L'enfant rivière

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  • 8/10 Une dizaine d’années après ses précédents opus, Morts fines à Morlaix et Val sans retour, Isabelle Amonou signe son come-back avec ce beau roman, qui n'aurait pas fait tache chez Gallmeister. Mais c’est chez Dalva qu’il est paru, une nouvelle maison prometteuse ne publiant que des autrices contemporaines, françaises comme étrangères.
    Mêlant noirceur, nature et (légère) anticipation, L’enfant rivière prend son lecteur aux tripes dès le départ. Comme Zoé, on se refuse à croire que Nathan soit mort, bien qu’il semble assez absurde de retrouver le garçonnet par miracle, six ans après le drame.
    Le roman a été écrit sur place, en Outaouais, dans le cadre d’une résidence d’écriture. On sent bien à travers les trois-cent-quatre pages que l’autrice bretonne s’est imprégnée de ces paysages majestueux et sauvages.

    Gageons que de nombreux lecteurs prendrons plaisir à découvrir le catalogue de cette jeune maison d’édition et à (re)trouver Isabelle Amonou avec un roman de cette qualité. Espérons qu’il ne faille pas attendre une dizaine d’années supplémentaire pour en lire un autre.

    17/10/2023 à 08:41 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 3