El Marco Modérateur

3405 votes

  • Résolu

    Blake Pierce

    3/10 Riley Paige, désormais instructrice au sein de l’UAC (Unité d’Analyses Comportementales), discute avec ses étudiants, répond à leurs questions et se rend vite compte que sa place est sur le terrain et non dans un amphi. Une nouvelle très courte et guère emballante, avec pas mal de clichés à la clef, aussitôt oubliable (et aussitôt oubliée en ce qui me concerne), sans grand intérêt, à part probablement pour les fans de l’héroïne Riley Paige ou les aficionados de Blake Pierce qui leur a glissé ici un petit bonbon, mais une confiserie assez fade, bien trop courte en bouche et ne présentant qu’une importance très secondaire.

    23/12/2023 à 07:48 5

  • Un ange trépasse

    Tome, Luc Warnant

    7/10 Un début très amusant, avec un corbillard réquisitionné et une folle course poursuite. Soda est un policier new-yorkais un peu branque qui dissimule sa véritable profession auprès de sa mère en lui disant qu’il est pasteur. Un premier tome assez cocasse où il va cavaler après l’homme qui l’a agressé dans son immeuble. Beaucoup d’humour et d’action, avec un policier qui ne se sépare jamais de son Colt Python. Très divertissant malgré, il est vrai et en même temps c’est très compréhensible, un graphisme daté.

    21/12/2023 à 18:37 2

  • Les Dépanneurs de l'au-delà

    Serge Brussolo

    5/10 Autant j’avais bien apprécié le premier tome, autant celui-ci s’avère fort décevant. Là, Lana part sur une station orbitale où s’enchaînent des éléments déjà lus ou vus maintes et maintes fois ailleurs (intelligence artificielle castratrice voire prédatrice, robots, expérimentations, cryogénisations, etc.), puis retour sur Terre avec un récit où se mêlent un peu de survivalisme, un étrange vent qui remodèle les individus en les transformant en hybrides animaux-végétaux-minéraux (belle idée, d’ailleurs) et une histoire d’extraterrestres où le titre ne prend son sens que dans les dix dernières pages. Tout cela reste inventif, c’est certain, mais Serge Brussolo, malgré toute l’admiration que j’ai pour lui, donne l’impression de naviguer et d’écrire à vue, sans savoir véritablement où il compte accoster, et multiplie des péripéties qui ne lui ressemblent guère, car attendues, presque téléphonées. Bref, une désillusion, surtout par rapport au premier opus, bien mieux tenu et conduit.

    20/12/2023 à 17:57 2

  • Leviathan tome 1

    Ôtsuka Eiji, Yu Kinutani

    7/10 Un homme, découvert dans un désert de sel, que l’on croyait mort mais qui est bel et bien vivant. Samizo Kôhei revient ainsi au Japon après une longue absence. Ça sera pour le lecteur l’occasion de découvrir ce que sont les « miroirs humains » et autres « êtres humains de remplacement ». Esthétiquement, c’est très réussi (cf. la scène où de petites créatures sortent des crânes), follement gothique et inquiétant, brassant les références autant religieuses que littéraires (impossible de ne pas penser au mythe de la chose de Frankenstein, elle-même reconstituée à partir de morceaux de corps épars). Ce manga, premier de la série, s’avère intéressant et graphiquement très affûté, même s’il se montre parfois un peu trop bavard.

    19/12/2023 à 18:52 2

  • Le Lama blanc

    Georges Bess, Alexandro Jodorowsky

    6/10 Un rêve prémonitoire, avec un enfant agrippé à un avion et abattu à la mitrailleuse, porte un édile tibétain à mourir afin de permettre l’aube d’une ère nouvelle. L’esthétique a certes vieilli (cette BD date de 1988, tout de même, ceci explique amplement cela), mais le récit n’en demeure pas moins assez intéressant et plutôt original, même si je suis resté en partie hermétique à ce mysticisme bouddhiste (contre lequel je n’ai évidemment rien du tout, ça doit être ma mentalité et ma culture intrinsèquement occidentales qui doivent être en cause). Sympathique dans l’ensemble, mais peut-être pas au point de me porter à continuer cette série.

    19/12/2023 à 18:51 2

  • Thuy Diêm

    Denys, Daniel Pecqueur

    4/10 Séances de torture et fusillades à gogo pour commencer ce troisième et ultime tome de la série. On reprendra encore une bonne rasade de clichés du genre (le type suspendu au patin de l’hélicoptère, l’intervention des tarés du KKK qui arrivent comme des cheveux gras sur une soupe fadasse, le chef des hackers suffisamment con pour avoir oublié son ordinateur portable sur un yacht, etc.). Seule la référence directe à Phan Thị Kim Phúc, la pauvre gamine brûlée au napalm lors de la Guerre du Vietnam, a un peu relevé le niveau de mon attention, d’autant que même le final est téléphoné, mièvre et sans la moindre saveur. Une conclusion un peu bâclée pour une série guère passionnante.

    18/12/2023 à 17:38 3

  • Prison School 008

    Akira Hiramoto

    1/10 Je m’étais pourtant juré de ne plus continuer avec cette série, mais j’ai fait preuve de faiblesse en lui donnant une énième chance. Mal joué de ma part. Là, ça commence avec une partie de « cul de fer », mélange de bras de fer et de twerk : classe… Le reste est du même tonneau : pornographie à peine voilée, scène où un personnage pisse dans une bouteille, une intimité féminine baptisée Médusa qui convie un pénis à une forte érection… Vous voulez en savoir davantage ? Non, hein ? Moi non plus.

    18/12/2023 à 17:36 3

  • Urbex mortel

    Betty Piccioli

    7/10 De nuit, un groupe d’adolescents pénètre dans une maison où, vingt ans plus tôt, la famille Dramont a été assassinée par un psychopathe sanguinaire qui n’a jamais été capturé. La demeure est-elle pour autant inhabitée ? Non, car y rôde le spectre de Gwendoline, membre de la famille massacrée, ainsi qu’un mystérieux inconnu qui ne voit pas d’un bon œil l’intrusion de ces gosses, au point de vouloir les tuer les uns après les autres. Vous incarnez Gwendoline et devez faire de votre mieux pour protéger les ados en très grand danger.

    Cet ouvrage de Betty Piccioli illustre parfaitement le concept de livre-jeu, avec des choix imposés à la fin de chaque chapitre – principalement des lieux vers lesquels se diriger – qui offrent ainsi une véritable arborescence dans l’ouvrage. En soi, l’idée n’est pas nouvelle mais elle est bien maîtrisée par l’écrivaine qui se distingue par le ton inhabituel de cet opus : il est sanglant. Sans pour autant ouvrir à fond le robinet de l’hémoglobine, Betty Piccioli n’hésite pas à laisser le prédateur anéantir les membres de l’expédition avec beaucoup de violence, et le lectorat doit savoir que les coups de couteau et autres têtes tranchées figurent dans ces pages. Dans le même temps, l’auteure fait habilement « revivre » Gwendoline au cours de cette traque très tendue, au suspense lourd et à l’ambiance anxiogène, avec de belles réflexions quant à l’existence, la rédemption et l’amitié. Il est cependant un peu dommage que les choix proposés au lecteur soient si peu nombreux, ne portant pas sur la réflexion face à une situation mais uniquement sur des alternatives peu convaincantes car finissant systématiquement sur des réussites, la seule différence étant le nombre d’ados sauvés.

    Un bon livre-jeu qui se différencie davantage par son ton violent et mature que par les directions scénaristiques offertes, guère déterminantes.

    18/12/2023 à 06:53 4

  • Dolls tome 1

    naked ape

    3/10 Dans un futur proche (« Troisième Empire de Tôto », officiellement) : le taux de criminalité est tel que les suspects/coupables sont jugés par contumace et exécutés par des forces spéciales afin de pallier la surpopulation pénitentiaire. Une unité radicale dont les membres sont chargés d’appliquer cette justice expresse et auxquels s’opposent « Les chasseurs de poupées », des terroristes décidés à les annihiler.
    Un premier tome que j’ai trouvé très poussif, au dessin guère engageant et au scénario inabouti malgré une idée de départ qui, ma foi, pouvait le faire. L’ensemble n’est finalement que peu passionnant et encore moins original, alors je m’arrête là pour cette série.

    17/12/2023 à 19:42 3

  • Premiers doutes

    Jérôme Hamon, Lena Sayaphoum

    6/10 La mère de Capucine est contrainte de consulter pour s'assurer que sa fille ne va pas aussi mal que ça tandis qu'Emma poursuit son rêve de danse hip-hop - et le désistement de Delphine pourrait lui permettre d'intégrer plus rapidement l'équipe de Jake. Toujours pas ma came mais ça reste divertissant et suffisamment sucré pour plaire au lectorat visé.

    17/12/2023 à 17:54 2

  • Un Rêve pour trois

    Jérôme Hamon, Lena Sayaphoum

    6/10 Emma et Capucine sont soeurs, elles partagent la même passion pour la danse, mais leurs techniques sont très différentes : Emma n'a rien d'académique tandis que Capucine se glisse plus facilement dans le moule de la grâce attendue. Amour, auditions, pression familiale, le tout au gré d'un dessin très coloré et adapté à son lectorat que j'imagine jeune et plutôt féminin. Clairement pas mon genre mais ça n'en demeure pas moins assez agréable.

    17/12/2023 à 17:44 3

  • Mexicana – Tome 1

    Mars, Matz, Gilles Mezzomo

    7/10 Emmett Gardner est garde-frontière et il revient d’une opération quand il reçoit un coup de téléphone : son fils Kyle vient d’être arrêté. Il s’est mis dans un pétrin pas possible en devant assassiner Ricardo Cabrera, un trafiquant de drogue rival du gang pour lequel il travaille. Pour le sortir d’affaire, Emmett tue Cabrera avant d’apprendre qu’il était en réalité un agent des stups infiltré.
    Une entame classique mais diablement efficace et prenante, et qui s’achève par notre héros kidnappé et dans le repaire du narcotrafiquant. Vraiment bon.

    16/12/2023 à 08:05 3

  • Des Bleus à l'âme

    Garth Ennis, Darick Robertson

    7/10 On est immédiatement dans le ton avec l’entame de ce quatrième tome : de l’humour grivois, des superhéros, du sexe, et une héroïne qui se pose des questions sur Dieu. L’intrigue n’est pas à mon goût le point fort de cette BD en particulier, mais le ton demeure très plaisant et l’ensemble sacrément divertissant : c’est du vitriol que l’on boit comme si c’était un délicieux jus de fruits.

    14/12/2023 à 19:34 3

  • Le Vertige de la peur

    Linwood Barclay

    9/10 New York connaît depuis quelque temps une série d’incidents inquiétants et singuliers : des ascenseurs tombent en panne et entraînent la mort de plusieurs personnes. Deux officiers de police, Lois Delgado et Jerry Bourque, se mettent à enquêter tandis que Barbara Matheson, une journaliste pugnace, ennemie farouche du maire Richard Wilson Headley, va bientôt les rejoindre dans leur investigation. Une course contre la montre s’amorce dans cette ville si verticale tandis que d’autres cabines provoquent des décès supplémentaires.

    On connaît très bien Linwood Barclay, son imagination fertile, son talent de conteur, l’originalité de ses intrigues et leur immense efficacité : ce Vertige de la peur, pour notre plus grand plaisir, ne déroge pas à la règle. Voici donc un thriller de premier ordre, original et retors à souhait. Les divers personnages que l’on y trouve sont très bien caractérisés. Bourque est un policier encore traumatisé par une récente bavure qui met à mal sa respiration en période de stress, obsédé qu’il est par une étrange pluie de gouttelettes de sang. Matheson est une journaliste sacrément têtue et maligne, qui doit aussi composer avec sa fille Arla, dont le tempérament est également solide et bouillonnant. Parallèlement, Linwood Barclay, en écrivain chevronné, a su dissiper les clichés du genre et dépeindre un maire bien plus complexe et dense qu’attendu, autrefois un parfait salopard, aujourd’hui capable de beaux élans du cœur et ayant des relations ambivalentes avec son fils Glover. Les chapitres, courts et intenses, alternent à merveille, le suspense est maintenu à un excellent niveau et sans le moindre temps mort, et de nombreux épisodes viennent s’ajouter à l’histoire, la rendant encore plus puissante et attractive, comme ces militants dénommés les « Flyovers » ou les agissements de la sécurité intérieure des Etats-Unis alarmés par la mort d’une scientifique lors de l’un de ces accidents d’ascenseur. En outre, le final réserve bien des surprises quant à l’identité du criminel ainsi qu’en ce qui concerne ses motivations, et c’est au terme d’une excellente tension dramatique, dans un building assiégé par un individu prêt à tout pour assouvir sa vengeance, que se bouclera ce roman mémorable.

    Linwood Barclay nous enchante une fois de plus avec ce livre nerveux et haletant, au pitch alléchant, et qui se permet en plus de nous gratifier de réparties savoureuses, de beaux moments d’émotion et de ce qui manque parfois aux ouvrages du genre, à savoir une âme. Croyez-moi : vous ne pénètrerez jamais plus dans une cabine d’ascenseur sans un moment d’appréhension.

    14/12/2023 à 06:48 5

  • Rancune de condamné

    H. R. Woestyn

    2/10 Léopold Lacour a été appréhendé par l'inspecteur Pinson et, même s'il peut bénéficier de circonstances atténuantes, est condamné à deux ans de prison. Il menace alors directement le policier mais ce dernier n'est guère inquiet. Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de menace explicite...
    Une nouvelle qui part sur un pitch classique et seule la confrontation finale pouvait apporter un peu de piment à l'ensemble... ce qui n'a pas été le cas. Je m'attendais à un rebondissement - mis à part celui concernant le mensonge originel du criminel mais il est presque sans intérêt - qui n'a même pas eu la bonne idée de toquer à la porte de ce récit très court et particulièrement amorphe. Une sacrée désillusion, en ce qui me concerne.

    13/12/2023 à 18:47 3

  • Le Faux Moribond

    H. R. Woestyn

    3/10 On retrouve l'inspecteur Pinson en congé suite à une blessure par balle, le voilà à Saint-Valery-en-Caux en villégiature, et c'est à son voisin, un vieux monsieur mourant, que notre limier va s'intéresser à la demande de sa belle-fille. L'idée est intéressante mais le récit - fort bref - est complètement tailladé par un titre décidément beaucoup trop explicite. Il saborde tout suspense avant même presque l'écoute de cette nouvelle. Un choix qui s'avère très toxique, presque suicidaire.

    13/12/2023 à 18:05 2

  • Un Crime étrange

    H. R. Woestyn

    3/10 L’inspecteur Pinson, ami de l’écrivain Parent, en vient à parler avec lui d’un voisin découvert mort dans sa serre et dont on ignore l’identité du meurtrier. Le policier demande son aide à l’auteur pour comprendre cette affaire.
    Une nouvelle dont la résolution sera apportée par un élément présent dans la bibliographie d’Alexandre Dumas. Dans ce très court récit (environ 9 minutes en audio), on se contrefiche de l’identité du coupable, c’est davantage le mobile qui est recherché. Rien de bien flambant, le récit est effectivement trop bref et simple, et cette concision vient avorter tout plaisir littéraire. L’idée est sympathique mais son traitement très décevant.

    13/12/2023 à 17:47 2

  • Blackwood

    Michael Farris Smith

    9/10 Vingt ans après avoir vu son père se pendre, Colburn Evan est de retour dans la bourgade de Red Bluff, dans le Mississippi profond. Il a répondu à une petite annonce pour occuper un salon qu’il loue pour rien et s’adonne à l’art contemporain. La cité est depuis longtemps envahie par le kudzu, une plante grimpante qui phagocyte les lieux avec l’acharnement d’une marée verte. Tous ne voient pas d’un bon œil le retour du jeune homme, sauf Celia, la fille de la diseuse de bonne aventure que son défunt père consultait. La disparition de jumeaux risque de rouvrir des plaies encore mal cicatrisées.

    Après les très bons Une Pluie sans fin, Nulle part sur la terre et Le Pays des oubliés, Michael Farris Smith nous revient pour notre plus grand plaisir avec ce roman sombre et entêtant. Ce qui frappe l’esprit en premier, c’est sa prose : déstructurée, fracassant discours directs et indirects, désorganisant les dialogues et faisant écho aux démons qui tourmentent nos protagonistes ainsi que cette petite ville. Le livre, assez court, compile ce qui se fait de mieux dans le domaine : des personnages accidentés, aux trajectoires de vie brisées, déchirés par des passés abimés, et tâchant de vivre, voire de survivre, comme ils peuvent. L’inquiétante disparition de frères jumeaux viendra allumer la mèche de l’implosion tant attendue, tant redoutée. Michael Farris Smith décrit avec une immense économie de mots et d’effets les traumas, les ambiances lourdes, les carambolages entre des individus pour qui tout espoir semble impossible. Les scènes, pourtant courtes, peignant cet étrange couple de vagabonds accompagnés de leur fils tout aussi inquiétant, sont en soi de purs bijoux de noirceur. Les tensions vont aller en s’exacerbant, et l’épilogue, en deux temps, alterne la fièvre d’un dénouement inattendu et ténébreux, et une mort en approche qui remuera même les âmes les plus froides.

    Un ouvrage fort et mémorable, qui n’a nullement besoin d’accumuler les pages et chapitres pour soulever les cœurs et les tripes. Un récit puissant, peuplé de personnages tout ce qu’il y a de plus simples, dépouillés de toute espérance et d’aspiration au bonheur. Michael Farris Smith offre un sublime porte-voix à ces êtres oubliés par la félicité.

    12/12/2023 à 07:00 5

  • Maître Dagélius

    Luigi Critone, France Richemond

    5/10 1698 (soit deux ans après le précédent tome) : Johann poursuit ses travaux. Scènes de cour, nocturnes, de réunion de la société secrète : l’ensemble demeure agréable mais le rythme se met à devenir un peu ronronnant, je trouve. Malgré l’incendie ainsi que la ressuscitation en fin d’ouvrage, ce deuxième tome est assez mou. Dommage.

    11/12/2023 à 20:13 2

  • Le Saint des tueurs

    Garth Ennis, Steve Pugh

    8/10 Autre époque, mais personnages similaires : un flashback permettant de connaître l’histoire – ou la légende – du saint des tueurs qui œuvra durant le temps des cowboys. Personnages très caractérisés et souvent sinistres, explosions de violence (la première dans cette BD se déroule dans un salon), les codes du western fidèlement réinterprétés, et des actes sacrément sauvages (scalps, viols de cadavres, fusillades nourries). « Tu as de la chance qu’il ne t’ait pas tuée ! Cet homme est pire que Satan ! ». Un massacre et un incendie homériques à Ratwater pour clore ce récit sombre et furieux.

    11/12/2023 à 19:47 2