535 votes
-
L'Île des chasseurs d'oiseaux
9/10 tome 1 de la trilogie écossaise
Parce qu’il enquête sur un meurtre en Écosse et qu’une réplique se révèle dans son île natale, Fin Macleod est envoyé en mission et retrouve ses anciens camarades d’école, son premier amour et les anciens du village. Tous n’ont pas eu la chance de quitter cette île, tous ne sont pas heureux de le retrouver… C’est aussi les souvenirs d’enfance qui remontent à la surface avec douleur le plus souvent, autant de témoignages d’une vie rude qui ne s’est guère améliorée avec le temps, le tout servi par des personnalités très fortes. Autre vestige de son adolescence, ce rituel barbare et initiatique dont les poussins de fous de bassan font les frais et qui a donné le titre à ce roman à suspense très noir.
Deux narrations en parallèle, l’une à la première personne qui parle du temps révolu, l’autre impersonnelle et actuelle, permettent habillement au lecteur d’approcher progressivement la vérité … et quelle vérité ! La vie de Fin n’est pas vraiment un long pleuve tranquille et ça sera un plaisir de le retrouver dans le tome 2.
31/07/2017 à 15:26 7
-
Duelle
9/10 Première publication en 2006, réédité en 2017 … une pépite !
Un bonheur de retrouver un thriller noir, très noir, bâti sur le même principe que « l’innocence des bourreaux » car oui, même les gens ordinaires ont leurs secrets … Une famille gangrenée comme le dit l’auteure : « une histoire de mensonges, de jalousie, de rivalité, de non-dits, d’hypocrisies et d’apparences trompeuses ». C’est aussi une histoire sur la gémellité et comme souvent chez Barbara Abel, sur fond d’instinct maternel. 413 pages à Bruxelles qui démarrent comme une téléréalité, menées tambour battant, pour terminer comme une saga familiale !
26/07/2017 à 17:49 6
-
Dolores
8/10 Oui je pourrais tout à faire faire « copier-coller » sur ma chronique de Sandrine l’année dernière et l’appliquer mot pour mot au troisième volet de la trilogie psychiatrique de James Osmont.
Il s’agit bien d’une trilogie à lire impérativement dans l’ordre sous peine de sombrer comme les héros … car on y retrouve ses personnages, du moins ceux qu’il a eu la délicatesse de ne pas tuer au cours des deux premiers tomes. Et là je copie : l'auteur nous immerge dans les cerveaux que l'on qualifie communément de malades mais dont les affections guettent chacun(e) d'entre nous, fragilisés que nous sommes par les accidents de la vie. Éprouvante lecture car elle nous renvoie au jugement que nous portons sur l'autre et pour cela même elle est incontournable. Au-delà du fond « psychiatrique », notons une galerie de personnages hauts en couleurs, qu'il ne ferait pas bon de rencontrer dans un bois …
James Osmont nous étonne encore dans ce récit atypique, émaillé de citations poétiques et musicales … peut-être un tome 4 avec les rescapés ?
21/07/2017 à 19:50 6
-
A la place de l'autre
9/10 Parce qu'Anselme fait une étrange découverte au pied d'un blockhaus du Cap Ferret, il s'en suit une recherche dans les multiples archives pour découvrir un événement vieux de plusieurs dizaines d'années. Mêlant l'histoire, notamment celle de la construction du mur de l'Atlantique, à la fiction, Guy Rechenmann avec humour et poésie, en profite nous nous faire partager « son » bassin en hiver, loin des clichés de l'office de tourisme. Ce « polar » est original dans sa construction car certes, le lecteur suit le cours des idées de l'enquêteur et élabore sa propre hypothèse, cependant le point n'est pas fait pendant les incontournables séances de briefing ou conférences de presse à l'américaine, mais c'est la cinquantaine de pages du rapport final d'Anselme qui donne tout son sens à cette énigme, à la fois saga familiale et chronique aquitaine du XXème siècle.
Même si ce roman n'est pas le premier de la série du flic de papier, il peut se lire isolément … mais il a comme un goût de … je vais sans doute remonter le temps (d'Anselme) … tant les personnages sont attachants … que dire de Lily ?15/07/2017 à 15:29 3
-
La Femme au serpent
7/10 Un pseudonyme pour deux sœurs qui en sont à leur 17ème roman et le personnage central n’est plus Victor Legris, quoiqu’encore présent, il cède sa place à Jeremy Nelson, jeune pianiste de jazz.
Dépaysant, car le lecteur est emmené dans le Paris de 1921, aux côtés de Jeremy pianiste de jazz courant le contrat et qui entame une double quête. La première est celle de ses origines, son père qui l’a abandonné en très jeune âge et la seconde celle des meurtriers d’un ami. Et s’il s’agissait d’un meurtrier en série dont la signature serait le serpent et la carte postale laissés sur les lieux de crimes? Dans le milieu du music-hall tout n’est ni rose ni amour ni bienveillance … il en fera les frais. Quant à la reconstitution de son arbre généalogique, ça n’est pas gagné et il faut malheureusement le dire, un peu touffu pour celui qui ne prend pas de notes au cours de sa lecture.
Le vocabulaire et le mode de vie de l’entre-deux-guerres nous apportent cependant une petite dose d’exotisme bien agréable.
08/07/2017 à 19:13 1
-
L'Enigme du peintre assassiné
5/10 Présenté par son éditeur comme « le patriarche du roman policier en Grèce » entre 1958 et 1979, j'ai donc choisis ce titre pensant me replonger dans l'atmosphère athénienne que j'ai particulièrement appréciée sur place. En plus, on m'annonce une énigme … alors je fonce !
Pour tout dire j'ai été déçue car sur les 230 pages que compte ce roman, le lecteur découvre la clef avant la page 100 alors que l'auteur essaye d'entretenir péniblement le suspense jusqu'à la fin. Puisque l'édition originale est datée de 1955, l'histoire se situe bien sûr avant l'ADN et les téléphones portables, ce qui aurait pu ajouter un petit côté Agata Christie qui d'ordinaire me convient assez bien. J'ai eu l'impression de me déplacer hors sol et hors temps, sans aucunes références contextuelles.
Je me dis en écrivant ces lignes qu'il est aisé de critiquer quand on ne pourrait pas soi-même écrire le quart du début d'un roman. J'en conviens et je m'en excuse. Il ne me restera de positif de cette « énigme », qu'une légère critique du pouvoir de l'argent et de la notoriété à Athènes après la seconde guerre mondiale, quelques lumières sur la résistance aux occupants nazis et les narcotrafiquants.
Enfin et ce n'est pas l'exclusivité de ce titre … beaucoup de fautes d'orthographes (notamment d'accords) et de syntaxe, ont gâché le peu de plaisir que j'ai eu à cette lecture.07/07/2017 à 13:43 1
-
Le Manoir de l'écureuil, deuxième partie
7/10 Ces 91 pages nous mènent à la fin de cette mini-série et apporte au lecteur les réponses à toutes les questions qu'il s'est posées au cours de l'épisode 1. Notre décoratrice poursuit ses vieux démons et tente d'apporter des réponses au suspense engendré par les « affreux » de tous bords rencontrés au tome 1. Très plaisants à lire les deux tomes certes ne laisseront pas de souvenirs indélébiles mais cependant ils sont des lectures idéales pour l'été !
06/07/2017 à 16:40 3
-
Ne dis rien à papa
8/10 Bien dans la veine de Fais-le pour Maman et très éloigné du précédent « Austerlitz 10.5 », j’ai beaucoup aimé ce quatrième thriller de François-Xavier Dillard, très noir et sanglant. Même si le lecteur commence à entrevoir la solution de l’énigme au milieu du roman, de nombreuses surprises l’attendent encore jusqu’à l’épilogue, un soupir d’espoir à la clef. Qui est donc cette Fanny dont tous les écrans ont perdu la trace pendant dix années ? Qui est cet enfant enterré vivant et qui a échappé à son destin à force de persévérance ? Pourquoi ces meurtres en série de médecins réputés ? L’enquêteur proche de la retraite va-t-il établir les liens qui devraient résoudre le mystère et aller au devant de l’horreur absolue? Il faudra bien au lecteur les 320 pages de cet ouvrage pour retrouver le repos. Cet auteur, au style efficace, mérite vraiment le détour !
04/07/2017 à 13:54 5
-
Kuru
7/10 C'est une sordide affaire de famille que découvre Gabriel, lui qui a voué une admiration sans borne à son grand-père. Une journaliste qui ne lâche rien va suivre la quête de la vérité quasi initiatique. Une écriture efficace au service d'une intrigue dont le sujet fait penser à « Sharko » de Franck Thilliez ou encore « la conscience animale » le tout premier du même Thilliez, le tout sur fond scientifique et historique. Une réussite envoûtante à ne pas manquer et je n'en dirais pas plus pour ne rien dévoiler ! Allez-y sans retenue mais ne chargez pas trop l'estomac avant lecture …
29/06/2017 à 14:49 1
-
Apnée noire
8/10 Paru en 2014 après le tueur intime et sa suite, ce thriller est peut-être un peu moins angoissant que les autres productions de Claire Favan. Attention néanmoins, on parle bien de Claire Favan et pas de la comtesse de Ségur … ça reste du psychopathe frappé tout de même ! A Colombia, un flic détruit par sa bavure qui a coûté la vie à sa famille, alcoolisé à souhait se voit confier par son pote commissaire, sa dernière chance de rester dans la police. Cependant on lui impose rien moins que de faire équipe avec une arriviste du FBI. Un tueur en série, présumé exécuté, va se jouer de ce duo atypique pour notre plus grand bonheur de lecteur.
Une écriture toujours efficace, des personnages attachants ou franchement antipathiques, un exotisme à l’américaine … de bons ingrédients bien utilisés !
29/06/2017 à 14:38 4
-
Block 46
8/10 C’est en hommage à son grand-père que Johana Gustawsson entraîne ses lecteurs aux côtés de Erich jeune étudiant en médecine, interné à Buchenwald … victime, coupable ou encore complice ? En parallèle, de nos jours, un tueur en série s’attaque à de jeunes enfants avec perversité et outrance dans la souffrance. Emily Roy, profileuse Canadienne va faire équipe avec Alexis Castells, amie d’une victime qui ne correspond pas au profil habituel des « objets de tortures » mais pour laquelle les ressemblances du mode opératoire ne sont pas fortuites. Un vrai thriller, dans une ambiance nordique où le coupable émerge cependant sans crier gare, sans indice pour la lectrice que je suis et qui aurait peut-être aimé être leurrée d’avantage avec de fausses pistes. Bon moment de lecture à recommander.
26/06/2017 à 15:04 5
-
Fallait pas écraser la vieille
8/10 Troisième épisode des enquêtes de Cicéron Angledroit sous la plume de Claude Picq … mais où va-t-il chercher ses personnages ? Il a d’ailleurs la très bonne idée pour les lecteurs qui n’auraient pas lu les débuts de notre trio préféré de résumer les traits marquants de chacun et de ses nombreuses maîtresses (les anciennes avec qui il renoue et la nouvelle à découvrir) en avant-propos. Cette fois sa mère de substitution est accidentellement écrasée par un jeune chauffard serbe, ce qui va permettre à Cicéron de se faire financer son enquête par la mafia … Que du bonheur et de la truculence, véritable refuge dans ce monde de brutes qui nous entoure … Cicéron ne boit que de l’eau mais ses potes non … et vous ? Moi je vais remettre ça avec la suite !!
25/06/2017 à 15:18 1
-
Nés sous X
7/10 Tome 2 des enquêtes de Cicéron Angledroit de Claude Picq, aussi jubilatoire que le premier épisode, dans cette aventure l'auteur nous amuse autour de son personnage fétiche à la libido exacerbée, détective privé (un peu) en quête d'enquête … affublé de deux compères hauts en couleur. Des flics ripoux et un rouquin adopté par des Vietnamiens musulmans en recherche de ses origines et vous voilà agréablement « promené » en banlieue parisienne pour votre plus grand plaisir. Agréable perspective pour le lecteur estival qui certes ne se posera pas de questions de société mais se paiera une bonne tranche de rigolade, plaisir rare de nos jours !
14/06/2017 à 18:24 2
-
Hématome
8/10 Dérangeant, touchant, réaliste et tellement bien mené … cette reconstruction d’Emma après le viol qui a causé en plus la mort de son futur bébé … On sent le suspense se développer au fil des pages pour finir en horreur absolue. Le deuxième roman que je lis de cette auteure à « ranger » aux côtés de Claire Favan …
12/06/2017 à 17:05 4
-
De Cauchemar et de feu
9/10 « Une enquête chaotique dans un monde chaotique à la poursuite d’un esprit de la nuit resurgissant d’une guerre qu’on croyait éteinte mais qui menaçait comme un volcan. » c’est ce que fait dire Nicolas Lebel à Mehrtlicht page 354 et on ne peut rêver meilleure formule pour résumer ce thriller. Dans ce tome 4, c’est donc tout au long d’une traque que nous côtoyons ce capitaine qui ne veut pas devenir commandant pour ne pas ressembler à Coustaud … mais au-delà de cette intrigue complexe et dense, c’est une réflexion sur les intégrismes et les extrémismes à laquelle nous convie l’auteur. Ici ce sont les épilogues douloureux de la guerre civile en Irlande, ses enjeux ambigus et je pense que toute ressemblance avec une actualité plus méridionale n’est absolument pas fortuite. Une enquête aussi documentée que les trois précédents épisodes de la série, avec le même humour décalé, le regard aiguisé sur notre actualité et encore une sonnerie de téléphone improbable qui détend l’atmosphère au bon moment. L’ambiance très noire de ce thriller permet en outre d’approfondir notre connaissance sur les coéquipiers (permanents ou stagiaire sont au rendez-vous) de l’homme à tête de grenouille, un peu comme au Département V de Jussi Olsen . Un très bon cru … de Guinness !
12/06/2017 à 16:26 8
-
Dérivations
9/10 Avertissement : à trop vouloir combattre les terroristes, on peut le devenir soi-même !
Pour son deuxième roman, l’auteur nous livre un récit actuel, que l’on espère être une fiction plutôt que de l’anticipation. Big Brother version 2.0 va entraîner plusieurs innocents et les amener à devoir se disculper, en occasionnant de nombreux et douloureux dommages collatéraux, entre théorie du complot et manipulation.
Ce long roman de près de 600 pages ne laisse aucun répit et ses multiples rebondissements surprennent par leur caractère parfois improbable. Mais le lecteur le sait : on ne lui dit pas tout dans la fiction comme dans la vraie vie ! L’auteur suédois nous livre une intrigue qui surfe entre l’espionnage et le polar, en plus d’être une réflexion sur notre mode de communication actuel, les limites de l’usage abusif de la haute technologie et la hiérarchisation de nos valeurs.
Il est très difficile d’en dire d’avantage sur les aventures de William, cryptologue récemment placardisé, qui va au-devant du danger pour « rendre service » à une vielle connaissance pas si sympathique en fait. Il va devoir s’opposer à son ancienne hiérarchie et demander de l’aide à son ex-épouse tout en faisant le deuil de leur fille.
Quand on sait que le premier roman de cet auteur est en cours d’adaptation cinématographique, compte tenu de l’intensité et du rythme de celui-ci, on peut aisément penser qu’il en sera de même … c’est tout le mal qu’on lui souhaite ! L’une des scènes finales n’est pas sans filiation avec « 2001 Odyssée de l’espace » …
05/06/2017 à 09:59 1
-
Sharko
9/10 Le dernier paru et sixième de la saga Shako et Henebelle n’a rien à envier à Pandémia. Nos héros préférés vont souffrir tout au long de ses presque 600 pages. Sharko va offrir à Lucie un énorme gage d’amour en se mettant personnellement en danger pour sauver sa famille. Nous retrouvons avec plaisir Nicolas qui surfe sur la pente dangereuse de l’addiction et Robillard qui soigne toujours sa musculature de façon scientifique.
L’auteur nous dissèque un nouveau scandale sanitaire à faire trembler … et on se dit que la réalité peut malheureusement dépasser cette fiction. Le style toujours aussi ciselé et précis est au service d’une intrigue dont l’intensité va crescendo pour aboutir en apothéose. Que dire de plus sans spolier… que je suis toujours aussi accro à cet auteur qui cache son imaginaire débridé sous des allures de « very good boy » tellement sympathique et abordable !
Pour ceux qui affectionnent ce type d’intrigue, ils pourront lire également « le loup peint » de Jacques Saussey, « pire que le mal » de Sylvain Forge ou le prochain roman de Katia Campagne prévu pour la fin de ce mois de mai « Kuru »
22/05/2017 à 15:55 6
-
Ice Cream & châtiments
7/10 C'est le deuxième roman où apparaît Elvis Cadillac (après le roman éponyme). Sa profession : sosie … c'est lui le King de Charleroi, poète autodidacte et adepte d'art brut. Il croise avec sa chienne Priscilla qui a de curieuses façons de manifester ses désaccords, de nombreux assassinés qui finissent entiers ou en morceaux, souvent dans un lac et parfois brûlés. Nous retrouvons à ses côtés la célèbre Mémé Cornemuse, reine des caricoles « améliorées », hyperactive, citant volontiers Nietzsche et Jean-Claude van Damme, son amour de toujours. Où se trouve le magot de l'ancienne star Joël Bermude ? Où et comment est disparue la lumineuse Lou ? Autant de questions que l'auteure avec sa truculence habituelle, nous pose en émaillant son récit de références en bout de chapitre qu'il ne faut absolument pas dédaigner sous peine de passer à côté de la Belgique, son humour, sa gastronomie et sa culture. En fin de récit Nadine Monfils nous fait part de sa nostalgie de la Belgique « d'avant » et de son amour de Montmartre.
J'avais laissé cette auteure au milieu de Mémé goes to Hollywood, un peu déçue par le manque d'intrigue. Ce n'est pas le genre de reproche que l'on peut faire à cet opus très riche malgré sa taille … seulement 215 pages mais quelle jubilation!22/05/2017 à 15:19 2
-
Hortense
7/10 La construction de ce roman est rythmée par les dépositions récentes de témoins dans l’affaire de l’enlèvement de la petite Hortense il y a une vingtaine d’années, ce qui laisse supposer au lecteur qu’un fait nouveau a permis de rouvrir l’enquête … Tout est là : quelle enquête, qui sont les auteurs des faits, que sont-ils devenus, ont-ils bénéficié de complicités ? C’est Sophie, la maman d’Hortense, au hasard d’une rencontre, qui va essayer de résoudre elle-même l’énigme qui a détruit sa vie. Le lecteur va la suivre avec empathie et ambiguïté va s’installer au fil des pages.
Un regret : le tout dernier rebondissement est tellement improbable au regard des investigations qu’aurait dû mener la police que l’on se dit qu’il manque quelques pages pour un dénouement tout à fait crédible … cependant ça n’a pas gâché le plaisir de cette lecture. J’ai beaucoup aimé le roman et beaucoup plait Sophie pour ce calvaire !
14/05/2017 à 18:30 5
-
Des noeuds d'acier
8/10 Quelle claque monumentale pour ce premier roman … plus « gratuit » que « les morsures de l’ombre » et tout aussi rural que « le purgatoire des innocents » (deux romans de Karine Giébel) j’y ai cependant trouvé une certaine filiation. ..
Certes Théo n’est pas un ange mais il a payé sa dette envers notre société quand il est happé par ce duo improbable de frères Joshua et Basile. Le lecteur aura quelques difficultés à émerger de la torpeur et de l’horreur, une fois cette intrigue aboutie et gardera à coup sûr un goût amer ! Un suspense noir très foncé qui mérite sa lecture. Ames sensibles prenez garde de ne pas lire en état de déprime … ou alors avec vos médocs à portée de main !
08/05/2017 à 15:37 9