El Marco Modérateur

3405 votes

  • Kabbale dans les traboules

    Christophe Arleston, Serge Carrère

    7/10 Changement de décor pour notre détective privé marseillais qui rejoint Lyon accompagné de son tonton loco, et c’est dans la capitale des Gaules qu’ils sont bousculés par un individu qui venait de dérober des ouvrages, un de ces livres restant sur le trottoir. « C’est un incunable ésotérique, un ouvrage de grande valeur », leur dit-on. Et voilà nos héros lancés sur les pistes de la kabbale et du Zohar. Alchimie, humour, poursuite en side-car, un gamin qui se prend pour un shérif, combat contre des chevaliers en armure : un cocktail bien vitaminé et tout autant réjouissant !

    11/12/2023 à 18:58 3

  • Abîmes

    Sonja Delzongle

    8/10 Janvier 1999 : un avion de tourisme s’écrase avec ses deux passagers, Viktor et Dolores Mendi. Aucun des deux membres de ce couple ne survit au crash. S’ensuit une avalanche qui tue une dizaine d’enfants. Vingt-quatre ans plus tard, le lieutenant Antoine Mendi – le fils des accidentés – intègre la gendarmerie où a eu lieu le drame. Un lieu très enclavé, tassé sur lui-même, où règne le silence et les non-dits, jusqu’à ce qu’apparaissent de petits bonshommes de neige accompagnés de messages menaçants. Et les premiers meurtres se mettent à se multiplier.

    Quiconque a déjà lu les ouvrages de Sonja Delzongle connaît la forte appétence de l’auteure pour les sujets durs et les intrigues retorses : Le Hameau des Purs, Dust, L’Homme de la plaine du Nord ou encore Le Dernier Chant pour ne citer qu’eux regorgent de fausses pistes, de personnages équivoques et d’une belle prolixité scénaristique. Cet Abîmes ne déroge en rien à cette règle, qui est presque la patte de l’écrivaine : un récit singulier, à la fois échevelé et très consistant, des rebondissements incessants et des histoires imbriquées les unes dans les autres si nombreuses qu’elles engendrent un authentique vertige littéraire. Jugez plutôt : des individus aux identités multiples, des actes pédophiles, un « Prêcheur » hantant les montagnes, un microcosme divisé entre « Ceux d’en haut » et « Ceux de la forêt », des avalanches qui n’ont rien de fortuites, des séances d’exorcisme pratiquées sur un môme inquiétant atteint de schizophrénie, la légende de Millaris, des faits d’inceste, un probable cas de gémellité, etc. Rarement une fiche descriptive sur Polars Pourpres n’aura autant été en peine de contenir tous les mots-clefs adéquats. Sonja Delzongle s’est véritablement lâchée dans cette histoire hallucinante d’exubérance et d’inventivité, et c’est peut-être cet élément – le seul – qui pourra constituer l’éventuelle faiblesse de ce roman aux yeux de certains lecteurs : une densité si gargantuesque qu’elle en vient presque à diluer la part de vraisemblance de l’ensemble. Néanmoins, pour qui apprécie les intrigues plus que solides, avec des cliffhangers à la fin de chaque chapitre, et des trames narratives enivrées de ténèbres, voilà un opus idéal.

    Sonja Delzongle continue de nous régaler avec ses œuvres sombres et retorses, parfois excessives et assourdissantes, et on préfère amplement cette démesure à la légèreté badine et superficielle. Un pur roc de jais cerclé du cadre majestueux des montagnes pyrénéennes et hanté par des spectres vengeurs.

    11/12/2023 à 06:56 6

  • Paris étudiant, Paris résistant

    Franck Dumanche, Nicolas Otéro

    6/10 Novembre 1940, village de Saint-Céneri-le-Gérei : le père de Bouboule charge son fils et trois de ses amis d’apporter un colis à la tante Joséphine qui habite Paris. Ils décident au passage de participer à une manifestation antiallemande autour de l’Arc de Triomphe et y sont arrêtés.
    Contrairement au précédent tome, le scénario a, je trouve, le bon goût de ne pas s’embarquer dans une histoire hautement invraisemblable, et nos enfants, avec tout le courage qui est le leur, demeure d’authentiques enfants, ce qui est scénaristiquement et historiquement un point positif. L’histoire est simple, les dessins également, et ça passe plutôt bien.

    10/12/2023 à 19:24 2

  • Aux Arts, citoyens !

    Franck Dumanche, Nicolas Otéro

    6/10 Septembre 1939 au musée du Louvre : un convoi quitte les lieux avec un chargement. Juillet 1940, dans la France désormais occupée : Gaston, Bouboule, Doc et Elise, quatre gamins inséparables, apprennent que les nazis veulent détourner un train contenant de nombreuses œuvres d’art. Ils décident alors de passer à l’action.
    Sympathique, même si c’est complètement invraisemblable et cousu de fils blancs aussi épais que l’intrigue qui, très objectivement, accumule les clichés et les ficelles obèses. Maintenant, ça s’adresse à de jeunes lecteurs, alors si ça peut leur permettre de découvrir cette époque et d’encenser l’engagement et la belle fougue de l’enfance, pourquoi pas…

    10/12/2023 à 07:57 2

  • Genesis tome 2

    Kouji Mori

    6/10 Taiga se décident à aller chasser pour survivre. Une nouvelle incursion dans la préhistoire, avec découverte de la faune de l’époque et notre héros qui semble prendre confiance en lui jusqu’à être plus à son aise durant cette ère que dans la sienne et s’éprendre de « cette terre de liberté qui s’étend devant [lui] ». Toujours rien de très flambant du point de vue scénaristique ou esthétique (seuls la rencontre et l’affrontement avec les hommes préhistoriques sortent du lot) et de belles invraisemblances (Taiga qui l’emporte presque facilement sur les guerriers, ces derniers ayant tous un visage légèrement simiesque tandis que la jeune femme qui les accompagne a des traits très « modernes »), mais ça n’en demeure pas moins plutôt plaisant et divertissant si on n’est pas trop regardants.

    08/12/2023 à 22:33 2

  • Gannibal tome 2

    Masaaki Ninomiya

    8/10 Daigo Agawa, le nouveau policier, se souvient des circonstances de l’agression qu’il a subie, et il ressent aussitôt le même trouble que précédemment, au point de demander à sa femme et à sa fille de quitter les lieux. Tandis que le cadavre de Kanô est découvert, un homme s’accuse du crime.
    Esthétique toujours aussi irréprochable, scénario prenant, ambiance rurale lourde de non-dits, silences collectifs qui pourraient être coupables, passé violent d’Agawa qui est clairement exposé, série addictive : toujours aussi bon.

    06/12/2023 à 19:48 2

  • Enfance

    Lylian, Montse Martin

    7/10 Un couple et leur fille sont attaqués par des Raïs, des créatures verdâtres. Les parents morts, la petiote va être adoptée par des Petits, des sortes d’elfes. Elle va grandir et sa destinée aventureuse ne va pas s’arrêter là. Une chouette BD, agréable de bout en bout, esthétiquement convaincante, et qui a le très bon goût d’honorer autant que d’illustrer la magie des mots et les émotions induites par la plume du regretté (et trop tôt parti) Pierre Bottero. Le final, poignant, mêle larmes et appétit de revanche.

    06/12/2023 à 18:48 2

  • Deathco tome 5

    Atsushi Kaneko

    7/10 Un cinquième tome qui commence sur les chapeaux de roues – au sens propre comme au figuré – avec un camion énorme déboulant sur la route et une sacrée fusillade. L’histoire se poursuit dans un parc d’attractions. L’ensemble est toujours aussi décalé, dynamique, agréablement distractif, gentiment gothique et, si l’épaisseur ou la complexité du scénario ne font pas partie des priorités de l’auteur, elles ne constituent pas non plus celles du lecteur.

    06/12/2023 à 17:41 2

  • Dead Tube tome 18

    Touta Kitakawa, Mikoto Yamaguchi

    5/10 Un début assez bavard mais qui permet de découvrir l’identité de celui qui est derrière la manigance. Cette série, avec ce 18ème tome, conserve son ADN – un caryotype de sang, de manipulation, de violence et de sexe même s’il y en a nettement moins que dans d’autres opus – mais les dialogues à rallonge m’inspirent le fait que tout ceci aurait pu être raccourci pour conserver son impact, ou alors le scénariste fait durer l’histoire parce qu’il est un peu en panne d’inspiration, comme d’autres jouent la montre. Globalement longuet et décevant.

    06/12/2023 à 17:40 2

  • Opération Gold

    Mark Zellweger

    7/10 Les espionnes du Salève continuent de lutter pour contrer la machine nazie. Face à elle, plusieurs combats sont désormais à mener : le frère de Ruth a disparu, d’étranges mouvements ont lieu entre le Crédit suisse et la légation – c’est-à-dire l’ambassade – allemande de Berne, et un sous-marin contenant de l’or a été repéré du côté de Buenos Aires.

    Ce quatrième volet de la série consacrée aux espionnes du Salève reprend tout ce qui a fait le succès des précédents tomes. En auteur roué, Mark Zellweger a préparé son ouvrage avec un solide travail de documentation, et c’est ainsi que le lecteur va côtoyer des personnages réels comme imaginaires. Les cadres historiques et géographiques sont très bien restitués, et l’on se plaît à suivre les périples de nos héroïnes, toujours aussi déterminées et courageuses dès lors qu’il s’agit de triompher de l’obscurantisme. Malgré leur vaillance, elles n’en demeurent pas moins humaines, avec leurs zones de faiblesse et leur humanité, et l’écrivain a le bon goût de ne pas torpiller son récit en mettant en scène des protagonistes lisses et indestructibles. On passe un agréable moment auprès d’elles, de la France à la Suisse en passant par l’Argentine, entre infiltrations, opérations de prise de renseignements, commandos contre l’équipage d’un U-Boot et autres actions fort audacieuses. Les moins de trois-cents pages défilent à toute allure, la petite histoire de la fiction se mêlant à celle s’écrivant en lettres majuscules, avec un final qui laisse presque déjà augurer d’une ou de plusieurs suites. Dans le même temps, il est vraiment dommage que le roman soit émaillé d’autant de fautes d’orthographe et d’approximations syntaxiques, et que certains passages, à force de trop vouloir mettre en valeur la bravoure de ces jeunes femmes, en deviennent capillotractés voire improbables.

    Un bon roman d’espionnage, ménageant l’action, le suspense, la restitution de l’époque ainsi que le fonctionnement des réseaux de résistance. On en regrette d’autant les multiples coquilles et certaines scènes assez peu crédibles.

    06/12/2023 à 06:47 3

  • Backhome tome 1

    Toni Caballero, Sergio Hernandez

    8/10 Woscastle. Adam Harper et sa grande sœur Ann voyagent en train. Des années plus tard, Ann revient sur place, se retrouve confrontée à des créatures inquiétantes avant d’être exfiltrée par des militaires puis placée en prison. Décidément, quelque chose ne tourne pas rond dans cette ville fantôme.
    Un manga écrit et dessiné par des Espagnols ? Pourquoi pas, et c’est cette particularité qui m’a conduit à me lancer dans cette lecture, que je ne regrette absolument pas. Graphisme particulièrement réussi, récit nerveux, ambiances lourdes d’angoisse parfaitement rendues, passé habilement restitué par courtes analepses, un capitaine qui cache de douloureux secrets, de judicieux flous et retours des couleurs… C’est vraiment très bon !

    05/12/2023 à 18:48 4

  • La Part du démon

    Mathieu Lecerf

    6/10 Une religieuse, retrouvée les mains tranchées, le visage massacré. On apprendra peu de temps après qu’elle était enceinte. Sur l’affaire, deux policiers : la jeune Esperanza Doloria, vive et nerveuse, encline au sexe sans le moindre état d’âme, et le quadragénaire Manuel de Almeida, dit « Manny », parfois atteint par un trouble dont on ne sait la nature qu’à la toute fin de l’ouvrage. Dans le même temps, Cris, le frère de Manny, journaliste, se penche sur le quadruple homicide de chauffeurs de taxi, visiblement perpétré à chaque fois par un individu différent.
    Je ne découvre ce premier roman de Mathieu Lecerf, et j’ai aussitôt été happé par l’histoire. Un rythme cadencé, une écriture racée, des protagonistes écorchés et une enquête « bifide » dont les deux axes vont finir par s’entrecouper. J’y ai vu une sorte de parenté avec les œuvres et le style de Jean-Christophe Grangé (cela n’est nullement un reproche). Pas de temps morts dans ce roman, assez joliment tourné et qui est un véritable page-turner. Beaucoup de points positifs, donc, d’autant qu’il s’agit d’un premier livre pour l’écrivain, mais il y a tout de même deux points qui m’ont un peu gêné. Le premier, ce sont ces étranges coïncidences qui font qu’à chaque fois que Manny intervient, c’est pile-poil pour sauver la mise d’un camarade : Esperanza, son frère, puis rebelote pour sa partenaire. Là, à chaque fois, ça se joue à la seconde près. On est d’accord, pléthore d’écrivains et cinéastes nous ont déjà fait le coup, mais là, c’est vraiment patent. Le coup du « Deux ex machina », arrivant au bon endroit et au bon moment trois fois de suite, ce n’est plus du hasard, c’est à mon avis un effet facile et employé deux fois de trop. L’autre bémol, plus sévère que ce détail – et ça va être ici difficile de l’expliquer sans déflorer quelques éléments du livre, c’est que, mis bout à bout, les résolutions ne sont vraiment pas nouvelles. Le tueur des chauffeurs de taxi ? Etonnamment, aucun des policiers ne semblent avoir entendu parler de ça ; je veux bien croire que ça n’est pas très commun, mais on ne compte pas le nombre de films, pour ne parler d’eux, qui ont déjà utilisé ce désordre psychiatrique (certains passages m’ont même fait sacrément penser à un ouvrage, non lu mais présent dans PP, qui a été adapté dans un film assez connu de 1996). Les textes en italique et relatifs à l’assassin ? On est également dans le poncif. Je ne dis pas que ça ne tient pas la route, je dis simplement que c’est du déjà-vu ou du déjà lu. Bref, l’ensemble est agréable à lire et très divertissant, mais ça ressemble à mes yeux à un habile patchwork où Mathieu Lecerf a cousu entre elles des pièces de tissu assez disparates, déjà maintes fois employées auparavant, pour un résultat plutôt décevant car sans éclair véritable de génie ni d’originalité. Et je ne parle pas des deux derniers événements – ce que l’on faisait des enfants dans cette institution, arrivant comme un cheveu sale dans une soupe tiédasse, ainsi que l’ultime rebondissement concernant Esperanza, qui se pointe également de façon incongrue. Bref, pas un mauvais livre du tout, loin de là, mais selon moi, un roman qui réemploie avec dextérité de vieilles ficelles sans pour autant en faire une belle dentelle.

    04/12/2023 à 18:13 5

  • Nayeli

    Thomas Mosdi, Gianluca Pagliarani

    7/10 Du cimetière du Père Lachaise à la Nouvelle-Espagne de 1574 en passant par la jungle du Yucatan en 1519, des razzias sur des villages à l’esclavagisme des survivants jusqu’aux sorcelleries, un cinquième opus inspiré, très réussi du point de vue graphique, propre dans le traitement de l’histoire et, une fois n’est pas coutume, assez maigre en scènes d’érotisme.

    03/12/2023 à 15:04 2

  • Messaline

    Marco Dominici, Thomas Mosdi

    7/10 Dans les bas-fonds de Rome, on s’adonne à la prostitution, mais l’un de ces péripatéticiennes cache bien son jeu autant que son identité : il s’agit de Messaline. Une relecture de la grande Histoire au graphisme très réussi et à l’intrigue subjectivement plus agréable que dans certains précédents tomes. Messaline, Poppée, Claude, avec complots de cour et pressions politiques, pour un opus bien moins ouvertement érotique que d’autres.

    03/12/2023 à 15:03 1

  • Ciudalia

    Frédéric Genêt

    8/10 Don Benvenuto est un tueur à gages, et il reçoit un jour une pièce de monnaie frappée de trois traits, comprenant aussitôt que l’on a besoin de ses services. Don Mascarina lui demande en effet de tuer quelqu’un qui s’avère être un maître sorcier, et Mascarina est retrouvé mort aussitôt après.
    Traits incisifs, scénario inspiré, du souffle, scènes de bataille très réussies : un premier tome alléchant pour cette série qui se déroule dans une Espagne habilement restituée.

    02/12/2023 à 22:46 3

  • Dog End tome 3

    Yurikawa

    6/10 Alors que nos trois compères roulent vers la Sky Tower, un obstacle se dresse devant eux en la personne d’un tueur à gages muni d’une batte de baseball, et ça ne sera pas la dernière des confrontations avec ces assassins venus leur barrer la route. Un ton toujours aussi WTF, et même si les combats à la Dragon Ball peuvent surprendre voire décevoir et lasser (ce qui est un peu ce que je ressens), l’ensemble demeure amusant et plutôt plaisant. Néanmoins, j’espère que la suite sera plus mordante.

    02/12/2023 à 22:45 3

  • Btooom ! tome 7

    Junya Inoue

    5/10 Ryota se souvient de son premier amour brisé et des coups qu’il a données suite à cette trahison. On retrouve ensuite le décor de cette île où se déroulent des combats à coups de petites bombes. Mis à part l’épisode du cul-de-basse-fosse, mon avis rejoint celui émis à propos du précédent tome : malgré une esthétique sympa et un déroulé plutôt divertissant, l’intrigue ronronne, sans jamais chercher l’originalité, des éléments marquants, ou des rebondissements venant dévier une trajectoire scénaristique trop plan-plan.

    02/12/2023 à 07:41 3

  • Eanna

    Gianluca Acciarino, Thomas Mosdi

    6/10 Enfin un peu d’allant avec l’entame de ce troisième tome et une incursion militaire et sanglante dans le temple. L’intrigue reprend également un peu d’énergie mais demeure un peu attendue voire téléphonée avec la vengeance d’Eanna qui va châtier ceux qui l’ont déchue, sexuellement exploitée puis abandonnée dans le désert.

    29/11/2023 à 17:02 2

  • Roxelane

    Adriano De Vincentiis, Thomas Mosdi

    6/10 D’Istanbul à la Russie en passant par la Crimée et Venise, un deuxième tome qui mise davantage sur sa beauté graphique et l’érotisme omniprésent que sur l’intrigue qui, selon moi, patine un peu. C’est très agréable à regarder mais l’histoire n’avance pas selon le tempo que j’aurais espéré.

    29/11/2023 à 17:00 2

  • Camilla

    Thomas Mosdi, Laurent Paturaud

    6/10 Après un bref passage dans l’Egypte antique avec la belle Méhousekhé, le lecteur se retrouve dans le Paris de 1794, auprès d’une magnifique femme qui séduit Robespierre. Celui que l’on surnomme « L’Incorruptible » décide de rendre un hommage public à Isis.
    Un curieux cocktail d’érotisme, d’ésotérisme, de relecture de la Révolution française, et même s’il est trop tôt pour juger cette série qui se centre sur ces mystérieuses « filles de Lilith », voilà une plutôt bonne amorce tandis qu’apparaît Bonaparte en toute fin de l’ouvrage.

    29/11/2023 à 16:59 2