Queenie, la marraine de Harlem

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  • 6/10 Un peu étonné par les deux premières notes de cet album. Il a certes beaucoup de qualités : la mise en lumière d'un personnage féminin méconnu, un dessin superbe en noir et blanc, très précis et juste, un format qui permet de développer tranquillement le récit, mais , car il y a un mais, un scénario final un peu bancal, avec des trous incompréhensibles. Dommage.

    18/04/2022 à 18:28 gamille67 (2295 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 10/10 Al Capone, Lucky Luciano, Vito Genovese, Johnny Torrio, c'est le monde des gangsters américains, du syndicat du crime et de la prohibition. Un monde d'hommes qui sont aux affaires. C'est oublié Arizona Donnie Clarke, plus connue sous le nom de Ma Barker. Et également; Queenie, Stéphanie Saint-Clair, la Mafieuse d'Harlem.
    Un scénario rédigé à deux mains, (écrit en un peu plus de deux mois). Les dessins qui ont exigé un travail régulier d'environ dix-huit mois.
    Dès la première lecture j'ai aussitôt pensé que c'était l'oeuvre d'un homme. J'ai dû faire des recherches pour comprendre que je faisais fausse route. Je l'ai évoqué lorsque j'ai rencontré les deux autrices lors d'une rencontre-dédicace qui a duré un bon après-midi dans la librairie où j'avais acquis l'album. Et j'en étais à 90 pages de lecture. On a évoqué l'adaptation cinématographique : Réalisateur, acteurs. J'ai parlé de Leonardo DiCaprio et Brad Pitt. J'ai gagné... non o m'a offert deux magnifiques sourires.
    Ce roman graphique est magnifique. Une réussite.
    Il faut le lire et le posséder.

    08/02/2022 à 10:46 Max (690 votes, 8.1/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Sérendipité : nom féminin. Selon Sylvie Catellin, c'est « l'art de découvrir ou d'inventer en prêtant attention à ce qui surprend et en imaginant une interprétation pertinente. »

    On sait que l'on a de l'or entre les mains lorsque l'on s'aventure dans une œuvre qui parvient à nous captiver dès qu'elle prend vie. Un petit supplément d'âme qui donne ici une voix à ces pages imprimées, un musicalité fruit du parfait équilibre de talents à l’œuvre.

    Elisabeth Colomba maitrise l'utilisation de la photo référence et l'intègre parfaitement bien dans ses cases. J'aime beaucoup la composition de ses planches et on devine aisément le plaisir qu'elle a pris à les concevoir. Exemples avec les doubles pages "Comment faire tourner un business de paris illégaux" ou "la manière Schultz". Mais l'album de 165 pages regorge de ce genre de trouvailles narratives et d'autres, toutes aussi efficaces dans leur simplicité.

    Je suis d'ailleurs curieux de savoir comment avec Aurélie Lévy, elles se sont distribuées le travail de découpage de l'histoire. Très envie de me pencher sur les peintures d'Elisabeth Colomba et sur les précédents écrits d'Aurélie Lévy.

    Pour un premier album et ce qui semble être une première collaboration, le résultat est remarquable. Il mélange différentes saveurs et ingrédients, ramenant le lecteur dans ses meilleurs souvenirs et expériences cinématographiques, musicales et littéraires. Queenie, la marraine de Harlem devient de ce fait quasi instantanément un objet de la pop culture.

    Comme toutes les bonnes choses, le meilleur moyen de vous convaincre que cette lecture est indispensable, c'est d'en faire l'expérience.

    Je me suis procuré mon exemplaire à la Librairie la Petite Ourcq (Paris 19e) qui est un des coups de cœur de la libraire.

    Quelques cases sont visible dans la chronique de Laetitia Gayet pour France Info.

    Foncez !

    11/09/2021 à 20:47 Fredo (1150 votes, 7.9/10 de moyenne) 3