1865 votes
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Le Dernier Pharaon
Thomas Gunzig, François Schuiten, Jaco Van Dormael
7/10 Je ne suis ni spécialiste ni spécialement fan de la série Blake et Mortimer mais je crois pouvoir dire que cet opus est un bel hommage à l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs. En un peu moins de 100 pages les auteurs mêlent aventure, fantastique, références à l'Egypte antique, ésotérisme... avec pour décor le pharaonique palais de justice de Bruxelles. Une belle BD.
05/03/2023 à 19:32 2
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Maigret tend un piège
7/10 "[...] je me souviendrai de vous toute ma vie parce que, dans ma carrière, jamais une affaire ne m'a autant troublé, ne m'a pris autant de moi-même". Signé Maigret. Il faut dire qu'il a mis beaucoup de lui en jeu notre bon commissaire, avec cette souricière destinée à piéger un tueur en série de femmes qui sévit dans le XVIIIe arrondissement depuis plusieurs mois. En ce mois d'août moite, il est grand temps que le tueur soit arrêté. Problème, il semble insaisissable. Suite à une discussion avec le professeur Tissot, psychiatre, Maigret tente un coup de poker : le fameux piège...
Bon, j'ai trouvé le récit un peu paresseux. Si j'en crois Wikipédia, Simenon aurait écrit le roman en une semaine, dans sa villa des Alpes-Maritimes. Il y a assurément là la patte du maître belge mais rien de bien décoiffant non plus. L'aspect psychologisant des motivations du tueur (les femmes en prennent au passage pour leur grade) est poussif, pas très crédible à mes yeux. Reste la plume de Simenon, capable en une ligne ou deux de dépeindre une atmosphère, un lieu, une ambiance. Et rien que pour cela, c'est un plaisir de le lire.19/02/2023 à 21:13 6
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Au nom des hommes
Patrick Cothias, Alain Mounier, Patrice Ordas
8/10 "Nous sommes commandés par des vieillards orgueilleux que servent des gamins embrigadés, formés à la haine de l'autre... Si les guerres devaient être faites par de vrais adultes, elles n'éclateraient même pas !".
C'est un colonel allemand qui prononce cette phrase face à Louis-Charles Bouteloup, chirurgien de l'armée française qui s'occupe des blessés poilus comme allemands. C'est à nouveau un tome réussi, avec un très beau dessin, une "belle" immersion dans la Première Guerre mondiale mais sous un angle rare, celui de la chirurgie de guerre. Mon ouvrage est en outre accompagné de pages de Xavier Tabbagh, conservateur du musée du Service de santé des armées, avec des courts textes sur l'anesthésie, la radiologie ou encore la chirurgie maxillo-faciale. Un très beau cahier graphique illustré et commenté par Alain Mounier clôt un ouvrage décidément de très bonne facture.19/02/2023 à 19:24 2
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Les Anges gardiens
8/10 Fredrika Bergamn est désormais maman d'une petite Saga. Spencer, le père, a survécu à son grave accident et pouponne. Mais la raison véritable de ce congé paternité se cache peut-être dans ses déboires avec une de ses étudiantes qui l'accuse de chantage sexuel... Peder quant à lui semble apaisé, il a retrouvé son foyer. Alex, le boss, est déchiré depuis la mort de sa femme. Il peine à se reconstruire et à diriger efficacement son équipe. Voilà pour les personnages principaux de la série. Quant à l'intrigue, elle est particulièrement retorse. Tout commence lorsqu'un corps est retrouvé. Il s'agit d'une jeune femme particulièrement dynamique qui avait disparu voilà deux ans. S'ensuit une intrigue une nouvelle fois tortueuse mais très plaisante à suivre. On ira sur les traces d'une ancienne écrivaine de conte pour enfants, condamnée pour le meurtre de son mari et autrice présumée d'ouvrages pornographiques violents. On ira aussi sur les traces d'un snuff movie des années 60 et d'un mystérieux cercle de critiques de cinéma appelé "Les Anges gardiens". Je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler une intrigue particulièrement foisonnante, au rythme dynamique et qui mettra à mal à la fois les relations au sein de l'équipe et les principaux personnages qui vont beaucoup souffrir dans cette histoire (un passage m'a d'ailleurs particulièrement ému). L'habile construction du récit qui alterne trame classique et interrogatoire de l'équipe d'Alex Recht par l'équivalent suédois de la police des polices est un gros plus qui donne, s'il n'était besoin, encore plus envie de tourner les pages.
Décidément Kristina Ohlsonn est une autrice particulièrement sous-côtée par ici et c'est bien dommage !17/02/2023 à 13:19 5
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Komodo
9/10 Depuis le coup de foudre "Sukkwan Island" et la claque terrible que fut "Désolations", David Vann est parmi mes auteurs préférés. Non que ses textes soient particulièrement "feel good" ! Bien au contraire, il creuse profondément les relations intra-familiales, et cela donne souvent des textes torturés, difficiles, noirs, mais après tout si l'on est adepte du genre comme moi, la lecture se passe "à merveille".
C'est encore le cas avec Komodo, un drôle de titre qui nous emmène de l'île de Komodo en Indonésie à San Francisco. Au départ, une simple invitation à venir faire une partie de plongée dans un cadre paradisiaque de la part d'un frère à sa petite sœur et sa mère. Oui mais sur place, évidemment, rien n'est paradisiaque, sauf les beautés maritimes. Car entre la très mauvaise entente entre le frère et ses supérieurs, la partie low cost de l'hébergement et de la nourriture et surtout, surtout, le terrible ressentiment de Tracy vis-à-vis de son grand frère Roy, tout cela donne une ambiance bien pourrie, malaisante au possible. Les plongées sont comme des respirations au cœur d'une myriade de couleurs et d'espèces magnifiques mais là encore rien ne peut se passer comme prévu...
J'ai beaucoup aimé ce roman. Il m'a cependant fallu passer un cap, celui où l'on comprend pourquoi Tracy se comporte d'une manière aussi détestable. L'aigreur permanente qui l'habite pourra sans nul doute lasser plus d'un lecteur mais j'enjoins celui-ci à persévérer pour pouvoir apprécier, en fin d'ouvrage, le relief que David Vann donne à son histoire.
Bref, je suis déjà trop long mais, décidément, cet auteur a un truc à part et ce roman en est encore la preuve éclatante.16/02/2023 à 18:41 6
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La Chambre rouge
9/10 Publiées initialement entre 1923 et 1929, ces nouvelles sont à la fois la genèse et la quintessence du polar japonais. Précédées d'un texte introductif pertinent , elles nous plongent avec un exotisme certain dans des histoires en apparence tordues mais où l'auteur se joue souvent et de ses personnages et du lecteur. C'est souvent brillant (la palme à La Chaise humaine), parfois dérangeant (La Chenille) mais toujours original et très recherché. La Pièce de deux sens (publiée il y a tout juste 100 ans) est même considérée comme "la première œuvre de littérature policière authentiquement japonaise". Bravo au passage au traducteur Jean-Christian Bouvier.
Tant de bons textes en si peu de pages, un délice que ce recueil de Ranpo Edogawa !15/02/2023 à 09:08 4
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La Fin des hommes
9/10 Immédiatement harponné dès les premières pages, j'ai été bluffé par ce premier (!) roman de Christina Sweeney-Baird. Imaginer un monde sans homme ou presque (moins de 10% des hommes survivent à ce virus qui n'est mortel que pour eux) est un pari, mais un pari réussi sous la plume de la Britannique qui a pensé à tout ou presque, l'avant, le pendant et l'après, à travers des portraits (nombreux, presque trop) de femmes et de quelques hommes, que l'on suit pendant plusieurs années, dans différentes parties du globe. Bien sûr on pourra trouver que le prisme est essentiellement occidental (un peu asiatique) et que l'Afrique notamment est laissée de côté. Mais alors 500 pages n'auraient pas suffi.
C'est un livre à la fois touchant, émouvant, qui fait réfléchir (un monde sans hommes est-il nécessairement un monde moins belliqueux ? Cela semble très probable...). Des personnages que l'on prend plaisir à suivre dans leurs différents combats, l'on souffre avec elles du deuil de leurs proches masculins, on espère un avenir meilleur après cette hécatombe, on observe et constate les différents changements, on échafaude des théories personnelles que l'on confronte à celles de l'auteure...
Bref, un roman dystopique que j'ai trouvé particulièrement réussi, que j'offrirai autour de moi et que je relirai à l'occasion c'est certain.14/02/2023 à 09:49 7
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Carton rouge ou Mort subite
Philippe Barbeau, Roger Judenne
8/10 Mais pourquoi Jérôme, onze ans, fils d'un banquier très en vue de Roicy et en quête du pouvoir municipal, s'en est-il prêt à des policiers ? Pourquoi a-t-il avec lui un sac contenant 1 million d'euros ? Et que fait de son côté Charlotte, sa quasi-jumelle ?
Le côté footballistique n'est pas très crédible mais l'aventure que connaissent nos deux jeunes protagonistes est très plaisante à suivre car, en plus de l'intrigue principale (corruption dans le monde du foot, arrivisme, campagne électorale...), il y a l'histoire personnelle de Charlotte, dont le père est mystérieusement mort dans un accident d'avion avant sa naissance, et celle de Jérôme, qui lui ressemble tant, et qui permettent au jeune lecteur de s'attacher à ce duo. Une réussite. 7.5/10.13/02/2023 à 11:24 1
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Le Seigneur des tempêtes
7/10 Un homme qui court, traqué. Il vient de tomber, se relève amnésique, mais poursuit sa course. Il se réfugie dans une maison de campagne où vit une médecin, de passage dans sa résidence secondaire. Elle le prend en pitié et l'aide un temps à fuir ses poursuivants. Mais ce n'est que partie remise. Car ils sont nombreux à traquer celui qui est présenté comme l'ennemi public n°1, Luis Sahagun dit "Luis l'insaisissable". Forces nombreuses de gendarmerie, truands et même service secret israélien.
Une traque étrange, car il devient évident que quelqu'un aide Luis dans sa fuite...
Un roman rythmé, une traque qui s'étale sur plus de 200 pages et l'on tourne ces pages car on a envie de savoir qui est derrière cette immense machination, si le héros est un pantin ou le tueur décrit... Un roman plaisant à lire mais auquel il manque un truc en plus pour être véritablement marquant.12/02/2023 à 20:34 2
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Le château de tous les dangers
Philippe Barbeau, Roger Judenne
7/10 Justine, 13 ans, est venue passer ses vacances d'été en Sologne, chez ses grands-parents. Au cours d'une partie de pêche avec Paul, son grand-père, elle tombe nez à nez avec un enfant au crâne rasé, habillé d'une tunique bleue et qui lui vole son poisson pour le dévorer cru. Puis il s'enfuit. Petit à petit, elle va nouer un lien avec cet enfant sauvage et faire le lien avec le château d'à côté, où vivent des adeptes des "cheveux de Bérénice"...
Un polar jeunesse bien prenant, on imagine l'effet que peut avoir ce récit sur de jeunes lecteurs, c'est assurément une réussite.11/02/2023 à 22:07 1
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Paris, secteur soviétique
Jean-Pierre Pécau, Gaël Séjourné
7/10 BD uchronique : le D-Day n'a pu avoir lieu, les Alliés n'ont pu débarquer qu'en Provence, De Gaulle est mort dans un crash d'avion, Lyon s'est transformée un temps en "Stalingrad-sur-Saône" avant d'être enfin prise en 1946. La Seconde Guerre mondiale est terminée certes mais les Soviétiques dominent le Nord et l'Est de la France (dans la "République Populaire Française"), Paris est coupée en deux et la Guerre froide est bien là. S'y ajoute un tueur en série qui sévit en zone soviétique, accumulant les cadavres de prostituées.
Faire de l'uchronie c'est toujours casse-gueule, mais les auteurs s'en sortent bien en mélangeant le plausible et la dystopie. J'ai d'ailleurs pris davantage de plaisir à voir comment ce "futur alternatif" se déployait que l'histoire du tueur en série qui m'a laissé de marbre. En tout cas le principe de cette série "Le Jour J" est très séduisant.10/02/2023 à 21:24 1
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La Fille au tatouage
9/10 Suède, fête de la Saint-Jean, 1992. Une jeune fille croise un prédateur dans un champ de fleurs...
2008. Un pasteur et sa femme sont retrouvés morts chez eux. Une lettre d'adieu de l'homme, il s'agit d'un féminicide suivi d'un suicide. Il venait d'apprendre la mort de sa fille toxicomane.
Parallèlement une jeune femme se trouve coincée à Bangkok. Victime d'une immense machination, tout semble se retourner contre elle.
Et il y a Ali, clandestin en provenance de Bagdad. Il est venu en Suède grâce à une filière un peu particulière. Beaucoup moins onéreuse que les habituels réseaux de passeurs. Mais une mission à réaliser, en échange...
Voilà pour les ingrédients. Ah non, j'oubliais : dépendance à la drogue, manipulation, religion, vengeance, usurpation d'identité... et vie perso des policiers creusée. Une équipe autour d'Alex Recht à laquelle on ne cesse de s'attacher.
C'est à nouveau un excellent polar que signe là Kristina Ohlsson, dans la droite lignée de l'excellent Les Enfants de cendres. Je n'ai pu décrocher de cette intrigue alambiquée, qui demande une lecture concentrée et non hachée mais qui en vaut vraiment la peine. Je suis bluffé par le talent de cette auteure suédoise qui rejoint mon "panthéon" perso des auteurs scandinaves. Il me reste encore 4 tomes de la série Fredrika Bergamn, j'ai déjà hâte de me replonger dans ses enquêtes (surtout que l'auteure n'a pas tout révélé sur ce qui lui était arrivée à la toute fin du roman, à elle et à Spencer).
09/02/2023 à 22:10 6
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Secret volume 3
6/10 Fin du triptyque dédié à ces lycéens rescapés d'un accident de bus. Un dernier tome qui ne tient pas les promesses qui ont émergées au 2nd tome, la faute à un personnage (le psychologue) trop prévisible. Les masques tombent et ça fait pshit. Dommage...
08/02/2023 à 21:01 1
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Le fils du Kaiser échappe à la mort
5/10 Un voyage incognito d'un prince allemand dans la capitale d'après de jeunes allemands pensionnaires à la pension Pascal (déjà croisée dans La Vengeance du Persan du même auteur)... un horloger nouvellement installé qui refuse toute clientèle... et un titre qui en dit (une fois encore) trop. Une nouvelle plaisante à suivre mais cousue de fil blanc.
07/02/2023 à 20:54
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Secret volume 2
7/10 Un peu plus de profondeur et d'épaisseur dans ce tome 2, que ce soit au niveau des personnages (le médecin chargé du suivi des rescapés cache bien son jeu...) ou au niveau de l'intrigue. On en apprend plus sur les 3 "meurtriers" à tel point qu'à la fin de ce tome 2 l'histoire semble pliée. Nul doute que l'auteur en a gardé dans sa manche pour le 3e et dernier tome.
06/02/2023 à 21:31 1
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Secret volume 1
6/10 Un accident de bus. Des dizaines de lycéens perdent la vie. Sept survivants. Un qui se suicide. N'en reste que six. Suivis par un thérapeute qui lors de l'ultime séance leur annonce savoir que parmi eux il y a 3 meurtriers. Il en a la preuve. Il leur laisse une semaine pour réfléchir à leurs actes avant de dévoiler la vérité à la face du monde.
Voilà un pitch rudement intéressant ! Les pages défilent vite mais c'est aussi parce que l'œil ne s'attarde pas sur des dessins qui se contentent du minimum. C'est bien là que le bât blesse... Curieux de savoir ce que réserve le tome 2 tout en sachant que j'aurais très vite oublié ce tome 1.05/02/2023 à 21:16 1
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Chasse à l'homme
7/10 La vengeance se poursuit mais le Révérend doute... Des dessins toujours aussi agréables mais une intrigue à laquelle j'ai un poil moins accroché.
04/02/2023 à 21:56 1
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Les Diables déchus du Nevada
8/10 1870, désert du Nevada. Un couple, leur fils et un armurier circulent en diligence lorsqu'un groupe de bandits surgit. C'est un massacre.
15 ans plus tard, un homme se présentant comme révérend débarque dans une petite ville de ce même Etat. Il se prétend homme d'Eglise. Mais très vite on va comprendre que ses motivations sont loin d'être inspirées par Dieu...
Un western bien sympa à suivre même si cousu de fil blanc car l'on se doute très vite de l'identité du "Révérend" et donc les raisons de sa venue.
Mais ça se laisse lire avec plaisir, ça ne renouvelle pas le genre certes, mais objectivement pas grand chose à reprocher à ce premier opus du diptyque dédié au Révérend. 7.5/10.03/02/2023 à 22:13 2
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L'Esprit de l'île
8/10 Alors que Darius a disparu, l'immonde trafic du révérend Jacob se poursuit, toujours grâce à la crédulité de la communauté d'Hirta. Mais un vent nouveau souffle sur l'île et pourrait bien se retourner contre le gourou...
Un 2e tome qui clôt bien le diptyque même si j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Une belle découverte.02/02/2023 à 22:00 1
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Les Esprits d'Hirta
8/10 Darius Kingsley, étudiant en biologie, s'apprête à passer sa thèse. Il s'est rallié aux théories de Darwin, au grand dam de son père, riche industriel, qui l'oblige à annuler sa thèse et lui prépare un mariage arrangé avec la fille d'une autre riche industriel. A la place de sa thèse, il doit se rendre sur Saint-Kilda (dans les Hébrides extérieures), plus précisément sur l'île d'Hirta, où vit une communauté isolée du monde depuis près de 1 000 ans. Son professeur, le docteur Lipman, qui s'est déjà rendu sur l'île il y a 20 ans, la décrit comme une "utopia", une société parfaite, sans argent, sans lois, sans armée, sans police.
Sur place il est accueilli d'abord à coups de pierre, puis en sauveur en ayant permis un accouchement qui s'annonçait très mal pour la mère et le bébé. La communauté l'accepte mais son chef, le révérend Jacob, ne voit pas l'arrivée de Darius d'un très bon oeil...
Une intrigue qui nous emmène dans l'Angleterre des années 1860 puis sur une île très isolée d'Ecosse, où une communauté vit au jour le jour, craignant particulièrement les esprits. Manipulation, superstitions et passé sont au cœur de l'histoire prenante et très bien rendue par les dessins de Chanvre. J'ouvre tout naturellement le tome 2.01/02/2023 à 21:24 1