L'Enigme du peintre assassiné

(Eglima sto Kolonaki)

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  • 5/10 Présenté par son éditeur comme « le patriarche du roman policier en Grèce » entre 1958 et 1979, j'ai donc choisis ce titre pensant me replonger dans l'atmosphère athénienne que j'ai particulièrement appréciée sur place. En plus, on m'annonce une énigme … alors je fonce !
    Pour tout dire j'ai été déçue car sur les 230 pages que compte ce roman, le lecteur découvre la clef avant la page 100 alors que l'auteur essaye d'entretenir péniblement le suspense jusqu'à la fin. Puisque l'édition originale est datée de 1955, l'histoire se situe bien sûr avant l'ADN et les téléphones portables, ce qui aurait pu ajouter un petit côté Agata Christie qui d'ordinaire me convient assez bien. J'ai eu l'impression de me déplacer hors sol et hors temps, sans aucunes références contextuelles.
    Je me dis en écrivant ces lignes qu'il est aisé de critiquer quand on ne pourrait pas soi-même écrire le quart du début d'un roman. J'en conviens et je m'en excuse. Il ne me restera de positif de cette « énigme », qu'une légère critique du pouvoir de l'argent et de la notoriété à Athènes après la seconde guerre mondiale, quelques lumières sur la résistance aux occupants nazis et les narcotrafiquants.
    Enfin et ce n'est pas l'exclusivité de ce titre … beaucoup de fautes d'orthographes (notamment d'accords) et de syntaxe, ont gâché le peu de plaisir que j'ai eu à cette lecture.

    07/07/2017 à 13:43 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 1