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La Chute de Babylone
Xavier Dorison, Fabien Nury, Christian Rossi
7/10 Un peu fouillis. Etats-Unis, tout début du siècle. A l'approche d'un événement d'exception, la première exposition panaméricaine, des suicides de personnages importants au sommet de l'état posent question. Richard Clayton, en charge de la sécurité auprès du président et de l'exposition, est évincé. Il va néanmoins faire appel à un vieux complice, Morton Chapel, pour reformer une équipe de choc, la W.E.S.T, afin de savoir pourquoi ces hommes sont passés à l'acte, et éviter que d'autre "suicides" ne soient perpétrés. Une brigade agissant dans l'ombre, et sans filet de protection...
Tout les ingrédients étaient présents pour nous composer un hit. Un duo d'auteurs plus que talentueux (Dorison, Nury), un excellent dessinateur (Rossi), une fresque historique avec une pointe de surnaturel, parmi mes styles préférés. Et au final, un résultat un peu indigeste, on a du mal à décortiquer les explications fournies sur ces phénomènes. L'occasion de rectifier le tir avec le second album du diptyque ?25/05/2020 à 06:25 1
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Cécile est morte
7/10 Classique. Cécile, c'est une demoiselle "assez déshéritée par la nature" qui passe sa vie dans l'aquarium du 36, à attendre que notre héros démarre une enquête sur son cas. Elle est là si souvent, qu'on commence à s'en amuser, à l'appeler l'amoureuse de Jules, "si Mme Maigret savait çà...".
Vivant avec sa tante, son problème est que certaines nuits, elle constate que des objets sont déplacés dans l'appartement. Çà a l'air de rien, mais c'est suffisant pour l'effrayer. Ce matin là, quand le commissaire daigne enfin la recevoir, elle vient de partir. Curieux. Puis on apprend la mort de sa tante.
La disparition de Cécile ne va pas rester un mystère bien longtemps. Et il ne faudra pas chercher bien loin. On la retrouve... dans un placard à balai du palais de justice, accolé à la PJ. Morte, bien sûr... Là, çà rigole moins, déjà. Avoir le culot de faire cela dans "la maison", au vu et à l'insu de tous ! Un affront à laver au plus tôt, celui d'un assassin qui connait forcément bien le quai des orfèvres...
C'est pas tous les jours que la future victime vous fait des appels du pied de son vivant. On apprend vite que la tante cachait bien son jeu, sacrément riche pour avoir trempé dans des affaires "légales" mais louches, et ce qui met le feu aux poudres : pas de testament.
Une enquête amenant quelques rebondissements, avec l'argent de cette avare au centre des préoccupations. On aura aussi en toile de fond d'autres enquêtes, on retrouvera les inspecteurs Torrence, Lucas, Janvier, et un observateur américain, Spencer Oats. Çà habille le récit, mais il reste très conventionnel.
24/05/2020 à 17:22 2
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Pas de chance - 1ère Partie
7/10 Pas mal trouvé. Mais quels mystères se cachent derrière le tatouage de Rose…
Un road movie à la Française, avec des idées intéressantes et plutôt poétiques. C'est un peu spécial, mais on a plaisir à accompagner les protagonistes de cette histoire que l'on rencontre au fur et à mesure, et l'on a envie de découvrir où cette aventure nous mènera.24/05/2020 à 17:18 1
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Le Syndrome E
9/10 Sens en éveil. En Normandie, on déterre 5 cadavres dont on a découpé les crânes, et les membres qui auraient permis de les identifier. Pas l'ombre d'une piste, on met Sharko sur le coup, spécialiste d'affaires anormales. Dans le Nord, un ami de Lucie Henebelle devient aveugle en visionnant un film "spécial".
Lorsqu'elle enquête dessus, les événements vous s'enchaîner, le lien entre les deux affaires va s'établir, et des meurtriers "à sang très froid" vont donner du fil à retordre à nos deux enquêteurs...
Du suspense, un bon tempo de lecture, des indices qu'il va falloir aller chercher à grands coups de pieds de biche. Un 9 pour l'idée directrice qu'il fallait trouver, et tous les petits détails qui vont pimenter le récit. Voyages en Belgique, Egypte et Canada en tête.
Pour le flair des héros, aussi. Culotté le Sharko, grâce à ses intuitions ! Et ce n'est pas pour me déplaire, car çà se tient ses actions d'éclat.
En négatif, c'est quand même assez technique cette histoire de syndrôme E. L'auteur va perdre en fluidité du récit pour bien nous la faire comprendre. Et comme le reste est bon, on en attendait plus sur le final. Mais l'ensemble nous procure bien du plaisir.23/05/2020 à 14:21 7
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J'arrête
7/10 Pour la touche finale. Redmond est un spécialiste des vols "haut de gamme". Beaucoup de complices, des gains qui permettent largement de récupérer la mise de départ à chaque hold-up. Il forme sa complice depuis un moment déjà, et d'un coup, décide d'arrêter.
Là, çà grince des dents dans son entourage, et en plus il a deux problèmes. L'agent spécial Elizabeth Cohen, flic têtue qui veut sa peau, d'une manière ou d'une autre. Et son fils, Augustus, qui s'est mis vraiment dans de sales draps. Quand on a le cerveau de Redmond, comment on se sort de toutes ces misères ?
Pendant longtemps on tourne les pages de cette BD, sans passion et sans trop y croire, mais le "casse" final nous réveille bien. C'est vraiment le seul moment qui vaut le coup (mais faut lire le reste avant pour comprendre...).23/05/2020 à 14:15 1
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Un Long Dimanche de Fiançailles
9/10 Impossibles retrouvailles. 1919. Mathilde a perdu son amant à la guerre, deux ans plus tôt. Mais elle refuse d'y croire. Et va employer tous les moyens dont elle dispose, pour retracer les événements de ce funeste début d'année 1917. Pour se recueillir sur sa tombe, ou, secret espoir, le retrouver vivant...
Une histoire forte, où jusqu'au bout on est balancé entre espoir et renoncement, très bien menée et très prenante. j'ai eu un peu de mal avec le style d'écriture de l'auteur, pas bien méchant au final, mais cela m'a empêché d'être aux anges.
J'avais vu le film aussi, qui moi m'avait beaucoup plu. On ne peut nier le talent de Jeunet pour maîtriser la lumière et l'image (j'ai encore en mémoire ces champs de blé tourbillonnants autour d'une charrette avec traveling arrière...). Des différences avec le roman, assez peu tout compte fait, plutôt des largesses concédées à l'aspect visuel (Bretagne au lieu de côte landaise, et autres séquences à sensation).21/05/2020 à 07:31 6
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Jean ou le jour du corbeau
9/10 Grandiose hérésie. Conrad et Gerhard prisonniers des templiers, Elisabeth sauvée des eaux, en convalescence dans un couvent. Nos héros, fatigués, vont devoir se surpasser afin d'empêcher Sayn et ses démons d'atteindre avant eux, dans des terres ô combien reculées, ce que tous recherchent. Le 3è testament...
Des écrits qui vont nous révéler une vérité insoupçonnable.
Un album où le réel et le divin se rejoignent, pour notre plus grand plaisir. Que l'on s'y connaisse en chrétienté, ou non (c'est mon cas), la connotation mythique est dominante dans cet album. Bien joué Messieurs Dorison et Alice, percutant ce scénario avec cette idée qui sort des sentiers battus, et superbes les dessins, avec des fresques qui nous restent en mémoire dans chaque opus.21/05/2020 à 07:27 2
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Debout les Morts
7/10 Récit amphigourique. Pour ceux qui ne voient pas… eh bien çà vous résume à peu près mon sentiment, au final. J'ai eu du mal à voir l'intérêt de torturer à ce point l'intrigue. Entre les trois jeunes excentriques, plus commères que des grands-mères, et le tonton un peu trop tordu, c'est bien beau de changer de suspect toutes les 5 minutes, mais çà fait pas très sérieux, tout çà.
A un moment çà m'allait, je me suis dis, "pas bête l'idée", et puis on repart sur de nouvelles péripéties (Ah bon, on vous avait pas précisé les éléments les plus suspects au départ ? Mince, un oubli...). Finalement, trop de rebondissement, tue le rebondissement. Intéressant, mais trop trituré.20/05/2020 à 06:53 2
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Luc ou le souffle du taureau
8/10 En attendant le final. Elisabeth, Conrad et Trevor sont toujours au monastère de Stornwall, où une armée d'érudits tente de déchiffrer les écrits du reliquaire de Veynes, afin de localiser l'objet de cette quête, le 3è testament. Vont-ils parvenir à le retrouver avant leur ennemi, Sayn, et que révèle ce testament de si important ?
Un album de transition, toujours aussi beau sous les traits d'Alice, mais qui manque légèrement de profondeur. Un bel opus, mais surtout grâce aux dessins.20/05/2020 à 06:51
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Maigret
7/10 Maigret revient (puis au revoir...). Parce qu'il est à la retraite ! A Meung-sur-Loire, comme tout le monde devrait le savoir.
Son neveu est le premier à s'en souvenir, et part vite le retrouver, lorsqu'on le suspecte d'un meurtre. Tout jeune inspecteur, il est fort probable qu'il se soit fait piéger lorsqu'il surveillait la victime, Pepito Palestrino...
Notre désormais ex-commissaire retrouve un monde de truand, où il est chahuté de par le fait de ne plus être de "la maison". Récit pas impérissable, mais sympathique.
Sorti en 1934, c'est son dernier Maigret d'avant guerre (hors nouvelles courtes). Simenon souhaitait à l'époque "tuer" son héros, pour se consacrer à ses romans durs. Et cela aurait été bien dommage, au regard des belles enquêtes qu'il nous a gratifié par la suite !17/05/2020 à 14:02 2
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Matthieu ou le visage de l'Ange
9/10 Divin. Elisabeth et Conrad se rendent à Tolède, où ils vont y trouver de nouveaux alliés, Gherard et Trevor. Toujours à la recherche de ce que contenait les écrits de Veynes, ils espèrent trouver des réponses dans une grotte secrète, renfermant la bibliothèque oubliée de cette ville...
Monastère de Stornwall, templiers, espions de Gherard Steiner, et toujours cette horde de démons. Tous les protagonistes sont en place, et on va enfin connaître plus en détail l'objet de tant de convoitises. Un mystère qui se dissipe pour nous, une quête qui continue de plus belle pour toutes les forces en présence.
Un suspense et de l'action extrêmement bien dosés, et une histoire superbement ficelée. Bref, un must pour les fans d'intrigues historiques.17/05/2020 à 14:00
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Quatuor - nouvelles policières grecques
6/10 Correct, sans plus. M'a un peu fait penser à Columbo, sans connaître d'avance le criminel. Une seule nouvelle d'importance "à minuit et quart précisément", les suivantes sont des historiettes (la dernière est très courte et insignifiante).
L'originalité des récits, outre qu'il y ait certaines précisions sur la Grèce des années 60/70, tient dans le fait qu'ils nous mettent dans la peau de témoins ou victimes, dans la vie desquels le commissaire Békas apparaît. Sinon point de vue intrigue, on y croit moyennement, et le style de lecture n'est pas impérissable.
Á des années lumières de la force des récits de la "génération des années 30" tels Myrivilis, Venezis, Sotiriou, pour ceux ayant écrit des romans "sombres", que je ne peux que vous conseiller, plutôt que les textes de Maris.15/05/2020 à 22:36
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Marc ou le réveil du Lion
8/10 Alléluia ! Et Dorison nous gratifia de sa première et meilleure série…
"Mon nom est Elisabeth d'Elsenor, et j'entreprends ici de consigner les terribles événements qui eurent lieu en cette funeste année 1307". Sa rencontre avec Conrad de Marbourg va se terminer de manière douloureuse pour son père. C'est ainsi que va commencer une fuite en avant haletante pour notre duo, poursuivi par une mystérieuse horde sanguinaire qui ont probablement le même but. Retrouver les énigmatiques manuscrits de Veynes, dont le couvent a été brûlé et les frères massacrés. Une odyssée qui va nous emmener loin... très loin dans le suspense !
Un premier album qui nous met bien dans l'ambiance, on est encore dans le flou sur ce que peut comporter ces écrits tant convoités, mais certains indices nous éclairent. Et l'action omniprésente procure un aspect très vivant à l'ensemble. Superbe entrée en matière !15/05/2020 à 22:31 1
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Le Fou de Bergerac
8/10 Une histoire de fou. Nous sommes en mars. Un avant-goût de printemps décide Maigret à se déplacer à Bordeaux, via la Dordogne, pour des affaires peu importantes. Pour les initiés ce n'est pas un secret, les trains de nuit, c'est assez compliqué à gérer pour s'assoupir, du fait de la promiscuité entre passagers. Impossible de dormir, avec cet homme qui ne peut rester tranquille deux minutes, au-dessus de sa couchette.
Quand par hasard cet inconnu décide de se balader, le commissaire le suit du regard. Quand il saute du train... le commisaire saute ! "La situation est ridicule. Maigret se demande à quel instinct il a obéi. Il ne sait même pas où il est !". Ridicule, mais pas sans conséquences. Á peine relevé, une balle lui sectionne une artère à l'épaule. L'oeuvre d'un fou...
Diminué, alité, mais le devoir avant tout. J'ai beaucoup aimé cette enquête du commissaire cloué au lit, dans cette sympathique bourgade. On fait connaissance de ses notables, bien sûr, et de son sadique, qui n'a rien trouvé de mieux que d'étrangler deux jeunes femmes. Mme Maigret va avoir son importance au chevet de son mari, et il sera bien charmant de voir ce duo complice à l'oeuvre. On pourra être mitigé sur certains passages de cette lecture, qui font tiquer de nos jours. Moi, abstraction faite de ce point, je la recommande.14/05/2020 à 02:13 2
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Criminal : Lâche !
9/10 Servi bien noir, et sur un plateau. Que demander de plus ? Suite à un braquage manqué, qui a vu la plupart de ses complices se faire buter, dont son pote Terry, Léo est devenu méfiant. Très méfiant. Au point de se voir traiter de froussard à la moindre occasion. Mais çà il s'en fout, la sécurité avant tout. Et pour lui, plus t'as de plans B, mieux c'est.
Baignant dans le vol, initié dès son enfance par son père et Ivan, depuis ce braquage foireux, il ne peut rien refuser à un flic pourri, Seymour. Quand celui-ci lui propose de chercher comment dévaliser un fourgon blindé, faisant la navette entre l’hôtel de police et le palais de justice, parce que "c'est un tête, Léo", il est coincé. Il ne peut pas refuser. Un coup facile sur le papier, mais qui va très mal se passer... pour tous les protagonistes.
Second Brubaker bouquiné, et encore une très belle réussite ! Entre rebondissements, trahisons, atmosphère hyper-noire des bas-fonds de cette grande ville de la côte Est, ce premier album fait dorénavant partie de mes œuvres de référence dans le polar BD, de par la multitude d'ingrédients qui y sont incorporés.
Pour moi les comics U.S. c'est plutôt du dessin et pas d'histoire, et là, l'auteur me fait sacrément mentir. Dans le style de "Quand vient la nuit", de Lehane, à lire de toute urgence si vous ne connaissez pas.14/05/2020 à 01:52 1
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Chez les Flamands
7/10 Boucs émissaires, ou pas ? Givet, petite ville bordant la Meuse, à la frontière franco-belge.
Les flamands, c'est la famille Peeters. Il y a les parents bien sûr, et surtout Joseph, leur fils et suspect N°1 dans la disparition de Germaine, une fille du pays avec qui il a eu un enfant. Puis ses sœurs, Anna qui a sollicité Maigret pour les aider dans cette épreuve, et Maria, institutrice. Et enfin la cousine, Marguerite... fiancée à Joseph. Une famille de commerçants aisés et d'un naturel fier donc, que les autres villageois ne portent pas vraiment dans leur cœur.
Quand le corps de Germaine va être repêché dans la Meuse en crue, les événements vont s'accélérer...
Une famille assez spéciale, une lecture emplie d'une atmosphère hivernale et de situations quelque peu crispantes, qui ne manqueront pas d'occasionner des sautes d'humeur inhabituelles chez notre commissaire, un brin provocateur. Même envers son collègue chargé de l'affaire, Machère. Intéressant, mais pas plus marquant que cela.11/05/2020 à 22:06 2
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L'Enfer de Xique-Xique
7/10 Plaisir d'être nostalgique. Gil reçoit un certain René Cambon, qui lui propose une mission pour le moins difficile. Rapatrier son frère Jean, ingénieur et inventeur d'une nouvelle arme, apparemment en danger au Massacara. Un pays gouverné par un dictateur peu commode, qui peut compter sur une police secrète efficace.
Les embûches ne vont pas manquer dès leur arrivée sur place, les entraînant tout droit sur Xique-Xique, la pire des prisons...
Un opus qui a bercé ma jeunesse, avant que je ne récupère toute la série. C'est pas glauque ni "noir", mais c'est du polar, qui ne manque pas de rebondissements, grâce à un Maurice Tillieux jamais en manque d'idées. Très Sympa.11/05/2020 à 22:03 3
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L'Affaire Saint-Fiacre
8/10 Souvenirs brisés. "Je vous annonce qu'un crime sera commis à l'église de Saint-Fiacre ". "Maigret avait mis le papier dans sa poche. Saint-Fiacre ! Matignon ! Moulins ! Des mots qui lui étaient plus familiers que tous les autres". Et pour cause. Notre commissaire retombe en enfance, car il y est né, son père était régisseur du château pendant 30 ans...
Le crime est annoncé, Maigret est présent pendant cette première messe du Jour des morts, et la comtesse de Saint-Fiacre va bien succomber d'une crise cardiaque sous ses yeux...
Un opus très intéressant de par le fait que l'on s'imprègne du passé du commissaire, qui comme souvent devient nostalgique des bons moments passés en ces lieux. Surtout quand il se rend compte que ce domaine part en lambeaux, bien loin de ses souvenirs gardés en mémoire, Une intrigue pimentée aussi par un comte qui aura son mot à dire dans cette histoire, une bonne lecture.10/05/2020 à 11:51 1
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La Boue et le sang
7/10 Très (trop) réaliste. Hermann est un dessinateur dont on voit le style évoluer au fil de sa carrière. Depuis plusieurs années, ses traits soulignent une vision crue de notre monde, avec une mise en valeur du côté "sale" de l'âme humaine. J'apprécie son œuvre, mais préfère de loin les albums de sa première moitié de carrière, avec un dessin qui avait plus de panache.
Cela ne m'empêche pas de continuer à suivre ses réalisations, mais pour cet album de Duke, le côté "immonde" est trop présent, bien contre-balancé par l'humanité émanant de certains protagonistes, certes, mais pas suffisamment pour que ce soit un coup de cœur. Un scénario correct néanmoins.10/05/2020 à 11:48 1
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Le Fantôme de L'Opéra
8/10 Théatral. "depuis quelques mois, il n'était question à l'opéra que de ce fantôme en habit noir, qui se promenait comme une ombre". Un fantôme bien présent. Qui exige une loge, ou une rente par exemple. Et qui provoque bien des malheurs, à qui veut lui tenir tête...
Un style particulier aujourd'hui, plaisant par sa légère désuétude, qui par contre casse un peu le rythme de lecture. Un monument de la littérature, qu'il est intéressant de parcourir.09/05/2020 à 14:51