L'évangile du billet vert

(Salvation Boulvard)

3 votes

  • 8/10 Comme son précédant roman, celui -ci est d'actualité. Dans les deux cas, la fin laisse aussi beaucoup de place à l'imagination. Le seul petit bémol résiste malgré tout dans l'éxagération. A lire .

    12/09/2012 à 15:49 eagle4 (814 votes, 7.3/10 de moyenne)

  • 6/10 Si le sujet est brulant, comme d'habitude chez Beinhart, l'intrigue est décevante. A lire de toutes façon mais dispensable pour les inconditionnels de l'auteur. Une petite déception

    25/08/2010 à 11:14 pif2501 (58 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 8/10 Larry Beinhart, dans « Salvation Boulevard » (2008), traduit à la Série Noire en « L’évangile du billet vert » (avril 2010) s’attaque à la folie évangéliste et tire des salves sur le prêche de ses églises. L’ouvrage s’inscrit dans la période suivant le 11 septembre et ses excès. « Nous sommes en guerre. Notre ennemi n’hésite pas à tuer. Il est sans pitié. Notre ennemi est barbare et violent. Ce n’est pas une guerre entre civilisations. C’est une guerre pour la civilisation ». Le discours d’une Amérique Bush en temps de guerre est bien entendu visé. Comme dans la Bible on rencontre des myriades de contradiction, il est aisé de faire coller ses théories à tel ou tel passage du livre saint, au besoin, il suffit de tordre un peu l’interprétation. Beinhart prend un certain plaisir à montrer quelques coups tordus.

    Ce livre est bien entendu un roman policier avec une intrigue assez bien ficelée. Carl Vandeveer ancien looser, alcoolo et flic, est un reborn, il a rencontré le Christ qui l’a Sauvé. Devenu privé, il est empêtré dans une enquête où il devra défendre un musulman accusé de meurtre. Il découvrira une autre face de son Eglise où le dollar prend le dessus et les grands prêches sont vite oubliés. Une histoire qui accroche bien avec des personnages tout aussi attachants même si on peut regretter des côtés parfois un peu caricaturaux, notamment avec le pasteur.

    31/05/2010 à 02:11 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne)