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Jaguars
8/10 Attention, impact. Et çà secoue. Amérique, temps futurs, les aléas climatiques imposent d'interdire tous transports aériens. Occasionnant l'avènement du train, et des changements importants au sein de la société, tel l'apparition de pirates du rail.
Pearse, flic, doit infiltrer une de ses bandes, et gagner la confiance de ses nouveaux compagnons...
Le premier. Premier album d'un auteur "polar BD" que j'apprécie énormément, David Chauvel. Surtout quand il est associé à Fred Simon au dessin. Naissance aussi d'un héros métis, assez rare pour le souligner, avec cette question raciale en toile de fond qui fait forte impression.
Des faits inscrits dans une dimension parallèle à la nôtre, très largement inspirés du mouvement des Blacks Panthers, mis en lumière récemment par Mention dans "Power". Résultat probant, le monde de la BD aurait moins de saveur sans ce type d'album.23/07/2020 à 12:25 2
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Le Chien des Baskerville
9/10 Succès mérité. Sir Charles Baskerville est mort, visiblement de peur panique. Des signes indiquent que cette mésaventure pourrait advenir à son successeur, sir Henry Baskerville. A Holmes et Watson d'enquêter pour éviter cet écueil...
Pas mal du tout ! Un auteur dont on reparlera, à mon avis... Fan inconditionnel de la série anglaise des années 90, et ayant la mémoire courte, je me suis replongé avec très grand plaisir dans cette intrigue dont je n'avais plus de souvenirs.
Ecriture plaisante de Conan Doyle, précise, technique, des faits mis en avant plutôt que de longues tirades littéraires souvent de mise à l'époque, et des effets de suspense bien appréciables. Si certains sont visibles à des kilomètres, ils vous extorqueront néanmoins un sourire enjoué.
Le dénouement final est aussi très réussi, tout comme cette légende de chien terrifiant, présente en toile de fond tout au long de la lecture, rappelant notre bon vieux mythe de la bête du Gévaudan.22/07/2020 à 09:31 6
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Le Testament Zarkoff 2/2
9/10 Un chasseur devenu proie. Allemagne 1918, le pays est en crise. Silas est en mission en bavière, et impossible de mettre la main sur l'héritier de la fortune Zarkoff. A défaut, il a pu gagner la confiance de sa femme, Nina Zichler.
Tout le monde essaie de les éliminer, mais s'ils parviennent à retourner en Suisse, elle deviendra la dépositaire de cet immense empire... C'est à ce moment que notre disparu, Johann Zichler, décide de réapparaître. Transformé, apôtre de l'instauration d'un ordre nouveau, qui risque bien de devenir un cauchemar pour nos héros et pour l'Europe...
Çà commence à sentir le roussi pour notre habile détective, qui va devoir se surpasser pour remettre un peu d'ordre dans tout ce bazar. Plus qu'un final tenant toutes ses promesses, avec un dénouement très bien amené, c'est le parcours des protagonistes qui nous tient en haleine du début à la fin de l'histoire. Pour une lecture superbement intense et plaisante.22/07/2020 à 09:23 1
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Les Charbonniers de la mort
8/10 lecture exigeante.
1910. Dans la montagne de Lure, les notables ne savent plus quoi inventer pour passer le temps. Dernier plaisir inavouable à la mode, se pourvoir en aphrodisiaques pour la fête «galante» de la Saint-Pancrace.
Un plaisir fourni par une famille de charbonniers, qui va faire des dégâts. Quatre morts et deux personnes sévèrement touchées, dont le sous-préfet, supérieur direct du brigadier Laviolette, chargé de maintenir l'ordre en ce pays. On pourrait penser que l'affaire va en rester là, mais les séquelles de ces infortunes vont faire encore beaucoup de dégâts...
Parcourir cette histoire a été compliqué. Le premier tiers du roman, on a l'impression que tout est dis, on ne voit pas ce qui pourrait arriver de plus, on sait ce qui s'est passé, on a évoqué tous les protagonistes, on a alors du mal à voir l'intérêt. Heureusement, çà s'emballe un peu plus par la suite.
Le phrasé de Magnan, les termes ou métiers sont complexes à interpréter aussi. Mieux vaut avoir un petit aperçu historique et géographique de la région avant d'entamer ce livre, afin de s'imprégner pleinement du contexte.
Et puis beaucoup de familles ou de protagonistes se ressemblent, prévoyez de noter qui est qui au fur et à mesure de la lecture. Çà ne vous permettra probablement pas de découvrir l'intrigue finale, correcte, mais vous serez bien moins dans le flou, et aurez je pense plus de plaisir que je n'en ai eu lorsque j'ai parcouru cette oeuvre.18/07/2020 à 00:37 2
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Le Testament Zarkoff 1/2
9/10 Traque impossible. 1918. L'Allemagne est battue. Des troubles éclatent dans tout le pays, des courants patriotiques naissent… En parallèle, la baronne Zarkoff se meurt. Une vieille connaissance à la fortune colossale, pour ceux qui ont suivi "le réseau Aquila". C'est elle qui a fourni en armes tout le vieux continent, durant le conflit mondial. Cet empire est en passe d'être démantelé, et nombre de puissances ou d'avides financiers espèrent récupérer tout ou partie de ce trésor.
Pour la France, le salut pourrait venir de l'héritier Zarkoff, un fils caché nommé Johann Zichler. Depuis la retraite des troupes Allemandes, il a disparu...
Alors que le détective à sa recherche meurt assassiné dans les bras de Nam, Silas Corey va se laisser convaincre par cet énorme défi, retrouver le fils prodigue...
Encore un excellent album ! Un scénario irréprochable de Nury, des actions d'éclat où tous les coups sont permis, et une toile de fond intense, avec cette grande guerre qui se termine. Bien joué, messieurs les auteurs !18/07/2020 à 00:34
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La Poupée sanglante
6/10 Passé de mode. Que ce fut éprouvant ! Le style est quelque peu vieillot, poétique certes, mais les nombreuses redites sont assez éreintantes, avec des précisions à rallonge, et une impression d'avancer à tâtons. De reculer parfois. Que d'effets de suspense aussi, qui souvent tombent à l'eau.
Une idée originale, ce fantastique assez peu répandu à l'époque, mais on sent au travers du récit une écriture saccadée, "à feuilletons", pas du meilleur effet. Avec un suspense pas très soutenu, j'avoue avoir eu du mal à aller jusqu'au bout. Et ne lirai probablement pas la suite/le dénouement, "la machine à assassiner". Auteur reconnu, je cherchai chez Leroux des pépites dans la veine des ses œuvres les plus connues, tels "le mystère de chambre jaune", ou "le parfum de la dame en noir", mais vais sûrement m'arrêter là, "le fantôme de l'opéra" était quand même moins crispant.17/07/2020 à 09:43
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Le réseau Aquila 2/2
8/10 Traque haletante. L'enjeu parait capital. En 1917, alors que les forces Françaises ne sont pas au mieux face aux Allemands, Silas Corey est au centre d'une lutte de pouvoir des plus dangereuse. Il est sur le point de récupérer ce message tant convoité, inscrit au dos d'un timbre, tout comme ses adversaires. La lutte va être sans merci...
Un opus qui tient toutes ses promesses. C'est dense, énergique, l'idée de base est bien campée, et l'enjeu à la hauteur des attentes du premier tome. Nury frappe un grand coup côté scénario, avec une histoire bien servie par les dessins d'Alary.17/07/2020 à 09:39
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Mon ami Maigret
8/10 Atteints de Porquerollite aigüe. Notre commissaire s'ennuie à Paris. Rien d'intéressant à se mettre sous la dent, il doit en plus couver l'inspecteur du "Yard", Pyke, venu étudier les méthodes policières hexagonales. Quand une affaire peu commune se présente, il n'hésite pas à se rendre sur la côte Toulonnaise avec son acolyte anglo-saxon. Sur l’île de Porquerolles, précisément, peuplée en cette saison de curieuses et oisives personnalités. Le dénommé Marcellin, ancienne petite frappe Parisienne, devenu une figure locale, aurait été tué en évoquant ses liens avec Maigret. Jules serait-il impliqué malgré lui dans cette mort ?
Une enquête plaisante, dans laquelle on est bercés par cette atmosphère de vacances, envoûtante, pas du tout oppressante. Beaucoup de britanniques dans ce roman, on a une impression de huis-clos à la "Agatha Christie", avec recherche d'indices, et une liste de suspects rapidement établie.
Des profils atypiques, mais venant de milieux différents. Ainsi, cette hétéroclite petite troupe offre un avantage, le crime a pu être perpétré pour de bien différentes raisons, les investigations n'en sont alors que plus intéressantes. Un bémol, le dénouement aurait pu être un peu moins "déjà vu", dommage.
Une critique minime comparée à cet ensemble, la lecture de ce Simenon s'avérant très agréable.16/07/2020 à 21:09 2
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Le réseau Aquila 1/2
8/10 Un si précieux timbre. 1917, l'armée Française traverse une mauvaise passe, dans ce conflit mondial. Casella, journaliste à "L'homme enchaîné", l'organe de presse de Georges Clemenceau, a levé un lièvre énorme : le réseau Aquila, chargé de transmettre en Allemagne un message de la plus haute importance. Une missive écrite sur un timbre, qui a disparu de la circulation, tout comme son subtilisateur...
Une superbe entrée en matière pour notre héros, Silas Corey, mélange détonnant de James Bond, Sherlock Holmes, ou encore Arsène Lupin. Une lutte de pouvoir va s'organiser autour de ces informations capitales, où tous les puissants vont faire appel à ses services. "Le Tigre" en premier lieu, son ennemi juré au parlement, Joseph Caillaux, associé à la richissime comtesse Zarkoff, ou encore Ledoux, le patron des services secrets français, le 2è bureau.
Trois contrats pour le prix d'un, lucratif, mais pas cher payé en regard des risques que va prendre Silas, bien épaulé par son inestimable compagnon, Nam.16/07/2020 à 20:59
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Voyage avec un âne dans les Cévennes
8/10 Ah, Modestine… Elle en aura fait baver à notre illustre écrivain. Un sympathique voyage, qui a suscité bien des vocations. Et effectivement, on a envie de (re)découvrir ce pays cévenol qui sera toujours pour moi une magnifique terre d'évasion.
Un récit parfois légèrement trop axé sur la bête du Gévaudan et les camisards. Avec un auteur, au passage auto-proclamé modeste inventeur du petit nécessaire du parfait campeur, dont on partage les humeurs et galères, avant qu'il ne trouve enfin le bon rythme. Et nous conte les aventures et rencontres qu'il va accumuler sur son chemin, accompagné de son admirable compagne.09/07/2020 à 23:48 5
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Trio grande - Adios Palomita
9/10 Western dantesque.
Où nous allons découvrir le parcours chaotique de Joseph, ex hors-la-loi, tiré de son existence paradisiaque auprès de Dolorès, sur la côte Mexicaine.
Et ce par Mary, son ancienne femme, qui resurgit au bout de cinq ans. Elle ne sera pas la seule…
Je m'arrête là, après çà part à un rythme d'enfer. Jusqu'aux ultimes bulles, qui nous font refermer ce livre avec un réel bonheur.
Plaisir des yeux avant tout, tant les cases s'enchaînent superbement. De lecture aussi, jubilatoire de par l'aspect "grand spectacle", on a que des séquences endiablées et bien trouvées. Ici pas de subtilités (quoique...), c'est du divertissement à l'état pur. Moi j'en redemande !09/07/2020 à 23:45 2
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L'étrange mort de M. Bertin
Lincoln Child, Douglas Preston
6/10 Réservé aux spécialistes (de la série). Je mets une note, mais ces quelques lignes reflètent plus à une alerte à l'intention des néophytes, dont je fais partie, qu'un véritable avis, sur un texte si court. D'abord, l'ensemble vous paraîtra pour le moins... surréaliste.
Énorme décalage temporel, niveau écriture. On se croirait revenu au XIXe siècle, tel la lecture d'un "Poe". Et pourtant. Dès la première page, je suis scotché : on est en 2019. Or, on a l'impression de déchiffrer le texte plutôt qu'on ne le lit. Dès lors, on est moins absorbé par l'intrigue, qui manque un peu de cohérence...
Et donc pour les fans, sûrement une friandise à croquer, pour ceux qui souhaitent découvrir les auteurs, identifier leur style (çà me tentait bien, New-Orleans, l'atmosphère surnaturelle), pas sur que l'historiette reflète suffisamment cette série centrée sur Aloysius Pendergast, pour s'en faire une idée convenable.07/07/2020 à 23:02 2
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La Piste du prêcheur
6/10 Pas crédible. Nous sommes à l'aube de la guerre de sécession. Notre héros (pas de nom) est à la poursuite d'un prêcheur sanguinaire qui harangue les foules contre les sudistes, et planifie des expéditions punitives envers leurs partisans. Notre justicier pourra-t-il l'arrêter ?
Ça commençait bien, une explication de texte sur la situation entre le sud et le nord, à priori intéressante. Puis j'ai vite déchanté. Des copier-coller énormes avec "il était une fois dans l'ouest" ou "le grand silence", classiques du western italien. Et le tour est joué (séquence initiale du film, justicier sans nom limite fantôme, attaque de ferme isolée, la neige...). Sans parler du héros, indestructible. Et en plus il a un super pouvoir.
Çà encore, bon... visuellement çà tient la route. Mais les méchants avec des manières de méchants, des réflexions de méchants pour faire monter la sauce, là c'était trop pour moi. Manque d'originalité, scénario cliché, et le peu qui aurait pu être intéressant, pas assez exploité. Plus que dommage.07/07/2020 à 22:48 1
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La Première Enquête de Maigret
8/10 Délicieusement rétro. "On était le 15 avril 1913… Le commissaire ? Questionna le jeune homme haletant. Je suis son secrétaire, dit Maigret, sans quitter sa chaise. Il ne savait pas encore que c'était sa première enquête qui commençait".
Un appel au secours, un coup de feu, la disparition de la supposée jeune femme en détresse, chez les Gendreau, famille la plus aisée du quartier Saint-Georges. Ça commence sur les chapeaux de roues pour Jules, "que sa femme n'appelait pas encore Maigret à cette époque-là". Lui qui va devoir prendre un congé appuyé par son supérieur, Le Bret, afin d'enquêter discrètement sur cette délicate affaire...
Une bien belle enquête, où notre jeune et (intérieurement) bouillant commissaire va passer par toutes les émotions. La fierté de mener cette mission, l'amertume, la colère, la confusion, surtout lors des dernières pages de cet opus. Un sympathique Maigret, qu'on aimerait suivre jusqu'au bout du monde, lorsqu'il espère, à son humble niveau, faire sauter certains exaspérants rouages de notre société.06/07/2020 à 19:17 3
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La mort noire
8/10 Holmes & Watson new look. Divertissante, cette petite enquête, à la manière d'un célèbre détective dont vous avez probablement déjà entendu parler...
Shelton, c'est une armoire à glace sans le sou, vivotant comme pigiste après une blessure l'obligeant à changer de vie. Felter, libraire à l'esprit de déduction aiguisé, n'est pas taillé pour les aventures où l’entraîne son roublard compère.
Ils décident d'enquêter sur un meurtrier cherchant visiblement à rendre justice, suite à un drame industriel ayant endeuillé cette ville de Boston il y a un siècle.
Au final, ce duo improbable nous arrache quelques sourires, de par les situations cocasses dans lesquelles ils se mettent. L'énigme n'est pas en reste, divertissante bien qu'un peu légère. Dessin correct, sans plus, mais l'auteur réussit à tirer la quintessence des talents qu'il déploie pour nous distraire.06/07/2020 à 19:15 2
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Maigret et son mort
9/10 Maigret en fait une affaire personnelle. Probablement parce qu'il n'a pu le sauver, malgré ses appels au secours. Lui, c'est l'ami de Nine (qui c'est çà, Nine ?). Un homme traqué par plusieurs malfaiteurs à travers Paris, qui appelle le commissaire dès qu'il en a la possibilité, depuis nombre de troquets où il espère trouver un peu de répit. Jules envoie ses enquêteurs à ses trousses, et tente de l'alpaguer avant "la bande".
Mais dans la soirée, le couperet tombe. "Ils l'ont quand même eu, dites donc !... J'avoue qu'hier j'aurais facilement pensé à un farceur,ou à un détraqué..." "Moi non... J'ai cru ce qu'il me disait dès son premier coup de téléphone...". L'homme est découvert place de la Concorde, avec nombre d'indices non concordants justement. "Ca ne colle pas... Trop de détails qui ne s'emboitent pas."
Une enquête qui démarre de manière complexe, l'occasion pour Maigret d'y consacrer toute son énergie...
Un bien bel opus, qui réunit toute les habituelles forces vives auprès du commissaire. Ses principaux inspecteurs, Moers, le juge Comeliau avec qui il se prend le bec (et c'est plaisant à lire), ainsi qu'un collègue de la "rue des Saussaies", Colombani.
Un opus plus rythmé, qui rappelle le début de la série. Des situations alléchantes, intrigues, guet-apens, poursuites, interpellations, des adversaires de taille, des personnalités attachantes... bref du tout bon Simenon.
Oh ! vous savez-quoi ? cerise sur le gâteau, l'auteur se lâche niveau humour : "B. C'est un tchèque."..."sans provision". Bon, 20 ans de Maigret pour en arriver là, çà aurait pu faire baisser la note finale. Mais j'ai bien souri, sur le coup.01/07/2020 à 05:08 3
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Le désespoir d'une ombre
8/10 Alliance du concret, et de l'irrationnel. Koblenz est un "chasseur de fantômes". Avec son assistante, il est appelé par le seigneur d'une vallée sidérurgique, industriel tout ce qu'il y a de plus terre-à-terre. Façon de parler, car on ne la voit plus beaucoup, la terre. Ni le ciel, d'ailleurs.
Il n'y croie pas, Friedrich Wegener, aux méthode du Dr Koblenz. Mais il est acculé, et tente toutes les démarches possibles afin de stopper les destructions de son outil de travail. Nos deux héros devront fouiller le passé de leur client pour lui venir en aide, à son grand désespoir...
Un album teinté d'humanisme, beau (grâce à la patte de Robin) et triste à la fois, à la vue des conditions dans lesquelles les gens (sur)vivent dans cette ville usine.01/07/2020 à 05:04 1
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Regarde
8/10 Lecture douce, envoûtante. C'est l'histoire d'une vie. La vie rêvée de Mylène, qui a connu la réussite sociale, avant de découvrir sur le tard ce qu'elle considère comme la véritable réussite. Vivre. Follement aimer. Auprès de Pascal.
Une période très courte, qu'elle a chèrement payée, elle sortant de prison au bout de 8 huit ans, lui étant tué dans sa cellule. Un passé qui va remonter à la surface, et la déboussoler, lorsque le fantôme de Pascal réapparaît...
J'ai été séduit par l'ensemble, surtout le style, mais manque pour moi deux ingrédients. Principalement un mobile, un "pourquoi" plus conséquent expliquant tous ces événements qui vont désorienter Mylène, et aurait mérité d'être un peu mieux travaillé. Et cet environnement excessivement bienveillant, un peu trop douceâtre à mon goût, bien utile pour sa recherche de la vérité.
L'ensemble est néanmoins très plaisant, posé et réussi.28/06/2020 à 17:47 7
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Une Livre de chair
8/10 Çà se précise. Exceptionnel, ou bof, ce thriller fantastique qui nous emmène chez les nantis de la finance ? Un peu entre les deux, en fait.
Un peu plus de positif, quand même. Notamment grâce aux dessins, et au design graphique très séduisant.
Pour l'énigme, çà tombe un peu à plat. En fait, il n'y en a plus, d'énigme. Plus de tueur à chercher.
Reste le suspense, ce rapport entre tous ces personnages, dans cet environnement assez complexe à déchiffrer. Mais l'histoire commence à se fluidifier, ce profilant vers un surnaturel bien plus présent que dans le Tome 1. Plaisant, mais plus exceptionnel.28/06/2020 à 17:44 1
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Le Commissaire Bordelli
8/10 Attachant petit monde. A Florence, la riche madame Pedretti est retrouvée morte chez elle. Assassinée ? Pas évident au premier abord, mais notre héros, Bordelli, pressent une histoire compliquée...
Bon, après un quart de lecture, je me dis : il serait peut-être temps de s'activer, là, on est pas prêt de trouver l'assassin ! Sauf que l'intérêt n'est pas là. Ce qui fait le charme de ce récit, ce sont les nombreux personnages que l'on rencontre au fur et à mesure de la lecture. Tous plus excentriques les uns que les autres, tous fascinants.
Ajoutez à cela les nombreuses petites historiettes, ou tendres réflexions, et vous avez un résultat séduisant. Bon, on aura quand même une affaire résolue, mais finalement... la vie est courte, c'est quand même plus intéressant de participer à ce repas d'anthologie, organisé par notre sympathique commissaire.23/06/2020 à 04:28 2