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Panier de crabes
9/10 La France – l’Hexagone – dans un avenir se délite, se décompose. Tout y a vau-l’eau. Plus de l’électricité, plus boulot, plus commerce. Un certain chaos.
Myriam, 45 ans, ancienne ouvrière dans une boulangerie industrielle, divorcée. Un ex et un fils. Le crabe qui squatte ses poumons. Elle a quitté son logement, rejoint sa mère dans le sud de la France. Puisque tout les sépare, et, que rien les réunit, elle fait une halte dans une grange qui est encore dans son jus et où vivent des hommes et des femmes. C’est à cette occasion qu’elle rencontre les Sans Clôture. Le groupe armé d’outils et surtout de cisailles pour délivrer les animaux que personne de soigne ni élève.
Myriam sillonne donc la France jusqu’au plateau des Millevaches, tout en se rappelant son ex Nathan, et, son fil Benjamin incarcérés pour avoir violé une jeune fille de 13 ans. Les visites au parloir sont pour elle une épreuve et lui apporte que du dégoût.
Court roman noir et post-apocalypse, en coup de poing et en uppercuts.
Myriam s’y dévoile peu à peu et on l’aime.hier à 12:02 3
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Et pourtant, elle tourne !
9/10 Dans une petite ville côtière fin des années 40. Sa jetée. Sa fête foraine. Ses manèges (son palais-labyrinthe de glace, sa grande roue et sa cloche de plongée, ses bonimenteurs (Boniments et Mensonges), ses badauds.
Un cadavre dans la grande roue, celui de Mac Gurn (qui blanchissait le fric). Un petit malfrat (Tony Webb) qui sort de taule, fouillant le macchabée. Une jeune femme entre l’ingénue et la garce (Ellen) qui se fait portraitiser par un artiste sourd et muet (Des porte-flingues arrivés de New York venus récupérer leur fric – cinquante mille dollars
Les flics. Art Smith le chef de la brigade criminelle. Son subordonné O’Mara.
La jeune femme qui semble avoir été témoin su meurtre a disparu.
Qui la retrouvera le premier. Tony, le malfrat ? Smith qui veut arrêter le coupable, mené par le bout du nez par son manuel de Procédure – sa bible – et qui commet des erreurs. O’Mara flic brutal, raciste qui veut également récupérer le fric.
Cela rappelle « La femme à abattre », mais bifurque sur autre chose.
W. R. Burnett, Charles Williams, auraient pu s’emparer de ce thème.
Craig Rice fut la première écrivaine éditée dans la Série Noire. Rééditée dans une traduction de Jacques Papy, révisée par Cécile Hermellin.
Un très bon polar (cinématographique) à redécouvrir.12/06/2025 à 19:24 2
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Grabuge à Limoges
Christophe Compin, Christian Lainé
7/10 1969. Limoges est le principal personnage de cette aventure.
Pendant que les Russes et les Américain se tire la bourre au sujet de notre satellite, un ambassadeur soviétique rend visite au maire de l'époque, une Zil - 114 sans doute, plus de trois tonnes et 160 km/heures s'encastre dans un arbre sur la RN 20, des barbouzes à la recherchent de plans d'un avion, un autre exposé à l'Evêché, une tenancière d'un lupanar qui a survit clandestinement à la loi de Marthe-Richard, un garagiste bon vivant et bistrotier.
Tous les ingrédients d'une bonne aventure d'espionnage au pays limougeaud,07/06/2025 à 14:58 1
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Le roman de Goscinny
8/10 René Goscinny c'est Pilote, et, aussi Tintin ( le journal de 7 à 77 ans. Lucky Luke, Astérix, Modeste et Pompon, Prudence Petitpas, Oumpah-Pah...
Catel Muller, dans "La naissance d'un Gaulois", rend hommage à un scénariste prolifique.
En lisant cette bibliographie, j'ai appris que Chivy-lès-Etouvelles était situé à mi chemin entre Bruxelles (la capitale de la ligne claire) et Paris, où le premier syndicat des auteurs de bandes dessinées à vu le jour. Ces auteurs étaient exploités par des éditeurs peu scrupuleux sur les droits d'auteurs.
Belle préface d'Anne Goscinny.
Lu avec un très grand plaisir, lors de sa première publication.07/06/2025 à 14:42 1
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Kiki de Montparnasse
8/10 C’est par le biais des œuvres de Man ray – photographe - et de Tsugouharu Foujita - artiste-peintre que je me suis particulièrement intéressé à la bibliographie d’Alice-Ernestine Prin - Kiki de Montparnasse ou simplement Kiki. Apprentie, fleuriste, brocheuse, laveuse de bouteille chez Felix Potin, visseuses d’ailes d’avion. A 16ans, elle est exploitée comme bonne à tout faire chez des boulangers.
La misère dans tous les sens.
Renvoyée, pour survivre elle pose nue pour des sculpteurs. Dont Soutine, Modigliani, Mendjizki, Kisling, Detré…
Elle fut également peintre et chanteuse se produisant dans des cabarets.
Belle bibliographie de Catel Muller et de José-Luis Bocquet, très bel hommage à la Reine de Montparnasse.
Et très belle rencontre avec Catel lors d’un "Lire à Limoges".
05/06/2025 à 12:53 1
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L'Eté de cristal
Pierre Boisserie, François Warzala
9/10 A la veille de l’ouverture des Jeux olympiques de 36, Bernie Gunther, ancien flic devenu détective privé, est engagé par un riche industriel – un certain Six, afin qu’il enquête sur l’assassinat de son gendre – membre des SS – et de sa fille. Puis, sur le vol de diamants. Et sur des documents.
Bernie Gunther, proche d’un Philip Marlow qui aurait sa Californie pour la sombre Berlin, et, de la répartie à quelques égards près de Burma, doit composer avec la gestapo, les flics de tous bords véreux ou non, les gros bras du crime organisé allemand. Il excrète les nazis. Cependant, il fait de temps à autre le salut hitlérien afin d’éviter des ennuis, de se faire trouer la peau, ou de finir dans un camp de concentration. Rien d’’extraordinaire dans Berlin où on disparait facilement. Il engage une assistante qui est une journaliste efficace et indépendante.
Scénario efficace de Pierre Boisserie. Très beau traitement graphique de François Warzala.02/06/2025 à 16:09 3
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L'Apocalypse
8/10 le dénouement de ce polar historique et historique qui met en scène un artiste peintre (Constant) amoureux éperdue d'une jeune femme sosie de Nicolas Poussin, son ami écrivain (Maurice), une aventurière et une autre opportuniste au service du troisième Reich, des Nazis - à la vieille de la seconde guerre mondiale, obnubilés par leur quête de l'immortalité et peut-être un dialogue avec le diable.
De Paris, via Berlin, via Renens-le-Château et le Mont Saint-Michel.
Tous ces protagonistes sont dupés par un messages crypté. Un parfum d'Indiana Jones, des romans de la saga Soleil noir de Ravenne et de Giacometti, de la série le Triangle secret ou du Da Vinci Code. Ou de l'héritage des Templiers de Claude Vauzière.
En résumé. Un scénario solide avec ses rebondissements. Des dessins réalistes.01/06/2025 à 00:30 1
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Rex Mundi
8/10 Troisième album toujours solide.
01/06/2025 à 00:26 1
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Le Secret du Mont-Saint-Michel
8/10 Poursuite des aventures aux multiples rebondissements de Constant, de Maurice, d''aventurières.
Un second opus qui confirme les promesses.01/06/2025 à 00:24 1
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Rennes-le-Château
8/10 Premier pus d'une saga ésotérique et policière historique prometteur.
1938, Paris. Constant, une jeune artiste peintre croise une jeune femme qui aurait été le modèle de Nicolas Poussin. Il se lance à sa recherche. Tandis, qu'à Berlin, les Nazis s'intéressent à l'un des tableaux du Maître du 18e siècle.01/06/2025 à 00:22 1
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Stella
9/10 Stella une jeune fille de Sardaigne de 17 ans – la plus belle de l’île -, qui s’apprêtait à fuir le quartier de Sant’Elia pour Milan ou Paris, est retrouvée sauvagement assassinée et mutilée dans un petit port de pécheur. Sara, sa mère est alcoolique et pleure sa beauté qui disparait, son frère est en taule, son frère cadet est autiste. Sa grand-mère coud et rapièce encore les filets de pêches.
Tandis que Bepi a été admis dans une clinique italienne afin de perdre drastiquement ses innombrables kilos en trop, Eva, Marta et Carla – les membres du SIS, avec le soutien de Strega, sont en charge de cette enquête complexe, et doivent composer avec les carabiniers.
De multiples pistes. La famille : le père surtout qui a fait de la taule pour abus sexuelles ; Samuel le petit ami et le caïd du coin ; un professeur qui tabasse sa femme ; un curé très de ses ouailles (femmes) et un lieutenant-colonel des carabiniers, à la limite de la légalité.
De la noirceur, de la violence et de l’humour.
Piergiorgio Pulixi, l’un des principaux représentants du nouveau roman noir italien, tisse de main de maître ses intrigues dans le Sud de la Sardaigne, protagoniste omniprésent.
Puis le mystère autour du vice-questeur Vito Strega s’étoffe.21/05/2025 à 14:23 2
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L'Or du spectre
9/10 Entre association et trahison. Règlement de comptes.
1970. Chuck qui a purgé cinq ans de prison et sa petite amie – Kat -, qui l’a attendu, roule vers Dry Creek, une ville fantôme. Leur but est de retrouver les 250 750 dollars que Chuck a planqués, avant de se faire alpaguer au volant d’une voiture volé. Arrivés sur les lieux, ils croisent Rufus Anderson, un vieil homme défendant son territoire sans se séparer de son arme, et constatent que le butin a disparu.
Un scénario solide, l’ambiance forte qui émane des dessins.
Un dénouement à la Jack Ritchie.19/05/2025 à 13:21 1
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Archives sur Sherlock Holmes
8/10 Le recueil contient douze nouvelles.
Des excellentes :
« La Pierre Mazarin »
Sherlock Holmes enquête sur le vol d’un diamant de la Couronne, lorsque le Docteur Watson est reçu par Billy, groom au service de Sherlock Holmes. Un garçon perspicace et plein de tact, selon le toubib. Billy explique à Watson que le premier ministre, le ministre de l’intérieur ont insisté pour que le propriétaire du diamant fasse appel ç Sherlock Holmes.
Le Problème du Pont de Thor
On a retrouvé le corps de l’épouse de Neil Gibson, sur un pont, à huit cents mètres de sa demeure. Tout accuse la gouvernante - une jolie jeune femme, qui est emprisonnée.
« L‘aventure de trois Garrideb »
Afin de toucher un important héritage (15 millions de dollars), trois hommes portant le nom de Garrideb doivent se présenter ensemble chez un notaire. L’un des Garrideb se présente au 221N Barker Street pour obtenir l’aide de Sherlock Holmes. En fait, ce John Garrided, n’est autre que James Winter, alias Morecroft, alias Killer Evans, qui a montré l’arnaque de l’héritage, pour mettre main basse que le magot de Rodger Prescott faux-monnayeur, qu’il a tué.
« La crinière du lion », Sherlock Holmes, âgé, retraité dans le Sussex, qui s’occupe de ses ruches et de ses abeilles, enquêtes sur l’étrange mort d’un professeur de sciences. La chute est originale.
« Le client célèbre » ou l’intrigue d’une femme bafouée et jalouse qui débute dans un bain turc.
« Le marchand de couleurs qui s’était retiré des affaires ». Josiah Amberley, cofondateur d’une petite entreprise de produits artistiques, vient solliciter Sherlock Holmes. Il a été recommandé par le Yard. Il veut que l’on retrouve sa femme et l’amant de cette dernière. Et, l’agent qu’ils ont volé. Même si le docteur Watson enquête en lieu et place du détective, on ne trompe pas Sherlock Holmes. Même un marchand de couleurs retiré des affaires.
D’autres banales :
« L’homme qui grimpait », L’aventure du soldat blanchi », « Trois pignons », « Le Vampire du Sussex », « L’aventure de Shoscombe Place », et « La pensionnaire voilée » - proche par sa chute de Maupassant.18/05/2025 à 14:20 2
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L'Enfant démon
Eric Corbeyran, Aurélien Morinière
9/10 Alors que Sébastien Blanvilain ’il prend des photos dans une forêt limousine, au bord d’un lac, en compagnie de Maude – sa fiancée, il découvre une tente, un feu de camp et un portable sur un rocher. Dans la tente igloo, il y a les cadavres de trois corbeaux, disposés en triangle, les viscères rassemblés au centre de ce triangle.
Le couple prend la fuite. Sébastien Blanvilain, sain et sauf et traumatisé, soutient aux gendarmes que Maude a été tuée par une meute de loups. Fautes de preuves Blanvilain est relâché.
La chamane Blanche Fontaine – impliquée dans l’affaire de l’Homme Bouc – est contactée par les enquêteurs et rencontre peu de temps après Constantin Verger – l’un des membres de Fiolos Satanae - qui est incarcéré sans un Quartier de Haute sécurité.
Blanche mène son enquête avec Gaëlle, gendarme à Poitiers et ancienne compagne.
Scénario solide. Très beaux dessins.
Très bon thriller satanique. Un troisième tome est prévu… prochainement.18/05/2025 à 11:54 2
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Un secret amer
7/10 Ce polar qui se déroule entre Capri et Sorrente, débute comme un polar espagnol ou argentin – un flic (uniforme) qui vit dans un appartement au-dessus de celui de ses parents et file une aide régulière à son père qui commence à être trop vieux et affaibli pour faire le faire le boulot qui faisait seul. Puis, ce polar continue dans une ambiance très italienne – chère à Piergiorgio Pulixi, (Eva et Marta, les inspectrices milanaises mises dans un placard en Sardaigne), de Valerio Varesi, (Parme, sur les traces de Soreni), ou la sulfureuse Sicile d’Andrea Camilleri et de Montalbano. Et Naples la sulfureuse - et le commissaire Ricciardi.
Par une nuit sans lune, sur une route de l’Île de Capri, un triporteur traverse la chaussée, et plonge dans le ravin. L’agente Enrico Rizzi est témoin de l’accident. La victime n’est autre qu’Elisa Constantini. Le triporteur, qui a été saboté, appartient à la famille Bellini. Une des familles les plus riches.
Enrico Rizzi et Antonia Cirillo - (protagoniste la plus intéressante) – sont chargés de l’enquête.
Une intrique classique à l’ombre des citronniers de la fabrique de Limoncello de la signora Aurora Bellini, géré aujourd’hui par Simon Mugele - le gendre et un ancien ouvrier clandestin.
Une bonne histoire.17/05/2025 à 12:16 2
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Python
9/10 Washington. Une cité résidentielle née dans les années 70 – un lotissement – quelque part en France. Cinquante rues. Texas, Calidornie Iowa Trois cents pavillons édifiés sur le même moiule. Mille habitants. Pas de clôture. Pas de véhicules garés dans la rue. Locataires interdits.
C’est dans une de ces rues que vit Constance Detheil
Constance s’arrête à la hauteur du 19 de l’avenue du Texas. Une voiture est à cheval sur le trottoir. A côté une jeune femme de vingt ans, et un mort – le dentiste.
Après avoir remisé le macchabé dans le pavillon qu’il occupait, Constance Detheil croise, Lucas Daux. Un curieux zigue – Lucas Daux, louche et étrange– qui semble s’être installé dans un pavillon voisin.
Constance Deltheil, qui n’a jamais aimé son fils – Hyppolite. On peut naturellement la comprendre. Il a cinq ans, il est cruel, il est méchant, il mort, il griffe. Elle a décidé de fuir seule au bout du monde - en Inde. Elle a de l’argent dans un coffre d’une banque, des faux papelards et son billet d’avion. Malheureusement, la mort de son mari – retrouvé dans sa voiture victime d’un accident vasculaire – a tout chamboulé.
Tandis que dans la cité, un python vit dans les canalisations des eaux vanne et fout la panique dans chaque WC.
Roman déjanté, sombre et drôle
Deuxième volet du Cycle « Le grand livre des animaux ».17/05/2025 à 12:15 4
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Les métamorphoses de la Chouette
Jacques Baudou, Jean-Jacques Schleret
9/10 Le riche inventaire du Détective-Club. Une collection de polars que je lisais adolescent. Les couvertures curieusement me fascinaient. Frédéric Ditis cherchait à contourner la censure de Vichy. Il a réussi en éditant en Suisse. Le logo est dû au graphiste Sam Junod.
Très bonne qualité littéraire dont « L’homme de nulle part » de Geoffrey Holyday Hall ou « Bonnes à tuer » de Patricia McGerr ou « La police est accusée » de David Goodis ou encore « Drôle de Sabbat » de Frédric Brown. Ce fut insuffisant pour faire face au Masque et à la Série Noire – deux mastodontes incontournables. (114 titres côté édition suisse, 97 de l’autre côté des Alpes). Tirage à 4000.
Jacques Baudou était à l’époque un chroniqueur, chargé de mission audiovisuelle à la ville de Reims, animateur à la Maison de la Jeunesse André Malraux, et l’un créateur du Festival Polar de Reims. Et proposait des soirées découvertes dans un cinéma qui rappelait les années 50 - un chouette endroit.
Un ouvrage à posséder. Il est très instructif.08/05/2025 à 16:22 4
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Le Ministère de la peur
8/10 En plein Blitz, la vie semble vouloir continuer à Londres en partie en ruine. Arthur Rowe psychiquement fragile, lors d’une kermesse – qui lui rappelle des brides de son enfance, après avoir consulté une diseuse de bonne aventure, gagne un gâteau « fait avec des vrais œufs et du vrai beurre » en donnant son poids, devient la cible des membres du ministère de la peur.
Roman d’espionnage hallucinatoire – où les protagonistes bavards sont vaguement dessinés - à l’atmosphère (hitchcockienne) inquiétante qui s’attarde et suit le fragile Arthur Rowe. Et s’achève sur une histoire d’amour qui s’est construite sur une ambigüité.
Lu dans la nouvelle traduction de Claro.05/05/2025 à 19:57 2
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Qu'un sang impur
8/10 Paris, 10e arrondissement. Matthieu Panel, cadre bancaire s’offre un moment de répit et une bière à la terrasse d’un café lorsque tous les arbres perdent leurs feuilles en même temps. Puis, une onde choc surpuissante, ébranle la capitale, l’Hexagone, l’Europe.
Un volcan, une centrale nucléaire, ou autre chose.
On panique, on se rue sur les derniers RER pour pouvoir rentrer chez soi, on se bat pour accéder à une voiture. Matthieu comme les autres.
Le soir même, lors de son intervention télévisée le président de la république impose un confinement… ceux du Covid est encore présent dans les esprits. Conscients de la menace extérieure, et, après les premières attaques cannibales, Chantal Labiche, 65 ans, retraitée (rez-de-chaussée gauche) ; Yannick, Fatima, 31 et 28 ans, deux enfants de 7 et 5 ans lui chauffeur Uber, elle mère au foyer (rez-de-chaussée droite) ; Joël Gaillaud, 47 ans, écrivain ; (1er droite) ; René et Jacqueline 85 et 86 ans, lui encore actif, elle atteint de la maladie d’Alzheimer (1er gauche) ; Matthieu, Clémence Pantel, 37 et 39 ans, un fils de 4 ans, barricadent l’accès de leur immeuble, calfeutrent les fenêtrent, ferment les volets, verrouillent les portes.
L’enfer ne fait que commencer.
Dystopie, roman noir, thriller post-apocalyptique prenant qui passe au scalpel notre société.
Il y a que chose de « Je suis une légende », du film « The Crazies, réalisé par George Romero ; une ambiance « Malevilienne ».01/05/2025 à 15:53 5
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Le Signe des quatre
8/10 Une jeune femme- Mary Morstan - se présente au 221B Barker Street. Avec une énigme à élucider. Il y a dix ans son père, le capitaine Arthur Morstan, a disparu mystérieusement dès son retour à Londres. Elle a contacté le major Sholto, un ami de son père qui lui affirme qu’il ne l’a pas vu. Depuis quatre ans après sa disparition, elle reçoit chaque année une perle précieuse. La dernière et récente était accompagnée d’un lettre qui lui propose un rendez-vous.
Holmes accepte l’affaire qui va la résoudre. Tandis, que Mary Morstan et Watson tombent amoureux. Le bibliographe de Sherlock Holmes la demande en mariage. Elle accepte. Ce qui agace le détective.
Une très bonne enquête Holmésienne. Et, un excellent moment de lecture.29/04/2025 à 13:27 1