El Marco Modérateur

3404 votes

  • Cheik Ilderim

    Jean-Yves Mitton

    7/10 Comme indiqué lors de mes votes pour les précédents tomes, l'auteur continue de suivre fidèlement la trame du film. Même si je connais plutôt bien le long-métrage et que, du coup, plus aucune véritable surprise n'émerge, je continue de bien me faire plaisir en redécouvrant le long-métrage via cette série.

    16/09/2022 à 07:09 1

  • Quintus Arrius

    Jean-Yves Mitton

    7/10 Comme indiqué dans mon vote pour le précédent tome, l'auteur a fidèlement suivi la trame du film et l'a découpé en quatre parties, bien équilibrées pour le moment au niveau de la narration. Même si je connais plutôt bien le long-métrage, je me fais bien plaisir en le redécouvrant via cette série. Une belle réussite tant dans le fond que dans la forme.

    12/09/2022 à 21:05

  • Prison School 005

    Akira Hiramoto

    3/10 « Je veux te voir faire pipi devant moi ! », est-il dit dès la première page. Le ton est donné : j’avais abandonné cette série parce que son mélange érotisme de bas étage, scatophilie, et autres déviances m’avaient fait lâcher la barre, et je me retrouve avec ce cinquième tome entre les mains. Le reste est à l’avenant : une femme qui humilie un personnage en lui urinant dessus, un tapis de souris muni de fesses gonflables, des vues plongeantes sous des jupes courtes à foison, des décolletés prodigieux et sans le moindre intérêt… C’est d’autant plus rageant que le dessin est d’une très belle qualité, presque paradoxal par rapport au fond qui est vain et puéril comme ça n’est guère permis. Nouvelle tentative de ma part de raccrocher à cette série, nouvelle déconvenue magistrale en ce qui me concerne.

    11/09/2022 à 08:09

  • Kamuya Ride tome 1

    Masato Hisa

    3/10 Le premier tome d’une série qui m’a laissé particulièrement froid : cette idée de personnage ayant réussi à terrasser les dieux était intéressante, mais on sombre rapidement dans le plat. Graphisme terriblement grossier et sans le moindre éclat, histoire oscillant mollement entre fantasy, superhéros et magie, dialogues si mauvais qu’ils en deviennent ridicules… « Le monde des hommes commence ici », est-il écrit dans l’une des dernières planches : ça me fait hyper plaisir de le savoir, mais en ce qui me concerne, ma lecture de Kamuya Ride s’arrête également ici.

    10/09/2022 à 08:16 1

  • Le Truck infernal

    Alain Henriet, Daniel Pecqueur

    4/10 Dernier tome de la série. Mille concurrents au départ de la course, il n’y en a plus que deux cents. Je retrouve ici les mêmes défauts, presque récurrents, des précédents tomes : un net manque de dynamisme (les scènes d’exfiltration du début sont plus que mollassonnes, la suite avec la fusillade sur l’autoroute l’est également), un scénario façon patchwork sans grand intérêt, des moments déjà vus ou lus ailleurs des centaines de fois, et un final particulièrement décevant, sans âme ni bouquet final. C’est d’ailleurs peut-être, à mes yeux, le plus mauvais des six tomes.

    07/09/2022 à 18:46 1

  • Heads tome 4

    Keigo Higashino, Motoro Mase

    8/10 Jun-ichi Naruse a une nouvelle crise de violence, et il se fait kidnapper peu de temps après, une épreuve dont il sort avec un solide appétit de vengeance. Un opus ainsi qu’une série qui se termine avec maestria et noirceur, avec une prise d’otage là où tout a commencé, largement à la hauteur de mes attentes.

    07/09/2022 à 18:45 1

  • Gyo tome 1

    Junji Ito

    7/10 Un jeune couple, Kaori et Tadashi, assailli par des odeurs écœurantes et des mouvements d’air suspects qu’ils attribuent rapidement à… des poissons à pattes d’insectes. Et ça n’est que le début d’une bien plus vaste invasion de ces bestioles (dont un requin également à pattes et un cachalot). Un scénario gentiment WTF mais clairement assumé, comme un clin d’œil complice aux nanars cinématographiques du genre. On a son lot de scènes à suspense (l’intrusion du squale dans la maison), d’horreur (la bête qui s’est hybridée à un bras ou Kaori après sa transformation), et les explications scientifiques (les expériences sur les machines de combat et les gaz). Ça demeure fantasque et un peu vieilli esthétiquement, mais ça se laisse néanmoins bien lire en plus de trouver le moyen de tirer son épingle du jeu dans la vaste œuvre bibliographique sur ce thème.

    06/09/2022 à 19:36 1

  • Les Fêlures

    Barbara Abel

    9/10 Roxane Leprince et Martin Jouanneaux, jeunes amoureux, avaient décidé d’en finir avec un double suicide. Une double injection de morphine afin de quitter une scène qui ne voulait pas d’eux. Malheureusement, Roxane survit. Incompréhension de la part de leurs deux familles qui ne comprennent pas la radicalité de ce geste. Suspicion de la part des Jouanneaux. Garance, la sœur de Roxane, autant que les deux policiers chargés des premières investigations, ont également du mal à interpréter un tel acte. Alors il va falloir pénétrer l’intimité de ces deux amants pour déchiffrer leur geste. Quitte à découvrir de sinistres fissures dans les diverses versions des faits…

    Barbara Abel nous a habitués à l’excellence, depuis son premier ouvrage L’Instinct maternel à Et les vivants autour en passant par Je sais pas ou encore Derrière la haine. Ici, reprenant le thème des bienaimés cherchant à fuir un microcosme qui les a déçus voire maltraités, l’écrivaine nous convie au lent décorticage de relations humaines à la fois fortes et imprévisibles. Les divers personnages qui peuplent voire hantent ce roman sont tous remarquables, excellement bien campés, et d’une rare justesse psychologique. Odile, la mère du défunt, est une génitrice castratrice, patronne acérée et maman étouffante. Martin, son fils, assez fragile et manipulable, qui a cru pouvoir retrouver une forme d’autonomie psychologique dans des velléités littéraires mais demeure sous le joug de sa procréatrice. Garance, l’aînée de Roxane, compose une jeune femme à la fois forte et fragile, consommatrice sexuelle d’hommes et incapable de s’attacher sentimentalement à l’un d’eux. Il y a également la mère de Roxane et de Garance, comédienne ratée, alcoolique et fumeuse invétérée, qui leur a fait vivre un enfer et qui est depuis décédée. Hervé Blache et Mathieu Cherel, les deux policiers en charge d’une investigation qui pourrait vite avorter si la thèse du double suicide est avérée. Mais est-ce réellement le cas ? Au gré de ce récit choral de toute beauté, haletant et sans le moindre temps mort, Barbara Abel nous entraîne vers des flashbacks et autres chemins de traverse qui constituent autant de sentiers boueux, de voies incertaines et de ruelles fallacieuses au terme desquelles la vérité émergera. Un dénouement puissant et marquant, qui est d’autant plus réussi qu’il est à l’image de l’ensemble du récit : réaliste, d’ailleurs si crédible qu’il fait froid dans le dos.

    Un roman époustouflant de tact et de vraisemblance, jouant habilement la partition des faux-semblants sur une portée qui devait pourtant être celle des évidences. Car c’est tout le génie de Barbara Abel : au-delà de sa plume extraordinaire, elle met en lumière ces fêlures qui craquellent le vernis des apparences humaines et d’où sourdent les petites lâchetés, les sombres désillusions, les amours éconduites et autres émotions viciées.

    06/09/2022 à 06:55 6

  • La Pitié des bourreaux

    François Boucq, Alexandro Jodorowsky

    9/10 Un début explosif : Seth et Bouncer dans les montagnes enneigées avant de rejoindre une terre sacrée indienne, l’explosion d’une banque, l’attaque d’une diligence, un homme ayant combattu à mort un ours, une éventration pour nourrir des charognards… Explosif ! Bouncer commence l’apprentissage de la violence et de la domestication de la peur à son neveu. Ce dernier va même découvrir l’amour… avec la fille de l’assassin de ses parents. Esthétiquement remarquable, scénaristiquement addictive : une série qui me séduit méchamment !

    05/09/2022 à 18:57 2

  • Porn is born

    Stanislas Petrosky

    8/10 Rachida Achouri n’a pas le profil traditionnel de ses collègues policiers. Arabe, douée d’un sacré franc-parler, nymphomane, elle n’en reste pas moins un membre émérite des forces de l’ordre. Lors d’un banal cambriolage, elle commet l’irréparable : elle assassine les deux voleurs ainsi que leur victime, Yvon Dessuther, le manitou d’un parti d’extrême droite dont une diatribe bien raciste provoque la colère de Rachida et son coup de feu. Déclarée décédée lors de l’interpellation, elle est enrégimentée de force par le capitaine Alexis Dervieux, un instructeur particulièrement sévère qui compte faire de sa nouvelle recrue une arme fatale pour l’État. Quitte à faire d’elle, pour les besoins des opérations, une star du porno ou une call-girl…

    Stanislas Petrosky, qui nous régale déjà avec sa série consacrée à Requiem, nous revient avec un nouveau personnage destiné à devenir la protagoniste d’une nouvelle saga. Dès les premiers paragraphes, nous voilà prévenus : l’auteur va évoluer dans le grivois et le décomplexé. Sexe, humour potache, écriture centrée sur la dérision : un cocktail détonnant qui n’est pas sans rappeler les enquêtes du Poulpe, Frédéric Dard et autres joyeuses plumes de la gaudriole. Le reste de l’intrigue colle d’ailleurs à merveille aux attentes d’un lectorat avide d’histoires décoincée, peu avares en scènes gentiment libidineuses et écarts assumés. Indéniablement, Stanislas Petrosky n’y va pas avec le dos de la cuillère – plutôt avec le creux d’une louche bien épaisse – et nous convie aux premiers pas de Stella, incorporée contre son gré pour résoudre un cas épineux : un psychopathe se baladant avec une glacière content le virus Ebola et, parallèlement, grand amateur de masochisme. Court – un peu moins de deux cents pages, voici un roman égrillard et destiné à distraire sans la moindre retenue, ressuscitant ce qu’il y a de meilleur dans la littérature qui ne se prend pas au sérieux et secoue les zygomatiques sans jamais s’imposer le moindre filtre.

    Alors, puisque cet ouvrage amorce probablement une série, peut-on dire pour autant que A Star Is Porn, donnant dès à présent envie de suivre cette Stella si délurée ? Assurément oui. Même si l’intrigue aurait pu être plus travaillée, l’essentiel est là : des rires, une histoire prenante et surtout, un bon moment passé en compagnie de cette policière atypique et de cet auteur qui mérite amplement d’être davantage connus.

    05/09/2022 à 07:09 3

  • Un Diamant pour l'au-delà

    François Boucq, Alexandro Jodorowsky

    9/10 Alors que la guerre de Sécession est en train de s’achever, le cruel capitaine Ralton continue de mener son escouade de Sudistes, et malheur à qui essaierait de déserter. Ils pillent, tuent, volent, violent, et c’est en massacrant un couple que le fils des défunts, Seth, décide d’aller demander au Bouncer, qui n’est autre que son oncle, de l’aide pour venger ses parents. Il se trouve d’ailleurs que ce tueur manchot et Ralton sont de vieilles connaissances… Un ton sombre et âpre, une esthétique remarquable de noirceur et de violence, avec un scénario certes classique pour le moment mais très efficace et prenant. J’adore !

    04/09/2022 à 18:40 2

  • A bras raccourci

    Mark Haskell Smith

    8/10 Bob végète à l’hôpital aux côtés de son collègue et ami Morris, jusqu’à ce qu’ils reçoivent un bras tatoué qui doit être remis au service de la médecine légale après qu’ils auront fait en sorte qu’il soit correctement conservé. Le hic, c’est que Bob tombe littéralement sous le charme de la femme représentée sur le membre : belle, infiniment désirable. Lorsque la mafia mexicaine enlève Bob, ce dernier accepte de les aider à fournir à la police un autre bras que celui-ci, mais à une seule condition : pouvoir passer une nuit avec Felicia, la sulfureuse personne représentée sur le dessin. Un incroyable engrenage est déjà en mouvement…

    Mark Haskell Smith livre ici un roman particulièrement flamboyant et mémorable. Il part déjà d’une idée tout bonnement hallucinante d’audace et d’humour, et l’écrivain se permet en outre de mener son récit comme un véritable conteur. Les chapitres, eux-mêmes découpés en sous-parties qui permettent à chacun des protagonistes d’agir et de s’exprimer, impriment au récit un pas cadencé au point que l’ouvrage se dévore davantage qu’il ne se lit. D’ailleurs, les personnages sont tous très réussis. Bob, en loser plombé par l’inanité de son métier, voyant dans ce tatouage une révélation à la fois licencieuse et salvatrice, ce qui va le mener à côtoyer la pègre… et à prendre goût à cette promiscuité. Maura, sa compagne, la volupté faite femme, thérapeute du sexe tellement dégoûtée par ses pratiques professionnelles que faire l’amour à son homme finit par la rebuter, et qui va être subitement attirée par l’attrait érotique des armes à feu. Esteban, le chef mafieux, qui ne demande pas mieux que de raccrocher les armes. Felicia, la bombe latina qui va tomber amoureuse de Bob en même temps que lui va s’éprendre d’elle. Don, le policer du LAPD en charge de l’enquête, fin œnologue qui va s’enticher de Maura. Amado, l’homme de main d’Esteban qui va perdre son bras tatoué à cause d’une fichue porte automatique de garage. Martin, le bras droit qui a des désirs croissants de trahison et de prise du pouvoir. Une véritable ménagerie, inénarrable, d’individus cocasses et croustillants, appelés à se croiser, se fréquenter voire se télescoper. Mais cette clique de spécimens ne serait qu’un simple étalage burlesque s’il n’y avait pas le style et surtout le talent de Mark Haskell Smith. L’auteur s’y entend à merveille pour bâtir une intrigue solide ainsi qu’une série de mécanismes scénaristiques parfaitement huilés. Vous l’aurez compris, il est souvent question d’amour, de désir et de sexe dans ce roman, mais jamais de manière gratuite, voyeuriste ou libidineuse : tout nous est raconté à travers le prisme si savoureux et détonnant que constitue la plume de l’écrivain. Un délice doublé d’un sacré délire d’un bout à l’autre de ce livre si singulier et marquant.

    Quelque part entre Elmore Leonard et Carl Hiaasen, Mark Haskell Smith nous offre une histoire explosive et hilarante. Une surprenante intrigue policière qui se double d’un ton jubilatoire. Et la magie littéraire opère : à bras cadabra !.

    02/09/2022 à 07:13 3

  • Manchuria Opium Squad tome 1

    Tsukasa Monma, Shikako

    8/10 Mandchourie, 1937. Higata Isamu est revenu balafré de la guerre qui a permis à son pays – le Japon – de prendre le contrôle de cette partie de la Chine. Reconverti en agriculteur (un « soldat de la bouse ») afin de faire prospérer les terres de cette région conquise, il est véritablement doué dans ce domaine, notamment en raison de ses capacités olfactives. Il apprend que sa mère est atteinte de la peste mais est incapable d’acheter le « médicament de sulfate » pour la soigner et la guérir car trop cher. Isamu découvre un champ de pavots à opium et se décide à en faire le commerce. Une intrigue alléchante, un arrière-plan historique bien travaillé, un graphisme magnifique quoique classique, un solide fondement scientifique quant à cette drogue, et pas le moindre temps mort pour ce premier tome particulièrement réussi.

    01/09/2022 à 18:43 1

  • L'Inconnue de Vienne

    Robert Goddard

    8/10 De nos jours. Ian Jarrett, photographe anglais, est à Vienne pour prendre une série de clichés lorsqu’il fait la rencontre de la magnétique Marian Esguard. Le coup de foudre est violent et réciproque. Après plusieurs jours de folle passion, Ian décide d’abandonner sa femme et sa fille pour convoler avec celle qui est pourtant une presque inconnue à ses yeux. 21h33 : elle l’appelle pour lui dire que tout est fini, qu’il ne doit surtout pas essayer de la retrouver. Fin du rêve. Qu’est-ce qui l’a poussé à rompre aussi brutalement ? Et si cette séparation aussi brutale que ne le fut leur ardeur cachait en réalité une histoire criminelle ?

    Les éditions Sonatine régalent les lecteurs de Robert Goddard en publiant régulièrement chez nous ses romans, et celui-ci enchantera sans le moindre doute ses lecteurs. Partant d’une histoire classique de liaison puis de rupture, l’auteur, entre autres, du Secret d’Edwin Strafford, de L’Héritage Davenall ou de Sans même un adieu, nous propose une suite aussitôt accrocheuse. Déboussolé par cette perte, Ian va tâcher de retrouver la jeune femme et comprendre pourquoi elle a si rapidement quitté son paysage sentimental. Il va alors rencontrer Daphné Sanger, psychothérapeute et hypnothérapeute, qui va lui faire d’étranges confessions quant à celle qui a été sa patiente, l’autorisant également à écouter des cassettes audios où Marian expliquait ses maux. Elle était persuadée d’être en connexion avec Eris Moberly, jeune femme ayant vécu au début du XIXe siècle, et pionnière de la photographie même si nul n’a jamais retenu son patronyme. Réincarnation ? Fugue dissociative ? Démence paranoïaque ? Magnifiée par une plume légère, simple et particulièrement accrocheuse, Robert Goddard mène son récit de main de maître, multipliant les fausses pistes et autres rebondissements, nous offrant par la même occasion de beaux moments de pure érudition sur des sujets aussi variés que la photographie ou l’hémophilie. L’ensemble est très prenant, impossible à lâcher, et les émotions autant que le suspense le disputent tout au long d’un livre impossible à lâcher tant que le dénouement n’est pas intervenu. Tout au plus pourra-t-on reprocher à l’écrivain un élément du passé de Ian émergeant de façon un peu abrupte au cours du onzième chapitre et éclairant subitement l’intrigue d’une lumière fortuite, mais cet élément peut au contraire être envisagé comme une petite surprise aménagée par un romancier roué qui n’aura pas souhaité livrer toutes les clefs de son histoire à son lectorat.

    Un ouvrage savoureux et maîtrisé, fixant avec la virtuosité d’un photographe sûr de son art les sentiments de ses protagonistes – tous singulièrement crédibles – ainsi qu’une manipulation ingénieuse, pour ne pas dire machiavélique.

    01/09/2022 à 07:27 6

  • Messala

    Jean-Yves Mitton

    7/10 Une BD reprenant amplement le film célébrissime dont il fait plus que s'inspirer, au moins dans ce premier tome. Tout y est (ou presque, si je me souviens bien...) issu du long-métrage de 1959, et l'esthétique est assez sympathique. Du coup, pas de véritable surprise, mais une intrigue toujours aussi agréable à suivre. Je vais tâcher de mettre la main sur les trois autres tomes.

    30/08/2022 à 18:58 1

  • Le Combat des géants

    Edouard Aidans

    5/10 De l’aventure plus classique où il est question d’une horde d’individus réunis dans ce que l’on appellerait aujourd’hui une secte, et son lot de péripéties attendues dans ce type de littérature, avec exfiltration, cavale, traque, animaux sauvages, etc. Rien de très novateur ni d’extraordinaire, cependant, seulement un (à peine) sympathique moment de lecture aussitôt oubliée.

    30/08/2022 à 18:46 1

  • Au-delà des terres froides

    Edouard Aidans

    6/10 On retrouve nos héros en exode sur des sommets enneigés. Ma remarque à propos du précédent épisode est soulignée dès l’entame de ce cinquième tome de la série : Tounga se fait rondement encorner par un yak, chose littéralement impensable dans les premières BD où il était carrément invincible au point d’en être risible. De belles épreuves de survie (face aux animaux, au froid, au lac gelé qui cède sous leurs pas) tandis que Tounga s’extraira de l’expédition pour affronter les trois frères Tolks. De l’aventure certes datée mais plutôt bien menée et divertissante.

    29/08/2022 à 20:30 1

  • Infection tome 7

    Toru Oikawa

    2/10 Beaucoup de bavardages en ce début de septième tome, avec un flashback faisant remonter une histoire autour d’un séisme et d’un tsunami, et découverte pour l’une des protagonistes qu’elle est en réalité une enfant adoptée : même si c’est plutôt « plaisant », inutile et sans véritable rapport direct avec la série et sa thématique. Il faut attendre environ la moitié du manga pour que l’action prenne (enfin) le pas sur un tel pathos creux et étalé à la truelle, et la suite est analogue à ce que j’ai pu lire dans les précédents tomes : une femme qui parvient à faire un « demi-tour drifté » sans connaissance particulière en conduite, un psychopathe qui souhaite faire avaler la cervelle d’un bébé à une protagoniste (sic), un type qui vient juste de se prendre une balle dans l’épaule et une autre dans la cuisse qui maîtrise « Le Casqué » comme si de rien n’était… Du grand n’importe quoi, et ça n’est même plus distractif à un tel niveau d’incohérence et de néant.

    26/08/2022 à 08:42 1

  • Etoile blanche - Seconde partie

    Thierry Cailleteau, Ciro Tota

    6/10 Au cours d’une conférence, des robots essaient de tuer le Monseigneur. On retrouve ensuite le cocktail presque traditionnel de cette série : SF, robotique, religion, aventure, etc., mais également un lieu où l’on séquestre et torture dans une ambiance quasi moyenâgeuse. Plaisant dans l’ensemble, avec même quelques petites touches d’humour autour de la chanteuse.

    18/08/2022 à 08:47

  • La Grande Peur

    Edouard Aidans

    6/10 C’est par l’éruption d’un volcan que commence ce quatrième tome. Nos héros filent se réfugier dans une grotte déjà occupée, mais l’activité sismique fait s’écrouler l’entrée de la caverne et la bouche. Mais Tounga finit par trouver une sortie alternative et l’aventure va se poursuivre dans le décor de montagnes enneigées. Le graphisme a clairement gagné en maturité et en finesse, et le scénariste, Edouard Aidans, a eu la riche idée d’enfin moduler son héros : moins valeureux (enfin, si, il l’est encore, preuve en est la scène où il fait littéralement du rodéo sur le dos d’un ours…), il est capable d’émotions, doute, a peur, a froid, pleure, et est même mis K.-O. par un lion des cavernes, ce qui aurait encore été impensable dans les précédents tomes. Voilà qui insuffle en définitive davantage d’âme à cette série à laquelle je finis enfin par accrocher.

    14/08/2022 à 17:54