1183 votes
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Descente en enfer
Lincoln Child, Douglas Preston
9/10 C'est simplement l'un des meilleurs opus de la série. Un festin pour les fans qui en prendront plein les mirettes. Rares sont les auteurs qui parviennent à captiver leur audience au bout d'une si longue série de romans. Avec ce nouvel titre, ils conduisent Pendergast au bord de l'implosion, pour mieux le faire renaitre à l'issue. Attention, une fois commencé, il vous sera très très difficile de reposer le livre. CAP-TI-VANT !
08/05/2013 à 20:25
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Utopia
8/10 Un roman court et rudement efficace. On ne rentre pas forcément dans le détail de cet univers qui se déroule dans le futur mais justement, c'est ce qui contribue à donner du mystère et un rythme rapide de lecture. Pas le temps de souffler que le lecteur se retrouve déjà à lire un final coup de poing. Une belle découverte en ce qui me concerne.
02/05/2013 à 21:37 2
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La Conjuration primitive
7/10 Une équipe de gendarmes intéressante à suivre, un passage entre la première partie et la deuxième comme un coup de poing dans la tronche et un rythme de lecture très rapide devraient ravir les amateurs du genre. D'autres pointeront du doigt des éléments qui nuisent à la qualité de l'ensemble. Mais les bonnes idées semblent prendre le dessus. Le plus Grangé des romans de Chattam.
02/05/2013 à 11:33 2
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Le Festin du serpent
9/10 Ghislain Gilberti démontre d'une manière particulièrement efficace que l'on peut faire aussi bien que les américains (et leur FBI). En utilisant dans son histoire toutes ressources et les forces de police en présence dans l'Hexagone et l'Europe, il prouve, si besoin est, que le récit aux USA n'est pas une obligation pour faire du bon thriller. Double narration, personnages attachants, écriture fluide, rythme de lecture particulièrement rapide, vous allez dévorer ce festin. Ghislain Gilberti est assurément l'un des nouveaux artisans de la mue du thriller made in France.
21/04/2013 à 09:30 6
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La troisième porte
9/10 Avec ce second roman publié en France, Lincoln Child confirme qu'il est le digne héritier de Michael Crichton. Sur le même principe que Deep Storm, Ice Limit et le Piège de l'architecte, il nous embarque dans une aventure palpitante.
02/04/2013 à 17:06 1
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22/11/63
10/10 Si vous n'aviez qu'un roman à lire de Stephen King, ça serait celui-ci.
Si vous n'aviez qu'un roman à lire également.
22/11/63 va réconcilier différents types de lecteurs. Je n'emploie pas le conditionnel, je n'ai jamais était aussi sûr de moi après la lecture d'un livre d'une aussi grande qualité.
Je vais tacher d'être clair d'emblée : je considère ce livre de Stephen King comme un véritable chef d’œuvre, un monument.
Donc, je disais, différents types de lecteurs. D'abord, les fans de la première heure, qui ont lâché l'affaire depuis de nombreuses années. 22/11/63 est l'un des plus beaux cadeaux que pouvait faire King à ses fans. Et à ces fans là surtout.
Ensuite, il va convaincre les gens qui n'ont jamais lu de Stephen King et ceux qui ont un méchant apriori à son encontre. Ils ont l'occasion de découvrir l'un des romans les plus fantastiques imprimé à l'heure actuelle.
Et les autres amateurs de l'auteur ne seront pas surpris. Son livre est une merveille. Si je vous disais qu'il évoque le voyage dans le temps d'un mec de 2011 trouvant le moyen d'arriver en 1963 pour empêcher l'assassinat de Kennedy, je n'évoquerai qu'un 1/50e de l'histoire.
Parce que ce 22/11/63 est surtout une superbe histoire d'amour. De ces histoires qui font briller les yeux et accélérer le palpitant. De ces livres qui comptent. Pour longtemps.
En découvrant le pitch du livre il y a quelques temps de cela, j'y voyais un écho à un autre roman de l'auteur qui m'avait particulièrement touché : The Dead Zone / L'Accident. Et depuis que j'ai refermé 22/11/63 il y a quelques minutes de cela (au moment où j'écris ces mots), je suis convaincu que Jake Epping est un écho, un ersatz de John Smith. Tellement évident que j'ai même l'impression qu'à un moment, les deux personnages se superposent. Certainement les univers partagés de King qui s'harmonisent encore une fois.
Avant de conclure, impossible pour moi de ne pas citer le petit clin d’œil que glisse Stephen King, en évoquant l'une des lectures de son héros : Une femme simple et honnête de Robert Goolrick. On se rend compte, dès ce moment là, à quel point l'écriture de Robert Goolrick a pu, même dans la plus petite proportion, influencer celle de Stephen King. Belle hommage du King pour l'un de nos auteurs contemporains les plus brillants. Entre auteurs brillants, ils doivent se comprendre. Encore les harmonies à l’œuvre.
Je pourrai "baratiner" comme ça pendant des lignes et des lignes (je n'ai pas parlé de Ça et d'Insomnie, ni de la Tour Sombre) mais la meilleur façon pour moi de vous faire comprendre le grand plaisir que j'ai eu à lire ce livre, c'est que vous en fassiez vous-même l'expérience.
Petite dédicace à l'une de mes profs de français au collège, qui m'a vu débarquer un jour en classe avec un King à la main (je crois que c'était Simetierre) et qui m'a lancé un : "Stephen King, ce n'est pas de la littérature, vous devriez lire autre chose."
C'est une phrase qui m'étonne encore aujourd'hui. Parce qu'il me semble que pour un prof, la priorité à l'époque et encore maintenant, c'est qu'un gamin lise, lise et lise, point.
Parce que je reste persuadé que bourrer le crâne d'un gamin au collège avec Tristan et Iseut ou les poèmes de Léopold Sédar Senghor n'est pas la solution miracle pour lui donner envie de s'immerger dans le monde de la littérature...
Peut-être que finalement, si 4decouv existe actuellement, c'est certainement un peu à cause de cette prof... C'était il y a presque 25 ans, je n'ai jamais cessé de lire du King.28/03/2013 à 18:57 2
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Sa vie dans les yeux d'une poupée
9/10 Le nouveau roman d'Ingrid Desjours ne ressemble à aucun autre. L'alternance des chapitres avec ce flic atypique et cette pauvre jeune fille hantée, embarque le lecteur dans une aventure où plane les parfums de la mort. Difficile de refermer le livre une fois commencé.
23/03/2013 à 18:48
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Le sable était brûlant
9/10 Le nouveau roman de Roger Smith est un diamant aux bords coupants comme les lames de rasoirs. Corruptions, traditions ou folklores, bains de sang, l'auteur parvient une nouvelle fois à étourdir son lecteur dans un tourbillon de violence. L'occasion de retrouver Disaster Zondi, que l'on avait découvert dans Mélanges de sangs. Un auteur à découvrir d'urgences !
21/03/2013 à 14:21 5
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Treize et demi
5/10 L'intrigue est très classique, c'est du déjà lu et si vous êtes amateurs des romans de Mary Higgins Clark ou de Patricia McDonald, la révélation finale ne sera pas une grande surprise pour vous. Le découpage du roman est étrange, l’héroïne n'en est pas vraiment une, on ne sait pas sur quel pied dansé puisqu'on cherche un perso principal pour emballer le lecteur mais il n'y en a pas. C'est bien écrit mais ça manque de finesse dans l'élaboration de l'intrigue. Je garderai quand même un œil ouvert sur les prochaines productions de la romancière.
10/03/2013 à 10:57
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Il coule aussi dans tes veines
4/10 Énorme déception en ce qui me concerne. Autant j'avais vraiment bien aimé Séquestrée, autant là, je suis resté carrément hermétique face à cette histoire. J'ai calé à mi-parcours : le casting manque de charisme, l’héroïne est à baffer, c'est à savoir celui qui tape le plus sur les nerfs, entre la famille du personnage principal et les flics. C'est simplement l'une de mes lectures les plus ennuyeuses de ce début 2013... zzzzzzzzzzzz
28/02/2013 à 18:50 2
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Dark Horse
8/10 Certainement un des épisodes les plus sombres de la série. Pas forcément pour ce qu'il nous montre mais surtout pour ce qu'il fait ressentir à son héros. Toujours aussi attachant, le héros de Craig Johnson nous fait à la fois rire et frémir dans une enquête particulièrement pointue. Typiquement le genre de roman qui comble le lecteur que je suis. Vivement la suite !
28/02/2013 à 18:46 3
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No more Natalie
8/10 Marin Ledun nous conte sa propre version des faits, quand à la mort suspecte de l'actrice Natalie Wood. Sans concession et dérangeante à souhait, sa vision désenchantée casse quelques mythes... Une fois refermée, il est difficile de résister à l'envie d'en savoir plus sur cette affaire.
28/02/2013 à 18:42 2
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Les chiens du Purgatoire
8/10 Nouvel uppercut, nouveau western urbain pour Jérôme Fansten. Ils nous racontent l'histoire de personnages hantés qui errent entre paradis et enfer, tiraillés selon les cas par leur conscience (ange) ou leur cauchemar (démon). Mais la quête de rédemption s'annonce difficile quand tout est joué d'avance... Comme avec son précédent roman, l'auteur joue avec les flammes, celles qui habitent les cœurs et celles qui jaillissent des briquets. Mon coup de cœur de Janvier.
29/01/2013 à 12:18
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Les mannequins ne sont pas des filles modèles
8/10 Contrairement à son précédent livre dont je reprochais une fin un peu faible, je me suis fais cueillir par celle de son nouveau roman. Et même si cette fois Fitz y est plus politiquement correct, il parvient toujours à se mettre dans des situations catastrophiques. C'est ce qui fait son charme, non ?
29/01/2013 à 12:05
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Criminels Ordinaires
9/10 Plus accessible que son précédent roman Sur les nerfs, Criminels ordinaires est une œuvre qui transforme des faits divers en contes de fées modernes. Des contes urbains souvent tragiques mais aussi plein d'humour, qui vous hantent encore après avoir refermé le livre. Si vous ne connaissez pas Larry Fondation, commencez par ce livre qui vous donnera les clés pour mieux décrypter et appréhender Sur les nerfs.
21/01/2013 à 11:04
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Du fond de l'abîme
8/10 Un excellent roman, très dense et sans temps morts. Les personnages sont très attachants, l'intrigue est bien ficelée et j'ai hâte de retrouver le personnage. Mais que font les éditeurs français qui tardent à rééditer les premiers romans de l'auteur depuis introuvables ?
15/01/2013 à 21:17 2
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Eaux ancestrales
8/10 Un plaisir de retrouver Steve Alten et son casting, une nouvelle fois face au menaçant mégalodon de 30 tonnes. Ma première lecture en anglais, marre d'attendre une éventuelle traduction en France qui ne vient pas.
08/01/2013 à 11:52
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La Tour Sombre t.8 : La Clé des vents
9/10 Stephen King offre à ses fans un véritable petit cadeau. Il ne faut que quelques pages pour que le charme de l'univers de La tour sombre opère à nouveau. Ce nouvel opus nous permet d'en apprendre un peu plus sur les promesses qu'ont pu se faire Roland et sa mère. Avec le principe des poupées gigognes, il nous raconte l'histoire de Roland qui raconte lui même une histoire à son ka-tet. Avec ce genre de conte, King prouve qu'il aura toujours des histoires de La tour sombre à nous raconter et que nous serons à chaque fois au rendez-vous pour suivre le chemin du rayon.
04/01/2013 à 20:07 1
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Anonyme
8/10 Conte philosophique ou fable social, une chose est certaine : quand Luc Fivet sème la graine de l'absurde dans un polar, cela donne un roman édifiant qui va vous faire littéralement grincer des dents.
27/12/2012 à 21:36
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La Note noire
8/10 Quelques notes de jazz dans un polar intriguant et avec un casting particulièrement attachant. À suivre en ce qui me concerne avec la lecture du second opus, À pas comptés.
27/12/2012 à 14:19 1