jackbauer

702 votes

  • Maman a tort

    Michel Bussi

    9/10 Encore une fois bluffé par le Kayser Söze du thriller à la française, expert ès dissimulation... Bussi, c'est un peu comme une espèce de GPS du suspense, mais à l'envers: on ne sait pas toujours où il compte nous amener, et à grand renfort de chemins détournés et de culs de sac évités, il nous conduit systématiquement à bon port...
    Justement, ici, c'est celui du Havre qu'il a choisi, et ses alentours, pour, une fois encore, nous prendre dans les filets de son talent de hâbleur... Et l'histoire du petit Malone, vrai affabulateur ou gosse biberonné aux fables de sa génitrice, de gagner un peu plus que d'ordinaire en émotion, à fleur de pages...

    29/09/2015 à 15:07 6

  • Mamie Luger

    Benoît Philippon

    9/10 Mamie Luger déballe la sulfateuse pour nous raconter un siècle d'existence...
    Du haut de ses vieilles guibolles, mille vies vous contemplent, et Benoît Philippon de forcer notre sympathie, avec le concours d'anecdotes tour à tour savoureuses, émouvantes et poignantes, à l'égard de cette senior-killeuse aux circonstances souvent atténuantes...
    Avec ce style qu'on lui (re)connaît, l'auteur tient à distance ces sévères sévices conjugaux, aidé en cela par la goguenardise et les sarcasmes de son ébouriffant personnage principal...
    Féminité en bandoulière, à grandes rafales de féminisme, son héroïne flingue le machisme ambiant...
    Prisonnière, bien avant sa garde à vue, de son statut de femme, elle convoque, au peloton d'exécution, toutes ces figures masculines de la violence domestique, et pas un ne manque à la pelle...
    Touchant et captivant, ce " Mamie Luger" nous désarme par son sans faute...

    06/10/2018 à 18:11 11

  • Mauvaise étoile

    R. J. Ellory

    9/10 Ellory renoue avec la veine humaniste et naturaliste de " Seul le silence" en suivant l'odyssée hallucinée de deux frères malmenés par la vie qui, au contact d'un psychopathe, vont être amenés à reconsidérer les liens du sang. Il pose, tout au long de ce road trip sanglant, la question de l'inné et de l'acquis, ainsi que celle de la responsabilité de l'homme quant à sa nature violente; il décrit de façon troublante le cheminement intérieur d'un psychopathe, la mécanique mentale qui le pousse à passer à l'acte, et porte sur ses personnages un regard bienveillant, mais dénué de pathos, qui les rend formidablement humains...

    22/11/2013 à 21:58 6

  • Mon coeur a déménagé

    Michel Bussi

    9/10 Si " mon cœur a déménagé ", il n'est pas parti sans laisser d'adresse : celle des amateurs de l'auteur, et même des néophytes, auxquels est destiné cet opus, que je considère comme l'un de ses meilleurs depuis longtemps...
    Nul autre que lui ne sait tisser ces histoires dramatiques de quête d'une vérité familiale effrénée, enrobées d'une couche d'empathie telle, que nous n'ayons besoin que de quelques pages pour tomber sous le charme de ses personnages...
    Et plus l'attachement est fort, plus le livre est réussi...
    Ici, c'est une masterclass...
    Un supplément d'âme qui rend son histoire captivante et ses personnages pétillants et emballants, en dépit des crasses que la vie leur réserve...

    01/04/2024 à 21:57 4

  • Musique nocturne

    John Connolly

    9/10 John Connolly passe au révélateur, avec son second recueil de nouvelles fantastiques, et entérine ce que sa saga Charlie Parker laisse augurer, tome après tome : sa prédilection pour les univers oniriques, et les personnages charismatiques, trouve ici encore matière à s'exprimer avec brio...
    J'ai toujours adoré le principe de la nouvelle, qui définit véritablement l'habileté du conteur, qui, privé des béquilles ornementales superflues, s'élance vaillamment sur le fil d'une histoire, dont le but avoué de nous entraîner vers sa chute...
    Dans ce registre, à cheval entre l'épouvantable et le funeste, il trouve le moyen d'user d'un style qui, sans verser dans le copier-coller primaire, lorgne vers une horreur composite, tantôt gothique, tantôt moderne...
    On pense à Lovecraft, à Clive Barker, à Richard Matheson, à Stephen King forcément, dans cette volonté de détricoter la maille du réel, pour laisser apparaître ce qui nous guette au bord de l'abîme...
    Je mets finalement 9, pour la formidable nouvelle dans laquelle apparaissent Sherlock Holmes et le docteur Watson, et la confession intime de l'auteur sur son amour pour le genre, qui boucle l'ouvrage...

    06/03/2019 à 22:10 6

  • N'éteins pas la lumière

    Bernard Minier

    9/10 Avant sa " Putain d'histoire", une autre affaire de manipulation, qui pousse son personnage principal Servaz à reprendre le collier, et Bernard Minier, une fois de plus, de jouer avec nos nerfs et ceux de ses personnages... Son intrigue orchestrée comme une partition d'opéra, les mouvements comme autant de paliers de (décom) pression qui plongent le lecteur dans un état de stress intense, avides de savoir comment tout cela va se terminer...
    Une mystification portée par un tempo allegretto, une scénographie fusionnant stalker et spationaute, un final fortissimo... Autant d'atouts remarquables contribuant au succès total de cette nouvelle enquête du commissaire Servaz...

    17/08/2016 à 11:22 6

  • Ne fais confiance à personne

    Paul Cleave

    9/10 Paul Cleave nous aide à boucher les trous ( de mémoire), en juxtaposant les points de vue, et les souvenirs, pour tenter de démêler le Grey du faux...
    Il teinte les blancs de noir, avec ce whodunit paranoïaque et haletant, traversé de féroces éclats de rire, où la vérité de la veille n'est pas forcément celle du lendemain...
    Face à l'incertitude constante qui façonne le quotidien de Jerry, le lecteur s'interroge avec lui sur le bien-fondé de ses actes, et la réalité de ses dires...
    Avec son imbroglio psychologique, Cleave traduit de manière brillante l'essence même de ce vers quoi tend tout bon romancier de polar : l'état d'esprit du personnage principal illustre admirablement celui dans lequel les auteurs du noir cherchent à plonger leurs lecteurs... Ballottés entre demi-vérités et révélations douteuses, se défiant de tout, à la merci de leur bon vouloir, ils aiment à se sentir déboussolés en parcourant les lignes de leurs littérateurs préférés, à l'image des fameux carnets de Jerry Grey...

    07/10/2017 à 17:24 11

  • Ne le dis à Personne...

    Harlan Coben

    9/10 Le roman qui propulsa Harlan Coben dans la cour des grands. Le style Coben est tout entier dans ce livre: des chapitres courts, ponctués de révélations saisissantes, une intrigue alambiquée, mais qui, incroyablement, nous fait passer des vessies pour des lanternes, des monsieur tout-le-monde plongés dans des situations impossibles, et un double cliffangher d'anthologie... Un excellent moment de lecture...

    12/07/2013 à 22:05 1

  • Ne prononcez jamais leurs noms

    Jacques Saussey

    9/10 La dernière fois que j'ai ouvert un livre de Jacques Saussey, on peut dire que je n'avais pas forcément envie d'entendre à nouveau prononcer son nom...
    Bien m'a pris alors d'avoir retenté l'expérience avec ce nouvel opus : plus que l'aspect purement policier du roman, et les progrès sensibles au niveau du style et du rythme, j'ai fortement apprécié l'évolution de la relation Magne/Heslin, assez proche de ce qu'a mis en place Franck Thilliez avec son binôme Sharko/Hennebelle, que j'ai trouvé ici beaucoup plus substantielle et crédible... Des conséquences du drame vécu lors du dernier épisode, aux réactions qu'il a pu engendrer, j'applaudis des deux mains au fait d'assumer la noirceur qui teinte chacune des pages du récit, là où j'avais trouvé Thilliez un peu trop "léger"...
    Ici, Jacques Saussey prend l'initiative de faire évoluer ses principaux personnages séparément, et s'évertue à les malmener jusqu'au point de rupture, nous les rendant intensément courageux et généreusement accessibles...
    La suite de leurs aventures n'en est que plus désirée...

    01/09/2017 à 21:17 7

  • Nous rêvions juste de liberté

    Henri Loevenbruck

    9/10 Ce bouquin, c'est la vie de Bohem, l'histoire d'une amitié virile, de mecs qui s'aiment sans se l'avouer vraiment, des fois que ça fasse causer, les 400 coups d'une bande de bras cassés et de coeurs fêlés qui nous jouent le remake de la Fureur de Libre... A l'étroit dans leur peau, dans leur ville, dans leur vie, ils aspirent à être intensément, et mettent les gaz et les voiles, comme pour se raccrocher à leurs rêves...
    A la lecture du bouquin, j'ai eu la sensation d'entreprendre un périple de néophyte, le cul vissé sur un bon gros chopper, et mon seul petit regret, c'est que l'histoire n'ait pas réussi à se débrider assez rapidement, qu'elle ait gardé cette allure indolente, nonchalante, et que l'ensemble soit demeuré sur la réserve une dizaine de pages de trop, à mon goût...
    Néanmoins, demeure, comme une belle persistance rétinienne, cette foutue dernière ligne droite, comme un triste point d'exclamation à cette vie d'errance, où l'on conserve au fond de soi des images, des sons, des goûts, et surtout un sentiment d'appartenance, la conviction qu'après avoir fait tout ce bout de chemin avec ces drôles de cow-boys des temps modernes, le temps d'un roman, le rêve d'être libre soit devenu une criante réalité...
    La plus belle leçon que nous donne Hugo, c'est de savoir que quelle que soit la distance que l'on met entre nous et les embûches de la vie, elle n'est jamais aussi grande que celle qu'il existe entre nous et nos rêves déçus, et qu'il n'existe qu'un seul instrument à même de la mesurer: notre coeur...

    27/11/2015 à 20:33 9

  • Nuit d'été

    Dan Simmons

    9/10 Quand je repense à cette " Nuit d'été", lue il y a fort longtemps, c'est toujours avec tendresse et nostalgie, comme un retour vers une enfance fantasmée...
    Passage obligé avant " Les chiens de l'hiver", cette seconde lecture n'aura pas altéré mon impression première, bien au contraire; à travers les portraits de cette bande d'ados, qui n'a rien à envier au Club des Ratés, chacun de nous peut reconnaître un peu de l'enfant qu'il fut et s'identifier à cette bande de bras cassés...
    Au fil des pages, ne peut s'empêcher de remonter à la surface le souvenir de la référence en la matière; s'attaquer au monument de Stephen King, " Ca", métaphore psychanalytique des névroses de l'Amérique des 60's, sans en faire un simple copier coller, une gageure qui n'effraie pas Dan Simmons, qui privilégie ici l'angoissant, tout en respectant le cahier des charges inhérent à ce genre d'histoire...
    Un roman à l'ambiance inquiétante, parfois grave, parfois rieuse, au plus près de ces garnements bravaches et frondeurs, un beau roman sur l'expérience délicate et transitoire que constitue l'adolescence, une nuit d'été peuplée de rêves et de cauchemars, qui font grandir et avancer...

    21/09/2016 à 10:25 5

  • Où reposent nos ombres

    Sébastien Vidal

    9/10 Qu'il fut bon de m'être immergé Où reposent nos ombres...
    C'est ici que Sébastien Vidal disperse les cendres d'une enfance magnifiée et magnifique, portées par une prose aussi poétique que naturaliste...
    En pleine nature corrézienne, il porte en terre l'innocence évanouie, entre confrontation musclée et expérience traumatisante, pour mieux commémorer ce sentiment aigu de camaraderie qui façonne les plus fortes amitiés...
    On s'attache, et on s'entiche, de ces personnages qui nous ressemblent, qui nous rassemblent...
    Alternance de tranches d'envies adolescentes, et de brusques éclairs de violence enfiévrée, son histoire culmine dans un final de tragédie grecque, qui laisse une drôle de mélancolie au fond des yeux...

    27/12/2022 à 22:26 8

  • Papillon de nuit

    R. J. Ellory

    9/10 Ce vol de nuit, c'est le passage à l'acte d'un amoureux de la littérature américaine, la transformation de la chrysalide, avec l'affirmation d'un style, l'émergence d'une voix, le tumulte d'un souffle épique...
    C'est aussi l'art d'évoquer de grands bouleversements historiques et sociologiques à travers le prisme d'une complicité compliquée par l'hypertrophie intellectuelle d'une minorité, à l'heure de la ségrégation...
    Ce coeur en cage, ce sont les actes de bonne foi qui rachètent les égarements du temps d'avant, ou que l'on croit, comme le napalm pour cautériser la plaie du Vietnam, la chaise électrique pour s'asseoir sur sa mauvaise conscience, ou les droits civils pour redresser les torts passés...
    Mais l'effet papillon, c'est surtout la théorie du chaos émotionnel: un battement de coeur au détour de chaque page, qui finit par provoquer un tremblement des sens, une effervescence sensitive qui chamboule nos âmes et saccage nos certitudes...

    22/04/2017 à 14:01 5

  • Power

    Michaël Mention

    9/10 Power, un poing, c'est Tout... 
    Une épopée hypnotique et didactique, qui vous laisse KO, abasourdi, les sens dévastés, le Sens de l'histoire galvanisé par ce mouvement tellurique populaire, dont les répliques se font encore sentir aujourd'hui...
    Du plan large, des débuts du Black Power, au focus, sur ces trois personnages-clés, comme autant de marqueurs humains d'un bouleversement des consciences, le style de Michael Mention témoigne à la fois de la fascination d'une époque, vecteur de tous les possibles, et d'un bouillonnement perpétuel, musical, ethnique, intellectuel et politique, propre à une nation engoncée dans ses contradictions...
    L'ADN de la violence traverse le corps du roman, comme il constitue le quotidien de ses protagonistes, et l'auteur restitue toute l'effervescence dramatique qui émane de ce combat disproportionné, en ne préservant aucune communauté...
    Un flot de fièvres et d'émeutes, dont la force et l'intensité n'ont d'égale que leur brièveté ; c'est à un condensé d'Histoire(s) que nous convie Michael Mention, et la résonance de ces actes perdure bien au-delà du simple battement de cœur...

    10/11/2018 à 21:52 10

  • Qui a tué l'homme-homard ?

    J.M. Erre

    9/10 En ces fortes périodes de canicule, n'hésitez surtout pas à prendre l'Erre...
    On ne peut qu'en pincer grave pour son génial " Qui a tué l'homme-homard ", parodie affolante du genre policier, qui fracasse les codes, et les références de tous bords, qu'elles soient télévisuelles ou littéraires...
    Un pastiche affectueux et facétieux, qui concilie le fond et la forme, qui marie l'humour à l'humain, qui débine le politiquement correct et ventile les clichés du genre...
    Les freak sont chics, l'héroïne en roue(s) libre, le casting monstrueusement attachant finit de donner à l'ensemble une tonalité étrangement absurde et romanesque...
    Un exercice de style jubilatoire et jouissif, qui donne l'envie de se plonger derechef dans les autres romans de cet auteur méconnu...

    11/07/2019 à 08:26 8

  • Raisons obscures

    Amélie Antoine

    9/10 Les domestic thrillers, ce n'est généralement pas trop ma tasse de thé... Ces histoires de voisinage qui tournent mal, d'adultère meurtrier, ça a vite tendance à tourner en rond, et à manquer d'intérêt...
    Mais pour des Raisons Obscures, Amélie Antoine est parvenue à m'estomaquer , et je ressors de cette lecture forcément chamboulé...
    Pourtant, les raisons de ma sidération sont assez claires :
    une histoire dramatiquement banale, tragiquement actuelle, une mécanique d'une efficacité glaçante...
    L'occasion de pouvoir se mettre à la place des protagonistes, victime naïve, bourreau qui s'ignore, complices silencieux et autocentrés, ni juge, ni partie...
    Le cheminement qui conduit au drame qui se jouera, et l'analyse psychologique des différents personnages, subtilement établis...
    Un épilogue terrifiant...

    20/03/2019 à 21:27 8

  • Récursion

    Blake Crouch

    9/10 Une histoire de paradoxe temporel et de voyage dans le temps passionnante, et d'une originalité rafraîchissante...
    La réussite de Blake Crouch, dont je suis impatient de constater si ses autres ouvrages sont aussi enthousiasmants que celui-là, s'inscrit dans sa faculté à composer une intrigue terriblement retorse, mais d'une clarté sans faille, sans pour autant faire abstraction d'un propos scientifique assez complexe...
    Quel pied de pouvoir lier aussi adroitement et subtilement cette thématique aussi casse-gueule que foisonnante du voyage dans le temps, avec un scénario qui, progressivement, nous donne à voir les funestes possibilités pouvant résulter d'une telle opportunité...
    L'histoire d'amour qui vient en filigrane ponctuer le caractère jubilatoire de cette lecture, m'a rappelé un autre ouvrage tout aussi réussi que celui de Blake Crouch, Replay, de Ken Grimwood...
    Mon seul regret est de ne pouvoir utiliser le fauteuil d'Helena afin de revenir quelques jours plus tôt, et d'entamer de nouveau la lecture de ce merveilleux roman...

    06/10/2022 à 07:28 9

  • Reflex

    Maud Mayeras

    9/10 Une histoire écrite au vitriol où l'amour est toxique, l'attachement aliénable, la douleur protéiforme et la recherche de la vérité un "réflex" de survie... Maud Mayeras transforme l'essai d'" Hématomes" et s'impose comme la Gillian Flynn française... Une lecture dont on se relève difficilement...

    29/11/2013 à 22:14 3

  • Regarde

    Hervé Commère

    9/10 Ici, plutôt que de donner un sens à une vie, Commère parvient à capter les sens de l'existence...
    Écoute la musicalité, d'un allant bienheureux, des mots d'une histoire au plus près des êtres, et des sentiments...
    Touche du bout de tes souhaits cette passion revigorante, qui exalte l'envie de vivre, et rassérène  en ces temps incertains...
    Sens la douce bienveillance dont sait faire preuve un auteur qui renoue ici avec une verve qui nous fait du bien, en forme de calinothérapie littéraire...
    Dis aux personnages à quel point tu te sens proche d'eux, et combien ils sont rares ces écrivains sachant retranscrire avec une telle intensité ces existences jamais normalisées...
    Regarde le monde d'Hervé Commère comme il te le donne à voir, d'un nuancé romantique aux reflets mélancoliques, un monde légèrement suranné, et savoure le plaisir que tu prends, une fois de plus, à parcourir ces pages, dans les pas d'une héroïne atypique...

    07/08/2020 à 23:09 5

  • Replay

    Ken Grimwood

    9/10 Et si tout était possible ?? Les erreurs, les échecs, apprendre, comprendre, connaître, recommencer, essayer, vivre quoi... Mais pas UNE vie, étriquée ou magnifique, non, pouvoir en vivre plusieurs, à chaque fois la même, et pourtant tellement différente: c'est à cette expérience enivrante que nous convie Ken Grimwood. A la fois fable d'anticipation et formidable histoire d'amour, une histoire simple, qui nous pousse à l'introspection, et à nous interroger sur les choix que nous faisons tous les jours, mais aussi, et surtout, sur ceux que nous ne faisons pas...

    23/02/2015 à 17:00 11