Hoel Modérateur

1151 votes

  • Tuer le fils

    Benoît Séverac

    6/10 Mathieu a tué un homme pour rien. Ou plutôt pour prouver à son tyran de père qu'il était un homme, malgré ce que ce dernier lui rabâchait à longueur de journée et malgré sa maladie affectant sa "masculinité". 15 ans de prison plus tard, le voilà libérable.
    A peine sorti, c'est son père qui est retrouvé pendu, "suicidé" d'une drôle de manière. Pour l’inspecteur Cérizol et son équipe, le meurtre est la piste privilégiée et la libération de Mathieu, la veille, est pour le moins suspecte.
    Bien qu'il soit difficile de s'attacher aux personnages, tous deux détestables, l'intrigue est enlevée et le suspense assez redoutable.
    Un roman à suspense plutôt réussi, interrogeant le lecteur sur les relations père-fils et la haine de l'autre, qui n'a cependant jamais réussi à me convaincre totalement.

    27/07/2021 à 18:10 4

  • Sang chaud

    Kim Un-Su

    7/10 1993, Busan, 2e ville de Corée du Sud.
    Huisu est officiellement gérant de l'hôtel Mallijang. En vérité, il est surtout le bras droit et homme de main de Père Sohn, un des parrains de la mafia locale. Arrivent pour lui la quarantaine et son lot de questions existentielles. Restera-t-il toujours célibataire, à se contenter d'une chambre d'hôtel et de quelques beuveries ou n'aspire-t-il pas à autre chose, comme retrouver Insuk son amour de jeunesse ou être reconnu à sa juste valeur ?
    Il n'est pas forcément évident de rentrer dans ce roman noir assez dense et dépaysant mais sa lecture devient vite prenante et le personnage de Huisu est consistant. Très cinématographique, le polar de Kim Un-Su devrait d'ailleurs être adapté prochainement sur grand écran. Plongée dans le monde de la mafia coréenne, ce roman est déconseillé aux personnes qui recherchent à tout prix dans le polar une enquête classique (un crime et des rebondissements menant à sa résolution).

    27/07/2021 à 18:08 6

  • Dix minutes à perdre

    Jean-Christophe Tixier

    7/10 « Si tu as dix minutes à perdre, commence à détapisser les murs de ta chambre »
    Voilà ce que dit le père de Tim, un ado venant de déménager et qui va passer son premier week-end seul, sans ses parents, dans sa nouvelle maison. Pour tromper l'ennui, et parce que sa chambre est moche, après tout, pourquoi ne pas s'y mettre. Tim découvre derrière la tapisserie de curieuses inscriptions. C'est à ce moment-là que les événements vont commencer à se succéder d'une drôle de façon. Pourquoi ses parents ne rentrent pas ? Pourquoi la police recherche-t-elle une voiture dont la description ressemble curieusement à celle de son père ? Sans compter la discussion avec Léa, la jolie voisine, qui lui raconte qu'un meurtre s'est déroulé dans la maison qu'ils viennent d'acheter...
    Un court roman jeunesse au suspense très efficace mais manquant d'un petit quelque chose (un peu de fond peut-être) pour rester dans les mémoires.

    27/07/2021 à 18:01 2

  • Jean Doux et le mystère de la disquette molle

    Philippe Valette

    9/10 Réussir à narrer une grande aventure et à nous faire rire sur 250 planches tout en restant dans l'univers très normé d'une grande entreprise (Privatek, spécialisée dans le broyage de papier), c'est la gageure réalisée par Philippe Valette dans cette BD au titre énigmatique. Le McGuffin de cette histoire est original en diable – mais nous n'en dirons pas trop – et certaines péripéties et autres running gags sont désopilants. Sans doute l'humour atypique de l'auteur, tout comme le style de dessin, assez "enfantin" (et entièrement réalisé à l'ordinateur) ne convaincront pas certains bédéphiles orthodoxes. Pour les autres, on s'en souviendra longtemps de cette disquette molle et de cette BD loufoque au possible !

    27/07/2021 à 17:50 2

  • New York Cannibals

    François Boucq, Jerome Charyn

    8/10 On retrouve dans cette BD qui fait suite à Little Tulip (il vaut mieux les lire dans l'ordre), Pavel, ainsi qu'Adami, qui a bien changé physiquement depuis la terrible épreuve qu'elle a traversé précédemment. Devenue policière et bodybuildée, la jeune femme, qui aspire à être mère mais qui serait stérile, découvre par hasard un nourrisson en vie dans une poubelle. Malgré la vive désapprobation de son mentor, elle décide de garder l'enfant. Cette décision aura, on s'en doute, des conséquences aussi imprévisibles que fâcheuses et le duo n'est pas au bout de ses peines.
    On prend les mêmes (Boucq au dessin, Charyn au scénario) et on recommence, 6 ans après. J'ai retrouvé avec plaisir Pavel A.K.A. Little Tulip, tatoueur et bagarreur au grand cœur et les dessins de Boucq. Malgré sa longueur atypique – 141 planches – on dévore cette BD au suspense redoutable. J'ai trouvé la fin mieux amenée que dans le précédent opus, bien que certaines révélations pourront laisser certains lecteurs dubitatifs.

    27/07/2021 à 17:42 3

  • Little Tulip

    François Boucq, Jerome Charyn

    7/10 Je profite de la sortie de New York Cannibals pour relire ce titre pour lequel je n'avais pas voté ici. Pavel est tatoueur dans le New York des seventies. Pour arrondir ses fins de mois, il brosse des portraits robots pour la police. Celle-ci enquête actuellement sur "Bad Santa", un tueur en série qui égorge et viole des femmes incognito dans les ruelles de Big Apple. On s'en doute assez vite, Pavel va se retrouver tristement impliqué dans cette histoire. Parallèlement, on suit sa terrible enfance dans un goulag de la Kolyma (région reculée de Sibérie), dans lequel il a été déporté avec ses parents, accusés d'espionnage. Le dessin de François Boucq est superbe mais c'est très dur par moments (à ne pas mettre dans toutes les mains). Le scénario est intéressant, avec ces allers-retours dans le temps mais, comme Polarbear, j'ai trouvé la fin en demie-teinte.

    27/07/2021 à 17:33 2

  • Les Mains vides

    Valerio Varesi

    8/10 On ne présente plus Valerio Varesi dont ce roman est le quatrième publié par la maison bordelaise Agullo. Le romancier italien, souvent comparé à Georges Simenon n'a pas son pareil pour dépeindre des atmosphères. Les mains vides n'échappe pas à la règle et la canicule de ce torride mois d'août liquéfiant chaque Parmesan est le personnage central de ce roman d'enquête au rythme assez particulier. Soneri n'est pas un énervé et l'auteur italien ne fait pas dans le thriller, c'est un fait, mais cet opus pousse la chose encore un peu plus loin. À l'image de ses habitants, engourdis par la chaleur suffocante, Parme semble s'amollir et le commissaire peine à faire progresser son enquête dans cette torpeur seulement mise à mal par quelques feux de poubelle – une grève fait rage contre la fermeture d'une usine. Comme à l'accoutumée, la gastronomie est à l'honneur, tout comme certaines réflexions passionnantes. Ici, l'intrigue amène Soneri et l'usurier Gerlanda à se poser des questions, et le lecteur avec eux, sur ce que la financiarisation de l'économie implique, notamment la transformation en profondeur et à marche forcée du centre des métropoles. À cet égard, le personnage de Gondo, le vieil accordéoniste qui se fait voler son instrument en début d'ouvrage, est assez intéressant. Il est comme le témoin d'une époque qui s'éteint en même temps que les idéaux de certains Parmesans.

    Malgré sa lenteur et son côté assez plombant – on déprime un peu avec les personnages – cette quatrième enquête du commissaire n'en demeure pas moins un très bon roman noir. La sixième enquête de Soneri, La Maison du commandant, vient de paraître.

    23/06/2021 à 14:09 3

  • Eugénie

    Cédric Simon, Eric Stalner

    7/10 Cette BD met en scène Eugénie, une orpheline dont les parents ont péri dans l'incendie d'un cabaret. Pour que "L'oiseau rare" renaisse de ses cendres, elle aide son grand-père et ses acolytes à commettre divers larcins.
    Une belle BD historique et d'aventures. J'ai beaucoup aimé l'idée de prendre comme point de départ une photo d'époque pour inventer cette histoire et ces personnages. Le dossier explicatif de fin, sur ce qu'était la "Zone ", un bidonville gigantesque entourant Paris fin XIXe début XXe, est passionnant. Les dessins, souvent sur fond de planche noir, sont beaux. Malgré des personnages intéressants, j'ai trouvé le scénario moins brillant mais ce n'est que le premier tome et je lirai le second.

    07/05/2021 à 13:57 3

  • Vainqueurs

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    8/10 Une horde de rodeurs monumentale risque de s'abattre sur Rick et les siens. Tout va être fait pour tenter de faire dévier sa marche mortelle mais cela ne pourra sans doute pas se faire sans casse. Un très bon opus dans lequel la série prend plusieurs virages d'importance. J'ai bien aimé l'évolution du personnage de Negan notamment.

    07/05/2021 à 13:51 2

  • Les Chuchoteurs

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    7/10 Un opus bourré d'action où nos survivants on fort à faire, tant face aux rôdeurs que face aux chuchoteurs, bien décidés à avoir le dernier mot. Comme Gamille, je préfère en général les opus un peu moins bourrins de la série mais j'ai aimé la fin, qui donne envie de poursuivre l'aventure.

    07/05/2021 à 13:48 2

  • L'Homme aux Murmures

    Steve Mosby

    6/10 Alex North est-il meilleur ou moins bon que Steve Mosby ? ;P Je ne sais pas, n'ayant jamais lu le second. A priori, ce n'était pas (ou plus) ma tasse de thé. A posteriori non plus. Certains ingrédients sont pas mal mais j'ai l'impression que le cuisinier ne savait pas trop comment les préparer. Les personnages sont assez fades, y compris Tom, le personnage principal, qui n'a pas de charisme. J'ai préféré l'inspecteur borderline, plus touchant dans ses fêlures bien qu'assez convenu. Les rebondissements ne m'ont pas spécialement surpris, pas plus que les ultimes révélations. Même la narration (les points de vue utilisés) m'a semblé mal maîtrisée par moments. Ceci dit, cela reste un pageturner globalement efficace que j'ai dévoré rapidement.

    05/04/2021 à 17:06 4

  • Pssica

    Edyr Augusto

    7/10 Si vous avez déjà lu Edyr Augusto, vous ne serez pas spécialement surpris.e. Pour les autres, attention, c'est noir de chez noir. Les autres romans de l'auteur ne m'avaient pas fait cet effet à ce point, mais là, j'ai eu du mal à ne pas sauter des passages tellement c'est ignoble. Overdose de violence pour ma part, moi qui suis pourtant loin d'être un bisounours ou accro à Agatha Raisin. Violences physiques, verbales, psychologiques... Je ne doute pas que les sujets traités dans le roman sont une certaine réalité et je n'aime pas forcément les auteurs qui cachent toute violence à coups d'ellipses et de sous-entendus mais là, tout prendre frontalement dans la gueule, c'est dur. Malgré ça, je mets quand même 7 car le roman est bon et les personnages, particulièrement Amadeu et Janalice, bien campés et intéressants. Un nouveau roman de l'auteur, Casino Amazonie, vient de paraître chez Asphalte.

    05/04/2021 à 16:57 3

  • L'Anomalie

    Hervé Le Tellier

    7/10 Malgré quelques longueurs et quelques éléments téléphonés, j'ai apprécié ce prix Goncourt dont je n'attendais rien de précis. Pas étonnant qu'Hervé Le Tellier soit un oulipien confirmé car le roman tient de l'exercice de style par moments et malgré le côté casse-gueule que pouvait avoir son idée centrale, sujet de science-fiction intéressant, l'auteur s'en sort admirablement bien. Un agréable moment de lecture (d'écoute pour ma part) mais pas sûr qu'il m'en reste grand chose dans quelques années. Un choix intéressant que de voir un roman de "divertissement" salué par le jury de ce prestigieux prix littéraire.

    05/04/2021 à 16:47 9

  • Ne me cherche pas demain

    Adrian McKinty

    8/10 Cela fait déjà sept ans que les amateurs d’Adrian McKinty attendaient la suite des enquêtes de Sean Duffy. Les deux premières avaient été publiées par Stock dans sa trop éphémère collection Cosmopolite Noire en 2013. Depuis, rien de ce côté de la Manche hormis La Chaîne, un thriller assez éloigné de l’univers irlandais de l’auteur, paru chez Mazarine au printemps dernier.
    Quel plaisir de retrouver le personnage charismatique d’Une terre si froide et Dans la rue j’entends les sirènes ! Duffy est toujours aussi caustique et désabusé, les dialogues font mouche, et l’auteur glisse même au gré des chapitres quelques touches d’humour bienvenues. L’aspect historique est travaillé et c’est un régal que de voir évoluer notre personnage et ses collègues parmi une galerie de personnalités existantes, de Joe Kennedy à Margaret Thatcher.
    La double enquête est passionnante et Adrian McKinty parvient à jongler avec brio entre la traque – peu fructueuse – d’un activiste de l’IRA et un supposé meurtre en chambre close. Lizzie a été retrouvée, la nuque brisée et une ampoule à la main à côté d’un tabouret, dans le bar où elle travaillait, dont les deux portes étaient verrouillées de l’intérieur à l'arrivée de la police.
    Rappelant par certains aspects le célèbre Patrick Kenzie de Dennis Lehane, Sean Duffy est un personnage attachant qu’on ne peut s’empêcher de détester par moments.

    8e roman traduit en français et déjà le 5e éditeur pour Adrian McKinty, auteur pourtant non dénué de qualités. Espérons que l’Irlandais trouve un peu de stabilité en France et que ses lecteurs n’auront pas à patienter des années pour lire la suite des aventures mouvementées de Sean Duffy – déjà six titres parus outre-Manche.

    02/04/2021 à 17:40 11

  • Sengo tome 3, Familles

    Sansuke Yamada

    8/10 Après un opus qui nous plongeait en plein conflit sino-japonais, nous revoilà après-guerre, dans les ruines de Tokyo. Kuroda se lie d'amitié avec une bande d'enfants perdus qui, comme lui, et malgré leurs bouilles friponnes, vivent de débrouille et d'arnaques à la petite semaine. Parallèlement, d'anciens soldats se mettent à piller des maisons cossues, de manière forte ou douce. La police est sur les dents et peu regardante sur les preuves pourvu qu'elle attrape des "coupables". Un opus plaisant.

    12/03/2021 à 17:34 2

  • Sengo tome 2, Initiation

    Sansuke Yamada

    7/10 Par rapport au premier tome, cet opus est un flashback ramenant les compères Kawashima et Kuroda à la guerre sino-japonaise elle-même... et à ses horreurs.
    Un opus moins rigolo et donc moins savoureux mais qui permet de comprendre pourquoi l'éditeur présente cette série comme "Les Pieds Nickelés chez Tardi".
    A l'aune de cet opus, on comprend en bonne partie d'où viennent les traumatismes des deux hommes. Certaines scènes sont dures et d'autres crues (scènes de soldats au bordel assez explicites) : cette série n'est pas à mettre entre toutes les mains.

    12/03/2021 à 17:26 2

  • Spy X Family tome 1

    Tatsuya Endo

    7/10 Twilight est le plus grand espion du monde. Sa prochaine mission périlleuse ne pouvant être menée sous l'apparence d'un célibataire, il doit trouver une famille d'emprunt. Il adopte une petite fille dans un orphelinat puis s'arrange avec une jeune femme qui cherche elle aussi un homme seulement pour sauver les apparences devant ses collègues, deal gagnant/gagnante. La petite fille est télépathe et la timide jeune femme cache une terrible tueuse à gages. Bien sûr, chacun ignore les spécificités des autres membres de la "famille", qui apprend à se connaître, ce qui ajoute une dose de piment et d'humour.
    Les ficelles sont grosses, très grosses, et ça ne plaira pas à tout le monde de ce simple fait. Mais c'est assumé, et ça m'a fait penser par certains aspects à Detective Conan. Il y a, en plus des missions, de l'humour et même un peu d'irrévérence. Malgré la profession des protagonistes, ce n'est pas véritablement violent et peut être lu à partir de 11/12 ans sans problème. 3 tomes en VF pour le moment, série en cours.

    11/03/2021 à 09:41 1

  • L'Appel aux armes

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    8/10 Un très bon opus, qui redynamise la série et qui fait une part à l'humour, il est vrai. Rick est malmené, y compris en interne. Et ce qui devait arriver arriva, grâce à la complicité d'une personne en voulant à Rick, Negan finit par s'évader. J'ai beaucoup aimé la toute fin, aussi énorme qu'imprévue !

    11/03/2021 à 09:34 2

  • Nuit bleue

    Simone Buchholz

    7/10 Nuit bleue est la sixième enquête de Chastity Riley et la seconde à être traduite en français, la première, Quartier rouge, étant parue dans un relatif anonymat chez Piranha en 2015. Simone Bucholz a fait le nécessaire pour qu’il soit tout à fait possible de savourer ce titre sans avoir lu les précédents.
    On imagine sans peine que l’autrice allemande a mis beaucoup d’elle dans son personnage principal, dotée d’un fort caractère et atypique pour sa profession à bien des égards. Fêtarde, amatrice de bière et de football – en particulier du FC Sankt Pauli, club ouvertement antifasciste qui lui aussi détone dans l’univers du foot – elle est bien plus à son aise dans la nuit et les quartiers populaires de Hambourg que dans les ors des tribunaux.
    L’intrigue, sans être folle d’originalité, est solide et mènera rapidement Chastity Riley à s’intéresser à Gjergj Malaj, un intouchable caïd albanais.

    La quatrième de couverture nous promet d’ores et déjà que cet opus ne sera pas la dernière aventure de Chastity. Tant mieux, car le cadre de ce polar est peu commun et le plaisir de lecture réel.

    04/03/2021 à 11:36 7

  • Sang pour sang

    Charlie Adlard, Robert Kirkman

    7/10 Réaction de défense par peur des habitants d'Alexandria ou véritable attaque en règle ? Difficile de savoir précisément... Toujours est-il que les chuchoteurs n'ont pas fait semblant, laissant plusieurs personnages sur le carreau. Leurs proches sont en colère (on le serait à moins) et prêt à partir en guerre séance tenante. Rick, qui a vu de quoi les chuchoteurs étaient capables, notamment avec l'appui des hordes de marcheurs, se méfie des conséquences d'une attaque précipitée. Mais sa position quelque peu attentiste devient peu à peu intenable. Les nerfs des uns et des autres lâchent... Un opus centré sur les querelles internes et les différentes façon de gérer son deuil... Intéressant et bien fait, à défaut d'être vraiment palpitant.

    26/02/2021 à 17:41 1