848 votes
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Je t'aime
9/10 Moi aussi, je t'aime, Barbaba ! Je te distribue les bonnes notes comme Jésus distribuait ses petits pains, c'est dire !
Tu es la meilleure chirurgienne des émotions que je connaisse, tu sais disséquer et analyser comme aucun autre auteur les tourments de nos sentiments et de nos pensées. Tes phrases sont si pertinentes ! Elles font mouche à tous les coups et j'en ai noté quelques unes, comme à chaque fois que je te lis.
J'ai souvent eu les larmes aux yeux devant le cauchemar dans lequel tu as plongé chacun de tes personnages, Parce que tu les tortures jusqu'au bout, les pauvres ! Et je me suis plusieurs fois mise à leur place parce que ce qu'ils vivent, cette existence qui bascule soudainement, pour un petit rien, dans le chaos, on peut tous le vivre. Cette proximité, cette empathie avec tes héros ordinaires rend ton histoire absolument terrifiante et d'une violence psychologique insoutenable.
Ton dernier roman traite de tes thèmes fétiches : les relations humaines au sein d'un couple ou de la famille. Mais là, tu as surtout accès ton récit sur les enfants : que ne ferait pas un père ou une mère pour sauver ou pour venger coûte que coûte son enfant adoré ?
Ce fut une lecture émouvante, intense et réaliste. J'ai dévoré cette histoire, j'ai été bouleversée par Nicole et Solange et même si j'avais deviné depuis le début le pot aux roses (enfin, de cannabis), le suspense m'a achevée.
Bravo Barbara et vivement le prochain !23/07/2018 à 07:53 6
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La cellule de Zarkane
10/10 Ce n'est pas un coup de coeur, c'est un coup de foudre.
Envoûtée, charmée, captivée par l'intensité poétique des mots de l'auteur, par ses remarquables jeux de langage et ses métaphores qui frappent presque à chaque phrase, sans lourdeur, tout en délicatesse et pudeur. Dieu que ce livre est beau !
Beau par les sentiments et la sensibilité qu'il dégage, beau par l'intensité de son histoire, beau par la puissance romanesque de la destinée de Zarkane. Même la genèse de ce prénom, Zarkane, est sublime.
Rien que pour son écriture et ses personnages forts, le livre méritait la note maximale. Mais si on y ajoute, en plus, une jolie construction et un scénario incroyable avec deux rebondissements finaux totalement inattendus, alors on a entre les mains un roman exceptionnel, un bout de sombre paradis.03/06/2018 à 15:36 14
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Le Joueur d'Echecs
8/10 Datant pourtant de 1943, ce roman n'a pas pris une ride. J'ai trouvé son écriture étonnamment, fluide et moderne.
Fin, intelligent et intrigant, le joueur d'échecs captive dès les premières pages. Si, l'étonnante histoire du jeune prodige d'échecs, Czentović, capture le lecteur dès le début, l'entrée en scène de Monsieur "B" achève de le rendre accro.
Stefan Zweig décrit avec simplicité mais perfection tous les ressorts mentaux de son personnage principal et on ne peut que s'incliner devant la subtilité et le talent de l'auteur.
Un excellent roman "psychologique", sans meurtre, sans scène d'action, sans enquête, mais pourtant d'une redoutable intensité.
La fin m'a cependant paru un peu abrupte d'où la note de 8.03/06/2018 à 15:15 5
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Poulets grillés
7/10 Une équipe de flics sympathiques au service d'un roman sympathique. Non violent, non sanglant, le scénario met en avant cette bande de bras cassés aux prises avec deux vieux meurtres non résolus. Si on n'éclate pas de rire face à leurs péripéties, on suit, avec plaisir et parfois le sourire aux lèvres, le déroulé de leurs enquêtes.
Agréable et divertissant, sans être franchement révolutionnaire.03/06/2018 à 14:56 8
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Passager 23
7/10 Ce thriller, c'est une machine de guerre : Fitzek dégaine la mitraillette à rebondissements et la kalachnikov à cliffangers à chaque chapitre. Le lecteur est pris en otage dans ce huis clos insensé, dans ce tourbillon vraiment too much mais clairement assumé.
L'auteur nous embarque sur sa croisière maudite et nous fait voir du pays. Cabines secrètes, trappes, pièces non répertoriées sur les plans, vous fouillerez les entrailles du Sultan des mers en compagnie de l'indomptable Martin Schwarz (nom ridiculement classique au regard de l'ensemble du bouquin !) et des nombreux personnages ambigus qui peuplent cet étrange navire.
Il y a de l'humour, le suspense déchire mais le contenu touche quand même un sujet délicat et dérangeant qui m'a mise mal à l'aise.
L'épilogue n'est pas mal du tout et on y apprend quelques éléments intéressants sur les nombreuses disparitions lors de croisières.
A lire donc, si vous n'êtes pas allergique à l'artillerie lourde et au "tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice".20/05/2018 à 19:42 10
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Troupe 52
7/10 Dégueu ! Ce n'est pas très élégant, certes, mais c'est vraiment le mot qui caractérise le mieux ce roman.
Troupe 52 est un "survival" accrocheur qui ravira les amateurs du genre et donnera la nausée aux phobiques (comme moi) des immondes parasites grouillant, et pas qu'un peu, au sein des pages de ce bouquin beurk.
Effectivement, comme le mentionnent les autres critiques, la psychologie des personnages n'est pas sacrifiée sur l'autel de la "goretitude" et le scénario est bien ficelé jusqu'au bout.
J'ai beaucoup apprécié les passages scientifiques et je me suis d'ailleurs empressée de vérifier certains aspects sur internet, histoire de rajouter une couche de pouerk au déjà bien pouerk.
Une lecture efficace et éprouvante (oh que ça fait du bien quand ça s'arrête !) mais dans le genre "survie dégueu", j'ai quand même préféré l'intensité du roman de Scott Smith : Les ruines.19/05/2018 à 19:40 11
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Les Larmes noires sur la Terre
10/10 J'ai dévoré ce roman ou plutôt c'est lui qui m'a dévorée. Moi qui fonctionne à l'émotion, je ne pouvais qu'être retournée par cette histoire hors normes, par cette espèce de dystopie presque crédible et si proche de nous.
J'ai mis du temps pour écrire ma critique, ne trouvant pas de mots assez justes pour exprimer mon ressenti et pour rendre hommage à Sandrine et à ce livre qui est, pour moi, son chef d'oeuvre.
Il reste la poussière bien que froid et aride, m'avait convaincue que l'auteure était très douée pour nous décrire à la perfection les sons, les goûts ou les odeurs.
Et là, avec Les larmes noires sur la Terre , on atteint le summum de la sensorialité. Quand Moe évoque la douceur et le parfum de la peau de son bébé, l'odeur du café fraîchement moulu le matin ou les sensations extrêmement détaillées des souffrances de son corps et de son âme, j'avais l'impression de ressentir les mêmes choses qu'elle.
Durant ma lecture, j'ai vécu pendant deux jours avec ces six femmes (leurs histoires sont extraordinaires !), les six héroïnes courageuses et pugnaces de cette odieuse casse. J'étais en totale communion avec elles et j'ai eu la sensation de partager leur enfer. Une expérience éprouvante qui m'a laissée complètement K.O.
A chaque page, la sensation de tristesse infinie, l'absence d'espoir et la malchance m'ont serré le cœur et la gorge. Et les yeux ont piqué de nombreuses fois.
Les larmes ont commencé à couler lors du dernier chapitre mais l'épilogue m'a achevée et les vannes ont lâché lorsque la pression constante maintenue par l'auteur s'est dégonflée d'un coup : j'ai pleuré à gros sanglots.
Je ne m'attendais pas à une telle fin. Je ne l'ai pas vue venir, surtout connaissant les autres oeuvres de Sandrine Collette. Elle m'a bluffée.
J'ai passé la journée à me remettre de ma lecture : je ne vous félicite pas d'autant de talent, madame Collette !
On s'en doutait mais maintenant, on en a la certitude, vous êtes géniale !27/04/2018 à 17:25 13
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Toutes blessent, la dernière tue
9/10 Un livre vraiment exceptionnel, dans la même veine que Meurtres pour Rédemption. Il y a toujours ce côté romanesque, cette intensité de folie et les qualités indéniables de conteuse de Karine Giebel qui nous hypnotisent de bout en bout. J'ai été captivée et j'ai englouti les pages les unes après les autres, presque d'une traite. Toutes blessent, la dernière tue est désormais gravé dans ma mémoire à tout jamais.
Oui mais...C'est le plus dur des titres de l'auteure (et pourtant elle avait déjà placé la barre haute de ce côté là). Si les scènes violentes étaient peut-être légitimes dans Meurtres pour rédemption, compte tenu du contexte et de la personnalité de l'héroïne, là, c'est totalement injustifié. Le personnage principal est une petite fille, pure et innocente, qui ne tombe que sur des pourritures dans un cadre banal et quotidien où la violence extrême n'a, logiquement, pas sa place.
Sans le sadisme et les scènes de torture, nombreuses, qui émaillent le roman, j'aurais mis 10/10. Mais là, j'ai vraiment trouvé que Karine dépassait les limites. Elle n'avait pas besoin de ça pour écrire une grande histoire.27/04/2018 à 16:55 14
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Te laisser partir
8/10 Roman d'une grande finesse où les émotions sont ciselées et exploitées à merveille. Le personnage de Jenna est terriblement attachant et le devient de plus en plus, au fur et à mesure que l'on découvre, avec stupéfaction et tristesse, son histoire.
Par un procédé narratif astucieux (un peu façon Michel Bussi dans Nymphéas noirs), l'auteure nous piège à la fin de la première partie et J'avoue que je me suis faite avoir en beauté !
Si la première moitié peut sembler un peu "fleur bleue", la seconde en est clairement l'opposée. La perversion narcissique, dans toute son horreur, fait son entrée et nous glace d'effroi. Te laisser partir est probablement le meilleur livre que j'ai lu sur ce thème et la mention de "thriller psychologique" prend là tout son sens.
27/04/2018 à 16:39 7
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La Dame de pierre
6/10 Une écriture très soignée et un héros principal taiseux mais touchant en diable. J'ai un peu moins accroché aux autres personnages.
Xavier-Marie Bonnot nous offre un roman "rural" un peu austère, dans la même veine que ceux de Franck Bouysse, c'est vrai.
L'intrigue est bien travaillée, le suspense est là (malgré la lenteur assumée et le manque d'action) et les amoureux de la montagne y trouveront leur compte.27/04/2018 à 16:28 4
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La Femme à la fenêtre
6/10 Moi qui suis une fan des thrillers psychologiques, je n'ai pas été complètement séduite par cette femme à la fenêtre.
Le rythme est très lent et surtout, très répétitif. L'héroïne, agoraphobe et seule, passe une grande partie de son temps à boire du Merlot et à regarder des vieux films en noir et blanc. Je n'en pouvais plus à la fin !
Le rebondissement de milieu de lecture est largement prévisible et déjà rencontré dans d'autres romans.
Le suspense est cependant bien présent et permet de maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'à un final plutôt inattendu.
Lecture agréable et efficace mais il y a mieux dans le genre...
27/04/2018 à 16:18 7
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Les Voleurs du temps
4/10 Je déteste mettre des "mauvaises notes" et là je suis vraiment désolée d'en mettre une aussi basse à une auteure qui me semble être particulièrement douée et sympathique.
Corinne Martel est atypique (je l'avais déjà remarqué lors de son premier roman) et Les voleurs de temps est un ovni littéraire.
J'ai totalement adhéré sur la forme car Corinne nous propose une oeuvre complètement novatrice. L'idée des tableaux est géniale, celle des sommaires à chaque début de chapitre, également. L'écriture est soignée et parfois même poétique.
Mais j'ai détesté le fond. J'ai trouvé le livre d'une rare violence et d'ailleurs, la romancière prend le soin de nous prévenir et nous propose même de sauter les pages qui sont trop extrêmes. Le problème c'est que tout le contenu est extrême ! L'ensemble est sordide, pervers et soulève le coeur.
Les personnages ne sont pas délicieusement agités du bocal, ils sont tous gravement siphonnés et aucun n'est attachant. Cette absence totale de normalité est étouffante et désagréable.
Par ailleurs, l'auteure essaye d'embrouiller le lecteur par des changements de narration et par divers procédés stylistiques mais les fans de polars ne se laisseront probablement pas piéger et parviendront facilement à remettre les pièces du puzzle en place. Par conséquent, l'effet de surprise et les rebondissements tombent à l'eau.
Peut-être que d'autres lecteurs n'auront pas du tout le même ressenti que moi et rentreront sans problème dans l'univers déjanté de Corinne Martel. Je lui souhaite de tout coeur.
27/04/2018 à 16:09 7
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L'Opossum rose
7/10 Grace à ce roman, je sais désormais ce qu'est un opossum et que ce mot s'écrit avec un seul p. Ce serait nettement plus joli avec deux, c'est vrai, mais ce n'est pas moi qui décide.
A part ça, ce livre de Federico Axat débute sur les chapeaux de roue. Les premiers chapitres embrouillent délicieusement le lecteur qui est, il faut l'avouer, complètement perdu mais complètement accro. La suite est nettement plus classique et ledit lecteur se décramponne petit à petit de l'ouvrage au fur et à mesure que la surprise initiale se dissipe et que la lassitude pointe son nez. Le livre aurait gagné à être raccourci : trop de situations redondantes, trop de passages inutiles. Tiens, d'ailleurs, à quoi sert la pseudo bluette amoureuse de cette histoire ? Moi qui suis pourtant fleur bleue, je l'ai trouvée strictement inutile, allongeant un peu plus un roman qui n'en avait pas besoin.
Au final, une lecture plaisante, un scénario bien travaillé mais trop de longueurs et un petit air de déjà vu.18/03/2018 à 09:42 10
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Les âmes rivales
8/10 Si vous aimez les histoires d'amour, celles qui traversent le temps, celles qui sont contrariées, si vous êtes adepte du surnaturel et si la réincarnation est un sujet qui vous inspire, alors ce roman est fait pour vous !
L'écriture est simple et facile, le scénario s'écoule avec aisance et le lecteur, enchanté, ne pourra que s'attacher aux personnages qui essayent tant bien que mal de se sortir de ce trio amoureux violent et désespéré.
Lecture très agréable, douce et envoûtante qui ne pourra que ravir les amateurs du genre.
17/03/2018 à 09:01 5
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La Disparue de la cabine n° 10
8/10 Un presque huis-clos très efficace et distrayant. L'héroïne est parfois un peu tête à claques et les personnages manquent cruellement d'épaisseur mais comme le suspense est bien présent et le scénario, solide, le lecteur ne lâchera pas son bouquin avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire. Le tour de passe passe mis en place par l'auteure est plutôt ingénieux et il ne me semble pas l'avoir rencontré dans un autre ouvrage.
Bien aimé les petits "interludes" constitués d'extraits de journaux ou de forums internet : ils dynamisent le récit et créent des éléments perturbateurs ajoutant un peu plus de "mystère".
Enfin, le roman est soigné jusqu'à la fin, donc ne boudons pas notre plaisir !17/03/2018 à 08:49 5
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Que le diable soit avec nous
9/10 L'esprit de Stephen King règne indéniablement sur cette petite ville paisible du fin fond de l'Oregon, où le surnaturel entre sur la pointe des pieds pour bouleverser la vie de ses habitants.
Ce roman retourne le ventre, non pas en raison des scènes sanglantes (qui sont raisonnablement maîtrisées par l'auteure) mais à cause des tristes destinées des personnages qui chamboulent le lecteur jusqu'aux dernières pages.
On ne peut pas rester indifférent à l'abominable sort de Rosamund, qui porte sa croix de bout en bout, ou à celui du courageux Stevie, jeune héros incompris, extra et attachant mais si différent des autres, souffre-douleur de son frère et de son beau-père.
Rien n'est laissé au hasard dans cette histoire, rien ne manque, tout est soigné pour nous proposer une lecture immersive, intense et éprouvante jusqu'à une fin, brrrr, qui file quelques frissons.
Ania Ahlborn, avec la précision d'une orfèvre, prend tout son temps pour poser son cadre et ses personnages (animaux y compris) et nous offrir un conte horrifique fascinant, de haute volée, qui restera longtemps gravé en mémoire.14/03/2018 à 19:21 11
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Dans la peau d'un autre
8/10 Que voila un roman méchamment divertissant ! Je l'ai presque dévoré d'une traite.
L'écriture est simple mais l'histoire est bien pensée et le thème de l'hypnose, vraiment passionnant. L'auteur, docteur en physique, maîtrise son sujet de bout en bout et nous propose un thriller mâtiné de science-fiction, sans hémoglobine, mais empli d'humour, de suspense et de rebondissements. Ca ne s'arrête jamais et on suit avec délice les péripéties de Maxence/Philippe qui se retrouve dans un pétrin monstre !
A noter que ce roman a été édité par le biais d'un financement participatif (20000 euros versés par 467 internautes). Cela m'aurait bien plu de participer à la publication d'un ouvrage aussi sympathique.18/02/2018 à 18:54 6
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Arrive un vagabond
9/10 Une écriture simple et pourtant exceptionnellement belle.
Si vous aimez les thrillers haletants et les rebondissements incessants alors ce roman n'est pas pour vous. Si vous avez envie qu'on vous parle d'amour fou, de rêves, d'amitié et de loyauté, si vous avez envie d'entendre le rire cristallin du petit Sam et les jappements joyeux de Jackie Robinson alors lisez "Arrive un vagabond". Chaque phrase est d'une folle sensualité. Chaque mot est soigneusement choisi pour que vous puissiez vous délecter du froufrou des étoffes des robes de Sylvan, pour vous faire saliver devant un cochon de lait rôti au beurre et au cidre, pour vous serrer le coeur devant l'admiration béate de Sam pour son « Beebo ».
Un mélange étonnant de terroir et de glamour, de passion dévorante et de désespoir total, de droiture et de trahison où les personnages sont incroyablement puissants. Du chien de chasse au petit Sam, de la couturière de génie au pervers Boaty Glass, en passant par les deux héros, le pur Charlie et la chimérique Sylvan, ils vous laisseront tous un souvenir inoubliable.
Et que dire de ce final ? Le lecteur ne pardonne pas mais il comprend et il n'est pas le seul...
Un roman sublime, un futur "classique", peut-être, qui sera un jour étudié au lycée comme "Des souris et des hommes" auquel il m'a fait penser.18/02/2018 à 16:29 11
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Nulle part sur la terre
6/10 Le roman noir rural américain, c'est clair, je n'aime pas ça du tout. Mais là, il faut l'avouer, un charme indéniable se dégage de ce livre, un petit je-ne-sais-quoi de touchant dans ses personnages et les liens qui les unissent.
Cependant, le style de l'auteur (phrases à rallonges où s'empile une multitude de "et", absence de ponctuation, répétitions) a quelque chose de rebutant et m'a empêchée de savourer pleinement ma lecture.
Par ailleurs, l'histoire proposée par Michael Farris Smith n'est pas d'une folle originalité et la promesse de la Louisiane, que j'aime tant, n'est restée, justement, qu'une promesse.
Je n'ai pas été totalement séduite par ce titre qui ne va pas assez jusqu'au bout des choses. Dommage.18/02/2018 à 15:51 9
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Stasi Child
6/10 J'avoue que le titre me faisait un peu peur. Stasi ? Oulalala, encore un machin politique imbuvable et austère ! Et bien pas du tout ! On a entre les mains une bonne enquête policière, pas spécialement originale certes, mais dont l'intérêt réside justement dans l'atmosphère si particulière de cette Allemagne des seventies, déchirée en deux zones totalement opposées. C'est finalement assez dépaysant et l'auteur prend soin, dans son prologue charitable, de nous expliquer un peu le contexte historique et politique pour que les truffes (comme moi) en ces domaines puissent s'y retrouver. Bref, le rendu est plutôt sympa, sans plus.
24/01/2018 à 20:19 10