Max

712 votes

  • Les Innocents

    Francis Carco

    7/10 Le Milord, (Maurie Choupe), jeune voyou de 18 ans, s’est tiré de Paris depuis que la guerre – qui ne le concerne pas – a enrôlé de force l’Edredon. Son mentor, un gentleman des bars, des guinches et des bistrots, qui a construit son autorité avec sept assassinats et quelques tir de Browning sur la foule dans une avenue à la sortie d’une noce d’un Pote.
    A Besançon, une ville enserrée dans un méandre du Doubs, où il s’occupe et éblouit avec Melle Savonette, une grisette de quinze ans, et son frère N’a-qu’un-œil.
    Il décide de remonter à Paname. Il retrouve la bande dans un bistrot dans la rue de l’Espérance. Déçu de cette rencontre. Déçu par Lapin-Blanc, par Jojo le Gigolo, Fric-Frac la Cambriole, et gros Nénesse. Il fera son busness en solitaire.
    Une ou deux visites à sa mère, concierge au 46 rue Victor-Massé, le vol de Napoléon et de billets de banque, la rencontre d’un « Jockey » et de Wennie.
    Le Milord erre dans un Paris toujours aussi gris, fuit accompagner par son orgueil, hanter par l’Edredon mort quelque part dans la Marne. Il erre jusqu’au drame, soldat et blessé, quand il échoue dans un hôpital de Besançon.
    Un bon roman de Francis Carco. Le peintre des bas-fonds et des petits voyous.

    28/07/2023 à 12:10 1

  • L'Homme de minuit

    Francis Carco

    8/10 Paname, automne 1938. Rues grises et sales, des hommes, des femmes en cheveux, des bars louches ou non. Dans une cave, non loin des coulisses d'un théâtre, la découverte du cadavre d'une vielle femme étranglée.
    Toujours le style et l'ambiance que crée l'auteur. Le romancier des rues obscures

    27/07/2023 à 11:15 1

  • L'Homme traqué

    Francis Carco

    8/10 un pauvre type sans ou peu de remords, une prostituée et un meurtre. Celui d'une vieille femme. Les deux protagonistes bosse la nuit. Le premier - Lantieur - est boulanger ; la seconde Léontine essaye de faire le sien en arpentant le bitume.
    Paname, des années 20, le quartier des Halles et son petit peuple, ses hôtels borgnes. Le bistrot de Fouasse.
    La plume, le style de Francis Carco.

    27/07/2023 à 10:56 1

  • La Prisonnière du désert

    Alan Le May

    9/10 Amos Edward et le fils adoptif de son frère Mart Pauley, se sont lancés à la recherche de Debbie (Déborah) Edward, enlevée par une tribu Comanche. Une traque faite d’errance pendant plusieurs années et de désillusion.
    L’un – vieux - a une haine farouche des indiens, l’autre – beaucoup plus jeune – est hanté et torturé par un cauchemar. L’arbre mort.
    Western hors du cadre convenu et que l’on connait. Un roman hors norme. Excellent.

    25/07/2023 à 23:57 4

  • Le Mal en personne

    Jørn Lier Horst

    8/10 Tom Kerr, un tueur sadique, assisté de son avocat, a accepté de participer à une reconstitution. Il a reconnu un autre meurtre.
    Adrian Stiller est responsable de l’opération. William Wisting de la sécurité de cette opération.
    Line, la fille de Wisting, journaliste et travaillant sur un documentaire, est derrière la caméra.
    La dite reconstitution tourne au fiasco. Tom Keller, pourtant menotté et entravé, a réussi à s’évader.
    Une chasse à l’homme s’engage.
    Mais qui l’a aidé ? Un visiteur, un flic, un gardien, ou l’AUTRE – un complice plus dangereux que lui.
    Un polar très bien calibré.
    Jorn Lier Horst, ancien flic, est un écrivain talentueux. Une valeur sûre.

    23/07/2023 à 19:10 5

  • Autopsie d'un petit singe

    Andrea H. Japp

    7/10 Recueil de six nouvelles.
    Le passage d’un ange est anecdotique. Un huissier dans une écurie devenu humain.
    Les cinq autres sont beaucoup plus intéressantes.
    L’autre et cassette à malice qui rappellent par leurs chutes Jack Ritchie. Surtout « L’autre ».
    Et le désert, et, Autopsie d’un singe (qui est un jeune homme) font songer à Simenon.

    21/07/2023 à 18:15 2

  • 115

    Benoît Séverac

    7/10 Lors d’une descente dans un camp de gitans, Nathalie Descret, chef de groupe de la DST Nord, pour démanteler des jeux clandestins, découvre dans un container, deux femmes albanaises et un jeune garçon. Les deux femmes qui ont été contraintes de se prostitue se sont enfuies pour fuir leurs bourreaux.
    La vétérinaire Sergine Hollard, réquisitionnée, assiste également à cette découverte. Sergine à des rapports professionnels difficiles avec ses deux associés. Surtout qu’elle souhaite proposer ses services gratuitement auprès des SDF propriétaires de chiens. Le premier y est farouchement hostile. Le second d’une prudence indifférence.
    Elle trouve une aide précieuse d’une association qui s’occupe des précaires. Et rencontre Odile, une paumée, dont le chien a été roué de coups. L’œuvre des jumelles.
    Entre temps, on repêche du fleuve, le corps d’un jeune garçon. Les deux femmes, qui étaient hébergées dans un hôtel, ont disparu
    L’histoire s’emballe lorsqu’elle les flics et la véto se mettent à enquêter réellement.
    Polar social et noir. Corruption et proxénétisme. C’est toujours les plus vulnérables qui payent le plus lourd tribut.

    21/07/2023 à 18:11 3

  • Deux nuits à Lisbonne

    Chris Pavone

    8/10 Dès l’ouverture, on est tout de suite dans l’histoire.
    Ariel Pryce – Laurel Turner et née Winston – se réveille dans la chambre d’hôtel de Lisbonne. Il est sept heures 28.
    John, son mari, a disparu. Elle en est sûre. Elle harcèle les employés de l’hôtel, fonce au commissariat, file à l’ambassade. Les flics ne la croient guère, les agents de l’ambassade guère plus. D’autant que l’épouse, mariée depuis un an, elle ne sait pas répondre à toutes les questions concernant son mari.
    Ils ne la prennent pas au sérieux.
    Des allers-retours, entre le présent et le passé d’Ariel(Laurel), dévoilent une femme émotive, irrationnelle, un peu trop bouleversée, peu fiable.
    Puis, on lui demande une rançon de trois millions de dollars.
    Elle contacte son ex-mari et enfin un homme qu’elle a croisé quatorze ans auparavant. On apprend au fur à mesure qu’il l’a violée, qu’il est aujourd’hui l’un des hommes politiques puissants des USA.
    Cette fois on la prend au sérieux. L’ambassade, les flics lisboètes, la CIA.
    Une intrigue crédible qui vire du thriller au politique et à sécurité nationale
    L’auteur nous égare, (s’en amuse peut-être) en distillant des indices et des fausses pistes. Il met en scène une Ariel (attachante) forte et blessée, des élites sûres de leurs pouvoirs, de leurs impunités et qui savent que leur argent peut acheter tout, surtout le silence des femmes.
    Je laisse à chacun découvrir le dénouement. La révélation finale.

    19/07/2023 à 19:10 3

  • Commando noir

    Philippe Richelle, Pierre Wachs

    8/10 En 1980, dans un bar de Bayonne une fusillade dans un bar fait trois victimes. Deux hommes morts Iban Calzada, un basque, qui avait des attaches avec l’ETA. Le second est Frankie Van Herke qui était le gérant d’une boîte de nuit, le « Star One ». La troisième victime est gravement blessée
    Deux pistes. Collusion du grand banditisme et l’extrême droite. Ou l’inverse.
    On s’attache au commissaire Pommard et à l’atmosphère sombre des années 80. Entre assassinat et politique.
    Une bonne série.

    17/07/2023 à 16:07 1

  • Body language

    A. K. Turner

    8/10 Cassie Raven, après avoir de quat en en squats et avoir repris ses études, est une technicienne de la morgue qui est située à Camden, un quartier de Londres.
    Gothique jusqu’au bout des ongles, des tatouages, des piercings, Cassie prépare les morts et assiste le légiste. En outre, elle parle aux morts, elle les écoute.
    Phillida Flyte inspectrice, – rigide, froide, prisonnière de ses aversions -, surnommée la reine des causes perdues, qui vient d’être mutée au commissariat, soupçonne Cassie Raven, de voler les cadavres et peut-être du trafic d’organes, lorsque le corps d’un homme de quatre-vingt ans a disparu de sa cellule mortuaire.
    Lorsqu’elle s’occupe du corps de Madame E. Géraldine Edward qui fut sa professeur.
    Cassie de croit pas à la mort accidentelle. Elle décide d’enquêter.
    Cassie Raven - une femme qui ne se laisse pas faire ni marcher sur les pieds - est un personnage original. Très attachant.
    Une très bonne intrigue. C’est prometteur !
    Et surtout une écrivaine à suivre.

    16/07/2023 à 16:06 3

  • Béatrice

    Lina Bengtsdotter

    7/10 Charlie Lager est flic à Stockholm. Elle est dépêchée à Karlstab, pour enquêter sur la disparition – Kidnapping ou Meurtre - de Béatrice, neuf mois et fille de Gustav et Frida Palmgren.
    En parallèle on suit Sara, et Lo Moon ainsi que Niccki, pensionnaires d’une institution qui accueille des jeunes filles fragiles mentalement. Souvenance. Qui était autrefois un asile psychiatrique.
    Charlie l’inspectrice et Sara vont finir par se croiser.
    Roman scandinave classique qui respecte le genre.
    Enfance difficile, alcools, drogues, famille d’accueil, viol, violence, aventures d’un soir. Flics ou non.
    Un roman habilement construit.
    Il est nécessaire que je lise Annabella et Franscesca pour cerner le profil de Charlie Lager.

    16/07/2023 à 16:04 2

  • Colombian Psycho

    Santiago Gamboa

    8/10 Un roman noir dans une Colombie sans boussole, sans repère, orpheline d’elle-même. Où la religion règne ; le fric et la corruption aussi.
    Le roman s’ouvre sur une scène décrite sans artifice et crûment. Les deux amants, surtout la jeune femme prête à tout, découvre à quelques mètres de la voiture où ils se sont réfugiés deux bras.
    Le mutilé est encore en vie et dans une prison. Marlon Jairo, un paramilitaire.
    Le procureur Eldison Jutsinamuy , chef des Investigations Spéciales, est chargé de l’enquête, aidé par une journaliste d’investigation, Julieta Lenzema divorcée, quarante-et-un ans , qui carbure Au Gin, au Wiski, à la Vodka et sa secrétaire, Johana une ex membre des FARC.
    Un deuxième meurtre avec les mêmes caractéristiques. Des mutilations plus barbares. Et l’auteur s’y met en scène. La troisième victime.
    J’ai tout de suite accroché.

    11/07/2023 à 16:57 6

  • Le signal

    Ron Carlson

    8/10 Mark, la trentaine, depuis la mort de son père héritant du ranch – 375 acres aujourd’hui, soit environ 151 ha -, il collectionne les ennuis, les mauvais choix, les décisions douteuses, les dettes. Croulant sous ces dernières il accepte tous les genres de boulots. Il n’est pas trop regardant. Il a bossé pour Wes Candy, et Charley Yarnell – le premier un trafiquant et un braconnier -, l’autre trempe dans de curieux étranges bisness.
    Divorcé, fraîchement sorti de prison, Charley Yarnell lui propose de trouver une balise égarée après un crash. Et à la clef, dix mille dollars s’il la trouve.
    Mark accepte pour sauver son ranch, tandis qu’il s’apprête randonner avec Vonnie. Leur dernière.
    Vonnie c’est son ex-femme qui est désormais en couple avec Kent, un riche avocat.
    Le Wyoming. Ses montagnes, ses lacs. Nature omniprésente.
    Le texte de la quatrième couverture assure que l’intrigue « s’achève avec un suspense qui nous mène au paroxysme de l’angoisse ». C’est exagéré… excessif. Le New York Times pousse le bouchon encore plus loin « un roman à couper le souffle ».
    Soyons honnête il y a. dès la fin du quatrième jour.
    Malgré « ce petit accroc d’accroche éditoriale », c’est un très bon roman.
    Mark et Vonnie sont attachants.

    08/07/2023 à 12:28 5

  • Shelby Cobra Dragonsnake

    Eric Heuvel, Noël Ummels

    7/10 Berlinetta de Carbeau participe à un rallye automobile entre Kaboul et Moscou, au volant d’une Shelby Cobra Dragonsnake, Logan, un type au passé louche est l’un de ses mécaniciens. Des sabotages émaillent la course, un rassemblent de personnages influents et fortunés intéressent un groupe de rebelles Afghans. De leurs côtés les services secrets Russes s’activent.
    Le scénario aurait gagné à être plus développé. Le dessin d’Eric Heuvel, qui s’applique à dessiner la Baronne Berlinetta, respecte la ligne claire.
    Ce deuxième tome, d’une série sympathique, est rythmé et distrayant.

    07/07/2023 à 19:49 1

  • Le Pouvoir infiltré

    Régis Penet, Philippe Richelle

    8/10 Il n’est nécessaire d’avoir lu les premiers et d’avoir à l’esprit la genèse de l’intrigue, pour ne pas perdre le fil de l’histoire.
    Un prélude en 1944. Puis allers-retours incessants entre les Etats-Unis où un second espion russe est un interrogé et la France où trois Gaullistes historiques, proche du président, sont soupçonnés de rouler pour les Russes. Parmi les suspects, un se détache.
    Scénario complexe et parfaitement documenté de Philippe Richelle. Dessin réaliste de Régis Penet. Andréa Moleni est aux couleurs.
    Une très bonne série.

    06/07/2023 à 12:08 1

  • Passage à l'ouest

    Régis Penet, Philippe Richelle

    8/10 En 1962, Anatoli Trifonov, agent du KGB, passe à l’Ouest, via la Finlande et l’ambassade américaine. Quelques jours plus tard, il s’envole vers les Etats-Unis, où il débarque en fournissant des informations à la CIA.
    Le transfuge affirme, documents à l’appui, que le SDECE et l’OTAN sont noyautés par des agents de l’Est, à la solde de l’URSS. Kennedy informe De Gaulle. Quatre agents, deux de La DST et deux du SDECE, sont envoyés à Washington.
    Une intrigue solide et crédible.

    06/07/2023 à 12:05 1

  • Petiote

    Benoît Philippon

    8/10 Gus estampillé loser, de Père en fils. « La lose est un héritage qui ne se refuse pas. » Catalogué Pessimiste selon sa femme. Réaliste selon ses propres critères
    Dans la grisaille de sa foutue vie, - faite d’une collection d’erreurs -, il possède un joyau, un diamant : sa fille, Emilie, sa « Petiote ».
    Sur le toit d’un hôtel de troisième zone, le « Love Hôtel », l’occupant de la 313 réfléchit, après un passage lamentable devant la JAF. Il a perdu la garde partagée de sa fille. Il veut récupérer ses droits et plus encore. Pour y parvenir et se faire entendre, il a besoin d’utiliser la matière forte. Serguïe chambre 122, marchand d’armes et gardien d’un paquet de coke, est le fournisseur idéal, pour mener à bien sa petite entreprise.
    Une prise d’otages au sein de l’hôtel avec comme objectif de l’argent et un avion mis à sa disposition pour fuir au Venezuela avec sa fille.
    Il a une alliée. Cerise (Caroline), prostituée de vingt-cinq ans, qui quitte à crever, estime autant de risquer tout pour une meilleure vie
    Et des otages :
    Gwen et Dany, pseudo d’un couple illégitime, éreintés par leur mariage, l’un jaloux à l’excès, cogne, blesse, fout des roustes, la seconde a perdu espoir de devenir mère.
    Boudu, SDF depuis 20 ans, sauvé du canal Saint-Martin, locataire et homme à tout à faire de Love Hôtel. Et cinéphile
    George l’hôtelier de soixante balais, proche de la banqueroute et le bon samaritain des laissés pour compte, des écorchés par la vie.
    Fatou une jeune ivoirienne migrante et enceinte, qui a mis sa vie dans les mains de Dieu.
    Emilie « La Petiote », 14 ans, rebelle, insolente, perspicace, le verbe cruel
    Plus un livreur de pizzas complètement shooté.
    Mia Balcerzak capitaine de police est la négociatrice. Un flic qui fait bien son job mais qui n’est pas la mère idéale.
    Puis, il y a également, traquant le scoop, La Tique, Jean-Philippe Lartigue pour l’état civil, journaliste des caniveaux, sans foi ni loi, sans éthique ni morale.
    Des personnages attachants et hauts en couleur.
    Crise sociale, Crise de la quarantaine. Révolte des laissés-pour-compte. Défense des femmes.
    Un thriller efficace, noir, drôle, tendre, déjanté, amoral, truculent et détonnant.

    05/07/2023 à 16:39 6

  • Le Carnet des rancunes

    Jacques Expert

    7/10 A cinquante ans c’est l’heure du bilan, de se mettre à fond dans un hobby. Sébastien Desmichelles, a décidé conformément à sa promesse, de rouvrir son carnet de rancunes, - un carnet rouge usé à force d’être consulté -, et de se venger de tous ceux ou celles qui l’ont humilié ou pire. Ils sont douze.
    Sébastien Desmichelles est un rancunier haut de gamme, hors du commun, et un type quelconque, ordinaire, comptable de son état, vivant dans trois-pièces. Un gars ni antipathique ni sympa.
    Si les premières vengeances – invraisemblables et peu crédibles - font sourire, la dernière est plus machiavélique. Foutre la peur dans la famille de Yannick Lefèvre et tuer ce dernier. Pour comprendre cette haine viscérale il est nécessaire d’aller jusqu’au dénouement.

    04/07/2023 à 10:02 5

  • Traqués

    Adrian McKinty

    7/10 Tom est un chirurgien réputé de Seattle, spécialiste du genou. Il effectue un voyage professionnel en Australie, accompagné par sa nouvelle femme Heather – ils sont mariés depuis moins d’un an. Et de ses enfants Olivia, 14ans, et Owen, 12. La sœur et le frère qui souffre de TDAH et porte en lui un secret, ne supportent pas leur belle-mère.
    Lors d’une excursion hors de Melbourne, ils sont abordés par deux hommes qui à visiter Durst Island où ils pourront voir des Wombats, des Koalas et peut-être des Pingouins. Un couple d’hollandais – Hans et Pétra – se joint à eux.
    Tout bascule, lorsque Tom au volant de sa Porsche de location, fauche et tue une jeune femme à bicyclette.
    La famille recluse sur cette île, où aucun flic ne s’aventure, va leur faire vivre l’enfer. Tom est poignardé mortellement. Les rescapés vont être attachés et sus pendus à des crochets. Puis traqués.
    Heather, est attachante, surprenant est loin d’être la sotte, la nunuche que certains pensent.
    Un thriller efficace, où une escapade se transforme en cauchemar.

    02/07/2023 à 23:07 4

  • Liège en eaux troubles

    Nadine Monfils

    9/10 René et Georgette Magritte s’offrent un séjour à Liège. Ils sont descendus à l’Hôtel Si Mais Non, chambre « Trois chambres à Manhattan ».
    Alors qu’ils se promènent sur le Quai des pécheurs, Joseph Malchair, chanteur des rues, pêcheur à l’occasion et gloire locale, sort de la Meuse une pieds d’une jeune fillette avec un soulier doré, l’hameçon accroché à la socquette.
    René et Georgette, intrigués, se mettent sur l’affaire. Bientôt, ils vont avoir plusieurs cadavres sur les bras.
    Un pendu dans l’église de Saint-Pholien – la paroisse des braves gens, un mort devant la maison natale de Simenon au 24 rue Léopold, les restes d’un macchabée retrouvé le long d’une péniche baptisée « Le bateau d’Emile », l’âne rouge. Un étrange individu tenant une lampe tempête et fumant la pipe.
    Les meurtres ont un lien avec les œuvres de Georges Simenon ou son passé liégeois. Un lecteur-tueur ? Un auteur cherchant à vivre ce que vivent ses personnages ?
    Loufoque, déjanté. Un régal !
    Une saga à suivre et à lire.

    01/07/2023 à 11:50 2