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De sang-froid
7/10 Une excellent écriture dans une Amérique des paumés avec une construction impeccable, qui manque cependant un peu de rythme.
16/06/2010 à 06:22
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La Cerise sur le gâteux
8/10 Un Poulpe bien orchestré sur fond de racisme.
02/06/2010 à 09:23 3
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Le Massacre des innocents
6/10 J'ai eu du mal à accrocher à l'histoire, à l'inverse des autres romans de l'auteur.
01/06/2010 à 12:35
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Les Désarrois de Ned Allen
7/10 Se lit bien, mais quand on connaît l'auteur, ses scénarios habituels avec une descente aux Enfers passent moins bien.
01/06/2010 à 12:32
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L'instinct de mort
7/10 Assez édifiant, à lire sans en faire un mythe.
01/06/2010 à 12:29
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La Malédiction d'Edgar
9/10 Pour narrer l’envers du décor de l’histoire américaine, Marc Dugain a choisi de retracer les péripéties du « plus grand salaud des Etats-Unis », le patron tout-puissant du FBI de 1924 à 1972, J.E Hoover; la longueur de son règne toute de signification rappelle la puissance que cet homme a pu acquérir pour rester aux commandes sous huit présidents, jusqu’à sa mort. L’écrivain met en scène cette frange des Etats-Unis grâce au manuscrit retrouvé des mémoires du numéro 2 du FBI, Clyde Tolson compagnon et amant d’Egard Hoover. Tous les coups fourrés, les manipulations, le cynisme, la machinerie cruelle, les écoutes téléphoniques en guerre contre l’ennemi intérieur sont mis en action pour rendre un récit captivant. Le clan Kennedy, du salace patriarche Joe au saint Robert en passant par l’excessif John, sont secoués sans complaisance.
Quelle est cette « malédiction d’Edgar » ? Dans cette Amérique à la surface puritaine avec un Hoover, censé gardien d’une morale, il semble que son homosexualité soit devenu une malédiction, son seul talon d’Achille dans le contexte de son époque.
Un livre captivant mené tambour battant par une plume fine et entraînante. Polar politique ou roman noir ? En tout cas, un bon complément de la trilogie « Underworld Usa » d’Ellroy avec une écriture plus abordable…01/06/2010 à 12:26
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L'évangile du billet vert
8/10 Larry Beinhart, dans « Salvation Boulevard » (2008), traduit à la Série Noire en « L’évangile du billet vert » (avril 2010) s’attaque à la folie évangéliste et tire des salves sur le prêche de ses églises. L’ouvrage s’inscrit dans la période suivant le 11 septembre et ses excès. « Nous sommes en guerre. Notre ennemi n’hésite pas à tuer. Il est sans pitié. Notre ennemi est barbare et violent. Ce n’est pas une guerre entre civilisations. C’est une guerre pour la civilisation ». Le discours d’une Amérique Bush en temps de guerre est bien entendu visé. Comme dans la Bible on rencontre des myriades de contradiction, il est aisé de faire coller ses théories à tel ou tel passage du livre saint, au besoin, il suffit de tordre un peu l’interprétation. Beinhart prend un certain plaisir à montrer quelques coups tordus.
Ce livre est bien entendu un roman policier avec une intrigue assez bien ficelée. Carl Vandeveer ancien looser, alcoolo et flic, est un reborn, il a rencontré le Christ qui l’a Sauvé. Devenu privé, il est empêtré dans une enquête où il devra défendre un musulman accusé de meurtre. Il découvrira une autre face de son Eglise où le dollar prend le dessus et les grands prêches sont vite oubliés. Une histoire qui accroche bien avec des personnages tout aussi attachants même si on peut regretter des côtés parfois un peu caricaturaux, notamment avec le pasteur.31/05/2010 à 02:11
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Espèces protégées
9/10 Une très bonne intrigue avec un impérial Wexford et une plume d'une grande écrivain-e.
26/05/2010 à 15:01
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Le Sphinx de Sibérie
7/10 Pas le meilleur Littell. A la frontière de l'espionnage. L'histoire manque un peu de nerf.
22/05/2010 à 04:46
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Les Passeurs de l'Etoile d'Or
9/10 Une histoire qui se lit toute seule avec toute la symphonie des mots de Dominique Sylvain. Noir et sans merci, un texte à lire que j’ai beaucoup aimé peut-être davantage que la plupart des romans de l’auteur.
21/05/2010 à 04:48
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Le secret de Big Papa Wu
4/10 Gros ennui pour moi; si vous voulez suivre les bouversements de la société pékinoise dans les années 90, à lire, si vous cherchez un polar, ce livre n'est pas le meilleur choix.
20/05/2010 à 03:57
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Le Rouge et le Vert
10/10 Encore un bijou signé Pouy avec humour, finesse et écriture travaillée sous une note philosophique, « Qui cherche? », « Qui trouve et se trouve,? Qui suis-je? »
18/05/2010 à 14:06
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Blanc comme Neige
8/10 Tout pour faire un très bon polar noir, très noir; j'aurais aimé plus d'épaisseur dans les personnages pour mettre une meilleure note.
03/05/2010 à 12:21
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Sombre sentier
9/10 Un excellent Manotti bien maîtrisé avec un style froid et percutant dans le dédale d'affaires plus que ténébreuses.
25/04/2010 à 12:56 4
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Vomi soit qui malle y pense
7/10 Un Poulpe qui m'a moins enchanté plus peut-être en raison d'une intrigue un peu plus tordue.
22/04/2010 à 11:10 2
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Fasciste
9/10 Une excellente approche d'un sujet politique sensible
13/04/2010 à 05:32 4
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La Danseuse de Mao
7/10 Retrouver les romans policiers de Qiu Xiaolong donne un sentiment partagé. Si le plaisir est au rendez-vous, au final, je ne sais si j’ai le plus apprécié dans La danseuse de Mao un roman dit policier, une chronique sur la croissance économique et les magouilles de Shanghai ou une attaque bien ciblée sur le spectre Mao.
L’intrigue pour cet auteur sert plutôt de prétexte pour nous emmener dans une Chine qui a souffert et qui se transforme non sans fracas. Le légendaire inspecteur Chen, doit mener une enquête diligentée par un ministre, sur la petite fille d’une probable maîtresse du Président Mao. Le pouvoir qui veut promouvoir cette fameuse harmonie dans la société craint tout scandale qui pourrait ternir son image. Une enquête très politique. Ses citations poétiques et littéraires ne sont pas anodines et donne de la profondeur à la signification de sa peinture. On peut méditer sur l’illusion que crée un gouvernement pour rester en place avec une phrase du classique, Le rêve dans le pavillon rouge, « Quand le vrai est faux, le faux est vrai, là où il n’y a rien, il y a tout ».
L’auteur montre du doigt également les passe-droit de ces ECS – enfants de cadres supérieurs, les fameux 高干子弟, qui s’enrichissent avec les passe-droits et les relations familiales dans un pays où le droit a de la peine à régner.
Qiu ne manque pas de dépeindre un Mao cruel et tyrannique et rappelle la déchéance des gardes rouges, la création du grand timonier, « À une table du fond, un des clients se retourna et Chen reconnut Gang, un habitant du quartier. Celui-ci avait été un dirigeant puissant dans l’organisation des Gardes rouges de Shanghai au début de la Révolution culturelle, mais depuis, sa chute avait été complète, il avait fini sans emploi, ivrogne, et traînait dans le quartier en vivant d’expédients. »
Les pages gastronomiques réjouissent le palais, avec des descriptions culinaires alléchantes, ainsi des précisions sur « L’authentique canard laqué à la pékinoise. De six à huit mois, spécialement gavé. Dans la plupart des restaurants, on le cuit à présent au four électrique. Nous restins fidèles au four à bois traditionnel, et nous utilisons du bois de jujubier. Le parfum pénètre la chair. Un procédé réservé aux empereurs, dit-elle avec orgueil. Nos chefs perpétuent la tradition qui consiste à décoller la peau du canard en soufflant à l’intérieur et à lui coudre le croupion avant de l’enfourner… Nous proposons les fameuses cinq façons de le préparer : fines tranches croustillantes roulées dans une crêpe, tranches frites à l’ail vert, pattes plongées dans le vin, gésiers, sautés aux légumes verts, et soupe de canard, mais il faut environ deux heures avant qu’elle soit d’un blanc parfaitement crémeux. » Je suis allé déguster deux fois du canard laqué ces quinze derniers jours…
Un roman croustillant.13/04/2010 à 05:30 1
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Notaire en eaux troubles
8/10 Une intrigue finement menée au cœur de l’Ardèche.
12/04/2010 à 07:17
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La Nuit de Tomahawk
9/10 Certainement le meilleur Koryta avec plus de profondeur dans l'intrigue et le jeu des personnages.
12/04/2010 à 07:11
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Traîtrises
9/10 Un excellent roman d'espionnage autour de la Chine et des manipulations des services secrets américains et de Sa Majesté. Sans tomber dans la facilité, Cumming manie avec brio l'intrigue
03/04/2010 à 12:01 1