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Shelby Cobra Dragonsnake
7/10 Berlinetta de Carbeau participe à un rallye automobile entre Kaboul et Moscou, au volant d’une Shelby Cobra Dragonsnake, Logan, un type au passé louche est l’un de ses mécaniciens. Des sabotages émaillent la course, un rassemblent de personnages influents et fortunés intéressent un groupe de rebelles Afghans. De leurs côtés les services secrets Russes s’activent.
Le scénario aurait gagné à être plus développé. Le dessin d’Eric Heuvel, qui s’applique à dessiner la Baronne Berlinetta, respecte la ligne claire.
Ce deuxième tome, d’une série sympathique, est rythmé et distrayant.07/07/2023 à 19:49 1
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Le Pouvoir infiltré
Régis Penet, Philippe Richelle
8/10 Il n’est nécessaire d’avoir lu les premiers et d’avoir à l’esprit la genèse de l’intrigue, pour ne pas perdre le fil de l’histoire.
Un prélude en 1944. Puis allers-retours incessants entre les Etats-Unis où un second espion russe est un interrogé et la France où trois Gaullistes historiques, proche du président, sont soupçonnés de rouler pour les Russes. Parmi les suspects, un se détache.
Scénario complexe et parfaitement documenté de Philippe Richelle. Dessin réaliste de Régis Penet. Andréa Moleni est aux couleurs.
Une très bonne série.06/07/2023 à 12:08 1
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Passage à l'ouest
Régis Penet, Philippe Richelle
8/10 En 1962, Anatoli Trifonov, agent du KGB, passe à l’Ouest, via la Finlande et l’ambassade américaine. Quelques jours plus tard, il s’envole vers les Etats-Unis, où il débarque en fournissant des informations à la CIA.
Le transfuge affirme, documents à l’appui, que le SDECE et l’OTAN sont noyautés par des agents de l’Est, à la solde de l’URSS. Kennedy informe De Gaulle. Quatre agents, deux de La DST et deux du SDECE, sont envoyés à Washington.
Une intrigue solide et crédible.06/07/2023 à 12:05 1
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Petiote
8/10 Gus estampillé loser, de Père en fils. « La lose est un héritage qui ne se refuse pas. » Catalogué Pessimiste selon sa femme. Réaliste selon ses propres critères
Dans la grisaille de sa foutue vie, - faite d’une collection d’erreurs -, il possède un joyau, un diamant : sa fille, Emilie, sa « Petiote ».
Sur le toit d’un hôtel de troisième zone, le « Love Hôtel », l’occupant de la 313 réfléchit, après un passage lamentable devant la JAF. Il a perdu la garde partagée de sa fille. Il veut récupérer ses droits et plus encore. Pour y parvenir et se faire entendre, il a besoin d’utiliser la matière forte. Serguïe chambre 122, marchand d’armes et gardien d’un paquet de coke, est le fournisseur idéal, pour mener à bien sa petite entreprise.
Une prise d’otages au sein de l’hôtel avec comme objectif de l’argent et un avion mis à sa disposition pour fuir au Venezuela avec sa fille.
Il a une alliée. Cerise (Caroline), prostituée de vingt-cinq ans, qui quitte à crever, estime autant de risquer tout pour une meilleure vie
Et des otages :
Gwen et Dany, pseudo d’un couple illégitime, éreintés par leur mariage, l’un jaloux à l’excès, cogne, blesse, fout des roustes, la seconde a perdu espoir de devenir mère.
Boudu, SDF depuis 20 ans, sauvé du canal Saint-Martin, locataire et homme à tout à faire de Love Hôtel. Et cinéphile
George l’hôtelier de soixante balais, proche de la banqueroute et le bon samaritain des laissés pour compte, des écorchés par la vie.
Fatou une jeune ivoirienne migrante et enceinte, qui a mis sa vie dans les mains de Dieu.
Emilie « La Petiote », 14 ans, rebelle, insolente, perspicace, le verbe cruel
Plus un livreur de pizzas complètement shooté.
Mia Balcerzak capitaine de police est la négociatrice. Un flic qui fait bien son job mais qui n’est pas la mère idéale.
Puis, il y a également, traquant le scoop, La Tique, Jean-Philippe Lartigue pour l’état civil, journaliste des caniveaux, sans foi ni loi, sans éthique ni morale.
Des personnages attachants et hauts en couleur.
Crise sociale, Crise de la quarantaine. Révolte des laissés-pour-compte. Défense des femmes.
Un thriller efficace, noir, drôle, tendre, déjanté, amoral, truculent et détonnant.05/07/2023 à 16:39 6
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Le Carnet des rancunes
7/10 A cinquante ans c’est l’heure du bilan, de se mettre à fond dans un hobby. Sébastien Desmichelles, a décidé conformément à sa promesse, de rouvrir son carnet de rancunes, - un carnet rouge usé à force d’être consulté -, et de se venger de tous ceux ou celles qui l’ont humilié ou pire. Ils sont douze.
Sébastien Desmichelles est un rancunier haut de gamme, hors du commun, et un type quelconque, ordinaire, comptable de son état, vivant dans trois-pièces. Un gars ni antipathique ni sympa.
Si les premières vengeances – invraisemblables et peu crédibles - font sourire, la dernière est plus machiavélique. Foutre la peur dans la famille de Yannick Lefèvre et tuer ce dernier. Pour comprendre cette haine viscérale il est nécessaire d’aller jusqu’au dénouement.04/07/2023 à 10:02 5
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Traqués
7/10 Tom est un chirurgien réputé de Seattle, spécialiste du genou. Il effectue un voyage professionnel en Australie, accompagné par sa nouvelle femme Heather – ils sont mariés depuis moins d’un an. Et de ses enfants Olivia, 14ans, et Owen, 12. La sœur et le frère qui souffre de TDAH et porte en lui un secret, ne supportent pas leur belle-mère.
Lors d’une excursion hors de Melbourne, ils sont abordés par deux hommes qui à visiter Durst Island où ils pourront voir des Wombats, des Koalas et peut-être des Pingouins. Un couple d’hollandais – Hans et Pétra – se joint à eux.
Tout bascule, lorsque Tom au volant de sa Porsche de location, fauche et tue une jeune femme à bicyclette.
La famille recluse sur cette île, où aucun flic ne s’aventure, va leur faire vivre l’enfer. Tom est poignardé mortellement. Les rescapés vont être attachés et sus pendus à des crochets. Puis traqués.
Heather, est attachante, surprenant est loin d’être la sotte, la nunuche que certains pensent.
Un thriller efficace, où une escapade se transforme en cauchemar.02/07/2023 à 23:07 4
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Liège en eaux troubles
9/10 René et Georgette Magritte s’offrent un séjour à Liège. Ils sont descendus à l’Hôtel Si Mais Non, chambre « Trois chambres à Manhattan ».
Alors qu’ils se promènent sur le Quai des pécheurs, Joseph Malchair, chanteur des rues, pêcheur à l’occasion et gloire locale, sort de la Meuse une pieds d’une jeune fillette avec un soulier doré, l’hameçon accroché à la socquette.
René et Georgette, intrigués, se mettent sur l’affaire. Bientôt, ils vont avoir plusieurs cadavres sur les bras.
Un pendu dans l’église de Saint-Pholien – la paroisse des braves gens, un mort devant la maison natale de Simenon au 24 rue Léopold, les restes d’un macchabée retrouvé le long d’une péniche baptisée « Le bateau d’Emile », l’âne rouge. Un étrange individu tenant une lampe tempête et fumant la pipe.
Les meurtres ont un lien avec les œuvres de Georges Simenon ou son passé liégeois. Un lecteur-tueur ? Un auteur cherchant à vivre ce que vivent ses personnages ?
Loufoque, déjanté. Un régal !
Une saga à suivre et à lire.01/07/2023 à 11:50 2
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A Knokke-Le-Zoute !
8/10 Les Magritte, René et sa femme Georgette, enfin en vacances, débarque à l’hôtel de la Plage de Knokke-le-Zoute – la station balnéaire la plus mondaine de la mer du nord. Un endroit où on bronze par intermittence et où il pleut un jour sur deux.
Le soir même, ils croisent dans le restaurant de l’hôtel, Roger Doorman. Leur Loulou de Poméranie, découvre le cadavre de ce dernier.
René et Georgette (les Nick et Nora de Bruxelles et leur chienne Jackie) se mettent à enquêter.
Protagonistes semblant sortir de l’œuvre d’Hergé. La Castafiore (la grand-mère de Daisy Fox), Nestor le majordome de Médème, la femme du toubib, et quelques autres.
Du classique, très bien écrit, construit et documenté.01/07/2023 à 11:49 2
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Les Aigles de Panther Gap
8/10 Deux jours de la vie des Girard. Surtout le destin du frère et la sœur , inséparables – Bowman et Summer, qui tout rapprochait lorsqu’ils étaient enfant et que tout sépare à présent, vingt ans plus tard. Le frère a disparu. Elle a repris le domaine avec ses deux oncles.
Summer doit régler une succession en découvrant le passé sombre de son grand-père mafieux, tandis que se greffe une affaire de drogue.
Une intrigue complexe, noire, fascinante, avec d’incessants allers-retours entre passé et le présent qui aident à comprendre Bowman et Summer.27/06/2023 à 23:00 2
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Le mâle est fait
7/10 Elodie, Elsa, Nadia dressent leur liste. L’inventaire des Mâles qui le sont humiliée, maltraitées, violentées, blessées.
On retrouve un homme assassiné chez lui, un appartement de la rue des Gobelins. Le type a été empoisonné et étranglé. Au milieu des premiers examens post-mortem, la légiste constate que le macchabée ne portait pas de sous-vêtement.
Pour le capitaine David Sterling du 3e district de la Police qui est chargé de l’affaire, adepte des chemins tortueux, c’est déjà une évidence le meurtrier est une femme. Intuition oblige.
Le flic est beaucoup moins antipathique mais toujours odieux avec les autres quand on exprime une autre idée.
Un autre meurtre est commis à Evry, banlieue sud. Un troisième à Toulon.
Un lien tenu entre eux les trois meurtres. Les victimes ne portaient pas de sous-vêtement.
L’intrigue devient intéressante lorsque les trois groupes d’enquêteurs s’associent ou plutôt coordonnent leurs efforts.
La conclusion est hâtive, expéditive. Ce qui gâche quelque peu l’humeur du lecteur.22/06/2023 à 14:30 2
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Le chat qui ne pouvait pas tourner
8/10 David Sterling Capitaine au 3e DPJ de Paris se voit confier l’enquête du meurtre d’une jeune femme, dont le corps a été retrouvé dans la Seine – coincé entre une péniche et la berge. Il peut compter sur son équipe. Les lieutenants Frédéric Picot, Joël Bertin, Juliette Blanchard et Justine Perrault – (les Juju).
David Sterling, est le parfait stéréotype du flic : avec un certain charme – séduisant pour certaines - un tombeur, un queutard (une nuit et basta), qui fréquent son bar de prédilection où il s’enivre avec une belle habitude et une belle régularité, qui bosse à l’instinct – à la limite de le la légalité où au-delà selon les résultats recherchés. Un flic Antipathique, mais un flic qui fait son job.
J’aurais apprécié connaître davantage Pyl – l’un des protagonistes suspects – et comprendre sa métamorphose lors de son interrogatoire.
Un polar efficace de facture classique.
Le premier de l’auteure.21/06/2023 à 09:52 1
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Le Petit Bleu de la côte Ouest
9/10 Pas le temps de présenter les protagonistes. Ici, on est tout de suite dans le vif du sujet.
Nous sommes dans les années 70. Pompidolienne et surtout Giscardienne. Le début ou la continuité du malaise sociale. Années sombres.
Georges Gerfaut roule à 145 km/h sur périph, en écoutant jazz. Genre West-Coat.
Il a eu la bonté ou la malchance de transporter un type victime d’un accident de la route à l’hosto, avant de reprendre volant, sans s’attarder.
Mais depuis, deux porte-flingues, tueurs à gages, ne cessent de chercher à le descendre.
Gerfaut, ingénieur et cadre commercial, très mal marié, deux enfants, ne comprend pas ce qui lui arrive ou ne cogite pas assez. Il compense en écoutant du Jazz ou autre chose et en buvant Bourbon 4 Roses
Puis enfin, il croise le vieux Raguse quelque part dans les Alpes.
Album noir, sombre et pessimiste.
Jacques Tardi est à son aise dans cette adaptation. Son dessin plus noir que blanc est un pur plaisir.
En compagnie de Jean-Patrick Manchette, il forme un solide et talentueux duo.19/06/2023 à 12:57 3
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Le Mur
7/10 Syl et Alb – troisième fils d’Alba Irina Viga Luane, 16 ans et à peine sortie de l’Académie, sont affectés comme Gardiens à la défense et à la surveillance de la section Nord du Mur. Contre les hordes des Bêtes-Brutes-Sauvages. Ils rejoignent Mar et Lau, les deux sentinelles et remplacent deux autres morts au combat.
Les deux jeunes recrues ont passé dix ans à l’Académie, et qui les a façonnés, construit.
Chacun a un rôle, une mission. Et chacun s’y soumet.
Les femmes sont là que pour procréer. Les infertiles, et celles qui sont trop vieilles envoyer dans des camps, dans usines, dans des exploitations agricoles.
Alb 3, qui rêve de combattre se couvrir de gloire, fait du Guide à l’usage des Matries, sien. C’est sa bilble.
La réalité est toute autre. Peu à peu il va déchanter.
Avant, il dénoncera Lau 2, fils de Laura Thesa Margot Elie, pour refus de se conformer à l’examen médical officier. Dénoncera Maur et Syl, coupables à ses yeux de relations sexuelles.
Un peu plus de 90 jours après son affectation il est seul et attend en vain de nouveaux Gardiens
Puis un jour, une Bête-Sauvage (de sexe féminin) a franchi le Mur. Le dernier Gardien est prêt à faire usage de son lance-flamme.
Roman court de 210 pages. Roman post-apocalypse, d’utopie, de dystopie. Roman un nouveau ordre social et politique.
Sombre et Etrange. Rythmé et avec quelques baisses de régime. Alb, troisième du nom, est antipathique à l’extrême – je l’ai imaginé en membre d’une quelconque association de jeunesse Nazie ou autre, avant de finir par s’humaniser au fur et à mesure de ses déceptions et de la perte de ses repères malgré sa lecture assidue de son « Guide ».
L’intrigue m’a fait songer aux thèmes abordés par Andrevon et Pelot et de beaucoup d’autres.
Roman et auteur découvert grâce à l’agenda de Polars-Pourpres et une rencontre qui a suivie au cœur de la librairie que j’ai l’habitude de fréquentée. (Entre 7/8).18/06/2023 à 16:10
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Volte-face
7/10 Mars 1958, la guerre d’Algérie, les derniers jours de la Quatrième République, le retour de De Gaulle, Salan, Massu.
Dan est à Alger pour honorer un contrat, puis, en mai à Bruxelles, où il tue un intermédiaire entre le FLN et la France, le Banquier suisse Priano, financier d’Hitler et de Staline. Mais pris entre le commissaire Brulls et d’autres commanditaire, il va devoir cogiter, et changer son fusil d’épaule, choisir son camp, jouer du flingue, pour survivre et pouvoir se venger.
Un récit violent aussi efficace et la même ambiance, que dans le premier opus.
Une bonne histoire en deux tomes.16/06/2023 à 22:18 2
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Le Prix de la mort
7/10 Dan, ancien résistant et tueur de l’ombre au sein des services spéciaux de l’état, s’est reconverti en patron d’un bar de nuit. En1957, en pleine guerre d’Algérie, rattrapé par son passé, il se voit contraint de reprendre du service. Premier contrat abattre un trafiquant d’armes, fournisseur du FLN.
Noël Simsolo, nous plonge dans un thriller politique violent et rend un hommage au polar noir des années 50 ou 60. Les dessins de Dominique Hé sont sombres et d’une certaine froideur. Ambiance des années 50. Les protagonistes ont la gueule de l’emploi.16/06/2023 à 22:17 2
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La Mer à boire pour Nick Jordan
8/10 Un rentier suisse, Hans Gruber décède à Saint-Raphaël. En fait ce rentier n’est qu’autre qu’Heinrich Tellmann, chef des sections spéciales de Katenbrunner pour la Provence, la Côte d’Azur et la Corse. En 43 ou 44, le colonel Tellmann a fait immerger au large de la Corse ou ailleurs dans la Méditerranée un trésor. Deux milliards, des archives et le fichier des agents infiltrés dont certains sont encore en activité.
Le testament a été remis à Curt, le fils, qui est l’un des locataires de la maison d’arrêt de Fresnes.
Les services contre-espionnage souhaitent mettre la main sur le magot et surtout le fichier. D’autres aussi.
Mais attendre dix ans…
Jordan et son boss, dit le vieux, on un coup d’avance. Offrir, une évasion clef en main, à Curt Tellmann.
Un bon roman d’espionnage qui est plus proche du polar. Très bien construit. De facture classique et efficace.15/06/2023 à 18:12 3
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Le Passager du Polarlys
José-Louis Bocquet, Christian Cailleaux
8/10 Février 1930, Marie Baron, une petite vendeuse du quartier des Batignolles rencontre à la Coupole, - le refuge des artistes, des intellectuels et des fêtards - un groupe d’ami qui l’embarque pour continuer la fête et la nuit, dans le studio de Max Feinstien. Le lendemain, on découvre son corps nu dans le studio. Overdose de « Çakébon ». Héroïne ou Morphine.
Quelques jours plus tard, des passagers montent à bord du « Polarlys », un vapeur côtier qui fait Hambourg – Kirkenes, le dernier port norvégien avant la frontière.
Passager introuvable, vol d’argent, meurtre d’un policier – un huis-clos maritime entre l’Allemagne et la Norvège en pleine tempête.
Très bonne adaptation de l’un des premiers romans durs du créateur de Maigret.
Les auteurs ont réussi à cerner l’ambiance simenonienne.
J’ai apprécié le dessin de Christian Cailleaux.15/06/2023 à 12:51 5
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Utopie
8/10 Troisième tome qui clôt l’histoire.
L’inspecteur Reid et son supérieur, le commissaire Barnes, sont sur la piste d’un groupe de terroristes, tandis que des attentats provoquent la panique dans Londres. Tout mène vers la Maison Fleury, gravite de la mystérieuse Pearl, du trouble ou d’Edward Jenkins, habitué de la Maison Fleury, indicateur, agent secret, qui navigue sans scrupule entre deux eaux
Dans l’ombre une secte s’active et la Reine Victoria au crépuscule de son règne intrigue.
Les dessins de Gabrielle Di Caro, mis en couleur par Claire Nyman, sont superbes. L’intrigue est solide.
Une très bonne série (à ne pas mettre dans toutes les mains) qui s’ouvre sans doute sur un autre cycle.14/06/2023 à 11:46 1
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Meurtre à Cape Cod
6/10 Les deux premières nouvelles sont saveurs et d’une désolante banalité. La troisième se démarque par sa chute qui rappelle vaguement les Disques de la mort, une pièce radiophonique de Christophe Fiat.
La nouvelle qui donne le titre au recueil sort du lot. Elle met en scène Willy et Alvirah Meehan, un couple qui a gagné à loterie nationale et qui croisent des personnes en détresse, accusées injustement de meurtre. L’homme d’à côté également.
La mort porte un masque de beauté, un texte de moins de cent pages est assez structuré et classique.
A la lecture de ces textes, je n’affirmerais pas qu’ils sont haletants et encore moins à la hauteur de ses romans.
Du polar mariné à l’amour mondain.14/06/2023 à 09:47 1
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Cadres noirs tome 2
Pascal Bertho, Giuseppe Liotti
9/10 Dans ce deuxième tome, on retrouve Alain Delambre en prison. Les flashbacks ne nuisent pas à la compréhension de l’histoire.
Delambre prêt à tout pour un job, capable de monter un coup, de détourner beaucoup de fric de l’emprise puiser dans l’un des comptes occultes.
Ce second tome tient également la route. Et confirme la qualité de cette adaptation.
Les dessins de Guiseppe Liotti sont superbes.10/06/2023 à 19:44 1