Power

18 votes

  • 9/10 8.5 bien mérité.. super livre

    14/03/2021 à 17:12 susperia82 (53 votes, 8/10 de moyenne) 2

  • 9/10 La liberté ou la mort. Surtout la mort. Après un biopic sur la genèse du mouvement Black Panther, au travers de ses fondateurs Bobby et Huey, nous suivons les événements en lien avec l'expansion du BPP, au travers de trois destins.
    Celui de Charlène à Philadelphie, jeune militante ayant la révolution dans la peau. Celui de Tyrone à Chicago, sorti de prison par le FBI pour infiltrer ce parti. Et celui de Neil, flic à Oakland, berceau du mouvement, qui va un peu dévisser...
    Des destins torturés, un flopée de drames, mais surtout une atmosphère retranscrite, celle de la fin des sixties, où un parfum de "tout est possible" régnait dans l'air. Les idées et partis qui fusaient, la guerre au Vietnam, les assassinats de figures légendaires, ce programme cointelpro initié par le FBI, comparable aux méthodes de la Gestapo.
    Ce que j'ai le plus zappé, c'est l'excès de faits divers rapportés, tels le Zodiac ou l'assassinat de Sharon Tate. Pour les néophytes ok, pour ceux qui ont de la bouteille, on connait. Les passage musicaux aussi, à écouter avant (playlist en fin de livre) pour que cela apporte un plus à la lecture.
    Bon, jusqu'au bout j'ai été un peu mitigé, car si leurs destins sont atypiques, je ne me reconnaissais pas tant que çà en nos trois héros. Mais au final, merci à Michael de ne pas nous faire oublier ce moment d'histoire de l'Amérique… de notre histoire. Et pour les moments les plus forts du récit, comme ces fusillades en lien avec Fred et Geronimo.

    26/04/2020 à 10:50 Lucas 2.0 (456 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 6/10 J’espère avoir l’occasion d’échanger de vive voix avec Michael Mention, dont je respecte le travail (et ici, du travail, il y en a beaucoup) et qui je le rappelle, m’avait beaucoup séduit avec « La voix secrète ».
    Démarrer ainsi critique ne laisserait, à priori, rien présager de bon, penserait-on, à tort, car POWER a des qualités certaines, une sincérité, un rythme (j’allais même dire une rythmique au vu de la bande son), servi une « électricité stylistique » qui, hélas, finit par se retourner contre elle.
    Je crois sans le garantir - et Michael, j’espère qu’on en causera - que l’auteur a été tiraillé entre le fait de raconter en profondeur l’histoire des Black Panthers en y creusant davantage le combat et tout le côté social (au risque aussi d’ennuyer le lecteur qui attendrait plus d’action) en évoquant l’existence des pauvres gens les inégalités, la dure vie des policiers aussi etc…un peu comme l’avait fait un Richard Price (Ville noire, ville blanche), bref faire un truc plus poussé.... et celui d’écrire un polar sec, nerveux, explosif, avec fusillades à la clé etc... et ainsi satisfaire un autre lectorat…
    En définitive et malgré une documentation sérieuse (c’est d’autant appréciable que beaucoup d’auteurs paressent à mort dans ce registre) en dépit de son côté « listing » (on sent que l’auteur était soucieux de ne pas rien oublier des faits marquants des années 70) on se retrouve avec un roman assez bancal et dont la thématique reste, je trouve, trop en surface. C’est dommage.
    L’autre qualité du livre et non des moindres, c’est l’écriture, mais là aussi, Michael Mention Mention abuse de son style « mitraillette » qui à terme devient contre-productif et trop redondant car surchargé à l’image des dialogues - pourtant OK - mais dont j’ai regretté l’uniformité si bien que j’ai eu le sentiment que Charlene, Tyron et Neil s’exprimaient pareil (même répartie, même gimmick, même réthorique). En parlant de Neil, j’avoue que je n’ai pas pigé ce revirement soudain et inexplicable (selon moi). C’est le vrai bémol en terme de psychologie, car si l’idée d’illustrer un parallèle entre l’embrasement, cette rage qui sévit dans les rues et celle qui est dans la tête d’un des héros est séduisante, cela m’a semblé parachuté et mal amené (aucun fait traumatique n’explique de façon convaincante cette folie meurtrière d’un gars qui au contraire et depuis le début est le plus rationnel et intellectuellement câblé par rapport à la bande de flics racistes).
    Je reviens sur le style, car pour l’avoir déjà lu je sais de quoi Michael Mention est capable, c’est pourquoi, si j’ai beaucoup apprécié les 100 premières pages j’avoue qu’à la longue le côté ultra cutté, presque clipesque de l’écriture m’a un peu lassé. De mon point de vue (et je précise que ce n’est pas une leçon que je donne, étant techniquement à des années lumières de l’auteur), s’il s’était employé de temps en temps, sur certaines scènes (je pense aux scènes d’action qui m’ont étrangement parues abstraites), certaines descriptions, aussi les introspections des personnages (Niel notamment dont la dualité religieuse avec la violence de son métier était un bon sujet, tout comme la thématique de la perversion du Bien), à donner de l’amplitude à ses phrases, de les rallonger pour qu’elles créent un véritable souffle, cela aurait suffit pour provoquer une émotion (chez moi) qui ici est « saucissonnée » par le caractère trop souvent hachuré de la forme. Que ce soit dans les scènes d’action pour donner de la vitalité, OK, mais pas lorsqu’il s’agit d’intériorité émotionnelle où il aurait fallu (toujours d’après moi), des phrases plus denses, avec plus d'oxygène. Prendre le temps, quoi. Parfois, le répit a du bon.
    En résumé, POWER est un roman ambitieux (trop ?), ultra travaillé, ultra documenté, pêchu, historiquement utile qui peut (doit ?) aussi être perçu comme une incitation à s’informer davantage sur ce pan de l’histoire, mais qui, parce qu'il reste coincé dans un entre-deux, pêche par son manque d’enjeu véritable (d'où un sentiment de répétition et de remplissage), qui finit par tourner un peu à vide.

    15/12/2019 à 00:09 schamak (112 votes, 6.2/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Passionnant du début à la fin tout en étant extrêmement riche d’un point de vue historique, culturel et même musical – comme souvent chez l’auteur – Power, récent lauréat du Prix Polars Pourpres 2018, est sans doute à ce jour le livre le plus abouti de Michaël Mention.

    22/04/2019 à 13:52 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Les qualités de Power ont été très bien écrites dans les votes précédents, je n'ai pas grand chose à rajouter ! Je l'ai lu en deux fois et pourtant ça n'a rien retiré de sa puissance, on imagine le travail monstre pour au final capter autant le lecteur sur cette période de l'histoire, si proche et sur ce mouvement Black Panthers. L'écriture nerveuse et musicale de MIchael Mention n'est comparable à aucune autre, si les sujets traités au fil de ses livres varient, sa plume est reconnaissable en mille. Ici elle sert remarquablement bien l'ambiance de tension, de haine, d'incompréhension, de combat qu'ont vécu les Américains Noirs et Blancs.
    Un livre brillant.

    17/03/2019 à 22:02 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Passionnant et instructif que cette plongée dans l'histoire américaine. Les chapitres courts et les dialogues nerveux nous entrainent au cœur de cette Amérique qui peine à sortir de cette gangrène qu'est le mépris de la communauté noire, bien que la guerre de secession ait cessé c'est sur, depuis de nombreuses années.

    17/03/2019 à 01:09 charlice (387 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 9/10 Quelle période tumultueuse pour les USA que les sixties et seventies! J'ai beaucoup aimé cette immersion dans l'essor et la mort du Black Panthers Party. On évolue dans l'Histoire (avec un grand H) à travers 3 personnages représentants différents points de vue, et c'est très habile de la part de l'auteur pour nous faire vivre cette épopée, sans prendre partie, et éviter ainsi un piège dans lequel il eût été facile de tomber. Ici, on en apprend des tonnes sur l'Histoire américaine, on comprend mieux ce pays, sa construction dans le sang, on traverse des décennies de meurtres de personnages importants, les présidents, mais pas que, Malcom X, Martin Luther King, et beaucoup d'autres... c'est très instructif, sans être un documentaire. On en apprend aussi sur comment le FBI a fait pour étouffer un mouvement de contestation, très violent, eh oui on est aux USA, c'est une lutte armée, et cela raisonne dans notre actualité. Un livre très riche, très rythmé, un livre de rage. Très bon !

    02/03/2019 à 10:23 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Après avoir achevé Power, je me précipite pour découvrir un peu plus l’auteur. Avec un patronyme et un titre comme ceux-ci, je m’attendais à trouver une multitude de sites américains. Mon préjugé était renforcé par le fait que je ne voyais qu’un auteur des USA pour pouvoir aussi bien parler de ce pan de l’histoire du Black Panther Party, cette organisation qui a combattu la ségrégation et le racisme vécus par la communauté afro-américaine dans les 60’s. Alors que ne fut pas ma surprise de constater que Michael Mention est un auteur français et qui plus est avec une œuvre riche depuis la parution de son premier roman en 2008.

    Oui, Michael Mention écrit admirablement comment les Black Panthers se sont créés, ont vécu, mené leurs actions et leur révolution et ont vu leur parti disparaître. Si la première partie du livre « What we want », qui s’attache à retracer l’historique de la naissance du mouvement, fut âpre et lassante, tout s’accélère après. On ne rentre pas dans ce livre. Il nous aspire dans l’histoire grâce à Charlene, militante active et extrême de la première heure du Black Panther Party, Neil, officier de police qui trouve légitime le combat de la communauté noire, et celle de Tyrone, recruté par le FBI pour infiltrer le mouvement.

    Ce roman offre un véritable coup de poing au lecteur, nous balade dans l’histoire des USA. Et ça rocke, ça groove avec les différents morceaux de soul, de funk ou de rock qui rythment le livre que l’on avale sans s’en rendre compte. Une véritable et belle découverte de l'auteur et une lecture passionnante et attachante.

    03/02/2019 à 13:57 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 12

  • 9/10 L’écriture de Michael Mention est immersive et aboutie. « Power » semble extirpé des tripes après y avoir mûri toute une vie. Il ensorcelle, hypnotise et cogne dans la gueule comme un camion dans un mur. Il n’attendrit pas, il révolte et il passionne. Il ne donne pas l’absolution, il raconte.

    27/01/2019 à 15:04 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 5/10 Le sujet abordé est certes très intéressant, à savoir l'épopée du Black Panthers Party dans les années 70. Mais je n'ai absolument pas accroché au niveau du style choisi par l'auteur : écriture très hachée et nerveuse, des dialogues sans contexte, des paroles de chansons,...les personnages principaux sont caricaturaux à l'extrême, et on suit leur parcours sans vraiment y prendre part. Je suis un peu étonné que les votes soient unanimement positifs à ce point.

    14/12/2018 à 08:39 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Power, un poing, c'est Tout... 
    Une épopée hypnotique et didactique, qui vous laisse KO, abasourdi, les sens dévastés, le Sens de l'histoire galvanisé par ce mouvement tellurique populaire, dont les répliques se font encore sentir aujourd'hui...
    Du plan large, des débuts du Black Power, au focus, sur ces trois personnages-clés, comme autant de marqueurs humains d'un bouleversement des consciences, le style de Michael Mention témoigne à la fois de la fascination d'une époque, vecteur de tous les possibles, et d'un bouillonnement perpétuel, musical, ethnique, intellectuel et politique, propre à une nation engoncée dans ses contradictions...
    L'ADN de la violence traverse le corps du roman, comme il constitue le quotidien de ses protagonistes, et l'auteur restitue toute l'effervescence dramatique qui émane de ce combat disproportionné, en ne préservant aucune communauté...
    Un flot de fièvres et d'émeutes, dont la force et l'intensité n'ont d'égale que leur brièveté ; c'est à un condensé d'Histoire(s) que nous convie Michael Mention, et la résonance de ces actes perdure bien au-delà du simple battement de cœur...

    10/11/2018 à 21:52 jackbauer (727 votes, 7.2/10 de moyenne) 10

  • 10/10 C'est durant une discussion avec l'ami David Smadja consacrée aux comic books, que j'ai finalement su comment j'allais évoquer ce nouveau roman de Michael Mention, Power.

    Avec David, donc, je lui expliquais pourquoi je continuais à lire des comic books : pour retrouver les sensations de lecture que j'ai ressenti à la lecture du tout premier. Cette euphorie et cette fascination qui m'ont embarqué, une fois que j'ai jeté un œil dans ce nouvel univers qui s'offrait à moi.

    Avec ce dixième roman de Michael Mention, j'ai eu exactement la même impression : comme si j'ouvrais un livre pour la première fois, et que je prenais ma première grosse claque.

    Voilà, pour faire simple, Power m'a donné l'impression de revivre mon premier dépucelage littéraire.

    Cela fait quelques années que je lis les romans de Michael Mention, et à chaque fois il m'épate. Avec le talent qu'on lui connait, il parvient une nouvelle fois à repousser le cadre du roman pour offrir à ses lectrices et lecteurs une nouvelle expérience de lecture. Toujours ce rythme, cette cadence, cette musicalité et cette narration qui donnent à son écriture une dimension unique et si particulière.

    Le pouvoir de Michael Mention vous explose à la figure de la première à la dernière page.

    Pas une surprise en soit, tant le bonhomme a de l'or au bout des doigts. La surprise en ce qui me concerne vient du fait que le roman ne soit pas plus plébiscité que ça dans les médias ou par les prix littéraires.

    Power est un livre inclassable, écrit par un auteur inclassable et par une maison d'édition qui se veut de proposer des romans comme tel.

    L'occasion pour moi de dire un grand merci à Michael Mention : à 42 ans, c'est ce roman qui m'a fait redécouvrir le pied que j'ai pris gamin à la lecture de ma première claque littéraire.

    23/09/2018 à 11:44 Fredo (1207 votes, 7.9/10 de moyenne) 13

  • 10/10 C'est l'incendie, le grand incendie....
    Power nous embarque dans l'Amérique de 1965 à 1970.
    Le Vietnam,les émeutes,les manifestations pour la Paix et/ou contre la Ségrégation,violences policières,la musique,la drogue,les Kennedy,Malcolm X,Martin Luther King...
    Les USA sont au bord de l'implosion.La communauté noire n'en peut plus,elle ne veut plus subir mais hésite entre la haine et la non-violence où les Black Panther apparaissent comme une nouvelle voie.

    Somme de travail colossal pour la contextualisation, reportage au plus près du sujet,roman noir Power c'est tout ça à la fois.
    Un ouvrage coup de poing,percutant et au rythme effréné comme ont vécu Charlène,Neil et Tyrone les 3 voix principales du récit.
    Une période où le système a fortement vacillé sur ses bases,une période où tous les possibles ont été touchés du doigt et pour laquelle on se prend à rêver,à la lecture, qu'ils y soient parvenus.
    On le sait que ça ne sera pas le cas.
    Et pourtant on y croit.
    Encore.
    Toujours.

    Magistral et incandescent

    20/08/2018 à 15:10 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 9

  • 10/10 Comment fait donc cet auteur pour changer de style et d’univers à chacun de ses romans ?
    L’action se déroule de 1965 à nos jours dans une Amérique raciste, les descendants d’esclaves décident de s’organiser pour sécuriser et pacifier les quartiers ghettoïsés. Au début, démarche expérimentale, la réaction pacifiste aux extrémismes doit s’organiser quand le phénomène s’amplifie et devient un fait de société.
    Le contexte historique est illustré au travers des assassinats qui ont marqué cette période à commencer par Malcolm X, puis les frères Kennedy, le pasteur King et tous les autres ainsi que les événements de cette deuxième moitié du XXème siècle. Grâce à cette fresque si bien dépeinte, tout s’éclaire et notamment les origines du Black Panther Party, la lutte pour l’égalité des droits et contre les violences faites aux femmes, au travers de personnages follement attachants ou franchement antipathiques, tous désespérés. Un regard incisif, un récit hyper documenté, une immersion au cœur de la contestation de cette société qui aurait pu réaliser le rêve de fraternité mais qui a mené notre humanité mesquine à ce qu’elle est malheureusement encore aujourd’hui.
    Après l’écologie (bienvenue à Cottons Warwick), la grande criminalité (la voix secrète), les journalistes véreux(le carnaval des hyènes), ce dernier roman choral étonne et captive avec une grande maîtrise du sujet … Où donc va-t-il nous emmener la prochaine fois ?
    Power … mon coup de cœur 2018 !

    04/07/2018 à 11:12 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Power est une expérience à lire et à vivre sans ménagement. Brut, poignant et qui m'a totalement chamboulé tout en m'ouvrant les yeux sur notre monde d'aujourd'hui. Fight the Power!

    28/05/2018 à 20:26 matt3743 (4 votes, 7.8/10 de moyenne) 6

  • 10/10 Dans ce roman magistral, fruit d'un travail préparatoire qu'on imagine colossal et d'un talent exceptionnel, c'est un Michaël Mention au sommet de son art qui nous entraîne dans une époque fidèlement restituée, bouillonnante, effervescente et tout simplement passionnante. Il s'appuie sur des personnages attachants, devenant tous, à leur insu, pions d'un jeu macabre, d'une manipulation ignoble orchestrée par le FBI. On partage leurs combats, leurs idéaux, leurs rêves, portés par un désir d'égalité encore brûlant d'actualité.
    Power, c'est une véritable démonstration, un sujet (ou plutôt des sujets) maîtrisé(s) de bout en bout, des destins qui se télescopent, des histoires dans le tourbillon de l'Histoire.
    Power, c'est surtout un roman qui devrait être largement lu et partagé. Un immense coup de coeur.

    26/05/2018 à 18:53 LeJugeW (1815 votes, 7.3/10 de moyenne) 12

  • 9/10 S’engager dans le nouveau roman de Michaël Mention c’est la caution d’un renouvellement de genre face à ses précédents efforts. Et c’est bel et bien d’un engagement dont il s’agit. Car l’auteur fait montre d’une constante adhésion à son propos littéraire. Il existe un contrat moral entre lui et le sujet abordé. Dans le présent cas, le fond de l’ouvrage étant une photographie d’une époque de révolte américaine, le discours se fonde sur un support politique, communautaire et culturel. Cette période dépeinte de la fin des années 60 et le début des années 70 reste propice au souffle d’affirmation d’identité, à la création dans le paysage musical, en particulier. Et c’est dans ce foisonnement marquant de notre ère moderne que l’auteur nous narre le récit des Black Panthers.

    04/04/2018 à 11:50 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 10

  • 9/10 "Power", ou la quintessence de la Mention’s touch. Le génie (n’ayons pas peur des mots) de Michaël Mention a besoin de sujets forts comme celui-ci. Il s’en nourrit pour proposer une expérience de lecture à nulle autre pareille.

    04/04/2018 à 06:17 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 8