Surcouf

459 votes

  • Sur les terres truquées

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    8/10 Voila un des épisodes les plus singuliers de la série. L'imagination des auteurs a tourné à plein et jamais le concept d'agents spatiotemporels n' a été aussi justifié que dans cette aventure. Galaxity s'inquiète de trouver dans l'espace des ilots représentants des épisodes historiques terriens. Colonisation de l'Inde par les anglais, Londres sous la reine Victoria, Paris à la belle époque, le quartier chinois San Francisco début XXe, toutes ces reconstitutions sont animés par des robots déguisés. Valérian, Laureline et Jadna, une historienne, doivent rattraper le grand metteur en scène afin de savoir s'il constitue une menace. L'histoire fait la part belle au clonage, puisque qu'à chaque mission c'est un clone de Valérian qui infiltre les terres truquées pour trouver les coordonnées spatiotemporelles du réalisateur. Ce clone est éliminé à chaque fin de mission car les robots se défendent. Notre trio parvient finalement à rejoindre l'auteur de ces scènes lors d'une reconstitution d'une bataille de la 1ere guerre mondiale. Séduite par les connaissance accumulées par l'alien qui se révèle être inoffensif pour la trame spatiotemporelle, Jadna le rejoint pour échanger leurs connaissances. Révoltée par le manque d'empathie de la scientifique pour "son Valérian", Laureline l'abandonne sur le vaisseau de l'alien. Les scènes dessinée par Mézières sont grandioses et le scénario de Christin est particulièrement original. Les relations entre le duo évolue, le lien professionnel se double de façon de plus en plus évidente d'un lien amoureux. Il y a une chouette touche d'humour à la fin quand Laureline & Valérian prennent des vacances dans une guinguette des bords de Seine à l’époque d'Auguste Renoir.

    26/03/2025 à 09:00 1

  • L'Ambassadeur des ombres

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    5/10 La Terre missionne son ambassadeur sur Point central, sorte de station spatiale constituée par les représentations de toutes les civilisations du cosmos. Valérian & Laureline sont chargés d'escorter l'ambassadeur. Mais celui-ci n'a pas qu'une mission diplomatique. Grâce à sa supériorité technologique, la Terre souhaite prendre le contrôle de Point central pour y rétablir l'ordre à son profit. Après avoir abordé les thèmes du capitalisme, communisme, colonialisme, les auteurs évoque l'impérialisme, s'inspirant de l'ONU et des USA. C'est la première apparition des Shingouz, redoutables espions qui travaillent pour le plus offrant, et du transmuteur de Bluxte, animal capable de reproduire toutes sorte de monnaie. Paradoxalement, si L'ambassadeur des ombres est un album clé dans la saga, il est loin d'être parmi les meilleurs. Les dessins sont moins précis, il y a une surabondance de formes géométriques et les couleurs sont saturées de bleu, rose et dérivés. Les auteurs affinent la psychologie de leurs personnages. Valérian est toujours assez servile face à sa hiérarchie alors que Laureline apparait toujours plus rebelle et moraliste. Il y a aussi quelques scènes de charme, preuve que le lectorat évolue.

    25/03/2025 à 09:43

  • Les Oiseaux du maître

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    7/10 Épisode très original dans lequel nos deux agents spatio-temporels se crashent sur une planète inconnue, avant de devoir y affronter un alien particulièrement retors qui est parvenu à asservir la population pour la mettre à son service, par l'intermédiaire d'oiseaux à la morsure venimeuse. Il y a presque un fond marxiste dans cette bd puisque les esclaves du "maître" adoptent les argumentaires sur la lutte des classes, les moyens de production, la propriété et la finalité de ceux-ci. Il faudra toute la volonté des héros pour parvenir à contrer l'entité parasite. Les dessins sont plus affinés que les premiers tomes et on sent que les auteurs atteignent leur rythme de croisière. Le cœur du scénario rappelle l'aventure de Bob Morane "L'archipel de la terreur".

    24/03/2025 à 09:08

  • Le Sang des innocents

    S. A. Cosby

    8/10 J'ai bien apprécié la lente montée en tension dans cette sombre histoire mêlant racisme, suprémacisme blanc, héritage sudiste, mémoire de l’esclavage, lutte pour les droits civiques ... et toutes ces braises pas vraiment éteintes alors qu'une poignée de nostalgiques prétend défiler devant la statue du générale Lee pour honorer le souvenir confédéré. Sur cette ambiance déjà pesante s'ajoute une fusillade dans un établissement scolaire, un serial killer, le tout dans une petite ville du sud dans laquelle voisinent une multitude de cultes frisant parfois la secte. Bref, nous sommes aux USA. L'impact que peut avoir ce genre d'enquêtes sur les policiers et leurs proches est particulièrement bien décrit tout au long des chapitres. C'est très bien écrit mais le livre manque d'un soupçon de souffle et de singularité.

    24/03/2025 à 08:57 8

  • Bienvenue sur Alflolol

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    6/10 Voila un de ces épisodes de la série ou la pensée des auteurs est particulièrement présente. Critique de la société productiviste, critique de la néo-colonisation avec vue sur les matières premières, pollution industrielle, risques écologiques ... la colonie terrienne Technorog ressemble beaucoup à la Terre des années 70/80 et la captation par les pays riches des ressources des pays pauvres. Le sort réservé aux autochtones, de retour après un long voyage n'est pas sans rappeler celui des indiens d’Amérique ou des aborigènes australiens. Laureline, dont le rôle se renforce chaque fois, fait la morale à Valérian et surtout à Galaxity. Dessins et décors toujours en symbiose avec le scénario. En lisant cet album de nos jours, on pense au film Avatar qui exploite un peu la même veine.

    21/03/2025 à 10:02 1

  • Le Pays sans étoile

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    5/10 Aventure originale qui se débute sur la planète Zahir avant de se dérouler à l'intérieur, car Zahir est une planète creuse. Son équilibre est mis en péril par une guerre interminable et des explosions violentes. Les auteurs décrivent deux sociétés, une matriarcale virile et une patriarcale efféminée. Les agents vont s'approcher au plus près des 2 gouvernants pour les influencer et mettre fin aux hostilités. On découvre des bestioles étranges, des minéraux fantastiques comme les flogums, et des sociétés aux mœurs particulières. Beaucoup d'action décrite avec des dessins très colorés et des décors de SF qui sortent des sentiers battus. Cet épisode un peu puéril ne fait pas partie pour moi des meilleurs de la série.

    21/03/2025 à 09:09 1

  • L'Empire des mille planètes

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    7/10 2e aventure des agents de Galaxity qui se déplacent sur Syrte, capitale de l'empire des 1000 planètes afin d'évaluer si celui-ci pourrait être une menace pour le terre. C'est le premier déplacement extra-terrestre pour les deux héros. Si les races sont très différentes, les mœurs se ressemblent. L'histoire se base sur une quête de pouvoir, une révolution, le renversement d'une théocratie par les citoyens, thèmes récurrents traités par Pierre Christin. On découvre de nouvelles flores et faunes avec parfois de surprenants pouvoirs, chose qui se répètera souvent. Surprise à la fin quant on découvre l'identité des Connaisseurs. Laureline s'impose déjà comme une partenaire plus que comme une faire-valoir, coquette et impliquée dans ses missions. Un film est tiré de la bd par Luc Besson en 2017, mais qui n'a pas grand-chose à voir avec l'album.

    20/03/2025 à 11:50 1

  • La Cité des eaux mouvantes

    Pierre Christin, Jean-Claude Mézières

    7/10 Première aventure, (avant la sortie de l'album Les mauvais rêves qui se situe avant mais publié plus tard), de Valérian et Laureline. Départ de Galaxity en 2720 pour New-York en 1986. La ville est quasiment noyée suite à un cataclysme nucléaire. Les deux agents spatio-temporels doivent arrêter Xombul, savant fou qui comme eux vient du futur et menace l'avenir. Une BD des années 1970 qui vieillit plutôt bien, le scénario est bien ficelé, le dessin est détaillé et très expressif mêlant science-fiction, exotisme, aventure. C'est la première exploitation des paradoxes de l'espace temps qui seront la matière première de la série. On reconnait Jerry Lewis sous les traits du scientifique Schroeder qui bricole une des premières machine à voyager dans le temps. On aura les explications du cataclysme nucléaire bien plus tard dans un autre album. Début d'une série qui deviendra petit à petit une référence du genre.

    20/03/2025 à 11:04 1

  • Valhalla Akbar

    Wilfrid Lupano, Ohazar

    9/10 C'est tout à fait par hasard que je suis tombé sur cette série. Si au premier abord, elle a par son titre et son dessin épuré, l'air d'être destinée à un jeune lectorat, on se rend vite compte qu'il n'en est rien. Les aventures du clan du chef Reidolf (et non pas Arnulf, qui est le fils de Reidolf, comme il est dit dans le résumé) sont à prendre au sérieux. Enfin, pas trop ! Ces aventures de raids menés contre des villages chrétiens puis musulmans sont désopilantes. Parsemées de traits d'humour particulièrement bien sentis, de réflexions quasi philosophiques sur le quotidien, l'avenir, la vie, la mort, la vie après la mort, les femmes, l'éducation des enfants ... toutes les situations prêtent à rire, dans un style détaché, pince-sans-rire, un humour un peu à l'anglaise ou comme celui d’Édouard Baer. Très loin de l'univers de Thorgal, le souffle épique rappelle un peu la série Vikings. D'ailleurs, Reidolf se cherche un nom de légende comme celui de Ragnar-au-braies-bleues, Bjorn-côtes-de-fer, Rollon-le-marcheur ... sans succès, puisque les raids qu'il commande n'ont pas la réussite de celles des autres chefs de clan. On est par contre très proche de la série Hägar Dünor le Viking (Hägar the Horrible) de Dick Browne qui était publiée dans le journal de Mickey. Des vikings un peu désabusés qui rencontrent de plus en plus souvent des chrétiens et des musulmans, adorateurs d'un dieu unique, ce qui les laissent perplexes. Ils ont du mal à comprendre l'attrait de ces religions qui offrent des paradis bien ternes par rapport au Walhalla d'Odin où ou picole, on ripaille, on se bagarre, on chasse ... Le dessin d'Ohazar, très simple, sans beaucoup de détails, parfois minimaliste sur les personnages au point qu'il faut parfois se concentrer pour les reconnaitre, s'adapte parfaitement au scénario et aux dialogues dont le ton neutre cache toujours une répartie cinglante ou ironique. Les 62 pages découpées en gags par demi-pages, chacun avec un titre comique, mais qui forment une histoire complète sont un plaisir de lecture qui fait sourire et rire.

    13/03/2025 à 09:21 2

  • La Nuit du 3 août

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 Très bonne suite à l'épisode précédent qui constitue un diptyque sur les origines de XIII. Après avoir été brièvement Ross Tanner puis Steve Rowlands, la piste Jason Fly semble être la bonne. De passage à Greenfalls, XIII règle de vieux comptes avec des notables locaux inspirés par le Maccarthysme et le Klan. On devine l'affaire Rosenberg en filigrane. Jones doit quant à elle faire face au racisme bien actuel et débridé des péquenots du coin. Un album qui voit réapparaitre la Mangouste, Amos et d'autres personnages déjà vus qui annoncent le nouveau cycle.

    10/03/2025 à 09:16 2

  • Le dossier Jason Fly

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 Après les péripéties liées au complot contre le président déjoué par XIII, le voila qui débarque dans la potentielle ville de son enfance. Un épisode agréable dans lequel il va devoir affronter sa famille et les notables locaux. Les décors enneigés de Vance sont très réussis et Van Hamme est toujours aussi efficace au scénario.

    10/03/2025 à 09:08 1

  • Colombian Psycho

    Santiago Gamboa

    4/10 2e livre avec Edilson Jutsiñamuy, le procureur d'origine indienne, Julieta la journaliste d'investigation et son assistante Johana, l'ex-guérillera. Le polar démarre sur les chapeaux de roues, dans une Colombie sous une pluie froide, à peine sortie des années de guérillas, dans un processus de reconstruction difficile. L'intrigue de départ et les personnages sont séduisants, et l'avancée de l'enquête est prenant, avec cette touche d'originalité par laquelle l'auteur se met lui même en scène à travers un de ses livres, et ces déjantés partisans d'un suprémacisme indigène et chamanique. Mais petit à petit, j'ai trouvé qu'il se perdait, et moi avec, dans une foule de détails, de descriptions sans vraiment d'intérêts et dans des longueurs qui cassent le rythme. Dommage car l'environnement socio-politique colombien était intéressant avec un ancien paramilitaire, une ancienne de la guérilla, un membre d'une ethnie indigène... et la trame était riche. Mais les défauts précités m'ont décroché à la moitié du livre.

    10/03/2025 à 09:01 1

  • Rouge total

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 Fin du premier cycle de XIII. Dans cet épisode, XIII et ses alliés parviennent in extremis à déjouer un coup d'état machiavélique. On en apprend guère plus sur l'identité de XIII. Mais si on ne sait pas qui il est, on sait déjà qui il n'est pas. De la même façon, on connait aussi deux autres tatoués en plus du héros, et comme il en reste un paquet à découvrir on devine déjà que cela nécessitera bien d’autres d'albums. Après un léger coup de mou, les auteurs ont mené cette histoire tambour battant.

    03/03/2025 à 10:15 4

  • Spads

    Jean Van Hamme, William Vance

    7/10 Petit coup d'accélérateur après l'épisode précédent. XIII se retrouve dans une unité délite de l'aréme, inspirée des Navy Seals. Il y croise un jeune lieutenant plein d'ambition et un sergent baroudeur, balèze et borné. Alors forcément ça cogne. Mais c'est sa rencontre avec le sergent Betty, qui a les traits de Marlène Jobert sous le crayon de Vance, qui va ouvrir d'autres horizons pour XIII. Un XIII toujours amnésique mais pas insensible aux femmes, ce qui fait quelques étincelles avec le lieutenant Jones. Côté politique, on est en pleine campagne présidentielle. Les Services secrets et les candidats sont sur les dents. On reconnait Henry Kissinger qui est conseiller pour Sheridan-père. Un épisode bien mené.

    28/02/2025 à 11:12 3

  • Toutes les larmes de l'enfer

    Jean Van Hamme, William Vance

    7/10 Un épisode qui est quasiment un huis-clos dans un pénitencier psychiatrique de très haute sécurité. XIII y est condamné à perpétuité pour des meurtres qu'on lui attribut après une machination de son oncle et son amante. C'est pour moi un peu en dessous des 2 premiers tomes, on en apprend guère plus sur XIII, et dans ce milieu fermé, Vance est limité à des dessins sans trop de champ alors qu'il excelle dans les paysages, les véhicules, l'architecture ... Ça reste intéressant à lire, il y a des scènes qui font penser à L'évadé d'Alcatraz ou Les évadés (S. King, Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank, publié dans Différentes saison). Le scénario tome un peu dans la facilité par moment.

    27/02/2025 à 09:36 3

  • Là où va l'Indien...

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 XIII commence à en apprendre un peu plus sur lui même, mais à quel prix ! Pas de temps mort, bagarre avec des fermiers, entourloupe de sa belle-mère, pièges divers et variés, manipulations, et les retrouvailles avec Kim ne font pas long feu. Beaucoup d'action et de suspens, les dessins gagnent un peu en qualité sur les personnages. Le titre, un peu mystérieux, a été bien trouvé.

    26/02/2025 à 09:14 4

  • Le Jour du soleil noir

    Jean Van Hamme, William Vance

    8/10 Démarrage en trombe pour cette série inspirée de La mémoire dans la peau. Le scénario de Van Hamme est très précis et détaillé, pas de place pour une faille ou une erreur. Les principaux personnages sont déjà en place, la Lieutenant Jones, le général Carrington, la Mangouste, le colonel Amos ... Les dessins de Vance sont un peu inégaux, parfois figés sur certains personnage mais très riches pour les décors et les rendus d'ambiance, dans ce style qu'on appréciait déjà dans Ramiro, Bob Morane et Bruno Brazil. Le découpage est habile et propice à l'addiction, on a hâte de lire la suite.

    26/02/2025 à 09:06 4

  • Angela

    Daniel Pecqueur, Olivier Vatine

    8/10 Angela coule une vie tranquille avec sa mère et son père, l'instituteur du village. Jusqu'au jour un ancien amant de Joyce, sa mère réapparait. Bagarre entre les deux hommes, Virgil, le père d'Angela est tué. Joyce parvient à faire croire à un accident sans impliquer Jason, son ex-amant. Peu après, elle rejoint ce dernier dans une concession minière. La prospection s'avère décevante, le couple va accepter de participer à un audacieux hold-up, mais celui-ci tourne mal. Angela va devoir défendre sa peau et le butin, et découvrir aussi les secrets de sa mère. Les dessins de Vatine sont très beaux et le scénario de Pecqueur impeccable. C'est un album très réussi avec une trame riche et un final grandiose. Du western de qualité ! Comme le dit la 4e de couverture, Angela ne devra son salut qu'au génie inventif de trois hommes : Samuel Colt, Oliver F. Winchester et Alfred Nobel.

    11/02/2025 à 12:04 3

  • Octopus

    Xavier Müller

    4/10 Assez déçu par ce thriller de Xavier Müller. La 4e de couverture laissait entrevoir autre chose que ce bouquin qui est à la limite du roman jeunesse. Pour être un tant soit peu crédible ce genre de livre doit développer un minimum d'arguments scientifiques. Autant quand le lecteur est noyé sous les données trop pointues, sous un jargon technique ou sous des théories compliquées la lecture peut être alourdie, mais quand c'est l'inverse, à savoir une quasi absence de références ou une vulgarisation à l’extrême, c'est l'essence même de l'histoire qui s'étiole. Cet octopus ne casse pas trois pattes à un calamar. C'est l'histoire de pieuvres géantes qui accède à une super intelligence à cause du changement climatique et à la dégradation du plastique dans les océans. Comme elles deviennent très envahissantes et agressives, il faut parvenir à communiquer avec elles pour savoir ce qu'elles veulent. C'est le boulot de Margot Klein, spécialiste du langage animal, des dauphins notamment. Manifestement inspiré par des livres ou films tels que Rencontres du 3e type (échange de couleurs), Jurrasic Park (évolution), Imitation game (code à décrypter) ou Premier contact (apprentissage linguistique), Octopus ne leur arrive pas à la cheville. Lorsqu'à la fin on découvre les motivations qu'ont les céphalopodes pour communiquer avec les hommes, cela devient complétement risible. Si l'on ajoute du romantisme mal maitrisé avec des amourettes contrariées un peu ridicules, on se retrouve au final avec pas grand chose. Il reste le style agréable de l'auteur, une écriture simple, qui se lit bien mais si on accroche aux 20 premières pages, il y a ensuite trop de failles scénaristiques.

    10/02/2025 à 09:19 3

  • Le Jour des morts

    Nicolas Lebel

    7/10 Retrouvailles avec l'équipe Mehrlicht. Les ingrédients qui font la saveur de ces aventures sont bien là. Originalité de l'enquête, caractère des personnages, traits d'humour bien sentis et éléments tragiques percutants. Un petit plus dans cet épisode, les blagues potaches de Jacques et son hospitalisation haute en couleurs, en contrepoint total avec sa situation. Pour moi cet épisode est un tout petit peu en dessous des autres, avec une trame secondaire qui reste en parallèle sans jamais rejoindre vraiment l'intrigue principale et surtout le dénouement expédié en quelques lignes méritait un peu plus. Pas question de ne pas lire les autres bouquins de l'auteur pour autant, ne serait-ce que pour sa qualité d'écriture, son maniement de la langue et son style si prenant.

    03/02/2025 à 08:56 3