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9/10 Pas le temps de présenter les protagonistes. Ici, on est tout de suite dans le vif du sujet.
Nous sommes dans les années 70. Pompidolienne et surtout Giscardienne. Le début ou la continuité du malaise sociale. Années sombres.
Georges Gerfaut roule à 145 km/h sur périph, en écoutant jazz. Genre West-Coat.
Il a eu la bonté ou la malchance de transporter un type victime d’un accident de la route à l’hosto, avant de reprendre volant, sans s’attarder.
Mais depuis, deux porte-flingues, tueurs à gages, ne cessent de chercher à le descendre.
Gerfaut, ingénieur et cadre commercial, très mal marié, deux enfants, ne comprend pas ce qui lui arrive ou ne cogite pas assez. Il compense en écoutant du Jazz ou autre chose et en buvant Bourbon 4 Roses
Puis enfin, il croise le vieux Raguse quelque part dans les Alpes.
Album noir, sombre et pessimiste.
Jacques Tardi est à son aise dans cette adaptation. Son dessin plus noir que blanc est un pur plaisir.
En compagnie de Jean-Patrick Manchette, il forme un solide et talentueux duo.19/06/2023 à 12:57 Max (764 votes, 8.1/10 de moyenne) 3
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7/10 Quand on joue les bons samaritains on prend des risques. Des tueurs peuvent débarquer dans votre vie bien tranquille et toute tracée. Gerfaut s'en souviendra! Une bonne petite histoire toute en actions durant laquelle Manchette nous fait partager ses goûts musicaux et cinématographiques, avec ici la complicité de Tardi.
27/05/2017 à 11:09 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne) 4
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8/10 Cette B-D dont l'histoire se situe une fois de plus dans les années 70, résume bien le malaise des cadres et les désillusions de toute une génération.
Je suis de nouveau admiratif devant les dessins en noirs et blancs de Tardi
18/12/2015 à 11:09 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 5
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6/10 Le scénario est intéressant, je n'ai pas lu le roman qui est à l'origine de cette adaptation "en bulles", mais j'imagine qu'il peut être pas mal. J'aime moyennement le dessin de Tardi : bien qu'étant en noir et blanc, je l'ai trouvé trop chargé, et plus noir que blanc, mais c'est sans doute l'histoire qui l'impose.
14/05/2015 à 14:22 gamille67 (2418 votes, 7.3/10 de moyenne) 3
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8/10 Entre chasse à l'homme et malaise social, un récit noir, violent et désillusionné sur fond de jazz, magnifiquement servi par le dessin de Tardi (dont on arrive à oublier les quelques défauts...)
09/02/2013 à 15:33 pgrosjean (1190 votes, 7.9/10 de moyenne) 4
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7/10 bon adaptation du roman ,tres sympa.
21/03/2011 à 18:08 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 2
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9/10 Georges Gerfaut est cadre commercial. Marié, deux enfants. Il fume, boit, aime le jazz, conduit une Mercedes. Un anonyme, sans histoires. Jusqu'au jour où il croise la route d'un homme qui vient d'avoir un accident de voiture et l'accompagne à l'hôpital. Un geste louable, gratuit, mais qui va lui coûter cher. Car l'individu supposé accidenté vient en fait d'échapper à une tentative de meurtre, et les tueurs ne veulent surtout pas d'un éventuel témoin à qui leur proie aurait pu se confier. Pour Georges Gerfaut, ça va être le début du cauchemar.
Écrit en 1976 et porté à l'écran, c'est au tour de la bande dessinée d'offrir une troisième jeunesse au roman du même nom de Jean-Patrick Manchette. Prêtant son crayon pour l'occasion, Jacques Tardi illustre un roman qui était à la fois sobre et riche. Toutes en noir et blanc, les planches défilent sur environ soixante-dix pages, à un rythme sec et effréné. L'histoire est intéressante, mettant en scène un pauvre bougre, presque saisissant de banalité, qui commet un jour l'impair bien involontaire de se trouver au mauvais endroit et au mauvais moment, et à qui le sort va réserver des suites sanglantes. Si le postulat de départ semble classique, le traitement qui en est fait l'est beaucoup moins. Le lecteur se prend vite d'amitié pour Georges Gerfaut dont les ressources, la patience et la sagacité forcent le respect. Il n'est ni un héros ni un antihéros, juste un homme qui tente de se sortir du pétrin dans lequel il s'est fortuitement fourré. Le récit est très bon, l'univers de Jean-Patrick Manchette restitué avec sobriété et efficacité, et l'histoire, ménageant flash-backs et ellipses, tient en haleine.
Tout comme le roman dont il est tiré, cette bande dessinée est une sorte de conte moderne, variation intéressante du pot de terre contre le pot de fer. Jacques Tardi exploite à merveille le livre qu'il adapte, où le bicolore des croquis fait écho au noir des mots et des combats de Jean-Patrick Manchette. L'hommage d'un grand dessinateur à un grand écrivain.11/03/2011 à 19:51 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 4