendres
6/10 Il est toujours plaisant de retrouver le commissaire Niémans avec son tempérament imprévisible et insupportable (surtout pour ses collègues…), ainsi que sa coéquipière Ivana, que l’on apprend à découvrir au fur et à mesure des livres. L’intrigue m’a par contre moins emballé que celle de « la dernière chasse ». Un brin classique, avec des indices tirés par les cheveux, et une fin en queue de poisson, trop précipitée. J’ai également trouvé l’ambiance de ce Domaine viticole au fin fond de l’Alsace moins bien retranscrite que celle de la Forêt-Noire. Assez bon livre, mais il ne restera pas gravé dans ma mémoire.
16/09/2020 à 08:38 4
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L'Enigme de la chambre 622
8/10 Joël Dicker m’avait tellement habitué à l’excellence qu’à un moment, c’est forcément un peu moins bon. Mais pas de panique : rien qu’un tout petit peu. De manière générale, il m’a manqué un soupçon d’émotion et une pincée de renouveau dans celui-ci. Les personnages sont sympathiques, mais je n'ai tout de même pas éprouvé le même niveau d'empathie à leur égard que dans ses autres romans. Je suis également perplexe sur le fait de cacher volontairement des éléments qui pourraient aiguiller le lecteur dans la découverte de la vérité, et que les enquêteurs de 2018 peuvent connaitre (notamment le nom de la victime ou de l’actuel président de la banque, révélés très tard). Ça nous tient évidemment en haleine car on a envie de savoir, mais n’est-ce pas du suspens un peu artificiel ? De plus, j’avoue que les flashbacks et l’écrivain qui résout une énigme pour écrire un livre, c’est du déjà vu avec Joël, ça manque un peu d’originalité. Mais au final, j’ai malgré tout pris énormément de plaisir à lire ce polar : c’est un formidable page-turner, avec une pluie de révélations tout au long du livre, et une intrigue en forme de toile d’araignée avec des ramifications à n’en plus finir, qui doit à n’en pas douter demander un travail colossal d’imagination et d’écriture. Le subterfuge final est certainement un peu extravagant, mais qu’importe, on se prend totalement au jeu. Enfin, gros coup de cœur pour l’hommage de Joël Dicker à son éditeur Bernard de Fallois tout au long du livre : c’est la première fois que je vois ça et j’ai trouvé ça très touchant. De mon côté, c’est un début de carrière quasi sans faute de l’auteur suisse.
12/09/2020 à 09:18 8
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Un meurtre sera commis le...
8/10 La capacité qu’a Agatha Christie à me surprendre avec ses romans m’étonnera toujours. Je crois qu’elle a dû écrire au cours de sa carrière tous les crimes possibles et inimaginables. Ce livre en est un nouvel exemple. Le début m’a paru assez alambiqué, et à la moitié du livre on se demande comment elle va s’y prendre pour nous tenir en haleine sur la deuxième partie car on a l’impression que l’affaire est quasiment résolue. Eh bien non, on est finalement encore complètement berné, et on ne voit rien venir jusqu’aux dernières pages. Ce livre marque également la rencontre de l’inspecteur Craddock avec Miss Marple : il est assez cocasse de voir évoluer l’impression du jeune policier sur la vieille dame au fil des pages.
09/09/2020 à 08:21 2
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Black Coffee
7/10 Quel plaisir de retrouver le petit détective belge accompagné de son fidèle capitaine Hastings dans ce huis-clos ! Il n’y a plus beaucoup de « Poirot » que je n’ai pas lu, je fus donc agréablement surpris de découvrir que Black Coffee en était un ! D’autant plus qu’il intervient du début à la fin dans ce roman très dynamique, et non pas uniquement dans le final comme dans plusieurs autres de ses œuvres. Et le duo nous comble d’un humour assez savoureux par moment. Comme au bon vieux temps, je me suis donc plongé avec grand plaisir dans la découverte du meurtrier, en soupçonnant tour à tour la plupart des protagonistes. Le final peut paraître un brin classique au regard de toutes les autres œuvres de Madame Christie, mais c’est à n’en pas douter un excellent moment de distraction !
06/09/2020 à 09:40 2
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La Nuit qui ne finit pas
5/10 J’aime bien le récit à la première personne, qui me rappelle au passage une des meilleures œuvres de la reine du crime. Mais mis à part ça, rien d’extraordinaire à se mettre sous la dent. Ça tire en longueur : l’intérêt du roman commence véritablement aux trois quarts du livre. Les personnages sont antipathiques. La fin est intéressante (quoique le dernier meurtre me semble assez grotesque), mais trop prévisible, chose assez rare chez Agatha Christie. Il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
02/09/2020 à 14:27 2
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Trois mille chevaux vapeur
8/10 Excellente surprise que ce roman d’Antonin Varenne. J’avoue avoir eu du mal à me lancer… le style Western dans un livre, je n’avais jamais tenté, et j’appréhendais un peu. Pourtant, j’ai été totalement happé, quasiment du début à la fin. J’ai adoré le charisme du sergent Bowman, personnage dur, torturé, très froid, mais de plus en plus attachant au fil des pages. Les descriptions savoureuses de l’auteur nous immergent totalement dans la forêt birmane, la puanteur de Londres et le grand Ouest américain. De plus, Antonin Varenne a compris que l’intérêt d’un polar ne réside pas dans des descriptions macabres, et que la simple suggestion de l’horreur, en Birmanie mais également avec les cadavres qui jonchent la route de Bowman, est même parfois plus intéressante car elle laisse au lecteur le soin d’imaginer le pire. Quelques petites longueurs sur la partie américaine ne me font pas dépasser le 8, mais peu importe, j’en garderai un très bon souvenir !
22/08/2020 à 10:36 10
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La Dernière Chasse
7/10 Je n’irai pas jusqu’à dire que Grangé est revenu à son meilleur niveau, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi emballé par l’un de ses romans ! J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver le commissaire Niémans, et à découvrir sa collègue Ivana. Beaucoup de plaisir également à suivre cette enquête où la chasse est au cœur de l’intrigue, au fin fond de la Forêt-Noire. Ambiance garantie ! Il manque peut-être encore un petit quelque chose pour être classé parmi ses meilleures œuvres, mais il y a du mieux ! J’espère que le prochain sera au moins du même acabit.
17/08/2020 à 09:27 5