Mephisto

193 votes

  • Le Syndrome E

    Franck Thilliez

    4/10 Frank Thilliez charge ses deux personnages de tant de pathos que l'on finit par tirer la langue. Il s'ingénie aussi à tarabiscoter son histoire. On finit par crier "Grâce !" Le point de départ avait pourtant ce petit quelque chose en plus pour accrocher. Las ! Un livre qui aurait mérité d'être élagué pour rendre Lucie et Frank moins prévisibles... J'ai été jusqu'au bout, mais j'ai souffert.

    27/07/2011 à 12:57 1

  • Les Amazoniques

    Boris Dokmak

    4/10 Plutôt 4,5... Comment décrire ? ... Spécial. D'un côté, l'écriture est magnifique, prenante, hyper imagée. De l'autre, l'intrigue s'étiole, traînasse, rampe, paresseuse, comme un énorme anaconda gavé de nourriture. J'ai eu beaucoup de mal à suivre les personnages, notamment Saint-Mars dont les changements incessants de pseudo au fil des pages (S.M, La Marquise...) ne facilitent pas la lecture. Et le rythme est si indolent que l'on a l'impression de faire du surplace, d'ailleurs l'expédition menée par le héros/anti-héros ne décolle de Santa Margarita qu'après les deux tiers du roman. Le côté envoutant du récit, qui renvoie à Apocalypse Now (ou à son modèle en écriture, Au coeur des Ténèbres de Joseph Conrad), est assez réussi dans son genre mais finit par engluer, obstruer le côté thriller (et le thriller, c'est avant tout une musique, du rythme). Si bien que le lecteur (en l'occurrence... Me, myself and I !) a fini aussi par se lasser. J'ai pourtant été jusqu'au bout après avoir posé, pris, reposé puis repris le livre de nombreuses fois. J'ai refermé ce roman assez déçu par rapport à la promesse du départ, n'ayant pas compris grand chose à la fin (surtout en tentant de la reconnecter à la scène d'ouverture) mais avec cette drôle de sensation que je n'en avais pas forcément fini avec l'auteur, Boris Dokmak (La femme qui valait trois milliards, paru en 2013). A suivre.

    11/08/2015 à 18:00 3

  • Les neuf dragons

    Michael Connelly

    4/10 Un "petit" Michael Connelly trop vite torché... Les réactions des personnages sont simplement incroyables, mais dans le mauvais sens du terme. En déplaçant son intrigue à Hong-Kong, l'écrivain californien tente de se renouveler... Sans réussir son coup. Ca se lit, et ça s'oublie !

    27/07/2011 à 01:05 2

  • Retour de service

    John Le Carré

    4/10 Pénible. Incompréhensible. Chiant. Et pourtant, l'histoire commençait plutôt bien avec ce côté un peu excentrique, décalée, très british avec ce jouer de badminton maître espion. Ce Retour de Service étant pour moi l'occasion de découvrir pour la première fois celui que l'on considère comme le maître du roman d'espionnage, j'y allais sans méfiance. Avec un certain appétit même. John Le Carré prend son temps, nous décrit de l'intérieur les états d'âme de son héros, ainsi que les luttes picrocholines au sein des différentes branches des services secrets britanniques et étrangers. Le récit avance sans éclat, ponctué de quelques scènes amusante, comme une confession d'un père (Nat) à sa fille sur un remonte-pente aux sports d'hiver, ou les conversations après badminton entre Nat et Ed, fervent anti-Trump et anti-Brexit. Mais à la moitié du livre, on commence à se demander quand tout cela va vraiment démarrer.

    29/06/2020 à 18:29 1

  • Après la chute

    Dennis Lehane

    3/10 Vous connaissez ce jeu "Marabout... Bout de ficelle... Selle de cheval..." ? Et bien, c'est un peu l'impression que donne ce roman de Dennis Lehane. Comme si, il avait décidé de partir à l'aventure sans plan, sans trop savoir où ce livre allait déboucher. Etonnant, de la part de l'auteur si pointilleux et émouvant de Gone, Baby, Gone ou encore Mystic River, etc. Résultat, le lecteur fan de Lehane s'attend, espère qu'à un moment donné, le roman va réussir à réunir toutes ces pistes et trouver un sens. Las... Hélas... Tout s'achève dans un gloubi-boulga incompréhensible. Comme si Dennis Lehane avait décidé de faire du Douglas Kennedy, en beaucoup moins bien. Dommage, dommage, dommage. Un roman à éviter, sauf pour les curieux et fans hardcore de Lehane. Lisez plutôt TOUS les autres, avec un gros faible pour Un Pays à l'aube, et lls Vivent la Nuit.

    27/02/2018 à 13:01 3

  • Cari Mora

    Thomas Harris

    3/10 Chiant est ici un euphémisme. Et pourtant, c'est bien Thomas Harris (j'ai revérifié dix fois le prénom et le nom sur la couverture), oui, Thomas Harris, l'auteur de Dragon Rouge, du Silence des Agneaux, de Black Sunday et d'Hannibal. Que des titres qui claquent, certains étant même entrés dans la culture populaire grâce aux films qui en ont été tirés. Mais là, qu'est-ce qu'il a pris à Thomas Harris de publier ce livre qui ressemble à un brouillon, une sorte de série Z insipide avec une héroïne à laquelle on n'arrive absolument pas à s'attacher et un grand méchant caricatural (Son fantasme ? S'introduire dans la villa d'Escobar en tenue de latex blanc "dérobée" lors d'une convention sadomaso... Je vous laisse méditer sur l'intérêt de dérober ce genre de combinaison lorsqu'on est une sorte de terroriste international). J'ai tenu jusqu'à la page 71.

    13/01/2020 à 00:21 2

  • Dark Prophecy

    Duane Swierczynski, Anthony Zuiker

    3/10 Autant, l’idée était intéressante sur Dark Origins, le premier tome de Level 26, autant le procédé relève cette fois du simple gadget. L’impression générale est celle d’un livre bâclé, un ersatz de thriller rédigé à la va-vite sur un coin de table d’un Starbuck à Venice Beach, quoique l’auteur écrive plutôt sur ordinateur. D’où ma déception, nonobstant la sympathie que dégage Anthony E. Zuiker (

    27/07/2011 à 13:01

  • Mon nom est N.

    Robert Karjel

    3/10 L'intrigue, multipliant les pistes, démarre de façon suffisamment étrange pour attirer/attiser l'attention du lecteur plutôt enthousiaste que je suis. Et toute la première partie du livre est assez réjouissante, dérangeante, pour que je n'ai pas eu envie de décrocher. Mais le suspense promis n'a pas du tout fonctionné sur mes synapses : j'ai complétement décroché de l'histoire dont les circonvolutions m'ont paru téléphonées et sans intérêt. J'ai tout de même été jusqu'à la fin en mode feuilletage, survolage, m'attendant/espérant une révélation finale qui m'aurait fait raccroché au dernier momen

    04/07/2016 à 19:12 1

  • Trois

    Sarah Lotz

    3/10 Suffisamment allumé comme point de départ pour que l'on se fasse happer par le récit construit sous forme d'une enquête plus ou moins journalistique nourrie de divers témoignages, d'extraits de journaux fictifs, de chats sur Internet entre geeks (...) Mais la conclusion s'avère une franche déception, au mieux confuse, au pire incompréhensible. D'où l'étonnement face à ce commentaire de Stephen King placé en bandeau "Un livre génial !" En refermant ce livre, j'ai plutôt eu l'impression que l'auteur avait abandonné ses personnages, comme si la forme avait peu à peu anéanti l'histoire.

    29/07/2014 à 18:17 1

  • Une certaine vérité

    David Corbett

    3/10 Vendu comme "Le Meilleur Thriller de l'année (quelle année ?) par le Washington Post" en accroche de couverture, ce roman semblait avoir du potentiel. D'autant que l'auteur, David Corbett, est un ancien détective privé. Mais... Mais, j'ai calé au bout d'un tiers de ce pavé sorti chez Sonatine. L'histoire se délite. C'est d'une lenteur exaspérante, et j'ai l'impression de lire un thriller où il ne se passe rien. C'est peut-être un nouveau concept, mais "Une Certaine Vérité" a vite terminé sur ma table de nuit, englouti peu à peu par d'autres romans ayant un peu plus d'aspérité. Je ne vous raconterai donc pas la fin que je ne connaîtrais sans doute jamais. Verdict = Bof. Mon conseil : lire ou relire "La Griffe du Chien" de Don Winslow qui se passe à peu près dans la même zone, un vrai chef-d'oeuvre.

    26/10/2013 à 07:00

  • Le Joker

    John Burdett

    2/10 Un grand bordel ! Et Dieu (ou Bouddha) sait à quel point j'ai adoré les bouquins de Burdett qui arrivait à décrire comme nul autre l'ambiance de la capitale thaïlandaise avec son flic métis, et toutes les subtilités quasi incompréhensibles aux occidentaux de la culture khmère, mais là... Stop ! C'est comme si l'auteur avait fumé autant d'huile de cannabis que son personnage, ou abusé du LSD. Par bribes, on arrive plus ou moins à suivre l'intrigue mais on s'en fout. Comme si la magie n'opérait plus. C'est long, c'est chiant, c'est fastidieux. A fuir ! Ou alors pour lecteur vraiment perché à tendance masochiste.

    31/10/2017 à 16:48 4

  • Trois secondes

    Börge Hellström, Anders Roslund

    1/10 … ET C’EST COMMENT ?

    Cela faisait longtemps que je n’avais pas laissé tomber un livre sans aucune envie de le reprendre. Pourtant, j’y allais confiant sur les recommandations d’un ami (le pauvre, je le maudis… Trois secondes !), mais passé plus de 300 pages sur près de 600, toujours rien… Je ne comprends pas l’intrigue, ni qui est le héros, ni quel est vraiment son but. Je pensais lire une sorte de nouveau Millénium (c’est comme ça qu’on me l’avait vendu), et je tombe sur une sorte de polar d’espionnage interminable où il est question d’infiltration de réseaux mafieux, mais surtout de protection des sources… Sauf que : pffffffft ! C’est chiant, chiant, chiant. Voilà ce que m’inspire ce bouquin. A fuir…

    03/03/2019 à 02:55 8

  • Avec le Diable

    James Keene, Hillel Levin

    0/10 Présenté comme un récit authentique (j'ai rapidement vérifié sur Internet, et cela semble exact, Harry Hall a confessé quatre meurtres, mais reste soupçonné d'un quarantaine d'autres assassinats d'adolescentes et de femmes), ce livre écrit à quatre mains dont l'accroche en couverture annonce un fumeux "une histoire vraie digne du Silence des Agneaux" est simplement... nul. C'est mal écrit, mal construit, juste chiant à mourir. Je ne pense pas que c'était l'intention des auteurs, mais 400 pages pour ce "truc"... C'est incompréhensible. J'avoue, j'ai laissé tomber à la moitié attendant vainement que quelque chose, n'importe quoi, se passe. Mon conseil : à éviter !

    26/10/2013 à 06:55 1