Med.SoB

55 votes

  • Les Morsures de l'ombre

    Karine Giebel

    7/10 J'ai tant stressé en lisant ce livre et choqué en lisant la fin !

    Commençons par parler de l'histoire : elle m'a fait pensé au début au livre de Franck Thilliez "La chambre des morts" qui parle d'une femme qui détient un homme capturé dans son sous-sol et lui fait subir les pires tortures, mais c'est le seul point en commun entre les deux histoires. Karine Giebel commence son roman par nous raconter le quotidien de Benoît : Un homme sûr de lui, charmant et beau parleur... Mais un jour ses qualités lui font vivre son pire cauchemar. Après une soirée "coquette" Benoît se réveille dans une cave et n'a aucun souvenir de comment a atterrit ici. La seule réponse qu'il savait, c'est qu'il a passé la soirée avec cette femme qui l'observe de l'autre côté de la grille... Pourquoi est-il là ? Pourquoi cette femme le déteste autant ? Et surtout comment va-t-il s'en sortir ?

    Je crois que Giebel a surtout voulu nous passer des messages. Que tôt ou tard une mauvaise action est récompensé par une mauvaise et qu'un cumul de mauvaises actions peuvent vous être fatals. Qu"il ne faut pas croire que derrière un beau visage ne se cache forcément une belle âme. Et de ne pas agir en croyant les affirmations de quelqu'un d'autre sans prendre la peine de vérifier.

    L'histoire est un bon mélange d'intrigue, d'espoir et de peur. Et ce jusqu'au dernier chapitre. Mais la fin est un peu précipitée à mon avis, comme si tout à coup l'auteur devait achever son roman. Que je trouve dommage d'ailleurs, il y avait d'autres petites histoires en parallèle dont l'auteur n'a pas jugé nécessaire de nous en dire plus. Vous allez sûrement le remarquer vous aussi en lisant le livre.

    Pour conclure, ce qui m'a plu le plus dans l'histoire c'est bien le style de l'auteur. On s'en lasse pas. Une plume agréable à lire qui nous accroche jusqu'à la dernière page.

    03/05/2017 à 18:49 8

  • La Menace

    Sean Thomas

    6/10 Une histoire bien ficelée mais plus on avance dans le récit plus elle perd de l'ampleur.

    Tout commence comme un vrai conte romantique. En lisant le premier chapitre on penserait lire de ces Harlequins : une magnifique jeune femme "Rachel" dont la vie n'a pas été douce avec elle mais qui décide de lui sourire (enfin) quand David, un jeune papa veuf et surtout "très" riche s'est incrusté dans sa vie et décide de l'épouser.

    Vous voyez un peu le tableau ? Une jeune et heureuse famille vivant dans un immense manoir en Angleterre et dont l'avenir ne peut être que plus heureux. Mais pour Rachel tout devient un cauchemar un soir où son beau-fils lui annonce : " Tu vas mourir à Noël." Et c'est là que l'histoire devient intéressante. Plus on avance dans les chapitres plus l'angoisse augmente et la réponse à notre grande question "Va-t-elle mourir ?" ne sera révélée qu'au dernier chapitre.

    L'intrigue est là, le suspense est là mais la lenteur des rebondissements l'a tué. Je ne suis pas en train de dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'en sors avec une légère déception, dommage. En particulier par la fin. J'avais l'impression d'avoir manqué quelque chose, je me disais : Une histoire avec de tels ingrédients ne peut avoir une fin pareille !

    Peut-être que vous n'allez pas être d'accord avec moi et j'aimerai beaucoup avoir votre avis. Je vous invite à le lire.

    Un commentaire pour l'auteur maintenant : j'ai trouvé sa plume saisissante et facile à lire. Il a su piquer ma curiosité dès le début. J'ai beaucoup apprécié l'alternance des chapitres, l'auteur qui prend le "rôle" d'un narrateur de l’histoire pour se glisser après dans la peau du personnage et continuer d'écrire à la première personne. C'est l'un des points forts de ce roman.

    19/04/2017 à 01:41 3

  • Fais-le pour maman

    François-Xavier Dillard

    8/10 Un thriller-psychologique qui m’a angoissé jusqu’à la dernière page !

    François-Xavier Dillard mène son livre avec l’idée « On ne peut jamais s’échapper de son passé. Tôt ou tard la vérité vous rattrape. » nous transportant après chaque chapitre à l’enfance de Sébastien, sans doute pour mieux comprendre la personne qu’il est devenu et savoir ce qui a changé radicalement sa vie : l’instant ou sa propre mère lui demande de s’accuser, et je cite : « Lorsque votre propre mère vous demande de vous accuser du pire des crimes, quel adulte peut-on bien devenir ? »
    Son passé refait surface. et comme tout père protecteur, Sébastien essaie de protéger ce qu’il a réussit à construire. Et c’est là que l’auteur joue avec l’impatience du lecteur, lui donnant à chaque chapitre des bribes d’informations, juste ce qu’il faut pour le maintenir en haleine jusqu’à la fin de l’histoire.

    Quand j’ai commencé la lecture du roman, j’ai tout de suite été happé par l’intrigue et là impossible de le lâcher ! Un point pour l’auteur qui n’a pas perdu de temps avant de nous plonger dans le suspens. L’histoire prend des rythmes différents : Certains chapitres nous laissent perplexes avec nos questions dont on n’obtient les réponses qu’en lisant trois autres chapitres, ce qui fait du roman un vrai page-turner, et d’autres sont comme des chapitres « Pause » pour permettre au lecteur de s’engager émotionnellement en découvrant la vie familiale de Sébastien.
    J’ai apprécié l’alternance des chapitres, entre le présent écrit sous différentes formes : narratif et sous format de journal intime de Léa qui nous donne un point de vue « extérieur » du personnage de Sébastien, et le passé pour mieux comprendre les personnages, leur sombre passé et ce à quoi ils ont dû faire face.

    Un thriller haletant qui vous retourne la tête !

    03/04/2017 à 20:29 5

  • Six ans déjà

    Harlan Coben

    8/10 Comme à chaque fois que j'ai un livre de Coben entre les mains, je ne le lâche pas jusqu'à la chute du suspens.
    L'histoire de Jake. Un jeune professeur à l'université qui, six ans auparavant, a perdu l'amour de sa vie, Nathalie. Sans lui donner de raison valable, cette dernière a décidé de le quitter et de refaire sa vie en épousant quelqu’un d’autre. Elle lui fait promettre de l'oublier et ne jamais chercher après elle. Six ans plus tard, un événement fait rompre la promesse tenue par Jack et il part à la recherche de son amour. Pourquoi a t-il changé d'avis ? Je ne peux vous donner la raison mais je vous invite à lire le roman au plus vite.

    L'histoire est pleine de rebondissements, un vrai voyage de confusion où Coben nous plonge, à nouveau, dans le centre de l'intrigue et on en sort qu'après avoir lu la dernière page.

    Racontée par Jake lui-même, l’histoire fait naître chez le lecteur une certaine empathie envers le personnage principal, nous approche encore plus de l’histoire accompagnant Jake tout au long de l’histoire à la recherche de son premier et unique amour.
    Harlan Coben, toujours fidèle à son style. Avec une plume fluide, accrochante et facile à lire, il nous fait vivre un vrai thriller palpitant où chaque chapitre se termine avec une révélation (ou un brin de révélation) qui pousse notre curiosité au bout et vous donne envie de continuer à lire pour découvrir la vérité, percer le mystère… et juste au moment où on croit avoir découvert la clé de l'énigme, le chapitre qui vient après nous fait propulser vers d'autres déductions et la vérité n'est révélée qu'à la fin de l'histoire, ce qui fait de ce roman un vrai page-turner.

    Si vous aimez le suspens et l'impression de courir après l'histoire et bien vous allez être servi.

    18/03/2017 à 16:06 1

  • Rouge Eden

    Pierre J.B. Benichou

    8/10 J’aime quand un roman m’emmène loin, me transporte dans le temps pour me faire vivre une autre époque, une autre culture… Rouge Eden m’a rassasié !

    Le roman est un ensemble de deux histoires :

    Celle de William Birdy, celle qui m’a le plus angoissé (dont le personnage a été inspiré par Ted Bundy, un tueur en série américain qui a assassiné de nombreuses jeunes femmes durant les années 1970), condamné à mort pour le meurtre de plusieurs jeunes filles. À 48 heures de son passage à la chaise électrique, Birdy confesse ses pêchers à un prêtre qui l’accompagne pendant ces dernières heures.Que peut éprouver un homme quand il sait que ses heures sont comptées ? À quel espoir a-t-il encore le droit de s’accrocher ? Ayant peur que l’enfer soit sa prochaine destination, le tueur en série raconte au prêtre comment tout cela a commencé, comment choisissait-il ses victimes, ce qu’il le poussait à commettre ces atrocités, espérant ainsi purifier son âme…

    La deuxième (la plus intéressante à mon avis), celle de Timofey. Un professeur de la physique quantique envoyé au goulag par erreur à l’époque du régime soviétique de Staline. Dans cette histoire, Pierre Benichou nous bourre d’informations. Caressant à la fois l’histoire et la science. Expliquant ce que c’est que la physique quantique d’une façon à être comprise par un enfant et racontant avec précision comment était la vie à l’époque de Staline (on sent que l’auteur a bien cherché avant de se lancer dans l’écriture de ce roman.).

    Ce livre propulse Pierre Benichou dans la cours des grands. Avec une plume fluide et agréable à lire, l’auteur nous fait frissonner, espérer, imaginer tout au long des chapitres. J’avoue que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, en plus de l’histoire on en sort avec des informations culturelles.

    Après une petite recherche sur le net, j’ai remarqué que, malheureusement, le livre n’a pas connu un succès médiatique et c’est bien dommage. Personnellement, je le recommande à tout lecteur qui aime s’aventurer à travers l’histoire. Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Et bien parce que tout a été parfait mais j’ai été un peu déçu par la fin, Un peu expéditive.

    Un livre que je vous invite vivement à découvrir !

    16/03/2017 à 23:32 3

  • The Cruelty

    Scott Bergstrom

    6/10 L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
    Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien étouffant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
    Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
    Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
    Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »
    Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.
    Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…
    Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l'histoire. Son style d'écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

    07/03/2017 à 12:32 1

  • Un cri sous la glace

    Camilla Grebe

    8/10 Avec sa plume saisissante, Camilla Grebe nous plonge dans un thriller plein de rebondissements où chaque chapitre, si il répond à une question du lecteur en apporte une autre . Pour son premier livre en solo (ses trois précédents romans ont été co-écrits avec sa sœur, Asa Träff), Grebe a su assembler les trois caractéristiques d’un thriller Scandinave : Froid, sombre et direct.

    Une auteure que je suivrai avec plaisir.

    16/02/2017 à 00:49 3

  • Marquée à vie

    Emelie Schepp

    7/10 Mon premier roman Thriller Suédois…. lu !

    « Marquée à vie » est le premier d’une trilogie qui parle de Jana Berzelius : Une procureure dotée d’une personnalité froide, à l’écart, respectée par ses collègues, réservée… mystérieuse. Vous voyez de quel genre de personne elle est ?

    L’histoire commence avec un meurtre d’un haut responsable de l’immigration, pas de preuves sauf une seule empreinte : celle d’un enfant !
    Plus tard, les choses se compliquent en retrouvant cet enfant mort au bord de la mer.
    Pour tout le monde les meurtres n’ont pas de sens sauf pour Jana qui a la même marque que celle de cet enfant : une scarification, un nom gravé sur sa nuque. Mais pour résoudre ce crime, elle devait se détacher de la police et mener sa propre enquête pour trouver des réponses à ses questions : Ce nom gravé sur sa nuque,… son enfance.

    Le livre commence avec deux histoires : La première est celle de Jana et son équipe en quête de réponses : personnelles pour Jana et professionnelles pour ses enquêteurs. La deuxième, qui m’a le plus accroché, celle d’une petite fille prisonnière avec d’autres exilés en Suède et qui décrit certains passages avec plein d’innocence, j’en étais ému -Je cite : « Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l’eau.
    Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas de l’eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l’obscurité… Droit sur maman et papa. » –

    A côté de l’histoire principale, Emelie Schepp aborde des sujets délicats tels que la maltraitance des enfants et l’abus sur les immigrants qui cherchent l’asile. Des sujets qui ont une pertinence effrayante dans les affaires courantes.

    L’histoire est bien ficelée, les personnages bien étudiés et l’intrigue au summum. Néanmoins, je reproche à l’auteur le fait d’utiliser un nom et prénom pour chaque personnage, même ceux qu’on croise en un seul chapitre et aussi de répéter les mêmes prénoms, parfois, plusieurs fois en un seul paragraphe qu’à un moment donné je n’arrivai pas à saisir qui est qui !

    Personnellement, j’apprécie encore plus un polar quand c’est écrit avec des phrases simples mais saisissantes, et c’est ce que j’ai remarqué dans le style d’Emelie Schepp qui m’a séduit avec sa plume palpitante et troublante. Je lirai donc le tome deux avec plaisir.

    06/02/2017 à 19:32 3

  • La Fille de papier

    Guillaume Musso

    10/10 Le meilleur roman de Musso, à mon avis !

    21/01/2017 à 23:12

  • La Chambre des Morts

    Franck Thilliez

    7/10 « Au début j’ai eu du mal à accrocher. D’ailleurs ça m’a pris presque une semaine pour le terminer. L’histoire me semblait banale, froide, sans suspens et peu addictive. Un avis que j’ai vite changé une fois arrivé à la moitié du livre…
    Une histoire différente de ceux que j’ai lu jusqu’à présent.
    Toutefois, l’auteur essaie de nous faire passer des messages : « L’argent ne fait pas le bonheur » « Un acte de mal a toujours ses conséquences »
    Un roman très noir, froid… je vous invite vivement à le lire »

    21/01/2017 à 23:08 3

  • Les Infâmes

    Jax Miller

    9/10 J’ai découvert ce livre grâce à une pub sur le net. Et avec sa couverture où s’est écrit: « Je m’appelle Freedon Oliver, et j’ai tué ma fille. » Je n’ai pas eu à réfléchir deux fois. Trop curieux de découvrir le mystère qui se cache derrière cette phrase. Comment une maman pouvait-elle tuer son propre enfant ?

    En lisant les premières pages, je savais que je n’allait pas lâcher ce livre jusqu’à l’avoir terminé, et c’est ce que j’ai fait. J’ai même lu le « Remerciement » où Jax Miller s’adresse à son mari…j’ai adoré.

    Bref, je reviens au livre: Le style de l’auteure est simple, avec un vocabulaire à la portée de tout le monde, qui nous fait parfois oublié que c’est l’auteure qui tient la plume mais Freedom qui parle, avec son langage de serveuse .

    L’histoire est très sombre et bien structurée, Jax Miller a su nous balancer entre le présent et le passé lors des flash-back qui nous expliquent ce que Freedom a enduré pour devenir cette loque humaine. Un livre obscur et plein de mystères, des personnages baroques avec chacun son histoire,

    Au début, j’ai détesté l’héroïne de l’histoire., cette femme qui abandonne ses enfants pour échouer dans un bar pourri et fréquenter des alcooliques, Pourquoi ? Est-ce juste une couverture ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que Freedom tourne le dos à sa ‘vraie » personne ? … Beaucoup de questions sans réponses.
    Cependant, au fil des chapitres et avec de la disparation de sa fille Rebekah de chez sa famille adoptive,son instinct maternel se réveille et on sent les changements. C’est là que commence son aventure et la mienne aussi : Où est Rebekah ? Pourquoi a-t-elle fuguée ? Tout comme moi, faudrait lire ce livre pour avoir des réponses.

    Mon coup de cœur :

    L’agent Mattley, le protecteur de Freedom qui était en combat permanent contre son amour pour elle et l’obligation de l’arrêter comme un flic qui fait son job.

    21/01/2017 à 23:06 8

  • Bird Box

    Josh Malerman

    8/10 « Imaginez… vous vous réveillez un matin, et vous entendez à la radio que c’est la fin du monde. Une force inconnue rôde dehors et que par le simple fait d’ouvrir les stores et de risuqer un coup d’œil dehors vous rendrait fou voire meurtrier, capable de tuer votre famille, vos amis, vos collégues et puis vous-même. Pour survivre, une seule condition : Ne jamais ouvrir les yeux dehors, sous aucun prétexte !

    J’ai beaucoup aimé l’histoire, l’idée est juste « diiférente » des autres Thrillers, quoique je ne classerai pas ce livre dans la cathégorie des Thrillers. Certes, il y avait des rebondissements et certains passages où j’avais même essayé de crier « N’y allez pas », « Attentiion ! » . Un mélange de fantastique, d’aventure, de terreur – pas au point de le juger comme un livre d’horreur – et une dose de suspense, assez pour nous tenir en haleine jusqu’à la dernière page.

    Le style de l’auteur est captivant, l’écriture est très vivante tout au long de l’histoire à un point où on ressent les peurs de Malorie quand elle entâme l’ultime voyage dans le chaos.

    Une histoire qui nous fait passer par tous les états, et une fin qui nous laisse sur notre faim, perplexe.
    J’espère que Josh Malerman écrira une suite ! »

    21/01/2017 à 23:02 4

  • Double piège

    Harlan Coben

    9/10 « Encore un coup de maître d’Harlan Coben ! Un concentré d’adrénaline qui m’a tenu debout une bonne partie de la nuit !

    Maya, une ancienne militaire rentre à la maison après une fin tragique à son service en Irak. Les choses deviennent pire quand son mari Joe est abattu sous ses yeux.
    Tout est remis en question quand Maya visionne une vidéo de sa caméra de nounou dans lequel elle voit son mari « très » en vie jouant avec sa petite fille Lily…

    Les questions se multiplient et le suspens avec tout au long de l’enquête que mène Maya. A un moment je pensais deviner où allait l’histoire et ce n’est qu’une question de quelques pages avant que mon raisonnement se confirme… seulement, comme on dit en langage de foot, Coben tire à contre-pied, et à la fin on est juste abasourdi !

    Je recommande fortement ce livre à tout lecteur qui a aimé un livre habilement tracé plein de tournures. »

    Mon Coup De Coeur :

    L’agent Shane. j’ai beaucoup admiré le mélange entre le professionnalisme et l’affection à l’égard de Maya dont il fait preuve.

    21/01/2017 à 23:00 2

  • Terminus Elicius

    Karine Giebel

    8/10 J’ai lu mon premier Giebel grâce au site Netgalley. La couverture a suscitée mon intérêt. Et après avoir lu le résumé, mon choix était pris : je dois le lire.
    C’est l’histoire de Jeanne, une jeune secrétaire au commissariat de Marseille qui prend quotidiennement à la même heure e le train. Sa vie est chamboulée lorsqu’elle commence à recevoir des lettres de l’assassin le plus recherché qui dit être épris d’elle.
    Tout au long du récit, on passe par plusieurs états d’âme : Colère, surpris, peur, joie,… et petit à petit on se fraie un chemin dans le subconscient de Jeanne, et on découvre une personne qui se voit une ratée et ne représente aucun intérêt pour personne jusqu’au jour où quelqu’un s’intéresse enfin à elle mais quelle personne….
    Le personnage de Jeanne est décrit d’une façon minutieuse et je me demandais si Giebel ne fait pas référence à une personne qui existe réellement.
    La plume de Giebel est captivante, d’ailleurs, je vais sûrement lire ses autres œuvres. Juste après la lecture de quelques pages on est tout de suite absorbés par les faits et on en redemande. L’écriture est tellement fluide que j’ai lu Terminus Elicius en un temps record. Un des points forts de ce roman reste la description précise qui nous donne l’impression de vivre le moment présent avec les personnages, d’être un passager de ce fameux train et à observer.
    Cependant, le seul reproche que je fais à Giebel est d’avoir choisi une fin simple : j’ai eu l’impression que l’auteur a bâclé la chute du suspens.
    Pour un premier Giebel je suis très satisfait et e vous le conseille vivement.

    21/01/2017 à 22:59 5

  • Retiens ton souffle

    Holly Seddon

    6/10 « J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience et beaucoup d’espoir, surtout en lisant le bandeau en bas de la page de couverture « Je n’ai jamais lu d’aussi captivant depuis LA FILLE DU TRAIN », donc une fois je l’avais entre mes mains, je n’ai pas hésité…

    Deux personnes, une histoire les réunit, celle d’Amy Stevenson : Depuis quinze ans dans le coma, prisonnière de son corps, consciente de tout ce qui se passe autour d’elle mais incapable de réagir ou de réaliser ce qui lui arrive. Alex, une journaliste qui a ratée sa vie et s’intéresse de près à l’histoire d’Amy, tente de savoir ce qui s’est passé il y a quinze ans et décide de se lancer dans une enquête en solo. Jacob, son petit-ami d’enfance, n’arrive toujours pas à faire le pas dans une nouvelle vie (sans Amy), jusqu’à sa rencontre avec Alex, et tout deux tentent d’éclaircir certaines zones d’ombres dans le passé.

    Les premiers chapitres étaient accrochants, les derniers beaucoup moins, sans doute parce que, arrivé à un certain chapitre, sans continuer on a déjà une idée de la personne responsable du malheur d’Amy, mais la simplicité du style d’écriture et les tourments de l’histoire ne nous laissent pas le choix : lire jusqu’à la dernière page et même chercher si Holly Seddon n’a pas écrit un autre roman.

    A côté du principal de l’histoire, on remarque que l’auteur insiste sur le combat contre l’alcool, ce que c’est que d’être alcoolique en décrivant comment Alex vit sa dépendance à l’alcool en citant les risques, son quotidien douloureux et son traitement difficile. Un point fort pour ce roman car c’est clair que Holly Seddon a étudié le cas de près.

    Un « thriller léger » -je ne sais pas si le terme existe mais le qualifier d’un thriller me parait inapproprié – que je recommande à tous ! »

    21/01/2017 à 22:56 1