Max

842 votes

  • Succès mortel

    Dean James

    7/10 Une petite ville du Mississipi. Un archiviste plutôt qu' bibliothécaire, Un chat de race Maine Coon. Un cadavre sans scène de crime.
    Les ingrédients de l'atmosphère du Cozy Mystery.
    La victime, retrouvée morte dans la suite d'un hôtel, est un certain Geoffrey Priest écrivain de renom de Polars. On semble guère regretter sa mort ni sa fin tragique.
    Charlie Harris, constamment accompagné de son chat, se prend pour Miss Marple. Il mène sa propre, fouine, agace la Sheriff.
    Une intrigue assez convaincante et classique, malgré que les personnages secondaires manquent de consistance.
    Agréable lecture et distrayant.

    23/02/2022 à 14:06 2

  • La Vertu du mensonge

    Ellen Gustavsen

    8/10 Lars Lukassen est flic dans la petite ville de Honefoss, à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest d'Oslo. Il est divorcé, partage difficilement la garde de sa fille, Annie, et accumule les ennuis en faisant son job.
    L'arrivée de la nouvelle enseignante, Johanna, le perturbe, tandis qu'il doit enquêter sur la mort suspecte de Gleen Ruud, un ancien camarade de classe qui l'avait roué de coups, puis à une affaire scabreuse que l'établissement scolaire à chercher à étouffer.
    Le rythme est assez lent, jusqu'au moment où la petite Sofie, huit ans, disparait.
    Des personnages tourmentés, complexes, taiseux et troubles. Une ambiance pesante. Un décor angoissant. Des secrets et des drames familiaux.
    Un très bon Thriller psychologique. Où le passé ressurgit, gangrène et écrase tout.
    Le premier d'Ellen G Simensen qui est prometteuse.
    .

    21/02/2022 à 21:46 4

  • Les Négatifs de la Canebière

    Didier Daeninckx

    9/10 Eté 44 du côté de Nice et de Cannes. Chloé Valmierini est retrouvé morte dans une Bugatti Atlantic. Emile Galande est rapidement suspecté, jugé et condamné.
    Le PPF et les Gestapistes français, - Charles dit Rossignol, Les Scoumoune Frères, Bagaluti -, font encore la loi. Même, si on est aux prémices de la libération du Pays et au crépuscule des Collabos.
    Une excellente nouvelle d'un auteur qui possède le talent de concocter une histoire en à peine 42 pages.

    20/02/2022 à 13:14 2

  • Le Trésor de Noirmoutier

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    8/10 Une affaire banale entraîne Jacques Gipar - journaliste à France-Enquêtes, chasseur de scoops - et son collaborateur Petit-Breton jusqu'au Café des Flots et affronter plusieurs fois le Passage du Gois.
    Cette affaire banale qui mènera Jacques Gipar, Petit-Breton et Pierre Garry, le rédacteur en chef, sur la poste d'un ancien de la Carlingue, tristement célèbre.
    Agréable à lire.
    Une série sympathique qui replonge dans mon enfance

    19/02/2022 à 18:38 1

  • La Fille du diable

    Jenni Fagan

    7/10 Le n° 10 de l'allée Luckenbooth. Un immeuble d'Edimbourg. Neuf étages. Sur une période courant de 1910 à 1999.
    En 1910, Jessie MacRae débarque d'un cercueil dans le port d'Edimbourg et s'installe au 1F1 de l'immeuble. La fille du Diable a été vendue à un certain Mr Udnam, propriétaire de l'immeuble. Au terme de trois jours de grossesse, Hope nait.
    C'est bientôt le drame et le 10 Luckenbooth Close se retrouve maudit.
    Le roman est divisé en trois parties de neuf chapitres. Avec chacun trois personnages principaux.
    C'est violent, on coite avec excès, on s'y drogue, on sollicite les esprits, on y est immoral.
    Noir, sombre avec des touches de fantastique.
    Un sorte d'incohérence s'installe donc, façon grand fourre-tout. Puis espèce de déception. Avant que je lise la dernière partie. Et que découvre Ivor, sa nièce qui occupent le 8F8, 1989. Et, surtout Dot, la dernière occupante - squatteuse - dans ce repaire de fantôme le jour de Saint-Sylvestre. Cela a atténué ma déception de ce roman pas facile à lire, en reconnaissant que Jenni Fagan est une bonne conteuse.

    L

    19/02/2022 à 17:13 1

  • Le Blues des phalènes

    Valentine Imhof

    9/10 Quatre personnages. Milton lâche qui ne rêve que de déserter. Arthur, Vétéran de la guerre et des combats dans la Somme et en Belgique, poursuivi par son impuissance et sa honte. Pekka, née le jour où sa mère poser le pied en Amérique qui pense aussitôt à se faire malle dès que sa vie s'engouffre dans de multiples impasses . Nathan, qui ne rêve qu'aux destins des personnages de Mark Twain ou bien vivre les aventures du jeune Jim Hawkins le fils du gérant le l'auberge L'Amiral-Benbow.
    L'auteur nous plonge dans le drame, la tragédie d'Halifax en 17, la sauvagerie de l'Exposition universelle de Chicago, la révolte des ouvriers et les briseurs de grèves.
    C'est un monde haine, de nazillons, de souffrance, de pauvreté. De déclassés sociaux qui se sont si malheureusement et joliment multiplier pendant la la récession économique, fruit d'un jour noir de 1929.
    On est dans chez assurément chez Steinberg et London.
    Quatre destins malmenés par la vie.
    Le récit épouse aucune logique temporelle et passe d'une période à une autre selon les protagonistes.
    L'écriture de Valentine Imhof est véritablement très efficace.
    Une réussite.



    17/02/2022 à 17:13 7

  • Métro pour l'enfer

    Vladimir Volkoff

    7/10 Le Métropolitain. Ligne 8. Balard l'un des deux terminus de la ligne. Et, au-delà... ?
    Un militaire de 2eme classe et musicien qui est accompagné d'Octave, son Violoncelle. Il croise une jeune fille qui a aimé et qui est pourtant morte depuis longtemps. Elle l'entraîne, au-delà du terminus, dans l'entrailles du métro.
    Un autre homme, plus âgé, qui hérite d'une entreprise de pompes funèbres où les morts disparaissent.
    De curieux clients d'un centre de transfusion sanguine de la rue de Varennes - louches dirons-nous - acquièrent de précieux.
    Après une ouverture qui peut sembler mollassonne ou ennuyeuse - trois ou quatre chapitres - le roman prend de la force, devient captivant. Alpague, happe le lecteur. Les personnages de l'épaisseur. Et, on les suit jusqu'à Léthéville en Nécrozonie.
    Une très bonne histoire avec une chute bancale.

    15/02/2022 à 12:32 2

  • Judy et ses nains

    Stuart M. Kaminsky

    9/10 Stuart Kaminsky promène son privé Toby Peters dans les arcanes des studios d'Hollywood. Toby Peters est toujours à court côté mais un privé sérieux et efficace. Pour ses clients c'est l'assurance qui fera son job. Je l'imagine toujours sous les traits De Mitchum ou de Bogart.
    Dans cette histoire parfaitement construite, croise Judy Garland, la huitième meilleure actrice de légende, Dorothy Gale dans le Magicien d'Oz.
    les USA ne sont pas encore concernés par la guerre. Et dans les studios Hollywood on ne produit ni tourne que des films musicaux, d'aventures, pour le grand public. Politiquement (in)correct et de l'humour.
    On la main sûre lorsqu'on lit les enquêtes, c'est toujours une bonne pioche.
    Un régal.

    13/02/2022 à 14:49

  • Fantômes en flammes

    Bill Pronzini

    8/10 une histoire toujours aussi efficace du privé sans nom qui vieilli au fil de ses aventures. Cette fois sa petite amie, Kerry, lui donne un sacré coup de main.
    Un polar agréable à lire. Une série à (re)découvrir

    13/02/2022 à 12:48 4

  • Prière d'incinérer

    Bill Pronzini

    7/10 Le Privé sans nom à la recherche d'un vagabond, grand collectionneur de Pulp magazines, trimarde, prend le dur et des roustes, fréquente la cloche et côtoie des cadavres.
    Une intrigue solide et efficace.

    13/02/2022 à 12:35 1

  • Pierre de lune

    Wilkie Collins

    7/10 Une bonne histoire avec le pointe de vue de chaque protagoniste.
    Un classique.
    Certains juge que le premier le véritable roman à énigme. Dans sa forme sans doute. Mais Emile Gaboriau est le père du Polar.

    12/02/2022 à 16:00 1

  • Casse-pipe à la Nation

    Léo Malet

    9/10 Tout commence à la garde de Lyon. La gare avec son beffroi et son horloge.
    Nestor est venu attendre sa secrétaire de retour de la Côte d'Azur. Mais, Hélène n'est pas dans le train. Déçu, il traine jusqu'à la Foire du Trône en filochant une jeune femme. Plutôt ses jolies gambettes. Il grimpe derrière elle dans un manège - le Super-Grand-Huit. Un inconnu tente de le faire basculer dans le vide. Cependant, c'est son agresseur qui passe par-dessus bord et meurt. L'inspecteur Faroux, rencarde Burma. Il y déjà eu agression et son agresseur est un certain Lancelin qui a été soupçonné d'avoir participé à un vol de lingots d'or. Des coïncidences. Pour Nestor, détective de choc, qui se méfie ces coïncidences, décide de mener son enquête.
    Un très bon polar, où Nestor est épaulé par une vielle dame propriétaire d'une villa qu'elle loue et d'un jeune homme..

    11/02/2022 à 18:41 2

  • L'envahissant cadavre de la plaine Monceau

    Léo Malet

    8/10 Une enquête de Nestor Burma dans 17e arrondissement de Paris des années 50 qui a disparu depuis. Une très bonne histoire, que je trouve supérieur au scénario de la série.
    Ce fut mon premier Nestor. Lu il y a quelques années déjà.

    11/02/2022 à 18:14 2

  • Du Raisin dans le gaz oil

    Georges Bayle

    7/10 Un Polar d'inspiration Populiste au sein de la confrérie des routiers.
    Chape, son camion, ses deux maîtresses, les routes vicieuses et la neige qui lui cause beaucoup de soucis - pour être correct. Des malfrats à ses trousses.
    Une bonne intrigue mettant en scène les petits gens. Immortalisé par Jean Gabin au volant d'un Willème LD 610.
    Agréable à lire et distrayant.

    10/02/2022 à 13:12 2

  • La Route au tabac

    Erskine Caldwell

    9/10 L'Amérique profonde après la crise de 1929. La Misère, la Bêtise, la faim, le froid.
    Jeeter Lester, fermier, fainéant-lubrique, ignare, roublard, faux croyant, et, sa famille. Son épouse, Ada, constamment malade, La grand mère dont personne ne s'occupe, Ella May nymphomane qui a un bec de lièvre, Dude le fils simplet et la petite dernière, 12 ans et déjà mariée. Le gendre qui les regarde mourir de faim.
    La route du tabac n'est que le cheminement pitoyable laissés pour compte.
    J'avais été fasciné par la couverture du livre de poche. Lu, il y a de longues années peut-être ou sans doute à cause d'elle.
    Je l'avais apprécié. Je l'apprécie encore.

    09/02/2022 à 12:19 6

  • Le petit homme de l'opéra

    Claude Izner

    7/10 En mars 1987, quelques membres de l'Opéra Garnier fêtent le mariage d'Agénor Féralès et de Maria Bugne. Cette joyeuse bande de fêtards se retrouve à faire du canotage sur le lac du Bois de Vincennes. Un musicien s'y noie. D'autres meurtres inexpliqués provoquent une certaine panique.
    Les soupçons se portent sur un étrange petit bonhomme, Melchior Chalumeau, ne supportant pas son sobriquet - Guilleri - vivant dans une partie des combles de l'Opéra. Ils trainent dans les coulissent, épie, et, surtout, il n'est jamais loin des accidents, des drames... des meurtres.
    Legris et Pineau enquêtent dans les quartiers miséreux, assistent à un concert dans les Catacombes, arpentent la Foire du Trône.
    De multiples personnages. L'ambiance de la fin du 19e siècle. L'atmosphère historique de cette époque.
    L'intrigue est plaisante. La vie privée et paternité de Legris sont secondaires.

    09/02/2022 à 11:54 1

  • Queenie, la marraine de Harlem

    Elizabeth Colomba, Aurélie Lévy

    10/10 Al Capone, Lucky Luciano, Vito Genovese, Johnny Torrio, c'est le monde des gangsters américains, du syndicat du crime et de la prohibition. Un monde d'hommes qui sont aux affaires. C'est oublié Arizona Donnie Clarke, plus connue sous le nom de Ma Barker. Et également; Queenie, Stéphanie Saint-Clair, la Mafieuse d'Harlem.
    Un scénario rédigé à deux mains, (écrit en un peu plus de deux mois). Les dessins qui ont exigé un travail régulier d'environ dix-huit mois.
    Dès la première lecture j'ai aussitôt pensé que c'était l'oeuvre d'un homme. J'ai dû faire des recherches pour comprendre que je faisais fausse route. Je l'ai évoqué lorsque j'ai rencontré les deux autrices lors d'une rencontre-dédicace qui a duré un bon après-midi dans la librairie où j'avais acquis l'album. Et j'en étais à 90 pages de lecture. On a évoqué l'adaptation cinématographique : Réalisateur, acteurs. J'ai parlé de Leonardo DiCaprio et Brad Pitt. J'ai gagné... non o m'a offert deux magnifiques sourires.
    Ce roman graphique est magnifique. Une réussite.
    Il faut le lire et le posséder.

    08/02/2022 à 10:46 4

  • Le Gala des emplumés

    Frédéric Dard

    7/10 Trente ans de service cela se fête. Surtout au 36 et surtout pour le dabe, le boss, le vieux. Même le Ministre est présent. Le Patron en profite, entre deux coupes de champ', pour missionner San-Antonio. Elle est un peu tordue, tordue, particulière. Façon Ruy Blas, il doit user de ses charmes, séduire et devenir l'amant d'une cinquantenaire. Une ancêtre. Le boulot, l'éducation, la conscience professionnelle, le sacrifice, San-Antonio, file à Moisson, une bourgade en bordure de la Seine, dans la Seine-et-Oise. Le soir même d'avoir effectuer la mission. Après une parenthèse au Danemark, il est confronté à la mort d'un type qu'il pense suspecte. D'autant que Bérurier est chargé de l'enquête. Un Béru toujours égal à lui-même. César Pinaud, dit le Fluet ou Mathusalem, ayant des soucis avec sa mémoire, est présent mais ne joue aucun rôle.
    L'intrigue ne guère crédible. Cependant, elle est assez bien ficelé. Avec un dénouement original
    Rafraichissant, comme un délicieux Bourgueil.
    Avec San-Antonio on est jamais déçu.
    d'une ex

    07/02/2022 à 12:40 3

  • L'Hôtel de verre

    Emily St. John Mandel

    8/10 Un roman à la construction étrange et troublante. Chaque protagoniste apporte son point de vue. Vincent, Paul, Olivia, Leon Prevant, Walter, Jonathan Alkaitis et les collaborateurs les plus impliqués qui occupent le 16e étage d'un building.
    La première est barmaid de l'hôtel, la compagne Alkaitis, cuisinière sur un new Panamax neuf mois en mer trois sur terre, le second est sn frère musicien au petits boulots, Olivia ami de Jonathan qui a investi tout son argent, Leon un type qui bosse dans le transport maritime et investisseur, le suivant le manager de nuit de l'hôtel, Jonathan l'arnaqueur et l'expert de la fraude et du système Ponzi et les derniers les petites mains de l'arnaqueur.
    Un puzzle dont les pièces s'assemblent au hasard des périodes, à la lisière, dans le clair obscure du bien et du mal. Victimes, Voleurs, Investisseurs aigris et dépossédés de peu qu'ils possèdent se croisent.
    Le rythme est déconcertant de lenteur. Une sorte de portrait impressionniste sur fond d'arnaque financière. L'histoire acquiert une certaine force quand "L'institution" ou la "Maison" Alkaitis chute. Et quand chacun se refugie dans ses Contrevies et dans leurs hallucinations hantées par des fantômes.
    Une histoire curieusement et parfaitement construite où l'hôtel de verre sert de fil d'Ariane.

    06/02/2022 à 21:22 5

  • Sens interdits

    Chantal Pelletier

    8/10 Permis de table, temps d'écran, carnets d'approvisionnement, forfait énergie, empreinte carbone, stages de récupération de points de table, maison de redressement alimentaire. 2046 le pays n'est qu'un bagne dans un monde totalitaire où les pucés ou non ne peuvent échapper au télécoaching punitif et culpabilisant.
    Anna Janvier et son collaborateur Ferdinand Pierraud, les policiers alimentaires, son amener à enquêter sur le meurtre d'une femme retrouvée ligotée nue dans un appartement et gavée à mort.
    Une dystopie noire et plus sombre que " Nos derniers festins ", avec un zeste d'humour. Quand l'avenir est si sombre il en faut de l'humour.
    Un très bon polar grinçant qui prend l'apparence d'une critique de la société.

    03/02/2022 à 23:09 8