Le Passager du Polarlys

4 votes

  • 7/10 L'art de se faire oublier. Ou pas.
    Paris, 1930. C'est la première fois que Marie découvre l'esprit festif du Montparnasse de la belle époque. Et la dernière, puisqu'elle est retrouvée morte le lendemain. Overdose. Dans l'appartement d'un peintre reconnu, qui l'avait prêté à des '"amis" ayant pour la plupart disparu.
    Hambourg, peu après. Le Polarlys s'apprête à lever l'ancre, pour son habituel trajet qui l'emmènera toujours plus au nord, aux confins de la civilisation. Encore une fois, le capitaine Petersen devra faire face aux embuches qui vont se présenter sur sa route. Mais cette fois, il n'y aura pas que les éléments naturels à braver...
    Je ne connaissais pas cette histoire publiée à l'époque où Simenon écrivait ses plus beaux romans à mes yeux, à l'époque des débuts de Maigret. Et l'on ressent parfaitement cette "atmosphère" envoutante et typique de l'auteur. Très bien côté histoire, donc.
    En revanche, j'ai plus de mal au niveau du dessin, pas trop mon style.
    Une histoire qu'il m'a été plaisante de découvrir, mais je pense que j'aurai eu bien plus d'émotions à la lecture du roman, plutôt que de la BD. Dommage que ma P.A.L. soit bondée, je le garde dans un coin de ma tête pour une lecture dans quelques temps...

    26/12/2024 à 06:16 Lucas 2.0 (485 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Le point fort de cette BD c'est de de restituer l'ambiance qui peut régner sur un bateau navigant dans les années 30 le long de la côte norvégienne, en direction du cercle polaire. Au niveau de l'intrigue, c'est un peu embrouillé, je ne sais pas si au niveau du roman c'est pareil : je n'ai pas eu l'occasion de le lire. Le roman fait partie des "romans durs" de Simenon, car ils étaient durs à écrire et laissaient l'auteur vidé et épuisé.
    D'après un petit texte explicatif en fin de BD rédigé par le scénariste, ce roman marque un virage dans la carrière de Simenon, c'est peu de temps après sa rédaction qu'il entamera la série des "Maigret". Il a été écrit au début des années 1930.

    27/04/2024 à 11:15 gamille67 (2445 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Février 1930, Marie Baron, une petite vendeuse du quartier des Batignolles rencontre à la Coupole, - le refuge des artistes, des intellectuels et des fêtards - un groupe d’ami qui l’embarque pour continuer la fête et la nuit, dans le studio de Max Feinstien. Le lendemain, on découvre son corps nu dans le studio. Overdose de « Çakébon ». Héroïne ou Morphine.
    Quelques jours plus tard, des passagers montent à bord du « Polarlys », un vapeur côtier qui fait Hambourg – Kirkenes, le dernier port norvégien avant la frontière.
    Passager introuvable, vol d’argent, meurtre d’un policier – un huis-clos maritime entre l’Allemagne et la Norvège en pleine tempête.
    Très bonne adaptation de l’un des premiers romans durs du créateur de Maigret.
    Les auteurs ont réussi à cerner l’ambiance simenonienne.
    J’ai apprécié le dessin de Christian Cailleaux.

    15/06/2023 à 12:51 Max (779 votes, 8.1/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Le Polarlys glisse entre les îles du Nord de la Norvège. A son bord, le ravitaillement de petites villes isolées, un ingénieur allemand, un industriel minier, un second distrait par cette très belle blonde au porte-cigarette… et un meurtrier. A peine sorti de la 2nde guerre, tout ce petit monde est susceptible de cacher bien des secrets. L’ambiance « Simenon » de ce one shot (normal, c’est une adaptation^^) est vraiment très réussie et présage le meilleur pour cette nouvelle collection consacrée au romancier.

    30/05/2023 à 15:42 Fab (889 votes, 8/10 de moyenne) 5